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Le Circuit du Souvenir de la Somme

  • Thématique Tourisme de mémoire
  • Mis à jour le 29/03/2016
  • Identifiant 48307
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Services et Commerces
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Banques / Distributeurs
Revendeur cartes IGN
Parking
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Voiture
30h - Moyen
distance
129,1 km
type parcours
Aller Simple
altitude
161 m 1294 m 33 m -1249 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
9 pl andre audinot
80200 Péronne
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Bitume
Mots clés
somme, 14-18, circuit, guerre, bataille, chemin, 1916, britanniques, souvenir

Photos & vidéos (4)

contenus audio (3)

description

Le Circuit du Souvenir de la Somme

Dans la Somme, le Circuit du Souvenir, proposé par le Conseil Général, est un itinéraire reliant Péronne et Albert. Il permet de découvrir les principaux sites des Champs de Bataille de la Somme.

Musées, mémoriaux souvent très impressionnants, vestiges des combats, cimetières jalonnent l'Est de la Somme. Les stigmates de la Grande Guerre sont toujours visibles : tranchées, trous de mines, végétation anéantie mais aussi villages complètement rasés (étapes 1 à 10).

source : http://www.somme14-18.com/

Circuit décrit par Pascal G. (77) en 2014.
V1.1 du 24-03-2016

The Circuit of Remembrance takes you along a 40 miles route of the Battle of the Somme from Albert to Péronne or vice versa.
Stops along the way, with information boards at some open-air sites, help you to understand the events of the Great War.Especially for those interested in the Great War, the Somme Tourism Board has published a Guidebook to the Battlefields of the Somme.

http://www.somme-battlefields.com/

Les étapes 11 et suivantes relient les autres lieux de mémoire de la Grande Guerre 14-18 situés dans le département de la Somme, et, notamment,Villers-Bretonneux (étapes 19 à 21) et le P'tit train de la Haute Somme à Froissy (étape 17).

La Bataille de la Somme

Le département de la Somme a été, durant la Première Guerre mondiale, le théâtre d'un des plus meurtriers conflits de l'histoire : la bataille de la Somme.

Pendant une bataille aussi décisive que la Bataille de la Marne ou la Bataille de Verdun, sur nos terres sont morts des milliers de soldats de plus d'une vingtaine de nationalités, durant l'une des plus terribles batailles de toute la Grande Guerre.

La Bataille de la Somme a duré 4 mois et demi, du 1er juillet au 19 novembre 1916.

http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Histoire-de-la-Bataille-de-la-Somme-de-1916
Carte du secteur des Champs de bataille de la Somme. Combats de 1916, du 1er juillet au 20 novembre
http://www.historial.org/Le-service-educatif-de-l-Historial/Votre-visite/Les-circuits-sur-les-champs-de-batailles/La-bataille-de-la-Somme

Pour aller plus loin : Frise chronologique de la Première Guerre mondiale

Les principaux faits de la Première Guerre mondiale sont décrits sur le site Somme 14-18 :
http://www.somme14-18.com/somme-premiere-guerre-mondiale/frise-chronologique-premiere-guerre-mondiale

Le front au 15 novembre 1914 dans le département de la Somme :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/54293afce49519ad37000031/full

Les acteurs du Centenaire dans la Somme

Marquée dans la mémoire des habitants, inscrite à jamais dans les paysages, gravée dans la pierre des tombes et des monuments, la Première Guerre mondiale constitue une page particulière et forte de l’histoire du département de la Somme.

Détenteur d’un patrimoine historique, mémoriel et paysager sans équivalent et essentiel à la compréhension de la Grande Guerre, le Département de la Somme est pleinement engagé dans les commémorations du Centenaire 14-18.
Dans le cadre de cette célébration, le Conseil départemental a souhaité mettre en œuvre et accompagner de nombreux projets culturels, éducatifs, évènementiels, touristiques, tous porteurs d’un message de paix, d’ouverture, de transmission du savoir historique et de la mémoire, notamment en direction des jeunes générations.

Dans la Somme, les acteurs pleinement investis dans la préparation du centenaire de la Grande Guerre sont multiples et divers.
Du Samarien passionné à l’association mémorielle locale, du maire engagé pour valoriser le patrimoine historique de son village aux institutions départementales et à l’Etat, tous se retrouvent pour vous informer et vous accompagner dans vos projets afin de commémorer le centenaire de la Grande Guerre dans notre département..

1 - Le Conseil départemental et l’Etat en première ligne
Plus d'informations : http://www.somme.fr

2 - La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale
Plus d'informations : http://centenaire.org

3 - L’Historial de la Grande Guerre, un musée d’exception, un projet renouvelé
Plus d'informations : http://www.historial.org

4 - Les Archives départementales, préserver le souvenir de la Grande Guerre
Plus d'informations : http://archives.somme.fr

5 - Somme Tourisme au cœur du centenaire
Plus d'informations : http://www.somme-tourisme.com

6 - Les acteurs du territoire

Par ailleurs, de nombreuses structures accueillent, renseignent et accompagnent le visiteur au niveau local :

- l’ensemble des offices de tourisme, en particulier :
ceux du Pays du Coquelicot :
http://www.paysducoquelicot.com
http://www.centenaire-somme.com/
de Péronne : http://www.hautesomme-tourisme.com/
de Montdidier : http://www.montdidier-tourisme.fr
de Doullens : http://www.doullens-tourisme.com
de Corbie : http://www.tourisme-corbie-bocage-3-vallees.com/
et d'Amiens : http://www.amiens-tourisme.com
- les musées traitant de la thématique Grande Guerre : Historial de la Grande Guerre, Musée Somme 1916, Musée franco-australien de Villers-Bretonneux…
- les communes et associations historiques, mémorielles et d'anciens combattants organisant des expositions, accueillant des visiteurs...

source : http://www.somme14-18.com/somme-premiere-guerre-mondiale/acteurs-du-centenaire-somme

Vivre le centenaire en 2016

1 - Accéder aux cérémonies 2016
Des dizaines de milliers de visiteurs sont attendus dans la Somme pour le 100ème anniversaire de la bataille de la Somme. L’Etat et les collectivités locales de la Somme travaillent conjointement avec les autorités britanniques, canadiennes et irlandaises pour la bonne organisation des cérémonies.

Vous trouverez sur cette page les informations régulièrement mises à jour concernant l’accès aux cérémonies et les restrictions de circulation.
http://www.somme14-18.com/vivre-centenaire-vivre-centenaire-2016/acceder-aux-ceremonies-2016

2 - En route vers le centenaire de la Bataille de la Somme
Le 1er juillet 2016 s'ouvriront les commémorations du 100ème anniversaire de la bataille de la Somme. Les sites somme14-18.com et somme2016.org ont été désignés portails officiels pour retrouver toutes les informations utiles sur ces grandes commémorations à venir.

Chaque 1er juillet, de nombreux visiteurs, en majorité britanniques, se rendent à Thiepval dans la Somme, au pied du Mémorial, pour commémorer le premier jour de la Bataille de la Somme (1er juillet 1916), l'une des journées les plus meurtrières de l'histoire du premier conflit mondial (près de 20 000 soldats tombés).

Le 1er juillet 2016, environ dix mille invités français, britanniques et en provenance des pays du Commonwealth sont attendus dans la Somme pour assister à la cérémonie internationale franco-britannique qui se déroulera en présence des plus hautes autorités civiles et militaires au mémorial de Thiepval.
http://www.somme14-18.com/vivre-centenaire-vivre-centenaire-2016/route-centenaire-bataille-somme

3 - Les temps forts de l'année 2016
L’année 2016 marque le centenaire de la bataille de la Somme (1er juillet - 18 novembre 1916), l’une des plus terribles de la Première Guerre mondiale, avec dès le premier jour de l’offensive plus de 58 000 soldats mis hors de combat pour l'armée britannique.
Lieu de mémoire international qui accueille chaque année des milliers de visiteurs, la Somme rendra tout au long de l'année hommage aux soldats de toutes les nations. Commémorations, expositions, spectacles… découvrez les grands temps forts 2016 du centenaire dans la Somme, dont le point d'orgue aura lieu le 1er juillet 2016 avec notamment la cérémonie très attendue au mémorial franco-britannique de Thiepval.
http://www.somme14-18.com/vivre-centenaire-vivre-centenaire-2016/temps-forts-annee-2016
4 - Tous les événements
Cette page permet de retrouver tous les évènements de type :
- Commémorations
- Conférences et débats
- Expositions
- Manifestations sportives et randonnées
- Salons
- Spectacles, concerts et festival
- Vie locale
- Visites (guidées ou libres)

http://www.somme14-18.com/agenda/liste

source : http://www.somme14-18.com/home_centenary

Ressources et liens utiles

1 - Retrouvez sur cette page :
http://www.somme14-18.com/somme-premiere-guerre-mondiale/ressources-liens-utiles

une sélection d'ouvrages et autres types de documents en lien avec la thématique de la Grande Guerre, classés par type d’écrits, de l’ouvrage à la bande dessinée, tous les styles sont représentés.

2 - Vous recherchez des informations sur le Centenaire ou sur la Première Guerre mondiale, ces sites peuvent vous y aider :

a - Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale http://centenaire.org

Centenaire.org est le portail national des commémorations de la Première Guerre mondiale. Il propose de nombreuses ressources patrimoniales, scientifiques, pédagogiques et permet de suivre l’actualité du Centenaire en France comme à l’étranger.

b - Académie de Rouen http://hist-geo.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article5119

Sur ce site proposé par l’Académie de Rouen, retrouvez des cartes animées qui vous détaillerons avec simplicité et pédagogie les différentes phases d’évolutions du front occidental pendant la Première Guerre mondial.

c - État australien http://www.ww1westernfront.gov.au/french/index.php

Le site de l’Etat australien sur le front occidental.
Eédigé en trois langues (anglais, français et néerlandais), ce site vous donnera des informations sur le parcours des soldats Australiens sur le front de la Grande Guerre.
Partez à la découverte des principaux sites de mémoire Australiens et enrichissez-vous spécifiquement sur ces soldats et leur corps d’armée.

d - Archives départementales de la Somme http://archives.somme.fr

Accédez aux documents, photographies, cartes postales et tout autres objets numérisés par les Archives départementales de la Somme en effectuant une simple recherche en ligne.
Vous pouvez également vous rendre dans les locaux des Archives qui accueillent le grand public du lundi au vendredi de 9h à 17h dans les salles de lecture ou de recherches.

e - Ministère de la Défense http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

Mémoire des hommes est une action émanant du Ministère de la Défense. Le site Internet a met à disposition du grand public des documents numérisés et des informations issues des fonds d’archives et des collections conservés par le Ministère de la Défense sur les grands conflits vécus par la France.

Les Audio-guides du circuit du souvenir - somme-tourisme.com

plusieurs séquences audios concernant :
a - le Circuit de la Grande Guerre 14-18
1. Introduction
2. Villers Bretonneux - Mémorial Australien
3. Froissy
4. Péronne
5. Rancourt
6. Longueval
7. La Boisselle et Pozières
8. Thiepval
9. Tour d'Ulster
10. Albert
11. Beaumont Hamel
12. Doullens
13. Albert - Souvenir de la destruction
http://www.zevisit.com/CDTSOMME/FR/Circuit/161-Audioguide-Circuit-de-la-Grande-Guerre-14-18.html
b - Le Pays du Coquelicot
1. Albert - Souvenir de la destruction
2. Albert - La Basilique
3. Albert - Ville d'industrie
4. Bray sur Somme
5. Méricourt sur Somme
6. Froissy
7. Frise
8. Eclusier Vaux
9. La Boisselle et Pozières
10. Thiepval
11. Beaumont Hamel
12. Mailly Maillet
13. Authie
14. Raincheval
15. Toutencourt
16. Froissy
http://www.zevisit.com/CDTSOMME/FR/Circuit/243-Audioguide-Pays-du-Coquelicot.html

infos parcours (23)

1

1-Historial de la Grande Guerre - Péronne

1-Historial de la Grande Guerre
Château de Péronne
BP 20063
80201 Péronne Cedex
Tél +33 (0) 3 22 83 14 18
http://www.historial.org
info@historial.org

L'entrée principale du musée (par l'avant du château) est actuellement en travaux, pour vous accueillir dans un tout nouvel espace début juin 2016
En attendant, nous vous invitons à emprunter la seconde entrée, située en contrebas du château
http://www.historial.org/var/historial/storage/images/mediatheque/bache-travaux-def/437626-1-fre-FR/Bache-travaux-DEF_lightbox.jpg

Horaires d'ouverture de l'Historial en 2016
Basse saison (1er octobre au 31 mars) : ouvert de 9h30 à 17h ; fermé le mercredi (ouverture sur rendez-vous groupes adultes).

Haute saison (1er avril au 30 septembre) : tous les jours de 9h30 à 18h.

Ouverture sur l'ensemble des jours fériés, sauf pendant la fermeture annuelle.

Fermeture hivernale annuelle du 18 décembre 2016 au soir au 22 janvier 2017 inclus.
Réouverture 2017 : Lundi 23 janvier 2017.
Durée moyenne de la visite : 1h30 à 2h
Fermeture de la billetterie 45 minutes avant la fermeture du musée.
Fermeture de la boutique-librairie 15 minutes avant la fermeture du musée.
Fermeture de la cafétéria 30 minutes avant la fermeture du musée

TARIFS Individuels
Expositions temporaires : entrée gratuite

Exposition permanente :
• Adultes : 9,00 €
• Jeunes (7 à 15 ans), étudiants, demandeurs d'emploi : 4,50 €
• Plus de 65 ans, anciens combattants, enseignants : 7,00 €
• Famille (2 adultes et 2 enfants maximum) : 24,00 €
• Enfants de moins de 7 ans, journalistes avec carte de presse, membres de l’ICOM, enseignants ayant réservé une visite de classe, adhérents des amis de l'Historial, invités et délégations officielles : Gratuit

Un guide audio gratuit est téléchargeable en MP3 sur le site Zevisit
http://www.zevisit.com/tourisme/grande-guerre

PÉRONNE

La ville de Péronne fut occupée pendant la quasi totalité de la guerre par les Allemands et sera libérée le 2 septembre 1918 par les Australiens.

Cette vie sous tutelle allemande a particulièrement marqué les habitants de Péronne et la ville a été aussi fortement touchée par les destructions, bombardements, incendies…
Entre 1914 et 1918, Péronne comptabilisera presque 30% de victimes civiles

Chaque jour, le carillon de l’hôtel de ville ponctue les heures de midi et 18h des accords de “La Madelon”.

HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE

Construit par le Conseil général de la Somme en 1992, l’Historial, musée de la Grande Guerre est ancré au château médiéval : il est une transition harmonieuse entre les vestiges du passé et une audacieuse construction contemporaine : l’architecte Édouard Henri Ciriani le décrit comme : « Un parcours symbolique de la guerre à la paix ».

L’Historial est un musée saisissant et somptueux mais en même temps, il inspire l’humilité et la pudeur. Il nous offre un regard comparatif et objectif des douloureuses expériences des trois principaux belligérants dans la chronologie historique. Il décrit avec retenue, afin de laisser libre l’imagination dans toute la perception émotionnelle du visiteur, la vie et la souffrance humaine dans sa dimension universelle.

Au détour d’objets au premier abord insignifiants car du quotidien, et pourtant rigoureusement sélectionnés et authentiques, nous découvrons la petite histoire de nos aïeux qui ont fait l’histoire avec un grand H.
Les collections riches de plus de 1 600 objets exposés et la qualité des expositions temporaires vous éclairent sur les dimensions historique et militaire du premier conflit mondial mais l’Historial est aussi un musée des sociétés.

Le Centre de Recherche de l’Historial regroupe d’éminents spécialistes universitaires venus du monde entier, qui ont été dès l’origine, associés à la création du musée.
Le Centre a pour objet de promouvoir la recherche scientifique sur la Première Guerre mondiale.

Au fil du Centenaire (2014-2018) et au-delà, l'Historial de la Grande Guerre s'engage dans la rénovation de son exposition permanente avec le développement de nouvelles thématiques et collections. La médiation est notamment enrichie grâce au multimédia, afin d'apporter toutes les clés nécessaires à la compréhension des thèmes et objets exposés.

Nouveauté :
De nouveaux espaces d'exposition aménagés dans les Salles des Gardes du château présentent l'histoire de Péronne, du Moyen-Age à la Grande Guerre, avec une partie consacrée à l'engagement australien et à la bataille du Mont Saint-Quentin.

A proximité : Découvrez le parcours mémoriel australien qui retrace les temps forts de la bataille du Mont Saint-Quentin en septembre 1918.


MARIE-PASCALE PREVOST-BAULT
Conservateur en chef de l’Historial de la Grande Guerre

« Ce jeune musée trilingue (allemand, français et anglais), n’est ni un mémorial ni un musée militaire mais un musée des sociétés qui cherche à montrer comment les représentations culturelles des combattants et des civils ont été bouleversées par la guerre.
Sur les lieux mêmes des batailles de la Somme en 1916 et de Picardie en 1918, l’Historial de la Grande Guerre cherche à présenter les clefs pour comprendre ces événements dans toutes leurs dimensions. Le musée amène ainsi à la réflexion sur les conséquences de ces combats et les traces matérielles qui subsistent encore.

2 types de présentation rythment les salles : les vitrines à la périphérie montrent la vie des civils et leur implication dans la guerre, au centre des salles vous sont présentés l’évolution du conflit, la vie sur le front, le quotidien du soldat. »
source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/peronne-historial-grande-guerre
Informations complémentaires
6 pl d'estourmel
80200 Péronne
kilomètre 0,03
latitude 49.9291
altitude 49 m
longitude 2.93214
2

2-Péronne - Mont-Saint-Quentin

2-Péronne - Mont-Saint-Quentin

Le Monument aux morts de la Deuxième Division australienne se situe sur l’avenue des Australiens, près de l’intersection avec la rue d’Allaines.
Il est visible depuis la route.
Latitude: 49.945041 (49° 56' 42.32"N)Longitude: 2.935485 (2° 56' 7.01" E)

Péronne/Mont-Saint-Quentin

Occupée par les Allemands dès août 1914, la ville fut presque entièrement détruite. Centre de grande activité militaire et de logistique, particulièrement pendant la bataille de la Somme, Péronne fut bombardée par l'artillerie française pendant cinq mois, mais resta aux mains des Allemands jusqu'en mars 1917 avant d'être à nouveau occupée à partir de mars 1918.
Des impacts de balles dans ce qu'il restait de l'église Saint Jean témoignent, encore de nos jours, de la violence des combats.

La ville a depuis été entièrement reconstruite mais subit encore des destructions lors de la Seconde Guerre mondiale.

Par dérision, les Allemands avaient laissé après leur retrait sur les ruines de l'Hôtel de Ville un immense panneau de bois avec l'inscription " Nicht ärgern, nur wundern " (ne pas se fâcher, juste s'étonner). Ce panneau est actuellement exposé dans la salle II de l'Historial.

La colline fortifiée de Mont Saint Quentin, position-clé, fut finalement investie par les Australiens le 31 Août 1918, qui libérèrent définitivement la ville.
En témoigne l'imposant monument dédié à la 2e division australienne, qui figure un " digger " australien. Le monument précédent, démonté par les Allemands en 1940, représentait un soldat australien terrassant l'aigle allemand.
À la sortie sud de la ville, le petit cimetière britannique de La Chapelette rassemble des tombes australiennes, indiennes et égyptiennes, qui rappellent la participation des anciennes colonies ou ancien Dominion du Commonwealth au conflit.
Chaque stèle porte le nom du combattant en anglais et dans sa langue maternelle.

Pour aller plus loin...

Historique du site du Mont-Saint-Quentin
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Mont-Saint-Quentin/Historique-du-site

Le Chemin de mémoire australien : Mont-Saint-Quentin http://www.ww1westernfront.gov.au/french/mont-st-quentin/visiting-mont-st-quentin.php
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/mont-st-quentin/visiting-mont-st-quentin/mont-st-quentin-1918.php

Le Chemin de mémoire australien : Péronne http://www.ww1westernfront.gov.au/french/mont-st-quentin/visiting-mont-st-quentin/peronne.php

Le parcours interprétatif de la bataille du Mont Saint-Quentin
http://www.somme14-18.com/memory-place/parcours-interpretatif-bataille-du-mont-saint-quentin

Informations complémentaires
129 av des australiens
80200 Péronne
kilomètre 2,47
latitude 49.9477
altitude 97 m
longitude 2.93239
3

3-La Chapelle du souvenir de Rancourt

3-La Chapelle du souvenir de Rancourt

Ouvert tous les jours de 9h à18h (de 10h à 17h du 1er octobre au 31 mars)
Accès libre
Adresse : 2, route Nationale 80360 Rancourt
Téléphone + 33 (0) 3 22 85 04 47
memorial-rancourt@neuf.fr
Longitude 2.916038 Latitude 49.983256

L’importance de la prise de ce village était la rupture du principal lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne.
Telle fut la mission confiée au 32e Corps d’Armée français le 25 septembre 1916.

Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand.
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.

LA CHAPELLE DU SOUVENIR FRANÇAIS

Chaque année, le deuxième dimanche de septembre, une cérémonie commémorative est organisée à la chapelle de Rancourt par le Souvenir Français.
La Chapelle du Souvenir Français, en pierre de taille, est le fruit d’une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le 25 septembre 1916.C’est le Souvenir Français qui, en 1937, prit en compte la gestion du bâtiment et l’animation du mémorial.

Le cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme (8 566 soldats - 28 000 m2). Il atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l’offensive (septembre -novembre 1916), notamment pour les troupes françaises, à Bouchavesnes et Sailly-Saillisel.

Informations complémentaires

80360 Rancourt
kilomètre 8,41
latitude 49.9987
altitude 138 m
longitude 2.91014
4

4-Musée et Mémorial Sud Africain de Longueval - Mémorial Néo-Zélandais

4-Musée et Mémorial Sud Africain de Longueval - Mémorial Néo-Zélandais

Musée et centre d’accueil ouverts tous les jours (sauf le lundi) de février à fin novembre de 10h à 16h ( de 10h à 17h30 du 01 avril au 14 octobre)
Accès libre au Mémorial toute l’année - Entrée gratuite
Adresse : 5, route de Ginchy
80360 Longueval
Téléphone : + 33 (0) 3 22 85 02 17
info@delvillewood.com
http://www.delvillewood.com
Longitude 2.812825 Latitude 50.027452

Le Mémorial Néo-Zélandais est situé dans le CATERPILLAR VALLEY CEMETERY.

Le Bois Delville occupe une place particulière dans l’histoire militaire sud-africaine et représente le symbole national du courage et du sacrifice.
En juillet 1916, la 1ère Brigade d’Infanterie sud-africaine y a accompli, , l’un des plus faits d’armes les plus dramatiques de la Première Guerre mondiale. Le 15 juillet 1916, la Brigade, comprenant 121 officiers et 3 032 hommes du rang, reçut la mission de prendre et de tenir le bois “à tout prix”.
Durant cinq nuits et six jours, les Sud-Africains luttèrent contre diverses unités du 4ème Corps d’Armée allemand. Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois.
À la relève, le 20 juillet, seulement 142 hommes répondirent à l’appel et sortirent tout de suite de ce qui restait du bois.

Ces combats ayant été si violents, les troupes anglo-saxonnes le rebaptisèrent « Delvil wood » - le « bois du diable ». Ravagé par les combats de 1916, il fut racheté par l’Afrique du Sud, alors dominion britannique.

Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés et le Mémorial national sud-africain y fut érigé. Il fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient.

Le site est dédié à tous les sud-africains tombés au cours des divers conflits du 20e siècle, en Afrique, en Europe et au Proche Orient.

MÉMORIAL SUD-AFRICAIN

Des souscriptions publiques furent levées pour l’édification d’un monument national dans le bois à la mémoire des sud-africains tombés durant la Grande Guerre sur tous les théâtres d’opérations.
Sa conception fut confiée à Sir Herbert BAKER, un des principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission. Il fut inauguré le 10 octobre 1926.
Une large avenue bordée d’une double rangée de chênes conduit à la Grande Arche du Monument faisant face au sud aux rangées blanches que constituent les pierres tombales du cimetière.
Le monument porte les dédicaces en anglais et en afrikaner et son dôme est surmonté d’une statue en bronze,oeuvre d’Alfred TURNER. Celle-ci représente Castor et Pollux menant un cheval de combat et s’étreignant la main en signe d’amitié. Cette oeuvre symbolise l’union de tous les peuples d’Afrique du Sud dans leur détermination à défendre leurs idéaux communs.

MUSÉE SUD-AFRICAIN

Inauguré le 11 novembre 1986 par le Président de la République d’Afrique du Sud, le musée est bâti autour de la Croix de la Consécration.
Ce musée commémore les 25 000 volontaires sud-africains, hommes et femmes de toutes races et de toutes religions, tombés au cours des deux guerres mondiales et durant la Guerre de Corée.
Le concept du Musée est inspiré du Château de Bonne-Espérance –le fort du Cap, première fortification européenne édifiée en Afrique du Sud.

Thapedi Masanabo - Directeur du site
De magnifiques bas-reliefs en bronze évoquent les batailles auxquelles ont participé les soldats sud-africains. L’un deux, intitulé “sixième jour”, illustre le retour des rares soldats rescapés après les combats du Bois Delville, au moment de la relève, le matin du 20 juillet 1916.
Mais ces bas-reliefs illustrent aussi la participation de l’armée sud-africaine à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre de Corée.

Derrière le musée se dresse un charme, couvert de cicatrices, seul rescapé des combats.
La grande allée de chênes qui mène au mémorial et au musée est propice au recueillement :
« Their ideal is our legacy, their sacrifice our inspiration… » - leur idéal est notre héritage, leur sacrifice est notre inspiration.
Informations complémentaires
5 rte de ginchy
80360 Longueval
kilomètre 19,77
latitude 50.0244
altitude 151 m
longitude 2.81247
5

5-Monuments et cimetières de Pozières

5-Monuments et cimetières de Pozières

Le village de Pozières situé sur les hauteurs était un point central de la défense allemande.

Situé sur une crête, il était traversé par un double réseau de tranchées constituant la 2ème ligne allemande et flanqué de 2 blockhaus-observatoires au nord et au sud, dominant tout le champ de bataille (côté Albert, “Gibraltar” - côté Bapaume, “le Moulin à Vent”). Sa position stratégique en fait un solideverrou, que les troupes alliées devaient conquérirpour investir la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval, point de défense également solide de l’armée germanique.
Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d’Australie, dont la plupart rentraient de Gallipoli (détroit des Dardannelles), où les troupes australiennes, avec les troupes néo-zélandaises, subirent un baptême du feu extrèmement violent. Arrivés le 23 juillet 1916 et après s’être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d’incessantes contre-attaques d’artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet.

Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés. Quant au village, il avait totalement disparu.

Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu’il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie).

Mais Pozières a également été marqué par la première participation au combat des chars, le 15 septembre 1916,.
Des 49 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette - bois de Leuze (près de Combles), 27 tanks au total atteignirent la ligne de front allemande, 19 leur premier objectif, 11 leur second et seulement 6 leur troisième.
Cette date marque le début d’une progression britannique plus équilibrée et un annonce un changement dans la tactique de combat avec cette nouvelle arme.

Tous les 2 ans, en juillet, l’association Digger-cote 160 organise une grande fresque historique sur la vie du village de Pozières pendant la Bataille de la Somme en 1916 : le capitaine australien Percy Cherry recevant des mains d’un officier allemand mortellement blessé, un paquet de lettres destinées à sa famille, le destin de deux soldats australiens liés au crucifix et à la cloche de l’église, l’attaque des premiers tanks ou le retour au pays des soldats qui ont traversé l’enfer.

http://www.digger-pozieres.org

À VOIR

Le monument aux chars: ce sobre obélisque en pierre s’orne, aux angles, de quatre modèles réduits de chars en bronze utilisés dans les années 1916-1918.

“Le Gibraltar” : de ce gigantesque blockhaus observatoire allemand en béton de 3 mètres de haut situé au sud du village, il ne reste que les fondations. Aujourd’hui propriété du Conseil général de la Somme, ce site a été aménagé de façon à mieux expliquer le combat qui s’y déroula (table d’orientation au sommet d’une tour-belvédère permettant de voir le Mémorial franco-britannique de Thiepval, parking, panneaux d’information, espace pique-nique,…).

L’accès y est libre et gratuit toute l’année.

Le cimetière des colonnes. 2 700, c’est le nombre d’hommes enterrés dans le cimetière de Pozières. 14 000, c’est le nombre de soldats tués entre le 21 mars et le 7 août 1918 n’ayant pas de sépulture connue et dont les noms sont gravés sur les murs du mémorial entourant le cimetière...
Son architecture de colonnes et ces milliers de noms en font un lieu émouvant et unique du Circuit du Souvenir.

Le Monument à la 1ère division australienne, en face du « Gibraltar ».

Chemin de mémoire australien : Le Moulin à vent – Pozières http://www.ww1westernfront.gov.au/french/pozieres-windmill/visiting-pozieres-windmill.php

Chemin de mémoire australien : Le Mémorial de la Première Division australienne – Pozières http://www.ww1westernfront.gov.au/french/pozieres-australian-memorial/visiting-pozieres.php

Chemin de mémoire australien : Le mémorial de l’AIF, la ferme du Mouquet http://www.ww1westernfront.gov.au/french/pozieres-windmill/aif-memorial-mouquet-farm.php

sur le site de zevisit :
http://www.zevisit.com/tourisme/australian-remembrance-trail-pozieres
Informations complémentaires
353 rte d'albert
80300 Pozières
kilomètre 28,73
latitude 50.0373
altitude 147 m
longitude 2.72241
6

6-Mémorial franco-britannique et Centre d'interprétation de Thiepval

6-Mémorial franco-britannique et Centre d'interprétation de Thiepval

Centre d’accueil ouvert tous les jours 10h-18h du 1/03 au 31/10 (9h-17h hors saison) - Fermeture annuelle en fin d’année • Accès libre au Mémorial toute l’année • Parking, aire de pique-nique, boutique, wifi
80300 Thiepval
Tél +33 (0) 3 22 74 60 47
thiepval@historial.org
http://www.historial.org/
Longitude 2.685525 | Latitude 50.050500

De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée Française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.

Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.

À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme.C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux britanniques qui en occupent seuls 30 kilomètres. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française.Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.

Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats Britanniques inexpérimentés (les bataillons de Pals - copains), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.

Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.
Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les Britanniques et la bataille de la Somme se termine à le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.

La bataille de la Somme a certainement fait chez les britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers).

Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.

LE MÉMORIAL FRANCO-BRITANNIQUE

Construit entre 1929 et 1932, il est l’oeuvre d’Edwin Lutyens, le plus grand et le plus prolifique architecte britannique de son temps.
Dès 1919, l’Imperial War Graves Commission lui avait confié la construction du Cénotaphe à Londres. Il sera également chargé de la construction de nombreux cimetières du Commonwealth, pour lesquels il crée la « Pierre du Souvenir », ainsi que du Mémorial australien de Villers-Bretonneux et de nombreux cimetières.

Il commémore plus de 72 000 hommes des armées britanniques et sud-africaines qui sont morts et portés disparus dans la Somme entre juillet 1915 et mars 1918. Les corps de ces hommes n’ont jamais été retrouvés ou alors si retrouvés, jamais identifiés. Près de 90% de ces hommes ont été tués au cours de la bataille de la Somme et environ 12 000 rien que le premier jour.

C’est avec ses 45 m de hauteur, le plus grand mémorial de guerre britannique au monde.

Construit en brique, il a la forme d’une arche. Ses 16 piliers sont recouverts de plaques de pierre blanche de Portland sur lesquelles sont gravés les noms des disparus. Plus de 10 millions de briques ont été nécessaires à sa construction. Les hommes de toutes origines sociales, commémorés sur le Mémorial ont entre 15 ans et 60 ans avec une moyenne d’âge de 25 ans.
Le mémorial et le cimetière sont entretenus par la Commonwelath War Graves Commission.

LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’INTERPRÉTATION

Depuis le 1er juillet 2004, un centre d’accueil a ouvert ses portes.

Il a vu le jour grâce aux efforts conjugués du Conseil général de la Somme, de l’organisation de bienfaisance britannique « Thiepval Project » qui a mobilisé des fonds en Grande-Bretagne et de l’Europe.
Géré par l’Historial de la Grande Guerre, soutenu par un comité franco-britannique, ce centre d’accueil propose aux visiteurs une exposition pédagogique sur les combats de la Grande Guerre, notamment la bataille de la Somme et Thiepval. Une salle de projection offre un complément d’informations en diffusant 3 films : « l’offensive britannique de 1916 », « Thiepval avant et après » et « reconstruction et souvenir ».
Des bornes informatiques sont également à disposition des visiteurs qui permettent de faire des recherches sur les soldats, de situer un cimetière ou de localiser une tombe.
D’architecture moderne, un long bâtiment semi-enterré, il se fond parfaitement dans le paysage.

Chaque 1er juillet et 11 novembre se tiennent d’importantes cérémonies commémoratives au mémorial franco-britannique de Thiepval. Une cérémonie a également lieu le 1er juillet à la Tour d’Ulster et sur de nombreux sites du Circuit du Souvenir.

Vincent Laude - Responsable du centre d’accueil de Thiepval
Le centre d’accueil est une première étape indispensable pour comprendre les combats de la Somme : 3 films, des panneaux d’interprétation, une carte du front animée vous donneront les clés nécessaires à la compréhension de la bataille de la Somme, de l’histoire de Thiepval pendant la Première Guerre mondiale, de l’émergence et de l’évolution du tourisme de mémoire. On y présente par exemple le rôle de la Commonwealth War Graves Commission dans l’entretien des mémoriaux et cimetières, le travail de reconstruction, l’architecte du mémorial Sir Edwin Lutyens ou encore le devoir de mémoire.

LA BASE DE DONNÉES DES SOLDATS DISPARUS DE THIEPVAL

Cette base de données a été conçue par un couple de britanniques, Pam et Ken Linge, il y a maintenant dix ans.
Elle permet aux utilisateurs et aux visiteurs du centre d’accueil d’avoir accès à l’histoire personnelle de soldats commémorés sur le mémorial de Thiepval, de leur vie avant le conflit, leur engagement dans l’armée britannique, jusqu’à leur mort. Les informations qui alimentent cette base sont transmises directement par les familles. L’objectif de Pam et Ken est de retrouver un maximum d’information sur l’histoire des hommes dont les noms figurent sur le mémorial de Thiepval.
Aujourd’hui les visiteurs du centre d’accueil peuvent découvrir les histoires de 7 800 de ces soldats.

Audio-guide Thiepval http://www.zevisit.com/Columbus/zevisit/player/FR/ETAPE/FICHE/2212-Thiepval.mp3

Chemin de mémoire australien : Le mémorial de Thiepval – Thiepval, France
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/thiepval/visiting-thiepval-memorial.php
Informations complémentaires

80300 Authuille
kilomètre 32,15
latitude 50.0525
altitude 140 m
longitude 2.68567
7

7-La Tour d’Ulster

7-La Tour d’Ulster

Ouvert du mardi au dimanche du 1er mars au 30 novembre, de 10h à 17h et de 10h à 18h du 1er mai au 30 septembre
Entrée gratuite
Route de Saint-Pierre-Divion
80300 Thiepval
Tél +33 (0) 3 22 74 81 11 | + 33 (0) 3 22 74 87
14sommeassociation@btconnect.com
http://www.irishsoldier.org
Longitude 2.676674 | Latitude 50.067159

Le 1er juillet 1916, les hommes de la 36ème division d’Ulster, dont le secteur opérationnel s’étendait depuis la lisière du bois de Thiepval jusqu’au village de Hamel, se mirent en marche à 7h30.

La division parvint à progresser et à saisir une position clé allemande appelée “la Redoute des Souabes”. La division atteint le point le plus au nord de la route de Bapaume. Ce fut la seule unité à avoir atteint son objectif le 1er juillet.
Mais les soldats irlandais furent pris sous le feu du barrage roulant de l’artillerie britannique et sous les mitrailleuses allemandes dont les servants venaient de sortir des abris souterrains de la Redoute des Souabes.
Environ un homme sur quatre, soit plus de 5 000 hommes ont été tués, blessés, portés disparus ou faits prisonniers.

TOUR D’ULSTER

À l’endroit où les hommes d’Ulster se sont battus et ont trouvé la mort se dresse aujourd’hui un mémorial.
La Tour d’Ulster également appelée Tour de Belfast ou Tour Hélène est une copie d’une tour du parc de Clandeboyne en Irlande, là où l’Ulster Division s’était entrainée.
Erigée en 1921 grâce à une souscription publique, cette tour de style gothique troubadour est un mémorial à la mémoire des soldats des bataillons d’Ulster (Royal Irish Fusiliers, Inniskilling Fusiliers, Royal Irish Rifles) qui ont combattu ici en particulier le 1er juillet 1916.

Dans le parc, une plaque fut apposée par le “Royal Irish Rangers” à la mémoire des soldats de la 36ème division (Irlande) et des 9 décorés de la Victoria Cross (plus haute distinction militaire britannique), notamment le soldat de deuxième classe Robert Quigg, originaire de Bushmills, qui parcourut le no man’s land à la recherche de son officier, Sir Harry Macnaghten. Au fond du parc, un portillon donne accès au petit mémorial à la mémoire des Irlandais de l’Institution d’Orange, inauguré en 1994.
Informations complémentaires

80300 Thiepval
kilomètre 33,18
latitude 50.0607
altitude 133 m
longitude 2.67967
8

8-Le mémorial terre-neuvien de Beaumont Hamel

8-Le mémorial terre-neuvien de Beaumont Hamel

Centre d’accueil ouvert du 25 janvier au10 décembre, de 9h à17h (ouverture de 10h à 18h du 26 mars au 29 octobre)
Accès libre au Mémorial toute l’année
Visites guidées gratuites en français et en anglais
Adresse : 80300 Beaumont-Hamel
Téléphone : + 33 (0) 3 22 76 70 86
email :newfoundland_memorial@vac-acc.gc.ca
http://www.vac-acc.gc.ca
Longitude 2.648048 | Latitude 50.073461

La commune de Beaumont Hamel regroupe les villages de Beaumont, Gare de Beaucourt et Hamel.
Ces villages étaient situés à l’arrière immédiat des lignes allemandes.

Terre-Neuve était, à l’époque de la guerre, un Dominion britannique et à ce titre, comme tous les autres pays de l’Empire, avait levé une armée de volontaires.

Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu de mitrailleuses allemandes.
Une demi-heure plus tard, ils n’étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l’une des plus meurtrières de l’offensive de la Somme.

LE MÉMORIAL TERRE-NEUVIEN

À Beaumont-Hamel, le mémorial terre-neuvien donne une vision émouvante et réaliste batailles grâce à un champ de bataille et un réseau Division admirablement bien conservé.

Dû à l’architecte-paysagiste Rodolphe Cochius, le parc s’étend sur 30 hectares et fut inauguré en 1925.

A l’entrée du mémorial se trouve le monument à la 29ème division à laquelle appartenait le régiment terre-neuvien. Un chemin conduit à la table d’orientation, au sommet de la butte du Caribou, appelée ainsi car elle est couronnée d’une statue de caribou en bronze, insigne du Royal Newfoundland Regiment, œuvre du sculpteur anglais Basil Gotto.

La table d'orientation offre une vue d’ensemble sur tout le champ de bataille et permet la comprehénsion du «système» des tranchées.

Trois plaques de bronze scellées à la base de la butte composent le Mémorial national terre-neuvien dédié aux disparus, sur lequel figurent les noms de 820 membres du Royal Newfoundland Regiment, de la Newfoundland Royal Naval Reserve et de la marine marchande qui ont donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale et dont le lieu de sépulture est inconnu.

Un seul arbre a échappé à la dévastation du lieu : c’est le squelette de «l’arbre du danger», ainsi nommé parce que situé dans une zone particulièrement exposée.

ARLÈNE KING DIRECTRICE DU SITE

“En arrivant sur le site, je vous conseille de grimper en haut de la petite butte où trône lafière statue du caribou. C’est de cet endroit qu’est parti l’assaut le 1er juillet et grâce à une table d’orientation, il vous aidera à vous repérer et vous permettra d’embrasser tout le site, de voir le dédale des tranchées, le sol grêlé de trous d’obus, puis prenez le temps de cheminer sur les sentiers qui jalonnent le site pour découvrir les petits cimetières et mémoriaux ou encore le squelette de l’arbre du danger, seul arbre qui subsistait au coeur de ce no man’s land.”

Le monument du Caribou
http://www.zevisit.com/Columbus/zevisit/player/FR/ETAPE/FICHE/9473-Monument-du-Caribou-video.mp4
Des séquences audio sur le site de zevisit :
http://www.zevisit.com/tourisme/memoire-de-la-grande-guerre/memoire-de-la-grande-guerre-du-bout-du-monde-a-beaumont-hamel
Informations complémentaires

80300 Beaumont-Hamel
kilomètre 36,28
latitude 50.0724
altitude 140 m
longitude 2.64792
9

9-Lochnagar Crater - Ovillers-La Boiselle

9-Lochnagar Crater - Ovillers-La Boiselle

Ici, le 1er juillet 1916, les hommes bondirent de leurs positions de départ à 7h28.
Ils ignoraient qu’ils se ruaient vers une mort imminente.

Quelques minutes avant l’assaut de l’infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : “Lochnagar Crater”.

LOCHNAGAR CRATER

Ce trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, est maintenant le seul accessible au public.
“Lochnagar” est la propriété d’un Anglais, Richard Dunning. Le site est devenu une propriété privée en 1978.
Les Amis de Lochnagar et son Président Richard Dunning entretiennent le cratère et organisent chaque 1er juillet une très émouvante cérémonie du souvenir à 7h28 pour rappeler le déclenchement de la bataille de la Somme en ce même lieu et à la même heure.

LE CALVAIRE BRETON D’OVILLERS

Le 17 décembre 1914, les soldats bretons mènent une offensive à Ovillers et la Boisselle, l’attaque tourne mal et se solde par un échec.
Le bilan des pertes est terrible : 19 officiers, 1 138 sous officiers et soldats seront tués, blessés ou fait prisonniers. Le 19e Régiment d’infanterie est décimé.

Parmi les officiers tués, le Lieutenant Augustin de Boisanger fut mortellement blessé. Encore conscient sur le champ de bataille, ses hommes insistent pour le secourir et l’éloigner des combats. Le lieutenant refuse et déclare : « Je n’abandonne pas mes bretons ». Il décédera de ses blessures aux cotés de nombreux soldats ayant combattu sous ses ordres.

Érigé et inauguré en 1924, le calvaire breton d’Ovillers rappelle la mémoire du lieutenant et des soldats du 19e Régiment d'Infanterie tombés dans la plaine picarde lors de l’attaque du 17 décembre 1914.


LES COMMÉMORATIONS BRITANNIQUES

Le 1er juillet marque le déclenchement de la bataille de la Somme, l’une des plus importantes batailles de la Première Guerre mondiale.
Chaque année, en souvenir du 1er jour de cette bataille, des commémorations, moments d’intense émotion, sont organisées à La Boisselle,Thiepval, Beaumont-Hamel... afin de rendre hommage aux soldats disparus.
La commémoration au Trou de Mine de la Boisselle à 7h28 marque le début de la journée commémorative.
Dans la matinée, se succèdent des commémorations au Cairn de Contalmaison puis au Mémorial franco-britannique de Thiepval.
L’après-midi d’autres commémorations prennent place à la Tour d’Ulster (Thiepval), au mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel.
La journée se clôture par une cérémonie au cimetière allemand de Fricourt.
Informations complémentaires

80300 Ovillers-la-Boisselle
kilomètre 51,88
latitude 50.0162
altitude 111 m
longitude 2.69736
10

10-Le Musée Somme 1916 - Albert

10-Le Musée Somme 1916 - Albert

Ouvert tous les jours du 1er janvier au 15 décembre de 9h-12h et de 14h-18h (de 9h à 18h du 1 juin au 30 septembre)
Tarifs : Adultes : 5,50 € Enfants : 3,50 € (gratuit pour les moins de 6 ans)
Adresse : Rue Anicet Godin
80300 Albert
Téléphone : +33 (0) 3 22 75 16 17
Email : musee@somme1916.org
Internet : http://www.musee-somme-1916.eu
Longitude 2.648615 Latitude 50.004084

À travers un souterrain de 250 mètres de long et à 10 mètres de profondeur, le visiteur plonge à la découverte de la vie des soldats dans les tranchées.
Ce souterrain est daté du XIIIème siècle ; il a été réaménagé en abris anti-aériens en 1938 pour la population civile.

De remarquables mises en scène grandeur nature vous surprennent dans une ambiance héroïque et terrible, avec un réalisme saisissant, permettant de comprendre la dure vie de nos aïeux. Dans ces tranchées reconstituées, vous découvrirez l’affrontement à l’ennemi, et aussi la boue, le froid, le gel, les nuits sans sommeil auxquelles s’ajoutent les problèmes d’hygiène : le combattant des tranchées doit souvent faire la chasse aux poux, aux puces, aux rats attirés par les cadavres…

La muséographie vise à donner du sens, susciter l’émotion, restituer la dimension humaine de l’histoire et sa tension dramatique à travers de riches collections d’objets, du matériel, des armes, des souvenirs militaires ou personnels des soldats des principales nations en guerre.
Avant de quitter le souterrain, une ambiance de son et lumière, où l’on s’imagine parcourir une tranchée en pleine nuit sous les tirs d’artillerie…

Albert

Durant le premier conflit mondial, Albert subit d’effroyables destructions matérielles. Occupée en 1914 puis évacuée après la bataille de la Marne, elle fut l’objet d’incessants bombardements.
Durant la bataille de la Somme, la ville devint alors un centre d’intenses activités militaires (états majors, cantonnements, dépôts de matériel et de munitions,hôpitaux…).
Après sa reprise par les allemands en mars 1918, puis par les britanniques en août, la ville n’était plus qu’un vaste champ de ruines.

La ville entière est reconstruite. 260 façades de maisons témoignent de l’Art-Déco arrivé à son apogée dans les années 1920-1930.

La Basilique Notre Dame de Brebières est l’élément architectural le plus spectaculaire de la ville d’Albert et surprend le visiteur par ses dimensions, son compromis stylistique et la richesse de son ornementation.

Construite en 1885-1897 par l’architecte Edmond Duthoit, véritable bijou architectural de style néo-byzantin, baptisée “Lourdes du Nord”, celle-ci offre un sanctuaire digne de l’ancienneté du pèlerinage dont l’origine remonte au XIe siècle.
Elle n’est hélas pas épargnée par la 1ère guerre mondiale ; son dôme est touché le 15 janvier 1915 par l‘un des obus lancés sur l‘édifice, qui incline à l’horizontal la statue de “Marie à l’enfant Jésus”, sculptée par Albert Roze.

Une légende naît de cette “Vierge Penchée” qui prédit que « La guerre finira quand la Vierge tombera »....

L’armée allemande occupe la ville au printemps 1918.

Thierry Gourlin, Directeur du Musée 1916

"Notre musée donne une vision très émouvante et réaliste de la vie des soldats dans les tranchées lors de la bataille de la Somme de 1916, grâce à des alcôves où sont reconstituées des scènes de la vie quotidienne : un abri irlandais, un poste de secours, une alerte au gaz… Tout récemment, nous avons ouvert une toute nouvelle salle, la “galerie des héros”, dédiée à neuf hommes et femmes s’étant distingués pendant la Grande Guerre parmi lesquels : George Butterworth, compositeur anglais à la carrière prometteuse, avait à peine 31 ans le jour de sa mort, le 5 août 1916 ; John Mc Crae, médecin soldat et poète canadien ayant écrit à Ypres le poème In Flanders Fields, à l’origine du symbole du coquelicot ; Berthe Mouchette, peintre et professeur d’art française, elle participe aux actions de reconstruction du village de Dernancourt. "

Office de Tourisme du Pays du Coquelicot - 9, rue Gambetta - 80300 Albert
Tél. : 03 22 75 16 42
officedetourisme@paysducoquelicot.com
http://www.paysducoquelicot.com/
http://www.centenaire-somme.com/
Longitude 2.737541 Latitude 49.999795

Des séquences audio sur le site de zevisit :
http://www.zevisit.com/tourisme/pays-du-coquelicot
Informations complémentaires
4 r anicet godin
80300 Albert
kilomètre 55,59
latitude 50.0041
altitude 67 m
longitude 2.64836
11

11-La Nécropole allemande de Fricourt

Comme Thiepval et Combles, ce village était puissamment fortifié par d'importantes installations
reliant les caves aux souterrains et par des ouvrages bétonnés en surface.
Il constituait un point d'appui au fameux "saillant de Fricourt" que les Allemands considéraient comme un pilier quadi imprenablede leur système de défense. Il ne justifia pas l'espoir qu'ils fondaient en lui, puisqu'il tomba aux mains des Britanniques dès le 2 juillet 1916.

Des 17.027 soldats reposant dans cette nécropole, environ un millier a été tué entre la fin août 1914 et juin 1916 ; dix mille le furent entre la fin juin et la mi-novembre 1916, au cours de la Bataille de la Somme ; un peu plus de six mille périrent au cours des offensives de 1918, entre mars et octobre.

Aménagé au début des années 1920, le cimetière a brièvement accueilli la sépulture de l’ « as des as » de la Grande Guerre, le pilote allemand Manfred von Richthofen, surnommé le Baron rouge. En 1925, son corps fut transféré à Berlin, avant d’être définitivement enterré à Wiesbaden.

LE BARON ROUGE

Dès l'âge de 12 ans, Manfred von Richthofen intègre une école militaire de Silésie puis l'Académie militaire de Lichterfede à Potsdam d'où il sort officier de cavalerie uhlan en 1911. Lorsque éclate la guerre en 1914, Manfred est appelé sur le front français et comme beaucoup de cavaliers, demande son transfert dans l’aviation.

Manfred von Richthofen était craint de l’ensemble des pilotes alliés.
Entre 1915 et 1918, il a abattu 80 avions alliés. Il devait son surnom à la couleur "sang" de son triplan. L'ensemble de son escadrille était d'ailleurs appelé "le cirque volant" en raison des couleurs criardes des appareils.

D'abord observateur, il vole pour la 1ère fois en juillet 1915, puis intègre l'escadrille Jagdstaffel II dont il prendra le commandement en 1917 avant de former une nouvelle unité : Jagdeschwader I, groupement mobile de chasse qui nécessita de se déplacer sur le front occidental.

Le 21 avril, l'escadrille est basée à Cappy. Aux prises avec deux avions canadiens au cours d’un combat aérien sur les hauteurs de Corbie, le Baron rouge ne se rend pas compte qu'il survole les lignes australiennes : les mitrailleuses le prennent pour cible. Il est tué en plein vol, son avion s'écrase près de Corbie, au lieu-dit "la briqueterie".

Les Australiens et Britanniques l'enterrent à Bertangles avec tous les honneurs militaires. Le corps sera transféré dans le cimetière allemand de Fricourt au début des années 1920, puis inhumé à Berlin et enfin définitivement enterré à Wiesbaden.
Informations complémentaires
21 r de pozieres
80300 Fricourt
kilomètre 61,89
latitude 50.0041
altitude 91 m
longitude 2.71431
12

12-Mémorial à la division galloise - Mametz

12-Mémorial à la division galloise - Mametz

Contournant le “saillant de Fricourt” par le sud, la 7ème division britannique s’empara du village le 1er juillet 1916 dans l’après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est.

Le bois de Mametz était un lieu de résistance et de danger.
Les militaires du Pays de Galles le récupèrent pourtant le 12 juillet 1916 après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes.
Le chemin des Gallois vous mènera au mémorial.
Inauguré le 11 juillet 1987, le monument à la 38ème division galloise s’orne d’un dragon rouge, emblème du Pays de Galles.
Les ailes en mouvement, il tient dans ses griffes des barbelés en direction du bois de Mametz, rappelant l’acharnement des combats.

Accès libre
Renseignements auprès de l'Office de Tourisme du Pays du Coquelicot - 9, rue Gambetta - 80300 Albert
Tél. : 03 22 75 16 42
officedetourisme@paysducoquelicot.com
http://www.paysducoquelicot.com/
http://www.centenaire-somme.com/
Longitude 2.737541 Latitude 49.999795
Informations complémentaires

80300 Mametz
kilomètre 65,94
latitude 50.0097
altitude 100 m
longitude 2.75009
13

13 - Le Belvédère de Frise

13-Frise

Blaise Cendrars fut avec Guillaume Apollinaire, l’un des inventeurs de la poésie moderne.
En 1914, il s’engage dans la Légion étrangère.
De la mi-décembre jusqu’en février 1914, il est en position à Frise (aux lieux-dits de "la grenouillère" et du "bois de la vache").

Il raconte sa guerre des tranchées dans ses ouvrages “La main coupée” et “J’ai tué” :« Au bois de la vache, à la corne au bois, nous tenions un petit poste qui n’était séparé du petit poste allemand que par quelques sacs de terre. On aurait pu s’embrocher à la baïonnette d’une tranchée à l’autre ».

Puis, il rejoint les tranchées d’Herbécourt puis le front d’Artois et enfin Tilloloy.
Au cours des meurtrières attaques de Champagne, il perdra son bras droit.


Le belvédère de Frise est un site naturel, historique, unique et authentique.
Dominant la vallée de la Somme, il permet de s'approprier tant le fleuve que l'histoire de la Grande Guerre. Les tranchées décrites par Cendrars existent toujours aujourd'hui et cohabitent avec des trous d'obus et des ovins.
Ce site préservé est géré par le Conservatoire des sites naturels de Picardie.

L’Offensive française sur la Somme. Juillet 1916 (2/3)
http://www.cnc-aff.fr/internet_cnc/Internet/ARemplir/parcours/EFG1914/pages_FR/B_117.html
Informations complémentaires

80340 Frise
kilomètre 80,74
latitude 49.9303
altitude 84 m
longitude 2.80812
14

14-Vestiges de Fay

14-Vestiges de Fay

Après la stabilisation du front en octobre 1914, les environs immédiats du village de Fay ont été secoués par la meurtrière guerre des mines de 1915 opposant Français et Allemands.
Situé sur la première ligne, Faÿ est enlevé de haute lutte par les troupes coloniales françaises le 1er juillet 1916.

Blotti avant guerre au fond d’une vallée sèche et à flanc de coteau, le village sera reconstruit quelques centaines de mètres vers l’est, sur le plateau.
Selon la période, des vestiges du village sont visibles dans les champs labourés (briques, carrelages).

Les vestiges de l’ancienne église et d’un corps de ferme ont été aménagés par le Conseil général de la Somme et sont ouverts au public. L'ancienne église de Faÿ, classée Monument Historique en 1913, montre à quel point le territoire samarien a été détruit par les combats et souligne l'incroyable effort de reconstruction
Informations complémentaires
9 grande rue
80200 Fay
kilomètre 86,71
latitude 49.8856
altitude 74 m
longitude 2.80726
15

15-Soyécourt

15-Soyécourt

Le village de Soyécourt, occupé dès 1914, fut délivré le 4 septembre 1916 par l'armée française, après une intense préparation d’artillerie.
Les troupes s’en sont emparées d’un seul élan, en direction de Deniécourt, après avoir investi la première ligne allemande qui longeait l’ouest du village et le petit bois de Wallieux.

Propriété du Conseil général, le bois Wallieux a été aménagé de façon à mieux comprendre le combat qui s’y déroula. D’importantes traces de tranchées sont visibles, ainsi que des trous d'obus et des abris.

Une oeuvre plastique réalisée en 1998 par Ernest Pignon-Ernest symbolise la destruction de la nature par la guerre, avec une série de troncs coupés courts, morts.

Informations complémentaires

80200 Soyécourt
kilomètre 90,25
latitude 49.8672
altitude 75 m
longitude 2.79095
16

16-La nécropole allemande de Vermandovillers

16-La nécropole allemande de Vermandovillers

Dans la Somme, on recense 410 cimetières des nations du Commonwealth, 20 nécropoles françaises et 14 nécropoles allemandes.

La plus grande nécropole allemande est située sur le front français à Vermandovillers, dans le Santerre et a été créée par la France après la guerre.
Il contient plus de 22 000 corps, 10 000 d’entre eux sont inhumés sous les croix noires, les autres étant regroupés dans les 15 ossuaires.

L’Offensive française sur la Somme. Juillet 1916 (2/3)
http://www.cnc-aff.fr/internet_cnc/Internet/ARemplir/parcours/EFG1914/pages_FR/B_117.html
Informations complémentaires

80320 Vermandovillers
kilomètre 92,15
latitude 49.856
altitude 86 m
longitude 2.78133
17

17-P’tit train de la Haute Somme

17-P’tit train de la Haute Somme

Ouvert du 24 avril au 25 septembre les dimanches et jours fériés et tous les jours du 5 juillet au 27 août

Départs en semaine à 14h30 et 16h, les dimanches et jours fériés à 14h, 15h, 16h et 17h
Tarifs : Adultes : 9,50 € Enfants (5-12 ans) : 6,50 € (gratuit pour les - 5 ans)
Adresse : Hameau de Froissy
80340 La Neuville-lès-Bray

Information : APPEVA BP 70106 80001 Amiens Cedex 01
Téléphone : +33 (0) 3 22 83 11 89 - + 33 (0) 3 22 44 04 99
appeva@club-internet.fr
http://www.appeva.org
Longitude 2.725845 Latitude 49.922860

Découvrez le P’tit Train de la Haute Somme, tracté par de vaillantes locomotives à vapeur ou diesel et musardez le long des bords de Somme…

Les amateurs de tortillard d’antan seront comblés : un tunnel, un haut pont, un rebroussement en Z, qui permet aux convois de gravir le coteau, une rampe en forêt sans oublier les vieilles banquettes en bois, les secousses et peut-être quelques escarbilles… il est pourtant bien loin le temps où le train convoyait les poilus de la Grande Guerre !
Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme. Elle servait à l’approvisionnement des tranchées de l’artillerie durant la Première Guerre Mondiale, puis fut utilisée par la sucrerie de Dompierre.

Aujourd’hui, embarquez à bord et découvrez les superbes panoramas sur la Vallée de la Somme, jusqu’au plateau du Santerre sur un trajet de 14 kms aller-retour.

Chaque année, le P’tit train organise deux festivals vapeur lors du week-end de la Pentecôte et fin septembre pour marquer la fin de la saison.

MUSÉE DES CHEMINS DE FER À VOIE ÉTROITE

Il est le plus grand musée de ce type au monde avec 1 800 m2 et présente une partie de la collection de l’association (37 locomotives et une centaine de wagons) : locomotives à vapeur françaises, allemandes et américaines, locotracteurs diesel et divers wagons d’origine militaire et industrielle datant pour la plupart des années 1910-1920.
De nombreux véhicules étaient utilisés pour alimenter les tranchées de la Bataille de la Somme et raconte l’histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.
Informations complémentaires

80340 La Neuville-lès-Bray
kilomètre 101,72
latitude 49.9227
altitude 47 m
longitude 2.72887
18

18-Monument aux morts de Proyart

18-Monument aux morts de Proyart

Le monument aux morts communal de Proyart, dédié à l’ensemble des hommes du village morts pour la France, étonne par son esthétique, sa taille et son histoire, qui en font un monument rare de l’après-guerre.

UN MONUMENT PEU COMMUN

Ce monument aux morts, de dimensions exceptionnelles pour un petit village, est situé dans un jardin public et fait face au château. Il est constitué d’un vaste arc de pierre surplombant la statue blanche d’un fier poilu, armé .Sur la façade, les noms de batailles sont inscrits sur le fronton, tandis que les noms des combattants du village morts pour la France sont inscrits sur les piliers.

Des bas-reliefs ornent le monument sur la façade et les côtés, représentant des symboles, le départ, la France reconnaissante ou des scènes du front. L’entrée du site est marqué de deux colonnes surmontées de sculptures du casque français, le casque « Adrian ».

UN VILLAGE MARQUÉ PAR LA GRANDE GUERRE

Le village de Proyart a connu des combats très violents dès le premier mois de la guerre, le 29 août 1914, alors que l’armée allemande prend l’armée française de vitesse par une conquête rapide des territoires situés au nord de Paris.
Les Français essayent de résister à l’invasion et opposent une forte résistance à Proyart, sans succès. Les champs sont couverts de cadavres de combattants, tandis que le village est brièvement occupé.
En septembre, les armées française et anglaise parviennent à repousser les troupes germaniques lors de la bataille de la Marne. Les deux camps se font face et chacun tente de prendre l’autre à revers : le front évolue, l’armée française récupère l’Amiénois et une partie du Santerre ; Proyart n’est plus occupé et devient désormais un village de l’arrière, la ligne de front s’étant stabilisée à l’est.

En 1918, Proyart est de nouveau victime des combats : les Allemands ont lancé une grande offensive le 21 mars et occupent de nouveau l’ensemble du plateau du Santerre. Ils enterrent leurs morts dans un cimetière, au nord du village. Proyart est finalement libéré le 9 août 1918.

Après le conflit, le cimetière allemand, aménagé, devient la nécropole allemande de Proyart.

UNE INITIATIVE PERSONNELLE

Dans les années 1920, un riche industriel, Edgar François, ayant perdu son fils à la guerre offre un terrain à la commune en face de sa demeure et finance, avec la ville de Cognac - « marraine » de Proyart, la construction du monument aux morts du village.
Ces dons dotent le village du plus grand type de monument aux morts existant en France, pour 320 000 francs. Il est inauguré en grande cérémonie le 18 septembre 1924 par le Général de Castelnau.
La presse salue à l’unanimité la construction d’un si beau monument, louant notamment les bas-reliefs.
Informations complémentaires
27 r du monument
80340 Proyart
kilomètre 105,72
latitude 49.8888
altitude 66 m
longitude 2.70526
19

19-Mémorial australien - Le Hamel

19-Mémorial australien - Le Hamel

Accès libre au Mémorial toute l’année
80800 Le Hamel
Renseignements à l' Office de Tourisme de Corbie
Bocage 3 Vallées
28/30 place de la République
80800 Corbie
Tél +33(0)3 22 96 95 76
officetourismecorbie.80@laposte.net
http://www.mairie-corbie.fr
Longitude 2.58148 Latitude 49.8999

Le mémorial commémore la participation du Corps australien dans la bataille décisive du 4 juillet 1918 où le Général Monash, un Australien, mena les troupes australiennes et américaines dans une bataille tactique de 93 minutes.

En combinant simultanément l’aviation, le parachutage de munitions, l’infanterie et l’artillerie, il créé la tactique de combat moderne, toujours utilisée aujourd’hui et qui permet d’économiser de nombreuses vies.
La bataille de le Hamel, comme celle de Cantigny, a eu une portée surtout stratégique, symbolique et psychologique.

Le mémorial comprend trois murs circulaires distincts revêtus de granit vert avec sur le mur central, une grande sculpture en bronze du badge des forces impériales australiennes : le “Rising Sun” (le soleil levant).
Sur les deux murs extérieurs se trouve, en anglais et en français, un extrait du discours que Georges Clemenceau, Président du Conseil des ministres, donna aux troupes australiennes quelques jours après la capture de Le Hamel.

En plus d’une tranchée allemande reconstituée, le chemin menant au mémorial est agrémenté d’une série de 20 panneaux explicatifs en anglais et en français expliquant l’engagement des troupes australiennes et la bataille.

MANFRED VON RICHTHOFEN

Fin mars 1918, l’escadrille allemande dirigée par Manfred von Richthofen surnommé le Baron Rouge est basée à Cappy.

Le 21 avril, aux prises avec deux avions canadiens, il ne se rend pas compte qu’il survole les lignes australiennes. Il est pris pour cible et tué en plein vol, son avion s’écrase à Corbie au lieu-dit “la briqueterie”.
Enterré à Bertangles avec les honneurs militaires, son corps sera transféré dans le cimetière allemand de Fricourt, inhumé à Berlin en 1925 puis à Wiesbaden. Entre 1915 et 1918, , il avait abattu 80 avions alliés et était devenu l’ « as des «as ». Il devait son surnom à la couleur rouge de son triplan.

Chemin de mémoire australien : Le Mémorial du Corps d’armée australien – Le Hamel, France
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/le-hamel/visiting-le-hamel.php
Informations complémentaires

80800 Le Hamel
kilomètre 117,48
latitude 49.9
altitude 79 m
longitude 2.58122
20

20-Le mémorial national australien de Villers-Bretonneux

20-Le mémorial national australien de Villers-Bretonneux

Accès libre au Mémorial toute l’année
Information auprès de l'Office de Tourisme de Corbie
Bocage 3 Vallées
28/30 place de la République
80800 Corbie
Tél +33(0)3 22 96 95 76
officetourismecorbie.80@laposte.net
http://www.mairie-corbie.fr
Longitude 2.50799 Latitude 49.8861

En 1914, l’Australie, comme tous les autres dominion de l’empire britannique, se rangea au côté de la “mother country”.
Avec la Nouvelle-Zélande, cette force constitue l'Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC) et mène sa 1ère offensive le 25 avril 1915 à Gallipoli en Turquie (détroit des Dardanelles).

Sa première intervention dans la Somme aura lieu le 23 juillet 1916 à Pozières puis en avril 1918 à Villers-Bretonneux. Son intervention a été capitale car le corps expéditionnaire australien arrête la forte poussée allemande à Villers-Bretonneux les 24, 25 et 26 avril, évitant ainsi la prise d’Amiens et la ruée allemande vers l’Oise et Paris.

LE MÉMORIAL NATIONAL AUSTRALIEN

Dessiné par l’architecte Sir Edwin Lutyens et inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI d’Angleterre et la reine Elizabeth, cet imposant monument est le dernier des grands mémoriaux de l’Empire britannique et du Commonwealth de la Première Guerre mondiale à être construit sur le front occidental.

Ce mémorial de pierre blanche et de brique, précédé d’un cimetière du Commonwealth, le Villers-Bretonneux military cemetery, se compose d’une haute tour centrale reliée aux deux pavillons d’angle par de simples murs sur lesquels sont inscrits les noms des 11 000 soldats australiens morts pour la France, disparus ou n’ayant pas de sépulture connue.

Depuis le sommet de la tour, on peut voir la campagne environnante de la Somme en direction d’Amiens et de sa cathédrale, que les troupes de l’AIF - la Force impériale australienne - aidèrent à défendre en 1918.

Une table d’orientation circulaire y indique à l’aide de flèches les autres champs de bataille australiens sur le front occidental et la direction de la capitale australienne, Canberra.

En bas de l’escalier, une grande plaque au mur comprend une carte du front occidental et l’emplacement des cinq monuments aux morts dédiés aux divisions australiennes en France et en Belgique : 1ère Division, Pozières ; 2ème Division, Mont St-Quentin ; 3ème Division, Sailly-le-Sec ; 4ème Division, Bellenglise ; 5ème Division, bois du Polygone, Belgique.

ANZAC DAY

Moment d’intense émotion chaque 25 avril, lors du Dawn Service de l’Anzac Day célébré avant le lever du jour, à 5h30, au Mémorial national australien de Villers-Bretonneux.

Cette cérémonie rend hommage aux soldats qui se sont illustrés lors des batailles de Picardie en 1918.

Pour se rendre à la cérémonie, des bus sont affrétés par Somme tourisme.

La réservation se fait en ligne sur le site web : www.anzac-france.com à partir du mois de décembre.

CIMETIÈRE ADÉLAÏDE

Le corps du soldat inconnu australien fut exhumé, en 1993, du cimetière Adélaïde pour être enterré à Canberra.

Une stèle gravée rappelle cet événement (carré III, rangée M, tombe 13) et porte l’inscription suivante :
“La dépouille du Soldat inconnu a reposé dans cette tombe pendant soixante-quinze ans. Le 2 novembre 1993, elle fut exhumée et repose aujourd’hui dans la Tombe du Soldat inconnu australien au Mémorial australien de la guerre de Canberra.”

Chemin de mémoire australien :
Le Mémorial national australien – Villers Bretonneux, France http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/visiting-villers-bretonneux.php
Informations complémentaires

80800 Fouilloy
kilomètre 125,62
latitude 49.8862
altitude 82 m
longitude 2.50807
21

21-Le Musée Franco-Australien de Villers-Bretonneux

21-Le Musée Franco-Australien de Villers-Bretonneux

Ouvert du 4 avril au 22 décembre du lundi au samedi.
Horaires : de mars à octobre, de 9h30 à 17h30, de novembre à février de 9h30 à16h30
Fermé les jours fériés (sauf le11 novembre)
Tarifs : Adultes : 5 € Enfants (- 18 ans) : 3 €
Adresse : 9, rue Victoria 80800 Villers-Bretonneux
Tél +33 (0) 3 22 96 80 79
museeaustralien@neuf.fr
http://www.museeaustralien.com
Longitude 2.516374 Latitude 49.8662

Créé par l’Association franco-australienne de Villers-Bretonneux, le Musée franco-australien inauguré le 25 avril 1975 se situe au 1er étage de l’école Victoria construite de 1923 à 1927, grâce aux dons des enfants des écoles du Victoria en Australie.
Sur la façade extérieure, deux plaques (une en français et la seconde en anglais) y font référence.

Le musée retrace l’histoire du corps expéditionnaire australien pendant la Première Guerre mondiale et plus particulièrement sur le Front de l’Ouest en 1918.
On peut notamment y découvrir des photographies, des uniformes, armes, maquettes, lettres et objets personnels, facsimilés de documents officiels…

Un centre de documentation avec de nombreux livres sur l’histoire de l’Australie mais aussi sur la faune et la flore sont à disposition. Une salle vidéo de 35 places pour la diffusion de films d’archives australiens en français ou en anglais complète la visite.

Au rez-de-chaussée se trouve la salle Victoria avec ses boiseries représentant la faune et la flore australienne sculptées par l’artiste australien John Grant et ses étudiants, et son exposition permanente de photographies sur l’état de Victoria.
Dans la cour de l’école, en plus d’une fresque australienne dans le style Aborigène réalisée par les enfants de l’école et inaugurée à l’Anzac day 2009, est inscrit sur le préau en lettres vertes sur fond jaune le message suivant :

“DO NOT FORGET AUSTRALIA” .
Ce message, traduit par “n’oublions jamais l’Australie” exprime le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance. II est à l’origine des liens étroits entre le peuple d’Australie et les habitants de Villers-Bretonneux.
On retrouve cette inscription en Français dans chaque classe.

Jean-Pierre Tranchard
Administrateur du Musée Franco-Australien

Le musée est né grâce à plusieurs collectionneurs passionnés qui ont choisi de réunir leurs collections et de les présenter aux visiteurs. Un très bel ensemble de photographies d’archive, des cartes anciennes, des pièces d’armement, des uniformes illustrent le rôle des troupes australiennes ayant combattu à Villers-Bretonneux en 1918. Le musée est installé dans la symbolique école Victoria, don des enfants australiens dont les pères et frères avaient été tués pour défendre la ville, chacun d’entre eux ayant donné leurs “pennies” pour la reconstruction.
Informations complémentaires
2 BIS r victoria
80800 Villers-Bretonneux
kilomètre 128,11
latitude 49.8664
altitude 97 m
longitude 2.51729
22

24-Château de Querrieu

24-Château de Querrieu

Château de Querrieu
3 Rue du Bois Galhaut
80 115 QUERRIEU
Ouvert du 7 Juillet au 25 Août du mardi au dimanche.
Visites guidées à 16h et 17h tous les dimanches et pour les journées du patrimoine.
Tarifs : Adultes : 15 € Enfants de moins de 15 ans : Gratuit.
Téléphone : +33 (0)3 22 40 14 09 / +33 (0)6 10 22 47 73
Email : ydalcantara@orange.fr

Sur la route qui relie Amiens à Albert, le château de Querrieu est occupé par les hommes depuis des millénaires. De César à George V, de nombreux objets et outils divers en sont le témoignage.
Pendant la Grande Guerre, ce lieu a joué un rôle important.
Occupé par la 4ème armée Britannique sous les ordres du Général RAWLINSON, ce lieu a aussi accueilli Georges V et son Etat-major. C’est de ce château qu’a été donné l’ordre de lancer l’assaut de la bataille de la Somme, le 1er Juillet 1916.
Afin d’entretenir une bonne amitié entre les armées, des combattants français y ont été décorés. Au cours du conflit, des canons pris aux Allemands ont été entreposés dans le parc. Certains d’entre eux sont aujourd’hui disposés devant l’Imperial War Museum, le musée de la guerre britannique.

Informations complémentaires
18 rte nationale
80115 Querrieu
kilomètre 131,28
latitude 49.9389
altitude 49 m
longitude 2.43209
23

23-La cathédrale Notre Dame d'Amiens

23-La cathédrale Notre Dame d'Amiens

Ouvert toute l'année, de 8h30 à18h15 du 1er avril au 30 septembre et de 8h30 à 17h15 du 1er octobre au 31 mars
Visite libre et gratuite
Audioguide en 6 langues
Adresse : Place Notre-Dame 80000 Amiens
Téléphone : + 33 (0) 3 22 71 60 50
ot@amiens-metropole.com
http://www.amiens-tourisme.com
Longitude 2.301614 Latitude 49.894579

La Grande Guerre a laissé peu de traces dans la capitale picarde (et encore moins depuis les destructions d’août 1944).
Pourtant une vie intense a régné pendant plus de quatre ans, de 1914 à 1918.

Depuis la réquisition des otages par les Allemands lors de l'occupation de la ville en 1914 (31 août -10 septembre) jusqu’à la messe de Te Deum dite en la cathédrale le 17 novembre 1918, la ville a connu des activités multiples et variées : industrielles dans les usines de guerre, sanitaires avec les hôpitaux temporaires, médiatique avec la réalisation de journaux en langue anglaise, sportive avec l'essor du football au contact des troupes anglo-saxonnes, divertissantes pour les soldats en permission...

Amiens connaît des moments tragiques avec l'accueil des réfugiés belges et français en 1914, les bombardements en 1918, les évacuations de populations, les restrictions…

LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME

Construite en une soixantaine d’années (1220-1288), la cathédrale Notre-Dame d’Amiens présente à ce titre une remarquable unité de style et une statuaire d’exception.
Plus vaste édifice de France (145 m de long et 70 de large au niveau du transept), elle a aussi la plus haute nef de France.

Elle pourrait contenir deux fois Notre-Dame de Paris !

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, pour la qualité de son architecture et de son mobilier, elle l’est une seconde fois en 1998 comme monument étape des Chemins de Compostelle.
Sortie indemne de la Première Guerre mondiale, elle est aussi aujourd’hui un lieu de mémoire pour les deux guerres mondiales. Sur les piliers du bras droit du transept sont scellées quelques plaques commémoratives qui rendent hommage au maréchal Foch, au général Leclerc de Hautecloque et aux soldats venus des quatre coins du monde ayant participé aux combats.
Dans la chapelle du Sacré-Coeur sont accrochés six drapeaux de belligérants alliés. Tous rappellent cette tragédie du XXe siècle.

Notre-Dame recèle également d’autres oeuvres en lien avec ce conflit comme le célèbre Ange pleureur datant du XVIIème siècle, paraissant si incongru aux troupes anglo-saxonnes, qu'ils ont diffusé la carte postale à travers le monde.
Informations complémentaires
18 pl saint-michel
80000 Amiens
kilomètre 138,76
latitude 49.8943
altitude 34 m
longitude 2.30305

Points d'interêt (32)

A

HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE - Musée de la Première Guerre Mondiale

Lieux de mémoire
Une histoire culturelle comparée

Le musée a été conçu pour être un musée d’histoire culturelle, ce qui se traduit par une scénographie plaçant au centre de la présentation les individus :
les soldats comme les civils, les prisonniers, les populations occupées, déplacées…
Cette approche anthropologique vise à montrer l’humanité en guerre, dans une guerre totale affectant la société dans son ensemble.

Le mode de présentation muséographique se veut comparatiste, en mettant en parallèle pour chaque thème traité les productions des trois principaux belligérants et celles de leurs alliés. Ce comparatisme constitue la grande originalité du musée qui, par ce biais, montre et explique comment les populations ont réagi face à une conflagration d'une dimension jusqu'alors inconnue, selon leurs origines, leur culture et leur façon particulière d’envisager la guerre. Car pour ces populations immergées dans le conflit, la guerre est inséparable des représentations qui donnent sens aux souffrances endurées.

C'est cette "culture de guerre" qui constitue le point commun entre tous les acteurs sociaux de 1914 à 1918 et qui est au centre du propos muséal. C'est à travers les collections réunies pour le musée et constituées d'objets originaux de toute sorte – de la pièce d'artisanat de tranchée à la banale boîte de bonbons ; de l'œuvre d'art à la pièce d'uniforme – que cette "culture de guerre" est présentée au visiteur.

Au-delà des années de guerre proprement dites, l’Historial de la Grande Guerre propose une réflexion sur les origines et les conséquences du premier conflit mondial. Matrice du XXème siècle, la Première guerre mondiale a des répercussions toujours actuelles, sur le plan géopolitique et socioculturel. L’Historial de la Grande Guerre incite donc à la réflexion sur la nature de la violence, mécanismes de celle-ci, et sur sa nature protéiforme. Présenter la guerre sous tous ses aspects, c’est permettre de commencer une réflexion sur la paix au regard des les épreuves passées et du monde actuel.

L’Historial de la Grande Guerre invite donc chaque visiteur à s’interroger sur la notion de « conflit », à réfléchir sur le monde passé, présent et à venir. La muséographie cherche à expliquer dans un premier temps, pour que la connaissance permette ensuite à l’émotion de s’exprimer. Ainsi, le musée montre la profonde influence aux résonances contemporaines d’une guerre, totale, industrielle et mondiale.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.historial.org/
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/peronne-historial-grande-guerre
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/historial_de_la_grande_guerre
Informations complémentaires
20 pl andre audinot
80200 Péronne
kilomètre 0,05
latitude 49.9293
altitude 52 m
longitude 2.93189
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B

Monument de la 2ème division australienne - Mont Saint-Quentin

Lieux de mémoire
Le mont Saint-Quentin, à deux pas de la ville de Péronne, culmine à seulement 100 mètres d’altitude. Durant la Première Guerre mondiale, il constitue un point d’observation idéal et une position stratégique de première importance dans le système de défense allemand autour de Péronne. En 1918, le mont Saint-Quentin est ainsi solidement défendu par les troupes ennemies qui en font une véritable forteresse.

Une des plus grandes victoires australiennes


Entre le 29 août et le 2 septembre 1918, quelques centaines d’hommes de la Deuxième Division australienne parviennent à percer les lignes allemandes du mont Saint-Quentin, libérant par là même, la ville de Péronne.

Lors de la bataille, les soldats australiens ont alors pleinement conscience du caractère hautement stratégique que revêt la capture du mont.

Le caporal Philippe Starr de la compagnie A, Deuxième division du 21e bataillon d’infanterie australienne écrit alors : « Tout échec (…) aurait certainement entraîné le retrait des forces alliées à Péronne ».

Le mont Saint-Quentin est définitivement capturé le 2 septembre. Cette prise est alors, déjà à l’époque, saluée comme une des grandes victoires australiennes de la guerre.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/parcours-interpretatif-bataille-du-mont-saint-quentin#sthash.FRPujgO6.dpuf
Informations complémentaires
130 av des australiens
80200 Péronne
kilomètre 2,44
latitude 49.9475
altitude 98 m
longitude 2.93266
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C

La Chapelle du souvenir de Rancourt

Lieux de mémoire
L’importance de la prise de ce village était la rupture du principal lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e Corps d’Armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand.
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chapelle-du-souvenir-rancourt
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/chapelle_du_souvenir_francais
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/rancourt
Informations complémentaires

80200 Bouchavesnes-Bergen
kilomètre 8,30
latitude 49.9978
altitude 141 m
longitude 2.9106
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D

Musée et mémorial sud-africain de Longueval

Lieux de mémoire
Le bois Delville occupe une place particulière dans l’histoire militaire sud-africaine et représente le symbole national du courage et du sacrifice. En juillet 1916, la 1ère brigade d’infanterie sud-africaine y a accompli l’un des faits d’armes les plus lourds en victimes de la Première Guerre mondiale.

Le 15 juillet 1916, la brigade, comprenant 121 officiers et 3 032 hommes du rang, reçut la mission de prendre et de tenir le bois “à tout prix”. Durant cinq nuits et six jours, les Sud-Africains luttèrent contre diverses unités du 4ème corps d’armée allemand.
Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois. À la relève, le 20 juillet, seulement 142 hommes sortirent de ce qui restait du bois. Quand la brigade se rassembla, il ne demeurait que 780 hommes valides. Ces combats ayant été si violents, les troupes anglo-saxonnes le rebaptisèrent « Devil wood » - le « bois du diable ».
Ravagé par les combats de 1916, il fut racheté par l’Afrique du Sud, alors dominion britannique. Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés et le mémorial national sud-africain y fut érigé. Il fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient.
Le site est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du XXe siècle, en Afrique, en Europe et au proche-Orient.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-memorial-sud-africain-longueval
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_et_musee_sud_africains
Informations complémentaires
5 rte de ginchy
80360 Longueval
kilomètre 19,81
latitude 50.0245
altitude 151 m
longitude 2.81179
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E

Mémorial néo-zélandais de Longueval et cimetière de Caterpillar Valley

Lieux de mémoire
Le mémorial national néo-zélandais de Longueval a été érigé à l'endroit identifié comme objectif final par la New Zealand Division lors de la première bataille de la Somme, une position remportée par la Division et depuis laquelle elle lança son attaque victorieuse sur Flers le 15 septembre 1916 (première bataille de chars).
Les victoires néo-zélandaises à Longueval

À l’hiver 1915-1916, la décision est prise de transférer les troupes néo-zélandaises, alors en Turquie, sur le front occidental, afin de soutenir l’effort des armées alliées. Elles combattent d’abord dans le Nord, entre Armentières et la Lys – un secteur jugé stable au printemps 1916. Rapidement, la bataille de la Somme déclenchée le 1er juillet devient un tombeau où les pertes humaines s’accumulent à une vitesse effroyable en même temps que le paysage est complètement dévasté par les armes nouvelles utilisées en masse. En septembre, la ligne de front a peu évolué en faveur des alliés, malgré le nombre d’unités et d’hommes mobilisés.

L’enlisement des armées nécessite rapidement le soutien de nouvelles unités. La New Zealand Division est rapatriée dans la Somme et s’entraîne à Abbeville, avant de gagner les premières lignes pour y connaître son premier grand engagement sur le front occidental.

Le 14 septembre, la Division est positionnée à l’Ouest du village de Longueval, sur le plateau du Vermandois. Le 15 septembre 1916 à 6h20, l’attaque est lancée. Elle s'inscrit dans la grande bataille de Flers - Courcelette organisée par l'armée britannique. La ligne de front de cette bataille s'étend de Thiepval à Combles et mobilise des troupes britanniques, canadiennes et néo-zélandaises. Une nouvelle arme apparaît pour la première fois à cette occasion : le char.
Les combattants néo-zélandais avancent rapidement, atteignent leurs objectifs et participent à reprendre le village de Flers.

Cependant, le contexte – un sol complètement détruit, bombardé, des conditions météorologiques difficiles – une succession de pluies torrentielles, rendent l’engagement difficile et aboutit, comme pour l’ensemble des troupes engagées dans la bataille, à des pertes humaines considérables : 2 000 tués, 5 000 blessés… en seulement trois semaines. Les Néo-Zélandais sont affectés à proximité d’Ypres en Belgique.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memorial-cimetiere-neo-zelandais-longueval
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_neo_zelandais_de_longueval
Informations complémentaires

80360 Longueval
kilomètre 22,86
latitude 50.0393
altitude 156 m
longitude 2.80156
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F

Mémorial terre-neuvien de Gueudecourt

Lieux de mémoire
À 1 kilomètre au nord-est de Gueudecourt, non loin de la route D574, un parc abrite un petit massif rocheux artificiel sur lequel se dresse un caribou mâle en bronze. Le gouvernement de Terre-Neuve a érigé ce Mémorial après la guerre, dans un ancien champ de bataille. Une portion de tranchée est encore présente et marque avec le Mémorial, l’endroit où en octobre 1916, les Terre-Neuviens arrachèrent aux Allemands une de leurs places d’armes appelée la tranchée « Rainbow ».

La bataille du Transloy (1er - 18 octobre 1916)

Ayant subi d’immenses pertes à Beaumont – Hamel lors du premier jour de la bataille de la Somme le 1er juillet 1916, les soldats terre-neuviens du Newfoundland Regiment, intégrés à 88e Brigade d’infanterie de la 29e Division britannique, sont envoyés au saillant d’Ypres.

Le Newfoundland Regiment est alors reconstitué et les soldats reprennent leurs forces. Après avoir passé dix semaines sur le saillant d’Ypres, la 88e Brigade est attachée provisoirement à la 12e Division qui occupe alors Gueudecourt, situé à 5 kilomètres au sud de Bapaume.
Les Terre-Neuviens sont alors stationnés à proximité du village dés le 10 octobre1916.

Le 12 octobre 1916, quatre compagnies terre-neuviennes partent à l’assaut du village avec le 1er bataillon de l’ Essex Regiment sur leur gauche. Ils s’emparent de la tranchée « Hilt », située en première ligne de défense allemande. Alors que le 1er bataillon de l’Essex Regiment tente de s’emparer d’une autre tranchée, ils sont forcés, suite à une vive contre-attaque ennemie, de se replier dans la banlieue de Gueudecourt. Les hommes épuisés du Newfoundland Regiment parviennent néanmoins à défendre la position contre d’autres attaques ennemies et conservent la tranchée « Hilt ».

Malgré ses 239 pertes, dont 120 tués ou morts à la suite de leurs blessures depuis son arrivée dans les tranchées le 10 octobre, Le Newfoundland Regiment a réussi à s'emparer de l’objectif et à le conserver.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memoriel-terre-neuvien-gueudecourt
Informations complémentaires

80360 Gueudecourt
kilomètre 23,62
latitude 50.0653
altitude 127 m
longitude 2.85366
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G

Mémorial canadien de Courcelette

Lieux de mémoire
Le Mémorial canadien de Courcelette se dresse au milieu d'un parc circulaire, masqué de la route par de grands érables. Il symbolise 11 semaines de combats et marque l’endroit de la première victoire des Canadiens lors de la bataille de la Somme.

Le bloc de granit composant le mémorial porte cette simple inscription en anglais et en français :
« L’armée canadienne prit une part glorieuse à la rupture du front allemand sur ces côtes pendant la bataille de la Somme 3 sept.-18 nov. 1916 »
Les Canadiens dans la Somme

Après leur baptême du feu sur le saillant d’Ypres en 1915, le corps expéditionnaire canadien quitte le front des Flandres pour se déployer plus au sud, sur le front de la Somme au début du mois de septembre 1916. Au matin du 15 septembre, les troupes canadiennes donnent l’assaut sur le village de Courcelette. Les soldats sont pour la première fois assistés de chars d’assaut. Les Canadiens s’emparent du bastion dit « la sucrerie » et avancent jusqu’à Courcelette. Malgré les nombreuses contre-attaques, la position est consolidée le lendemain.

Au cours des semaines qui suivent, trois des quatre divisions canadiennes attaquent toute une série de retranchements ennemis afin d’atteindre l'ultime objectif : s’emparer de la tranchée « Regina ». Celle-ci résiste néanmoins à tous les assauts, et les nouvelles troupes qui relèvent les trois premières divisions à la mi-octobre parviennent à gagner du terrain, sans toutefois réussir à s'emparer de la tranchée.

La 4e Division, venue prendre la relève, doit se battre dans d'affreuses conditions. Le 11 novembre, malgré le barrage ennemi quasi impénétrable, la Division réussit néanmoins à s'emparer de la tranchée « Regina ».
Si le Canada a perdu 24 029 soldats lors de la bataille de la Somme, c'est aussi là que les combattants canadiens affermirent leur réputation de « troupes de choc » acharnées.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memorial-canadien-courcelette
Informations complémentaires

80300 Courcelette
kilomètre 25,92
latitude 50.0539
altitude 147 m
longitude 2.75216
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H

Monuments et cimetières de Pozières

Lieux de mémoire
Le village de Pozières situé sur les hauteurs était un point central de la défense allemande.
Situé sur une crête, il était traversé par un double réseau de tranchées constituant la 2ème ligne allemande et flanqué de 2 blockhaus-observatoires au nord et au sud, dominant tout le champ de bataille (côté Albert, “Gibraltar” - côté Bapaume, “le Moulin à Vent”).
Sa position stratégique en fait un solideverrou, que les troupes alliées devaient conquérirpour investir la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval, point de défense également solide de l’armée germanique.

Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d’Australie, dont la plupart rentraient de Gallipoli (détroit des Dardannelles), où les troupes australiennes, avec les troupes néo-zélandaises, subirent un baptême du feu extrèmement violent.

Arrivés le 23 juillet 1916 et après s’être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d’incessantes contre-attaques d’artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés.

Quant au village, il avait totalement disparu.
Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu’il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie).

Mais Pozières a également été marqué par la première participation au combat des chars, le 15 septembre 1916,.
Des 49 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette - bois de Leuze (près de Combles), 27 tanks au total atteignirent la ligne de front allemande, 19 leur premier objectif, 11 leur second et seulement 6 leur troisième.
Cette date marque le début d’une progression britannique plus équilibrée et un annonce un changement dans la tactique de combat avec cette nouvelle arme.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/monuments-cimetieres-pozieres
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/pozieres
Informations complémentaires
353 rte d'albert
80300 Pozières
kilomètre 28,72
latitude 50.038
altitude 149 m
longitude 2.72187
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I

Mémorial de Thiepval et centre d'interprétation

Lieux de mémoire
THIEPVAL

De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.

Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.
Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village, et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.

À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux Britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin.
Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.
La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.
Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés (les bataillons de "Pals" - "bataillons de copains"), chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes.

Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.
Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”.

Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée.

La bataille de la Somme a provoqué chez les Britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
site officiel du centre d'accueil et d'interprétation de Thiepval :
http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval
autres sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-thiepval-centre-interpretation
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_franco_britannique
Informations complémentaires
5 r de l'ancre
80300 Thiepval
kilomètre 32,09
latitude 50.0526
altitude 143 m
longitude 2.68886
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J

La Tour d’Ulster - Thiepval

Lieux de mémoire
Le 1er juillet 1916, les hommes de la 36ème division d’Ulster, dont le secteur opérationnel s’étendait depuis la lisière du bois de Thiepval jusqu’au village de Hamel, se mirent en marche à 7h30. La division parvint à progresser et à saisir une position clé allemande appelée “la Redoute des Souabes”. La division atteint le point le plus au nord de la route de Bapaume. Ce fut la seule unité à avoir atteint son objectif le 1er juillet. Mais les soldats irlandais furent pris sous le feu du barrage roulant de l’artillerie britannique et sous les mitrailleuses allemandes dont les servants venaient de sortir des abris souterrains de la Redoute des Souabes. Environ un homme sur quatre, soit plus de 5 000 hommes ont été tués, blessés, portés disparus ou faits prisonniers.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/tour-ulster
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/tour_d_ulster
Informations complémentaires

80300 Thiepval
kilomètre 33,18
latitude 50.0607
altitude 133 m
longitude 2.67978
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K

Le mémorial terre-neuvien de Beaumont Hamel

Lieux de mémoire
La commune de Beaumont-Hamel regroupe les villages de Beaumont, Gare de Beaucourt et Hamel. Ces villages étaient situés à l’arrière immédiat des lignes allemandes. Terre-Neuve était, à l’époque de la guerre, un Dominion britannique et à ce titre, comme tous les autres pays de l’Empire, avait levé une armée de volontaires.
Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu de mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n’étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l’une des plus meurtrières de l’offensive de la Somme.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-terre-neuvien-beaumont-hamel
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_terre_neuvien
Informations complémentaires

80300 Beaumont-Hamel
kilomètre 36,26
latitude 50.0722
altitude 139 m
longitude 2.64803
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L

Lochnagar Crater - OVILLERS-LA-BOISSELLE

Lieux de mémoire
Ici, le 1er juillet 1916, les hommes bondirent de leurs positions de départ à 7h28. Ils ignoraient qu’ils se ruaient vers une mort imminente. Quelques minutes avant l’assaut de l’infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : “Lochnagar Crater”.

Ce trou de mine, de 91 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur, est maintenant le seul accessible au public.“Lochnagar” est la propriété d’un Anglais, Richard Dunning.
Le site est devenu une propriété privée en 1978. Les Amis de Lochnagar et son Président Richard Dunning entretiennent le cratère et organisent chaque 1er juillet une très émouvante cérémonie du souvenir à 7h28 pour rappeler le déclenchement de la bataille de la Somme en ce même lieu et à la même heure.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/lochnagar-crater
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/lochnagar_crater
Informations complémentaires
3 rte de la grande mine
80300 Ovillers-la-Boisselle
kilomètre 51,94
latitude 50.0159
altitude 111 m
longitude 2.69796
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M

Le Musée Somme 1916 - Albert

Lieux de mémoire
À travers un souterrain de 250 mètres de long et à 10 mètres de profondeur, le visiteur plonge à la découverte de la vie des soldats dans les tranchées.Ce souterrain est daté du XIIIème siècle ; il a été réaménagé en abris anti-aériens en 1938 pour la population civile.
De remarquables mises en scène grandeur nature vous surprennent dans une ambiance héroïque et terrible, avec un réalisme saisissant, permettant de comprendre la dure vie de nos aïeux. Dans ces tranchées reconstituées, vous découvrirez l’affrontement à l’ennemi, et aussi la boue, le froid, le gel, les nuits sans sommeil auxquelles s’ajoutent les problèmes d’hygiène : le combattant des tranchées doit souvent faire la chasse aux poux, aux puces, aux rats attirés
par les cadavres…
La muséographie vise à donner du sens, susciter l’émotion, restituer la dimension humaine de l’histoire et sa tension dramatique à travers de riches collections d’objets, du matériel, des armes, des souvenirs militaires ou personnels des soldats des principales nations en guerre.
Avant de quitter le souterrain, une ambiance de son et lumière, où l’on s’imagine parcourir une tranchée en pleine nuit sous les tirs d’artillerie…

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-somme-1916
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/musee_somme_1916_a_albert
Informations complémentaires
6 r anicet godin
80300 Albert
kilomètre 55,57
latitude 50.0039
altitude 67 m
longitude 2.64854
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N

Salle du Commandement unique - Doullens

Lieux de mémoire
Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg située dans l'Aisne au Pas-de-Calais et sur un front de 70 km, l'une des plus dangereuse des offensives de la guerre.
L’objectif est triple : séparer les armées française et britannique dont le point de jonction se situe en Picardie, conquérir les voies de communication alliées pour empêcher le ravitaillement des troupes et prendre Paris et Amiens. La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5ème armée britannique.
La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible. Le 26 mars, le président de la République française, Raymond Poincaré et le président du Conseil Georges Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig, se réunissent dans l'Hôtel de ville de Doullens et décident de créer un commandement unique, pour mener des opérations conjointes et coordonnées au vu de la situation très difficile.

« Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires » (Georges Clemenceau)

Les armées alliées parviennent à arrêter l'offensive allemande au printemps, la ligne de front s'établissant à l'ouest de Montdidier, de Moreuil et dans la région d'Albert.

Foch lance l'ultime contre offensive alliée au cours de l'été 1918, qui conduit à l'armistice - la cessation des combats - le 11 novembre 1918.

La Salle du Commandement Unique, située dans la mairie de Doullens, évoque l’événement par un vitrail de Gérard Ansart, deux peintures de Lucien Jonas, des bustes et des photographies.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/salle-du-commandement-unique
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/salle_du_commandement_unique
Informations complémentaires
2 av du marechal foch
80600 Doullens
kilomètre 60,20
latitude 50.1573
altitude 61 m
longitude 2.34116
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O

La Nécropole allemande de Fricourt

Lieux de mémoire
Comme Thiepval et Combles, ce village était puissamment fortifié par d'importantes installations reliant les caves aux souterrains et par des ouvrages bétonnés en surface. Il constituait un point d'appui au fameux "saillant de Fricourt" que les Allemands considéraient comme un pilier quasi imprenable de leur système de défense. Il ne justifia pas l'espoir qu'ils fondaient en lui, puisqu'il tomba aux mains des Britanniques dès le 2 juillet 1916.

Des 17.027 soldats reposant dans cette nécropole, environ un millier a été tué entre la fin août 1914 et juin 1916 ; 10 000 le furent entre la fin juin et la mi-novembre 1916, au cours de la Bataille de la Somme ; un peu plus de 6 000 périrent au cours des offensives de 1918, entre mars et octobre.

Aménagé au début des années 1920, le cimetière a brièvement accueilli la sépulture de l’ « as des as » de la Grande Guerre, le pilote allemand Manfred von Richthofen, surnommé le Baron rouge.
En 1925, son corps fut transféré à Berlin, avant d’être définitivement enterré à Wiesbaden.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/necropole-allemande-fricourt
Informations complémentaires
21 r de pozieres
80300 Fricourt
kilomètre 61,88
latitude 50.004
altitude 91 m
longitude 2.71448
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P

Mémorial à la division galloise

Lieux de mémoire
Contournant le “saillant de Fricourt” par le sud, la 7ème division britannique s’empara du village le 1er juillet 1916 dans l’après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est.
Le bois de Mametz était un lieu de résistance et de danger. Les militaires du Pays de Galles le récupèrent pourtant le 12 juillet 1916 après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Le chemin des gallois vous mènera au mémorial.
Inauguré le 11 juillet 1987, le monument à la 38ème division galloise s’orne d’un dragon rouge, emblème du Pays de Galles. Les ailes en mouvement, il tient dans ses griffes des barbelés en direction du bois de Mametz, rappelant l’acharnement des combats.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-division-galloise
Informations complémentaires

80300 Mametz
kilomètre 66,60
latitude 50.0141
altitude 88 m
longitude 2.75639
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Q

Belvédère de Frise - Blaise Cendrars

Lieux de mémoire
Blaise Cendrars fut avec Guillaume Apollinaire, l’un des inventeurs de la poésie moderne.

En 1914, il s’engage dans la Légion étrangère. De la mi-décembre jusqu’en février 1914, il est en position à Frise (aux lieux-dits de "la grenouillère" et du "bois de la vache"). Il raconte sa guerre des tranchées dans ses ouvrages “La main coupée” et “J’ai tué” :

« Au bois de la vache, à la corne au bois, nous tenions un petit poste qui n’était séparé du petit poste allemand que par quelques sacs de terre. On aurait pu s’embrocher à la baïonnette d’une tranchée à l’autre ».

Puis, il rejoint les tranchées d’Herbécourt puis le front d’Artois et enfin Tilloloy. Au cours des meurtrières attaques de Champagne, il perdra son bras droit.

Le belvédère de Frise est un site naturel, historique, unique et authentique. Dominant la vallée de la Somme, il permet de s'approprier tant le fleuve que l'histoire de la Grande Guerre.

Les tranchées décrites par Cendrars existent toujours aujourd'hui et cohabitent avec des trous d'obus et des ovins.

Ce site préservé est géré par le Conservatoire des sites naturels de Picardie.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/frise
Informations complémentaires

80340 Frise
kilomètre 81,08
latitude 49.9313
altitude 69 m
longitude 2.80375
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R

Vestiges de l'ancien village de Fay

Lieux de mémoire
Après la stabilisation du front en octobre 1914, les environs immédiats du village de Fay ont été secoués par la meurtrière guerre des mines de 1915 opposant Français et Allemands.

Situé sur la première ligne, Fay est enlevé de haute lutte par les troupes coloniales françaises le 1er juillet 1916.

Blotti avant guerre au fond d’une vallée sèche et à flanc de coteau, le village sera reconstruit quelques centaines de mètres vers l’est, sur le plateau.

Selon la période, des vestiges du village sont visibles dans les champs labourés (briques, carrelages).
Les vestiges de l’ancienne église et d’un corps de ferme ont été aménagés par le Conseil départemental de la Somme et sont ouverts au public.
L'ancienne église de Fay, classée Monument Historique en 1913, montre à quel point le territoire samarien a été détruit par les combats et souligne l'incroyable effort de reconstruction.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/vestiges-fay
Informations complémentaires

80200 Fay
kilomètre 86,39
latitude 49.8871
altitude 71 m
longitude 2.80494
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S

Soyécourt - bois Wallieux

Lieux de mémoire
Le village de Soyécourt, occupé dès 1914, fut délivré le 4 septembre 1916 par l'armée française, après une intense préparation d’artillerie. Les troupes s’en sont emparées d’un seul élan, en direction de Deniécourt, après avoir investi la première ligne allemande qui longeait l’ouest du village et le petit bois de Wallieux. Propriété du Conseil départemental, le bois Wallieux a été aménagé de façon à mieux comprendre le combat qui s’y déroula.
D’importantes traces de tranchées sont visibles, ainsi que des trous d'obus et des abris. Une oeuvre plastique réalisée en 1998 par Ernest Pignon-Ernest symbolise la destruction de la nature par la guerre, avec une série de troncs coupés courts, morts.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/soyecourt
Informations complémentaires

80200 Soyécourt
kilomètre 90,24
latitude 49.8672
altitude 74 m
longitude 2.79121
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T

La nécropole allemande de Vermandovillers

Lieux de mémoire
Dans la Somme, on recense 410 cimetières des nations du Commonwealth, 20 nécropoles françaises et 14 nécropoles allemandes. La plus grande nécropole allemande est située sur le front français à Vermandovillers, dans le Santerre et a été créée par la France après la guerre. Il contient plus de 22 000 corps, 10 000 d’entre eux sont inhumés sous les croix noires, les autres étant regroupés dans les 15 ossuaires.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/necropole-allemande-vermandovillers
Informations complémentaires

80320 Vermandovillers
kilomètre 92,14
latitude 49.8561
altitude 87 m
longitude 2.7813
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U

Le P'tit Train de la Haute-Somme - Froissy

Art & Musées
Découvrez le P’tit Train de la Haute Somme, tracté par de vaillantes locomotives à vapeur ou diesel et musardez le long des bords de Somme…
Les amateurs de tortillard d’antan seront comblés : un tunnel, un haut pont, un rebroussement en Z, qui permet aux convois de gravir le coteau, une rampe en forêt sans oublier les vieilles banquettes en bois, les secousses et peut-être quelques escarbilles… il est pourtant bien loin le temps où le train convoyait les poilus de la Grande Guerre !
Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme. Elle servait à l’approvisionnement des tranchées de l’artillerie durant la Première Guerre Mondiale, puis fut utilisée par la sucrerie de
Dompierre. Aujourd’hui, embarquez à bord et découvrez les superbes panoramas sur la Vallée de la Somme, jusqu’au plateau du Santerre sur un trajet de 14 kms aller-retour !
Chaque année, le P’tit train organise deux festivals vapeur lors du week-end de la Pentecôte (sauf en 2016) et fin septembre pour marquer la fin de la saison.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/p-tit-train-haute-somme
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/le_p_tit_train_de_la_haute_somme
Informations complémentaires
Hameau de Froissy
80340 La Neuville-lès-Bray
kilomètre 101,49
latitude 49.9214
altitude 45 m
longitude 2.72603
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V

Monument aux morts de Proyart

Lieux de mémoire
Le monument aux morts communal de Proyart, dédié à l’ensemble des hommes du village morts pour la France, étonne par son esthétique, sa taille et son histoire, qui en font un monument rare de l’après-guerre.

Un monument peu commun

Ce monument aux morts, de dimensions exceptionnelles pour un petit village, est situé dans un jardin public et fait face au château. Il est constitué d’un vaste arc de pierre surplombant la statue blanche d’un fier poilu, armé .
Sur la façade, les noms de batailles sont inscrits sur le fronton, tandis que les noms des combattants du village morts pour la France sont inscrits sur les piliers. Des bas-reliefs ornent le monument sur la façade et les côtés, représentant des symboles, le départ, la France reconnaissante ou des scènes du front. L’entrée du site est marqué de deux colonnes surmontées de sculptures du casque français, le casque « Adrian ».
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/monument-aux-morts-proyart#sthash.fxGxllHg.dpuf
Informations complémentaires
27 r du monument
80340 Proyart
kilomètre 105,72
latitude 49.8888
altitude 67 m
longitude 2.70517
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W

Mémorial australien - Le Hamel

Lieux de mémoire
Le mémorial commémore la participation du Corps australien dans la bataille décisive du 4 juillet 1918 où le Général Monash, un Australien, mena les troupes australiennes et américaines dans une bataille tactique de 93 minutes. En combinant simultanément l’aviation, le parachutage de munitions, l’infanterie et l’artillerie, il créé la tactique de combat moderne, toujours utilisée aujourd’hui et qui permet d’économiser de nombreuses vies. La bataille de le Hamel, comme celle de Cantigny, a eu une portée surtout stratégique, symbolique et psychologique.

Le mémorial comprend trois murs circulaires distincts revêtus de granit vert avec sur le mur central, une grande sculpture en bronze du badge des forces impériales australiennes : le “Rising Sun” (le soleil levant). Sur les deux murs extérieurs se trouve, en anglais et en français, un extrait du discours que Georges Clemenceau, Président du Conseil des ministres, donna aux troupes australiennes quelques jours après la capture de Le Hamel. En plus d’une tranchée allemande reconstituée, le chemin menant au mémorial est agrémenté d’une série de 20 panneaux explicatifs en anglais et en français expliquant l’engagement des troupes australiennes et la bataille.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
chemin de moire australien :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/le-hamel/index.php
autres sources
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-australien-hamel
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_australien_de_le_hamel
Informations complémentaires

80800 Le Hamel
kilomètre 117,43
latitude 49.9
altitude 79 m
longitude 2.58059
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X

Le mémorial national australien de Villers-Bretonneux

Lieux de mémoire
Dessiné par l’architecte Sir Edwin Lutyens et inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI d’Angleterre et la reine Elizabeth, cet imposant monument est le dernier des grands mémoriaux de l’Empire britannique et du Commonwealth de la Première Guerre mondiale à être construit sur le front occidental.
Ce jour-là, la reine Élizabeth déposa un bouquet de coquelicots, qui lui avait été donné par un écolier de la région, devant le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux lors de son inauguration.
Eut-elle une pensée pour son propre frère, Fergus Bowes-Lyon, « disparu » lors de la bataille de Loos en 1915 ?

Sur les murs du monument sont gravés les noms de quelque 11 000 soldats australiens « disparus » au combat en France.

Dans la nuit du 24 au 25 avril 1918, les soldats australiens reprirent Villers-Bretonneux des mains des Allemands, une bataille également commémorée dans le musée franco-australien situé dans l’école Victoria du village
Dans la cour de l’école se trouve un écriteau : « Do Not Forget Australia » (« Ne pas oublier l’Australie »).

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-national-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_national_australien
Informations complémentaires

80800 Fouilloy
kilomètre 125,63
latitude 49.8868
altitude 90 m
longitude 2.5096
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Y

Le Musée Franco-Australien de Villers-Bretonneux

Lieux de mémoire
Crée par l’Association franco-australienne de Villers-Bretonneux, le Musée franco-australien inauguré le 25 avril 1975 se situe au 1er étage de l’école Victoria construite de 1923 à 1927, grâce aux dons des enfants des écoles du Victoria en Australie. Sur la façade extérieure, deux plaques (une en français et la seconde en anglais) y font référence.

Le musée retrace l’histoire du corps expéditionnaire australien pendant la Première Guerre mondiale et plus particulièrement sur le Front de l’Ouest en 1918.
Le musée fera l'objet d'importants travaux de rénovation en 2016, nécessaires pour permettre un plus grand confort aux visiteurs (accessibilité aux personnes à mobilité réduite, scénographie). Pendant les travaux les visiteurs seront accueillis au rez-de-chaussée dans la magnifique salle Victoria ornée de boiseries sculptées par l'artiste australien John Grant représentant la faune et la flore australienne.
Une exposition provenant des collections du musée y est spécialement aménagée.

Dans la cour de l’école, en plus d’une fresque australienne dans le style Aborigène réalisée par les enfants de l’école et inaugurée à l’Anzac day 2009, est inscrit sur le préau en lettres vertes sur fond jaune le message suivant : “DO NOT FORGET AUSTRALIA” .
Ce message, traduit par “n’oublions jamais l’Australie” exprime le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance. II est à l’origine des liens étroits entre le peuple d’Australie et les habitants de Villers-Bretonneux. On retrouve cette inscription en Français dans chaque classe.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-franco-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/musee_franco_australien_de_villers_bretonneux
Informations complémentaires
1 r victoria
80800 Villers-Bretonneux
kilomètre 128,05
latitude 49.8666
altitude 97 m
longitude 2.51801
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Z

Château de Querrieu

Château
Sur la route qui relie Amiens à Albert, le château de Querrieu est occupé par les hommes depuis des millénaires. De César à George V, de nombreux objets et outils divers en sont le témoignage.

Pendant la Grande Guerre, ce lieu a joué un rôle important. Occupé par la 4ème armée Britannique sous les ordres du Général RAWLINSON, ce lieu a aussi accueilli Georges V et son Etat-major. C’est de ce château qu’a été donné l’ordre de lancer l’assaut de la bataille de la Somme, le 1er Juillet 1916. Afin d’entretenir une bonne amitié entre les armées, des combattants français y ont été décorés.

Au cours du conflit, des canons pris aux Allemands ont été entreposés dans le parc. Certains d’entre eux sont aujourd’hui disposés devant l’Imperial War Museum, le musée de la guerre britannique.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chateau-querrieu
Informations complémentaires
3 r du bois galhaut
80115 Querrieu
kilomètre 131,14
latitude 49.9385
altitude 43 m
longitude 2.43405
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La cathédrale Notre Dame d'Amiens

Eglise, Abbaye, monastère
La Grande Guerre a laissé peu de traces dans la capitale picarde (et encore moins depuis les destructions d’août 1944).
Pourtant une vie intense a régné pendant plus de quatre ans, de 1914 à 1918. Depuis la réquisition des otages par les Allemands lors de l'occupation de la ville en 1914 (31 août -10 septembre) jusqu’à la messe de Te Deum dite en la cathédrale le 17 novembre 1918, la ville a connu des activités multiples et variées : industrielles dans les usines de guerre, sanitaires avec les hôpitaux temporaires, médiatique avec la réalisation de journaux en langue anglaise, sportive avec l'essor du football au contact des troupes anglo-saxonnes, divertissantes pour les soldats en permission... Amiens connaît des moments tragiques avec l'accueil des réfugiés belges et français en 1914, les bombardements en 1918, les évacuations de populations, les restrictions…

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/cathedrale-notre-dame-amiens
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/patrimoine_et_culture/la_cathedrale_d_amiens
Informations complémentaires
25 pl notre-dame
80000 Amiens
kilomètre 138,88
latitude 49.8954
altitude 29 m
longitude 2.30138
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Mémorial canadien du Quesnel

Lieux de mémoire
Le 8 août 1918, premier jour de la bataille d’Amiens (8 – 11 août 1918), le Corps expéditionnaire canadien s’illustre dans le petit village de Le Quesnel.

Au printemps 1918, l’empire allemand lance sur le front occidental l’offensive Ludendorff, déclinée en plusieurs opérations. Cette offensive commence le 21 mars 1918 par l’opération « Michael » qui vise à créer une brèche dans la Somme, entre les armées britannique au nord et française au sud.

L’offensive se révèle au début un succès. En effet, les Allemands, partis de la région de Saint-Quentin, parviennent en une semaine à conquérir tout le territoire de la Somme et en particulier le Santerre jusque Montdidier, Villers-Bretonneux et Le Hamel. Le 5 avril, ils sont néanmoins stoppés dans leur progression à Villers-Bretonneux.

Les Allemands décident alors de préparer des offensives ailleurs sur le front occidental. Les Alliés parviennent néanmoins à les repousser en Champagne lors de la seconde bataille de la Marne (27 mai – 6 août 1918). En outre, l’arrivée des Américains sur le front occidental change la donne et rééquilibre les forces. Les Alliés, plus nombreux, peuvent alors lancer une grande contre-offensive. Le Corps canadien n’ayant pas participé aux combats de mars et avril 1918, les soldats ont pu reconstitué leurs forces. Ils sont donc reposés, robustes et bien entraînés lorsqu’ils arrivent dans la région d’Amiens en août 1918.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/memorial-canadien-du-quesnel
Informations complémentaires

80118 Le Quesnel
kilomètre 140,15
latitude 49.7761
altitude 96 m
longitude 2.61054
Voir la fiche du point d'intéret »

Château de Bertangles

Château
Siège de l'Etat Major du Corps expéditionnaire australien en 1918, le château reçut aussi le 12 août 1918 le roi George V qui, au cours d'une grande parade dans la cour d'honneur, remit au Général Monash, le vainqueur et stratège de la bataille de Le Hamel, la Grande Croix de bois.
Après avoir été abattu lors d'un combat aérien avec un chasseur canadien, l'as de guerre Manfred von Richthofen, dit le Baron Rouge, fut inhumé dans le parc du château de Bertangles, il y reposera jusqu'au début des années 1920, pour être inhumé dans la nécropole allemande de Fricourt.

Dans le cadre de la visite du château, classé Monument Historique, présentation de documents photos illustrant cette page de l'histoire.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chateau-bertangles
Informations complémentaires
7 r de l'eglise
80260 Bertangles
kilomètre 141,12
latitude 49.971
altitude 94 m
longitude 2.29975
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Cité souterraine de Naours

Art & Musées
La plus grande concentration d'inscriptions 14-18 sur le front occidental...

L'immense cité souterraine de Naours est creusée dans le calcaire du plateau picard. Remarquablement organisée, elle est reconnue comme l'un des plus vastes sites souterrains du Nord de la France.

Carrières puis refuges pour les habitants depuis le Moyen-Âge, la cité souterraine de Naours abrite environ 2 000 graffitis (recensés à ce jour) de soldats de la Première Guerre mondiale, dont plus de 700 attribués à des Australiens. Il s'agit de la plus grande concentration d'inscriptions du front occidental. Le carnet de guerre de W. J. A. Allsop révèle en effet que les souterrains de Naours étaient une destination touristique prisée des soldats : "Rien à faire, censé visiter les grottes, mais transport pas disponible" (décembre 1916) puis "Dans l'après-midi, un groupe de 10 d'entre nous part aux fameuses grottes de Naours, où les réfugiés avaient l'habitude de se cacher en temps d'invasions..." (2 janvier 1917). En même temps qu'il couche ces quelques mots sur le papier, il laissse au crayon sur les parois de la cité souterraine un graffiti daté du même jour suivi de son nom. Cette trace émouvante révèle un visage moins sanglant qu'à l'accoutumé et peu connu de la Grande Guerre : celui des loisirs des soldats à l'arrière-front.

Les inscriptions comportent souvent le prénom, le nom, le matricule et le bataillon du soldat. Ces quelques lignes permettent de remonter le fil de l'histoire et de découvrir des personnages atypiques comme Leslie Russel Blake, géologue et cartographe, qui reçut la médaille polaire après une expédition en Antarctique. Véritable héros de guerre, décoré de la Military Cross, il tomba en octobre 1918 lors des batailles de la Somme.

Révélées récemment, ces inscriptions font l'objet d'une étude scientifique.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/memory-place/cite-souterraine-naours#sthash.Tpv0PkG2.dpuf
Informations complémentaires
3 r des carrieres
80260 Naours
kilomètre 146,41
latitude 50.0344
altitude 80 m
longitude 2.28122
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Mémoriaux américains de Cantigny

Lieux de mémoire
La bataille de Cantigny est lancée le 28 mai 1918, c'est l'un des premiers grands combats de l'armée américaine hors de son territoire et de la Grande Guerre.
Cette bataille a aidé à contenir les offensives allemandes du printemps 1918, à redonner confiance au moral des Alliés et à démontrer l’aptitude au combat du soldat américain.

L'armée américaine y subit 1 000 pertes, dont 199 morts.
La 1ère Division débute à Cantigny une série de succès américains, avec près d’un million d’Américains en France à la fin de la guerre.

Plusieurs monuments commémoratifs se dressent à Cantigny pour rappeler ces faits d’armes : le monument à la 1ère Division US et le monument au 28ème Régiment d’Infanterie US, tous deux appartiennent à l'Etat américain.

Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016

source :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memoriaux-americains-cantigny
Informations complémentaires
15 r du 28 mai 1918
80500 Cantigny
kilomètre 150,82
latitude 49.6625
altitude 104 m
longitude 2.49263
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Le Cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer

Lieux de mémoire
À la suite d’un accord passé entre les gouvernements britannique et chinois, un “Corps de travailleurs chinois” est créé, dont le premier contingent arrive en France en avril 1917. Son rôle : la construction des infrastructures militaires britanniques et la main d’œuvre pour le débarquement et la gestion des munitions et de l’approvisionnement. L’effectif passe de 54 000 hommes à la fin 1917 à 96 000 au moment de l’armistice. En mai 1919, 80 000 sont encore au travail, essentiellement employés au déblaiement des régions dévastées et à l’exhumation-inhumation des corps des combattants décédés sur les champs de bataille.
Volontaires, majoritairement ruraux, ils provenaient essentiellement du littoral chinois et étaient sous contrat pour plusieurs années. Certains Chinois ont également été travailleurs pour le compte de la France, en 1917-1918, le pays manquant de main d’œuvre.
Le camp de travailleurs chinois de Noyelles-sur-Mer était à la fois un camp de transit et de travail, comptant parfois plus de 2000 hommes. Le village a l’époque occupe une position géographique stratégique : la proximité avec le port de Saint-Valey-sur-Somme utilisé par l’armée britannique pour débarquer munitions et matériel (les grands ports comme Boulogne-sur-Mer étant des cibles trop évidentes pour l’aviation ou les sous-marins allemands) et la proximité avec l’un des plus grands camps de munition britannique situé à Saigneville, le long du canal de la Somme. Réputés très bons travailleurs, ils vivaient dans des conditions difficiles. Leur présence a considérablement marqué les habitants du village de Noyelles-sur-Mer.

Le cimetière a été érigé par l’lmperial War Graves Commission en 1921 au lieu-dit de l’Argilière. Il constitue la dernière trace visible de la contribution chinoise au conflit dans la Somme.Un mémorial rappelle la mémoire de 40 travailleurs ne disposant pas de sépulture connue.

Des 841 hommes inhumés dans le cimetière chinois de Nolette, beaucoup décédèrent de maladies à l’hôpital du “Native Labour”, situé près du très important camp de Noyelles-sur-Mer. Si beaucoup de travailleurs étaient victimes d’une maladie grave et contagieuse des yeux (en partie à cause du climat très différent du leur), beaucoup sont décédés à cause de la grippe espagnole.

Le cimetière actuel a aujourd’hui une triple identité : chinoise par le corps des travailleurs enterrés et du mémorial, britannique et chinoise par les éléments du cimetière rappelant la structure traditionnelle des cimetières du Commonwealth (pierre de Portland, forme des stèles…) d’une part et des végétaux et des idéogrammes rappelant la Chine d’autre part ; enfin le cimetière est également chinois, car il s’agit d’un cimetière conçu comme un jardin et qui s’inscrit totalement dans son environnement.

Décrit par Pascal G
version 1.0 du 27-03-2016
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/cimetiere-chinois-noyelles-mer
Informations complémentaires

80860 Noyelles-sur-Mer
kilomètre 188,76
latitude 50.1868
altitude 8 m
longitude 1.72292
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notes, commentaires & photos (1)

Les Amis du Musée Territoire 14- le 10/03/2016 à 05:11
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