Circuit des métairies à Oigny

"L’église, qui était restée dans le diocèse de Chartres au XVIIIe, appartenait à l’abbaye Saint-Calais. Construite au XIIe, elle est constituée d’une nef unique continuée par une abside hémicirculaire. Le portail en plein cintre est surmonté d’une croix de consécration. Plusieurs baies en tiers-point ont été repercées au XVe. Au XVIe, l’église est enrichie d’un lambris à entraits apparents.
Dans la sacristie derrière le maître-autel, une poutre sculptée de clous, de couronnes d’épines, de combattants, de monstres et d’armoiries supporte le retable. Elle date du XVIe et provient très probablement d’une maison à pans de bois."
Source : Le site des clochers de la France

Dans une ambiance chaleureuse, profitez d'un repas dans un joli cadre boisé avec vue sur l'étang de Boisvinet.
Le week-end, repas à thème et animation musicale.
Salades, grillades.
Grande terrasse abritée.

"L’église Saint-Jean-Baptiste de la commune du Plessis-Dorin est un édifice du XIIe siècle. Le bâtiment comprend une nef simple et un chœur plus étroit se terminant en abside en hémicycle. Construite en pierre de roussard, élément fréquent dans la région de Mondoubleau, l’église dispose d’un joli porche de charpente lui donnant un caractère rustique tout à fait charmant.
Sur tout le tour de l’église, de grandes figures peintes en détrempe représentent apôtres, saints et saintes. Réalisées à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle par Zacharie, peintre de La Ferté-Bernard, ces peintures murales ont subi d’importantes restaurations pour préserver les couleurs et la qualité de la représentation.
Par ailleurs, ces peintures, au nombre de douze, sont inscrites aux Monuments Historiques.
Classé depuis 1971, un très large ensemble de boiseries du XVIIe et XVIIIe siècle est présent dans toute l’église. Du chœur à la nef, ces boiseries comprennent le retable principal, le maître-autel, le tabernacle, la table de communion, deux sièges d’officiant, la chaire à prêcher, la tribune ou encore le très beau lambris qui couvre le bâtiment.
Certaines pièces tout à fait originales sont à noter dans cette église. Les fonts baptismaux en pierre, bois et plomb du XVIe siècle ainsi qu’un élégant lustre bleu en verre de 1900, provenant de l’ancienne de verrerie de Rougemont du Plessis-Dorin, amènent une singularité tout à fait intéressante à l’édifice."
Source : http://www.culture41.fr/

Fondée au XIIe siècle par l’ordre du Temple, la commanderie d’Arville est aujourd'hui l’une des commanderies les mieux conservées de France. Eglise, porche d’entrée, écuries, grange aux dîmes, pigeonnier, cet ensemble architectural d'envergure (XIIe-XVIe s.) évoque la vie quotidienne des Templiers avant leur départ pour la Terre sainte.
Un musée vous invite à découvrir l'histoire des Templiers et des croisades à travers huit espaces scénographiés. D'Arville à Jérusalem, en passant par le port de Gênes, suivez les traces des chevaliers et revivez l'aventure templière !
La visite est prolongée par la découverte d'un jardin médiéval, composé de quatre carrés thématiques : plantes des champs, utilitaires, médicinales et potagères. Un parcours botanique complète ce cheminement bucolique à travers la commanderie templière, constitué d’une belle collection d'arbres fruitiers (poiriers, pommiers, etc.).

"L’église Saint-Agil Saint-Fiacre de Saint-Agil est un monument caractéristique du Perche Vendômois. Edifiée au XIIème siècle, adossée aux dépendances du château, elle fut reconstruite et élargie au début du 16ème siècle. Elle est flanquée au sud d’une chapelle seigneuriale de deux travées s’ouvrant sur la nef par deux arcades moulurées en plein cintre. Ses voûtes d’ogive, à huit nervures sont ornées chacune de quatre clefs pendantes sculptées.
Le clocher, reconstruit en 1886 en un gracieux édifice roman, présente au-dessus de sa base en roussard un mélange harmonieux de brique et de pierre.
L’église possède une très jolie entrée de chœur style renaissance. Certains vitraux, les boiseries du chœur, les retables et le bénitier sont classés.
L'église actuelle, de plan rectangulaire, a succédé à un édifice du XIIe siècle. Le chevet plat et le mur nord, pourvu de fenêtres romanes et de contreforts peu saillants, datent de cette époque. Elle fut reconstruite et probablement élargie dans la première moitié du XVIe siècle. Elle fut alors couverte d'un beau lambris, dont les entraits portent les armes des la Vove, seigneurs de Saint-Agil.. L'église est d'ailleurs flanquée au sud d'une chapelle seigneuriale de deux travées s'ouvrant sur la nef par deux arcades moulurées en plein cintre : ses voûtes d'ogives, à huit nervures aboutissant aux quatre sommets d'un losange central, sont ornées chacune de quatre clefs pendantes sculptées, dont une porte aussi les armes des la Vove ; on lit sur sa porte la date de 1547. L'église est actuellement précédée d'un clocher élevé en 1886 par M. Travaillard, architecte à Saint-Calais.
Une fenêtre au sud du chœur a conservé un vitrail du XVIe siècle en partie restauré, représentant Saint-Agil et Saint-Fiacre, et l'une des fenêtres de la chapelle seigneuriales en possède un autre, représentant la Nativité, l'Adoration des bergers et l'Adoration des mages ; l'autre fenêtre de cette chapelle à un vitrail moderne conservant quelques fragments anciens dans les mouchettes. Le chœur a été garni d'un décor de boiseries comprenant une arcade d'entrée surmontée d'un crucifix, des stalles, une table de communion et un retable, ce dernier daté de 1734. On peut encore signaler un bénitier orné de balustres et d'une tête de mort (1552), la poétique épitaphe de Catherine-Geneviève de Verthamont (1740), un tableau représentant une martyre (XVIIe siècle), une console Louis XV et un lustre en verre de Venise."
Source : Extrait du Beauvais de Saint-Paul