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Nous ne chantons pas mais, la file indienne, nous pratiquons…
08 Avr. 2023
Loups ? Indiens ? Ruse, stratégie… ou nécessité ?
Nous marchons en chantant… »
(Peter Pan, Walt Disney)
Nous ne chantons pas mais, la file indienne, nous pratiquons…
Les « Indiens » étaient le plus souvent « sur le sentier de la guerre » si tant est que cette représentation, largement diffusée par la plupart des westerns à quelques rares exceptions près jusqu’en 1990 et Danse avec les loups (avec, réalisé et produit par Kevin Costner, de lointaine ascendance cherokee), reste crédible aujourd’hui. Ce serait Fenimore Cooper qui aurait créé l’expression « Indian File » dans Le Dernier des Mohicans (1826) pour décrire comment, pour tromper leurs envahisseurs, les guerriers se déplaçaient en marchant dans les pas l’un de l’autre, afin de ne laisser qu’une seule paire d’empreintes. Mais, même si l’ennemi était incapable de deviner le nombre de combattants à affronter, c’est pourtant lui qui a finalement anéanti les plus irréductibles et déporté les autres dans des réserves.
En français, le mot « file » « désigne […] spécialement une ligne de soldats » (Robert historique de la langue française). Les expressions « à la file » et « en file » sont employés dès les XVIe et XVIIe siècles et, plus tard, dans « à la file indienne »… ou « en double file » pour les voitures !
Plus franco-français, on peut dire aussi « à la queue leu leu ». « Leu » c’est le loup jusqu’au XVIe siècle. Au-delà, il ne s’appelle plus que loup ou louve sauf dans l’expression qui nous intéresse. Très présents dans les campagnes françaises en ces temps reculés, les loups se déplaçaient souvent en file, l’un progressant à la queue de l’autre : « à la queue du leu, un leu » expression qui devient, sans les articles, « à la queue leu leu ».
Et les rangs d’oignons ? Pour une autre fois…
Nous marchons en chantant… »
(Peter Pan, Walt Disney)
Nous ne chantons pas mais, la file indienne, nous pratiquons…
Les « Indiens » étaient le plus souvent « sur le sentier de la guerre » si tant est que cette représentation, largement diffusée par la plupart des westerns à quelques rares exceptions près jusqu’en 1990 et Danse avec les loups (avec, réalisé et produit par Kevin Costner, de lointaine ascendance cherokee), reste crédible aujourd’hui. Ce serait Fenimore Cooper qui aurait créé l’expression « Indian File » dans Le Dernier des Mohicans (1826) pour décrire comment, pour tromper leurs envahisseurs, les guerriers se déplaçaient en marchant dans les pas l’un de l’autre, afin de ne laisser qu’une seule paire d’empreintes. Mais, même si l’ennemi était incapable de deviner le nombre de combattants à affronter, c’est pourtant lui qui a finalement anéanti les plus irréductibles et déporté les autres dans des réserves.
En français, le mot « file » « désigne […] spécialement une ligne de soldats » (Robert historique de la langue française). Les expressions « à la file » et « en file » sont employés dès les XVIe et XVIIe siècles et, plus tard, dans « à la file indienne »… ou « en double file » pour les voitures !
Plus franco-français, on peut dire aussi « à la queue leu leu ». « Leu » c’est le loup jusqu’au XVIe siècle. Au-delà, il ne s’appelle plus que loup ou louve sauf dans l’expression qui nous intéresse. Très présents dans les campagnes françaises en ces temps reculés, les loups se déplaçaient souvent en file, l’un progressant à la queue de l’autre : « à la queue du leu, un leu » expression qui devient, sans les articles, « à la queue leu leu ».
Et les rangs d’oignons ? Pour une autre fois…