1
Centrale hydroélectrique
En rive droite du Vénéon, une petite centrale hydroélectrique. Elle est dite « au fil de l'eau », ce qui signifie qu'elle n'a pas de capacité de stockage en amont. L'eau est canalisée dans une conduite afin d'actionner une turbine, celle-ci est reliée à un générateur qui produit de l'électricité. Sans barrage, la production fluctue en fonction de la quantité d'eau disponible immédiatement, le maximum étant bien entendu au printemps lors de la fonte des neiges.
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kilomètre
0,22
latitude
44.9535
altitude
1253
m
longitude
6.17406
2
Rhododendron ferrugineux
Le rhododendron ferrugineux appartient à la famille des Ericacées, comme la canneberge, l'airelle rouge ou encore la myrtille commune.Il s'agit d'un arbrisseau buissonnant de 30 à 100 cm de haut, commun de 1400 à 2500 m d’altitude. Il conserve ses feuilles toute l’année. Celles-ci sont coriaces, de forme allongée (3 à 5 cm de long pour 1 à 2 cm de large), vert foncé et luisantes dessus, jaunâtre puis de couleur rouille sur le dessous, d'où le nom de "ferrugineux". Cette teinte particulière est due à la présence de glandes de couleur rousse.Fin juin-début juillet, les rhododendrons se couvrent de grappes de fleurs roses, parfumées et très attractives pour les pollinisateurs : c’est une plante mellifère.Un ou quelques rhododendrons peuvent être à l’origine de la colonisation de tout un versant.
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kilomètre
1,74
latitude
44.9468
altitude
1727
m
longitude
6.17269
3
Refuge de l'Alpe du Pin
Peu connu et discret, le refuge de l’Alpe du Pin situé sur l'alpage du même nom est propriété de l’Association « Les Jarrets d’Acier ». Il a tous les attraits pour réjouir le cœur, l’esprit et…les mollets ! Construit en 1947, il a su garder à travers les décennies la modestie de ses origines en adaptant raisonnablement son confort aux exigences d’aujourd’hui. Le refuge de l’Alpe du Pin est situé à 1 805 m d’altitude, au pied de la Tête de Lauranoure (3 325 m), dont la vue depuis St-Christophe ne peut laisser indifférent. Avec sa capacité de 20 places en un seul dortoir, le visiteur se sent « chez lui » et son aménagement favorise rencontres et échanges. Vous pouvez compter sur l’accueil simple, franc et chaleureux des gardiens.
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kilomètre
2,02
latitude
44.9448
altitude
1800
m
longitude
6.17435
4
L’habitat du Tétras lyre
Le tétras lyre, galliforme des montagnes vivant entre 1400 et 2300m d’altitude aime les milieux semi-ouverts en mosaïque. Ces milieux, recoupement de landes à éricacées, de pelouses et fourrés ou boisements clairs, lui permettent de trouver aussi bien de la nourriture pour les jeunes (insectes, petites fleurs) lors de la période de reproduction (juillet) qu'un couvert de végétation assez haut pour pouvoir se cacher et se protéger des prédateurs. Des comptages au chant sont réalisés au printemps pour dénombrer le nombre de mâles chanteurs. Des comptages estivaux, aux chiens d’arrêt, sont également effectués pour dénombrer le nombre de nichée de l’année.
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kilomètre
2,27
latitude
44.943
altitude
1921
m
longitude
6.17342
5
Le pastoralisme dans le vallon
Quelques 300 moutons paturent les vallons de l’Alpe du Pin et de la Mariande en été.Ils montent début juin et redescendent bien dodus, début octobre. Pendant 4 mois, ils vivent en liberté, en altitude, se nourrissant allègrement de la riche pelouse alpine. Leurs jeunes propriétaires montent ponctuellement les soigner. En fin de saison, quelques-uns tardent à redescendre et il n’est pas rare d’en croiser encore fin octobre, qui seront récupérés par les éleveurs avant l’arrivée de l’hiver.
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kilomètre
2,29
latitude
44.944
altitude
1871
m
longitude
6.16848
6
Vue sur la Tête des Fétoules
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876, par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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kilomètre
2,46
latitude
44.9416
altitude
1800
m
longitude
6.17723
7
La Myrtille commune
La myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles dont la chair est blanche et les feuilles non dentées.La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le coeur du Parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite. Dans le reste du Département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
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kilomètre
2,68
latitude
44.9399
altitude
1813
m
longitude
6.17861
8
Les zones humides
Les zones humides sont des milieux particuliers caractérisés par la présence d'eau, douce ou salée, permanente ou temporaire. Ces milieux, très riches et menacés, contribuent à façonner les paysages et constituent l'habitat de nombreuses espèces animales et végétales. De leur préservation dépend le maintien d'une part importante de la biodiversité. Les landes marécageuses ou tourbières d'altitude en sont quelques exemples.
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kilomètre
2,90
latitude
44.9383
altitude
1836
m
longitude
6.17988
9
L’Aigle royal
En arrivant sous le verrou glaciaire de la Mariande, il est possible d'observer l'Aigle royal. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour les plus jeunes individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Il vole seul, ou en couple, contrairement à son confrère le vautour fauve qui s’observe généralement en groupe. Le couple d’aigles s’installe sur un domaine vital assez grand, où il construit plusieurs aires. La femelle pond en général deux œufs au printemps, qui donneront naissance à des aiglons, dont la plupart du temps un seul survivra. Alors, si vous vous baladez vers la fin du mois de juillet, ouvrez l’oeil, il n’est pas impossible d’apercevoir un juvénile en vol !
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kilomètre
3,79
latitude
44.9318
altitude
1838
m
longitude
6.18119