fermanville Les trains de la mémoire
- Mis à jour le 28/10/2020
- Identifiant 1123662










durée / niveau
Rando pédestre
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distance
12,0 km
type parcours
Boucle
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Lieu de départ
50840 Fermanville
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accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
Graviers Terre |
description
C’est en 1942 qu’un énorme système défensif est édifié par l’occupant allemand. Fermanville,
situé à l’EST de Cherbourg, devient un lieu stratégique. Ainsi vont débuter la construction de
l’ouvrage Osteck, centre vital des transmissions et de direction de tir de tout le V. de Saire,
de l’ouvrage Hamburg, ensemble situé sur les landes de Fermanville et composé d’une
cinquantaine de blockhaus et aussi de l’ouvrage See-Adler (aigle de mer) situé à Cap Lévi.
1) Pour ce faire, des milliers de m3 de sable/gravier, matière première pour la réalisation du
béton vont être prélevés sur la dune de la Mondrée pour deux destinations, soit pour la
réalisation des ouvrages locaux, soit à destination de Cherbourg et Aurigny. A cette époque, la
dune était beaucoup plus large et plus haute qu’aujourd’hui. Les allemands ont construit un
ouvrage fait de poteaux croisés en bois appelé ‘’ESTACADE’’, afin de relier la dune à la butte
opposée. Une voie ferrée montée sur l’estacade se prolongeait à travers champs jusqu’au port
du cap Lévi. Une grue à vapeur cheminait sur le haut de la dune. Le sable prélevé était
transporté, soit par une locomotive à vapeur équipée de wagonnets jusqu’au port Lévi, soit par
camions, (placés un par un entre deux murs en béton pour remplir la benne ; vestiges sur le haut
de la plage) jusqu’à la gare de Fermanville où le sable/gravier était déversé dans les wagonnets
de deux petits trains à vapeur qui en assuraient le transport jusqu’au camp d’aviation de
Gonneville. Le but des marches est de suivre au plus près le tracé des deux voies ferrés et le
cheminement des Noria de camions. On commence la marche en empruntant le trajet des
camions jusqu’à la gare de Fermanville. Infos complémentaires au cours de votre marche.
2) La gare de Fermanville devient un imposant lieu d’entreposage et de distribution de matières
premières et matériaux divers (ciment, fers à béton, cailloux, sable/gravier, bois de coffrage,
etc…). Le ‘’Tue Vaques’’ acheminait la plupart des matériaux depuis Cherbourg. Ceux-ci sont
chargés à l’aide d’une grue à vapeur, soit dans des camions, soit dans les wagonnets des deux
petits trains à vapeur. Pour mémoire, la route de la côte venant de Cherbourg n’existait pas.
3) L’emplacement de la voie de garage la nuit des deux trains à vapeur est choisi près d’un point
d’eau, une source en l’occurrence. Tous les soirs, les foyers étaient vidés et la chaudière était
emplie de l’eau de la source via un réservoir lui-même rempli chaque jour par des réquisitionnés.
4) Voie secondaire qui permettait au train chargé (allant vers Gonneville) de laisser passer le
train qui revenait à vide.
5) Les matériaux divers amenés par voie ferrée ont servi à l’agrandissement du camp d’aviation.
6) Cheminements des Noria de camions.(en 1942, à part la D612, c’était des chemins de terre).
7) Pour l’anecdote, le passage encore visible dans la haie a été fait pour le passage des camions.
8) Terminus de la voie ferrée venant de la Mondrée. Le monticule situé entre la route et le
marais, c’est du sable de la Mondrée recouvert du ballaste sur lequel arrivait le train. Des
prisonniers russes chargeaient des caboteurs et des chalands qui transportaient le
sable/gravier à Cherbourg et à Aurigny, Aurigny étant le lieu de bagne nazi. Le caboteur ‘’l’Iris’’,
attaqué devant l’Anse du Brik par les avions alliés, est venu s’échouer sur la plage . Un chaland
est venu s’échouer également à Colignon. Il y était encore à la fin des années 50.
9) Double voie ferrée pour le croisement des deux trains.
10) Emplacement de la voie de garage pour la nuit des deux trains à vapeur. Le choix résulte de
la proximité d’un lavoir, disparu depuis. Chaque soir, le petit train stationnait au bas du hameau
d’Inglemare, au bord du sentier qui conduit à Port Pignot, près du lavoir, pour puiser l’eau
nécessaire au fonctionnement de la locomotive via un réservoir. C’est ainsi que les enfants du
village montaient dans la loco et accompagnaient le chauffeur, un Hongrois nommé Hans. Le
souvenir impérissable d’enfants de Fermanville : « Lorsque le chauffeur vidait le foyer, il avait
la gentillesse d’emplir les seaux que nous lui tendions d’une grosse pelletée de charbon
incandescent. Quelle aubaine pour nos parents !
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