A
La tourne
Monument & architecture
Le Fornet historique est situé sur la rive gauche de l'Isère, afin de se protéger des avalanches et chutes de blocs. L'extension du Fornet en rive droite, où vous vous trouvez, n'a été permise qu'avec édification de cette tourne (butte + fossé) contre les avalanches et les chutes de blocs. Remarquez aussi l'absence des murs qui font face à ses pentes. Au XVIIIe siècle, le Fornet d'Aval, entre le Laisinant et le Fornet actuel, a été détruit entièrement par une avalanche. Les ruines restent visibles.
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kilomètre
0,09
latitude
45.4508
altitude
1961
m
longitude
7.00946
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B
La zone d'hivernage bouquetins et chamois
Point d'intérêt naturel
Les pentes exposées au sud, qui vous surplombent, constituent une zone d'hivernage de première importance pour les chamois et bouquetins. En hiver 2015, on dénombre environ 120 bouquetins et 150 chamois. 2 stratégies hivernale de survie existent : les réserves de graisses, l'inactivité et des repas complémentaires pour le bouquetin (il perd jusqu'à 30 % de son poids en hiver !), alors que le chamois a un métabolisme nécessitant des repas quasi quotidiens, d'où sa présence dans les couloirs d'avalanche où le déneigement se fait naturellement.
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kilomètre
0,97
latitude
45.454
altitude
2057
m
longitude
7.01819
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C
Primula pedemontana
Point d'intérêt naturel
La primevère du Piémont (Primula pedemontana) est reconnaissable au printemps à ses belles fleurs roses, mais aussi par ses feuilles ourlées d'un liseré et de petites glandes rouges, qui la distinguent de sa cousine Primula hirsuta. C'est une espèce qui vit sur les rochers siliceux, comme la quartzite (roche blanc-vert) au-dessus de vous. C'est une espèce protégée au niveau national, on ne peut pas la cueillir. Dans la réserve naturelle, toute la végétation est protégée. On touche avec les yeux et le nez.
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kilomètre
1,13
latitude
45.4548
altitude
2097
m
longitude
7.01994
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D
L'histoire de la Réserve naturelle de la Baillettaz
Lieu historique
La Réserve naturelle nationale de la Baillettaz a vu le jour en 2000, suite au déclassement total de la Réserve naturelle du Col de l'Iseran (créée en 1963), afin de permettre la requalification du domaine skiable du vallon. Elle a une surface d'environ 495 ha. Son patrimoine naturel se compose surtout de la flore, la grande faune (chamois et bouquetins), ainsi que des rapaces (aigle royal, gypaète barbu, faucon crécerelle).
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kilomètre
1,43
latitude
45.4564
altitude
2158
m
longitude
7.02256
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E
L'élevage et loup
Patrimoine religieux
Le retour du loup et du lynx posent des problèmes à l'élevage, surtout ovin. En conséquence, des chiens, des patous, ont été mis en place au sein des troupeaux afin de les protéger. À leur approche, en cas d'aboiements, restez calme, ne criez pas et ne faites pas de gestes brusques. Après un moment d'observation, ils vous laisseront continuer votre chemin. Si un chiot ou un jeune chien vous approche, ne pas le caresser. « Belle et Sébastien » est une fiction !
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kilomètre
1,53
latitude
45.4566
altitude
2191
m
longitude
7.02337
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F
Les pratiques agricoles
Patrimoine religieux
Vous arrivez au niveau du 1er plateau dit du « Couart dessous ». Le parc avec des murets en pierres sèches servait autrefois à parquer le troupeau pour la nuit. Jusqu'à la fin des années 1990, il existait un troupeau communal de brebis, regroupant environ les 800 têtes des différents propriétaires avalins. Avec le changement des pratiques pastorales, ce troupeau a été remplacé par un troupeau privé provenant d'Aiton, dont une partie est encore propriété de Christophe Mattis, habitant du Fornet.
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kilomètre
2,68
latitude
45.4613
altitude
2512
m
longitude
7.0332
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G
La flore de la réserve
Point d'intérêt naturel
La majorité des habitats naturels de la réserve sont, soit à rattacher aux pelouses alpines, soit aux rochers et éboulis, ainsi que quelques rares milieux humides. Les espèces patrimoniales, souvent protégées, sont entre autres la laîche bicolore (Carex bicolor) pour les milieux humides, la saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides) pour les falaises calcaires, la saxifrage fausse mousse (Saxifraga muscoides) pour les éboulis et falaises humides en calschiste. On peut citer la kœlerie du Mont-Cenis (Kœleria cenisia) pour les pelouses écorchées et sèches sur calcaire.
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kilomètre
3,39
latitude
45.4638
altitude
2676
m
longitude
7.02946
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H
Le bouquetin
Point d'intérêt naturel
En plus des zones d'hivernage, la réserve naturelle englobe des zones de mise bas et d'élevage pour les étagnes (femelles du bouquetin). De mi-juin à début août, les étagnes mettent bas, de façon isolée et souvent dans des vires (gradins rocheux inaccessibles). Au bout de 2 à 3 jours, l'étagne rejoint le groupe familial qu'elle fréquente habituellement (sœurs, cousines, tantes et grand-mères). Tour à tour, elles peuvent ainsi s'éloigner du groupe, en laissant leur cabri sous une surveillance collective. Une crèche bouquetine !
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kilomètre
3,56
latitude
45.4652
altitude
2700
m
longitude
7.02876
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I
La continuité écologique des espaces naturels protégés
Patrimoine religieux
Avec la Réserve naturelle de la Grande Sassière derrière elle, la Réserve naturelle de la Baillettaz, forme avec le Parc national de la Vanoise et celui italien du Gran Paradiso, le plus grand espace protégé continu d'Europe. En terme de préservation de l'environnement, cette juxtaposition d'espaces protégés assure la continuité écologique entre différents massifs montagneux, ce qui a permis notamment le retour par recolonisation naturelle du bouquetin des Alpes, depuis le Gran Paradiso.
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kilomètre
4,33
latitude
45.469
altitude
2833
m
longitude
7.02369
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J
Le passage des Vaudois
Lieu historique
Le col en face de vous est celui de l'Iseran. La route a été inaugurée en 1937. Avant, seul un chemin muletier existait. Le passage de l'homme est attesté dès l'ère romaine, avec des pièces de monnaie et une statuette retrouvées à Val d'Isère. Des passages ont même laissé des traces historiques. En 1689, les Vaudois (minorité au christianisme austère, réfugiée en Suisse) voulurent regagner leurs terres d'asile (4 vallées italiennes, accolées au Queyras) et passèrent avec armes et bagages. Personne ne s'interposa malgré les ordres donnés !
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kilomètre
4,35
latitude
45.4691
altitude
2831
m
longitude
7.02385
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K
Val d'Isère
Lieu historique
Station de 28 000 lits touristiques est reliée à Tignes par remopntées mécaniques depuis 1970. La station de Val d'Isère s'est développée dès les années 1930 autour du village à 1850m. Les premières constructions de chlaets, commerces et hôtels sont impulsées par les locaux. Les immeubles à l'architecture modernesont bâtis par des aménageurs extérieurs dès l'après-guerre.
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kilomètre
13,42
latitude
45.4538
altitude
1809
m
longitude
6.97239
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L
Village de Val d'Isère
Lieu historique
L’histoire commence en 1888 avec l’ouverture du premier hôtel à Val d’Isère. À partir de 1930, la mode du ski apparaît et Val d’Isère se positionne d’emblée comme une destination de tout premier choix (ouverture de l'école de ski, création de son premier remonte-pente, inauguration de la route du col de l'Iseran). L’après-guerre marque l’avènement des sports d’hiver et Val d’Isère devient une station de renommée mondiale grâce à son domaine skiable unique et le charme authentique de son village. Elle lance en 1955 le Criterium de la Première Neige, course mythique de ski alpin puis d'autres compétitions de renommée se succèderont. L’architecture traditionnelle savoyarde utilise les matériaux locaux : la pierre, le bois, le métal et la lauze. Le chalet de bois est l’habitation rurale la plus connue, néanmoins l’architecture de Val d’Isère compte de nombreuses variétés. Une majorité des chalets avalins ont été construits dans le respect de l’architecture traditionnelle et les différents hameaux de la station (Le Joseray, Le Fornet, Le Crêt…) ont tous des secrets d’architecture à découvrir lors de promenades. Visites guidées de la station proposées par l'Office de Tourisme.
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kilomètre
14,20
latitude
45.4492
altitude
1824
m
longitude
6.97933
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M
Chapelle Saint-Roch, à Val d'Isère
Lieux d'intérêt divers
Cette chapelle est mentionnée lors de la tournée pastorale de 1633. Les niches abritent Saint Roch, Jeanne d’arc et le curé d’Ars. Les anciennes statues ont été volées. En 1790, un certain Boch avocat à Turin, fait une donation pour que soient célébrées 51 messes par an, soit une chaque vendredi. Que redoutait-il pour la communauté et pour lui-même ? Cette chapelle est encore utilisée de nos jours comme chapelle ardente. Saint-Roch est fêté le 16 août. C’est un ermite qui passe son temps en pèlerinages. Souvent associé à Saint-Sébastien, Saint-Roch est un saint antipesteux. La diffusion de son culte en Savoie se fait à partir du milieu du 15e siècle. Il se répandra rapidement au cours des 16e et 17e siècles, périodes où la peste fait des ravages. Dans nos régions de montagnes, les colporteurs, muletiers, marchands et contrebandiers étaient légion. Rien de surprenant à ce que la maladie, transmise par le rat, ait touché régulièrement la communauté : une puce porteuse du bacille qui sautait dans un revers de manteau et la maladie était là…
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kilomètre
14,43
latitude
45.448
altitude
1832
m
longitude
6.98129
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N
Chapelle Sainte-Lucie, aux Branges
Lieux d'intérêt divers
Mentionnée lors de la visite pastorale de 1633, elle est d'abord dédiée à Saint-François d’Assise. Au 18e siècle, elle est dédiée à Sainte-Lucie. Issue d’une noble et très riche famille de Syracuse, Lucie (morte entre 303 et 310) vivait avec sa mère Eutychie et vénérait Sainte-Agathe. Comme sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, Lucie la conduisit devant le tombeau d’Agathe, à Catane pour implorer la guérison. Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. Mais Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme qui entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire romain. Lucie refusant de renoncer à sa foi chrétienne fut alors envoyée dans un lupanar puis martyrisée. Son nom est un dérivé du latin lux (lumière), ce qui explique les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée. Cette chapelle a été restaurée par Guy Turbil, propriétaire de la maison voisine, en 1971.
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kilomètre
16,02
latitude
45.4481
altitude
1894
m
longitude
6.99989
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O
Panorama
Points de vue, panorama
En face de vous, vous pouvez observer d'est en ouest : la pointe Pers (alt. 3327 m) et le Signal de l'Iseran (alt. 3237 m) à gauche du col de l'Iseran (alt. 2764 m). La pointe du Charbonnel avec son glacier (alt. 3752 m) à l'arrière du col, en Maurienne et la crête des Leissières (alt. 3043 m) à droite du col. Puis à droite de la crête des Leissières, la pointe de Méan Martin (alt. 3330 m) et les pointes du Châtelard (alt. 3378 m) avec leurs glaciers respectifs.
Informations complémentaires
kilomètre
4,37
latitude
45.4693
altitude
2847
m
longitude
7.02404
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P
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine du Fornet
Lieux d'intérêt divers
Au Fornet, les chapelles ont la bougeotte… La faute aux avalanches ! Au total, quatre chapelles ont été construites, toujours sous le vocable Sainte-Marie-Madeleine. Le premier édifice a été érigé entre 1600 et 1630, à proximité de la forêt des mélèzes, afin de protéger le village des avalanches. La chapelle actuelle date de 1890. Au-dessus de la porte d’entrée, dans la niche, vous apercevrez la statuette de la Sainte Patronne. Celle-ci a été sculptée récemment, puisque l’original a été volé dans les années 1980. Jusque dans les années 1990, le curé venait bénir les maisons le jour de la Sainte Marie-Madeleine. La cérémonie se terminait par une messe dans la chapelle, en présence des Fornellains. Qui était Marie-Madeleine ? Selon le Nouveau Testament, elle a été délivrée de sept démons par Jésus. Elle compte parmi ses plus importants disciples. Elle est celle qui pleure la mort du Christ au pied de la Croix et assiste la première à sa Résurrection. Que fait Marie-Madeleine au Fornet ? À cet endroit précisément, l’eau s’écoule au fond de la gorge. Il aurait été difficile d’accéder à l’Isère en cas d’incendie. Les villageois comptaient donc sur les larmes de Marie-Madeleine pour éteindre le feu.
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kilomètre
16,81
latitude
45.4496
altitude
1933
m
longitude
7.0096
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