PR 28 - Le chemin de la Retirada
- Thématique Randonnée
- Mis à jour le 12/08/2022
- Identifiant 1248820
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
|
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
10,5 km
type parcours
Aller/Retour
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Lieu de départ
66340 Valcebollère
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accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Graviers
Terre Rochers |
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Mots clés
nature, Patrimoine, Pyrénées, montagne, Histoire, paysage, Panorama, Espagne, Frontière, Cerdagne, Transfrontalier, Catalogne
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Photos & vidéos (2)
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description
Chemin de mémoire qui retrace l’errance des réfugiés espagnols jusqu’à la borne frontière 505.
La Retirada : L’aide allemande et italienne rend inéluctable l’effondrement républicain après la bataille de l’Ebre. La peur justifiée de représailles sanglantes jette un demi-million de républicains sur la frontière. En plein hiver, civils et militaires déferlent sur un département qui n’a pas su prévoir un accueil adapté. Une évacuation ferroviaire insuffisante condamne des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à s’entasser dans des prés avant de rejoindre les barbelés de camps bâtis à la hâte.
Départ: Parking municipal de Vallcebollère.
ÇA VAUT LE DETOUR!
Lorsque nous parcourons les forêts, les vallons, les blocs schisteux qui séparent Valcebollère et Palau de leur voisine ibérique, nous foulons un espace chargé d’histoire. Par ici sont passés ceux qui fuyaient l’Espagne loyaliste en 1936. Bien plus nombreux étaient les dizaines de milliers de républicains poussés vers la frontière par l’avance nationaliste en janvier-février 1939, moment douloureux connu sous le nom de retirada. Pendant l’Occupation, combien de Juifs, de combattants, de réfractaires au STO, ont cherché par cette voie à atteindre la liberté ! Après le départ des Allemands le 19 août 1944, les antifascistes, souvent anciens FFI d’origine espagnole, se croient de taille à renverser le franquisme. A partir de cette base, ils multiplient les coups de mains contre la Guardia Civil. Lors de l’attaque du Val d’Aran d’octobre 1944, les actions des guérilleros sur toute la chaîne pyrénéenne veulent faire diversion et limiter la pression espagnole sur Vielha. De violents combats, que n’a pas oublié la population locale, ont alors eu lieu ici.
La Retirada : L’aide allemande et italienne rend inéluctable l’effondrement républicain après la bataille de l’Ebre. La peur justifiée de représailles sanglantes jette un demi-million de républicains sur la frontière. En plein hiver, civils et militaires déferlent sur un département qui n’a pas su prévoir un accueil adapté. Une évacuation ferroviaire insuffisante condamne des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à s’entasser dans des prés avant de rejoindre les barbelés de camps bâtis à la hâte.
Départ: Parking municipal de Vallcebollère.
ÇA VAUT LE DETOUR!
Lorsque nous parcourons les forêts, les vallons, les blocs schisteux qui séparent Valcebollère et Palau de leur voisine ibérique, nous foulons un espace chargé d’histoire. Par ici sont passés ceux qui fuyaient l’Espagne loyaliste en 1936. Bien plus nombreux étaient les dizaines de milliers de républicains poussés vers la frontière par l’avance nationaliste en janvier-février 1939, moment douloureux connu sous le nom de retirada. Pendant l’Occupation, combien de Juifs, de combattants, de réfractaires au STO, ont cherché par cette voie à atteindre la liberté ! Après le départ des Allemands le 19 août 1944, les antifascistes, souvent anciens FFI d’origine espagnole, se croient de taille à renverser le franquisme. A partir de cette base, ils multiplient les coups de mains contre la Guardia Civil. Lors de l’attaque du Val d’Aran d’octobre 1944, les actions des guérilleros sur toute la chaîne pyrénéenne veulent faire diversion et limiter la pression espagnole sur Vielha. De violents combats, que n’a pas oublié la population locale, ont alors eu lieu ici.
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données de référence
Classement en catégorie II de l'Office de Tourisme Communautaire Pyrénées-Cerdagne
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