La Route du Libérot 7.3 Km

Parcours balisé en jaune + signalétique (suivre les flèches "La Route du Libérot")Pas à pas :Départ : Moutiers-au-Perche, place Ernest BoulaySens : inverse des aiguilles d’une montreBalisage : jaunePraticabilité : une rampe forte ; quelques passages humidesTerrain : chemins de terre ou empierrés (50 %)Intérêts : découverte de 3 arbres vénérables et d'un chemin creux remarquable ; point d'histoire localeGagner le centre du bourg et monter la rue de l’Église. Prendre à gauche la rue de la Suiferie, prolongée par un chemin de terre; rejoindre la D918. Traverser la Départementale. Le Petit Chesnay. La Tortière. Franchir la Corbionne au Pont Poirier (site pittoresque, étangs). Peu après, prendre à gauche un chemin de terre qui, après un virage en ”S”, débouche à l'Hôtel Grosset. Tourner à droite. Traverser le hameau; continuer un chemin creux primé pour sa qualité paysagère.À l'intersection, remonter à gauche un chemin aboutissant par une rampe forte sur la D920. À gauche; emprunter la départementale sur 400 m. Face à l'entrée de la Louveterie, monter à droite en pénétrant en sous-bois. Couper la large allée de la Guillaumette; peu après, bifurquer à gauche pour déboucher, environ 1,5 km plus loin, sur la route du Libérot. Tourner à gauche; passer devant l’ancien café, signalé par sa toiture à croupes soulignée par une corniche festonnée en brique.Au carrefour, suivre à gauche la D619. La Pointe du Libérot. La Moisière. À l'Épine, traverser la D920 avec prudence. Continuer en face, direction la Boursillère. À droite, descendre le sentier herbeux bordé d’une haie. Après un virage à angle droit, passer une zone humide (départ de source). Remarquer à gauche le peuplier d'Italie (cultivar de peuplier noir), de belle taille (5,57 m de circonférence à 1,30 m du sol) qui trouve des conditions favorables à son développement. Franchir un ru à gué et déboucher près du lavoir, face à la propriété dite du Prieuré dont le parc est agrémenté d’un séquoia. Malgré un tour de faille important (6,80 m), l'arbre n’a que moins de 150 ans. Comme ceux qui s'alignent à l'entrée de la Ferme Neuve, à Dorceau, il aurait été rapporté d'un voyage en Amérique du Nord.Retour au point de départ, à gauche, par l’impasse de l’Abreuvoir, la rue des Fers Chauds, la place de la Corbionne et la rue Auguste Boulay.

https://www.google.com/maps/d/edit?mid=11V3IfQPw_p4jPItdFXER2GqCfp2w247R&usp=sharingLes chemins de Promenade Randonnée (PR) du Perche sont des boucles balisées en jaune qui vous feront découvrir le Perche à pied ou en VTT. La carte interactive Google Mymaps en recense une cinquantaine sur le territoire de la CDC Coeur du Perche.Certains de ces PR (marqués d’un double **) ont été labellisés par le Parc Naturel Régional du Perche sur la base de plusieurs critères de qualité : Intérêt touristique, balisage et signalétique, entretien, équipement des points de départ, etc... Ces chemins d’excellence sont conseillés aux visiteurs, randonneurs occasionnels, éventuellement accompagnés d'enfants et qui veulent découvrir le Perche à pied sans pour autant être rompus aux techniques de la randonnée pédestre (orientation, lecture de cartes, etc...). Mais attention aux distances ! Ces PR sont également décrits en détail sur le site et l’application smartphone jumelle ”Rando-Perche”, édité par le Parc Naturel Régional du Perche.Mais la présente carte interactive référence aussi d’autres PR, pas encore labellisés par le Parc Naturel Régional du Perche. Cependant, ces PR sont balisés et signalés comme tous les autres. Mais leur maintenance étant moins prioritaire, ils s'adressent plus spécialement aux randonneurs plus confirmés, sachant s'orienter et faire face à des obstacles naturels imprévus (un bout de chemin embroussaillé, inondé, un arbre couché, un défaut de balisage, etc...). S'ils peuvent parfois donner le goût de l'aventure, ils ont aussi leur intérêt : paysages, endroits secrets, monuments historiques, niches écologiques.... Il serait dommage de les oublier. Avis donc aux audacieux !Bonne balade à tous !

Entre le carrefour de Freulemont, à l'ouest, et le Pont Chartrain enjambant la Corbionne à l’est, la voie communale dite du Libérot est une section de 5 km de la Route de Paris au Mans, ancienne route royale, ayant conservé ses caractéristiques initiales : tracé sinueux, virages en sommet de côte, rampes longues et fortes pentes, profil à cassis et en dos d'âne. Jalonnée de trois bornes milliaires fleurdelysées et numérotées, elle était empruntée par les diligences de la Messagerie d'Angers.Selon la tradition, il s'agirait du ”chemin montant, sablonneux, malaisé” du ”Coche et la Mouche”. C'est en voyant un attelage monter péniblement la côte du Libérot (1) que Jean de La Fontaine (2) eut l'idée d'écrire son fameux apologue. On se plait à croire que le fabuliste a séjourné au château de Voré alors propriété, depuis 1658, de Charles-François de Riants.Devenue à la Révolution ”Route Nationale”, puis ”Route Impériale” (3), la route du Libérot prit le nom d'un hameau qui ne fut construit qu'à partir de la seconde moitié du XVIIIè siècle“ (4). Trop dure pour les chevaux, elle avait été délaissée depuis son déclassement et la construction, vers 1850, d'une nouvelle route, l’actuelle D920 entre le bourg de Moutiers-au-Perche et le carrefour de Freulemont.En 1968, Antonin Mousset, maire-adjoint de Rémalard, propriétaire terrien sur Moutiers, en souvenir de son grand-père, agent voyer sous le Second Empire, fit un don de 50 000 francs à la commune, pour la remise en état de cette voie restée communale, rendue carrossable en 1970.1. Entre le ponceau sur le ruisseau de la Siège (appelé aussi la Couette) et l'ancien café du Libérot, la rampe atteint 10 %.2. L'assimilation avec notre fabuliste est probablement liée au peintre Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) qui illustra l'édition (dite des Fermiers Généraux) des ”Fables de La Fontaine” L'intendant Louis Fagon, fils du médecin de Louis XIV, et propriétaire de Voré au début du XVIIIè s., lui commanda, vers 1720-1723, 9 panneaux décoratifs (”Les divertissements champêtres”) qui ornaient le salon du château. Déclaré Trésor National en 1999, l’ensemble est exposé au musée du Louvre.3. D'où son nom de ”Route Napoléon” en souvenir du passage de l’Empereur, reçu à Rémalard le 2 juin 1811.4. Aucune construction ne figurait sur la carte de l' Atlas de Trudaine(achevé en 1747), ni sur la carte de Cassini (levée à partir de 1756). Le Libérotfut le théâtre de combats contre les Prussiens, le 21 novembre 1870. Sur laroute, à l'entrée du chemin de Gagné, un rechargement en goudron, larged'environ 1 m, serait l'emplacement de la tranchée creusée par les ”mobiles”en position défensive pour protéger le repli des troupes françaises.

Après la dernière maison du hameau de l'Hôtel Grosset le circuit se dirige vers le bois de Voré, empruntant sur 500 m un beau chemin qui reçut en 2002 le 1er prix du concours des ”Chemins creux du Perche”. Fortement encaissé, sablonneux, il est bordé de haies plantées en majorité de charmes (certains sujets ayant été taillés en tétards) et présente la plupart des essences bocagèresParmi les arbres, on reconnaitra le chêne pédonculé, hêtre, le merisier, le frêne, robinier faux-acacia et l’érable champêtre. Châtaignier, ronce coudrier, sureau et houx réjouiront l'amateur de cueillette. Plus près du sol, le lierre grimpant et trois fougères fougère aigle, polypode inter- médiaire et quelques rares pieds de fougère mâle.Arrivé à une clairière, le chemin bifurque à gauche pour saluer au passage un vénérable châtaignier au port élancé mesurant près de 4,60 m à 1,30 m du sol.