1
La fontaine voutée de Bellas
La fontaine voutée de Bellas : Les Causses, aux sols constitués d'une couche calcaire dure et résistante, sont fissurés sous l'effet de l'érosion et ne retiennent pas l'eau en surface. Le réseau hydrographique est donc souterrain. L'eau de pluie s'infiltre, circule sous la terre au grè des fissures de la roche et s'évacue par des résurgences sous forme de nombreuses sources. La présence de l'eau a fortement conditionné l'occupation humaine. Elle est indispensable, tant pour les Hommes que pour les cultures et le bétail. Les hauteurs du Causse de Sévérac au sol caillouteux et à la végétation rase, sont traditionnellement des terres à brebis de race Lacaune pour la fabrication du Roquefort. Ce patrimoine "caussenard", bâti typique du Sévéragais, date du XIXème siècle. Ces fontaines sont construites au plus près de points d'eau connus utilisés depuis des temps imméoriaux. L'eau des fontaines voutées était peu utilisée pour la consommation courant car la plupart des habitations possédaient un puits ou une citerne. La fontaine voûtée de Bellas est complétée d'un bac-abreuvoir (7 mètres de long).
Informations complémentaires
kilomètre
7,66
latitude
44.3148
altitude
832
m
longitude
3.13194
2
Le causse et son patrimoine bâti
Le causse et son patrimoine bâti : Les jasses ont servi de bergeries temporaires offrant souvent un point d’eau bienvenu. Ce sont des constructions typiquement caussenardes entièrement en pierre, peu élevées, et aux ouvertures étroites, pour protéger le bétail des vents et des prédateurs. Les caselles, casèlas en occitan, sont de petites constructions en pierre sèche (sans liant), rondes et voûtées en encorbellement. Dans notre région, il s’agit surtout de cabanes incluses dans les murs, que les bergers édifiaient en épierrant les parcelles cultivées, pour servir d’abris aux bergers ou au matériel (vignes, cultures...). Les murs en pierres sèches permettent la construction de terrasses pour créer des parcelles de terre, parfois de quelques mètres carrés, afin de survivre sur ce sol ingrat. En Aveyron, elles portent le nom de faïsses.La Cardabelle est un chardon de la famille des asteracées tout comme l'artichaut. Autrefois, on en mangeait le fond et son coeur épineux servait à carder la laine, d'où son nom. Familière des plateaux calcaires, on la trouve souvent fixée sur les portes car elle sert de baromètre : largement ouverte par beau temps ou se refermant à l'approche de la pluie. Souvent recherché et cueilli pour son aspect très décoratif, ce chardon en voie de disparition est désormais protégé.
Informations complémentaires
kilomètre
8,56
latitude
44.3116
altitude
833
m
longitude
3.12222
3
Les causses de Sévérac et de Sauveterre
Les Causses de Sévérac et de Sauveterre : Les causses occupent un tiers de la superficie du département et tous présentent un paysage différent. Le Causse du Sévérac effectue la liaison avec le Causse de Sauveterre, son voisin lozérien. Son relief accidenté porte de hautes croupes désertes atteignant 984 m vers « Campagnac ». Partout transparaît ici l’empreinte du calcaire et de conditions climatiques tranchées, mais aussi l’héritage d’une très ancienne utilisation agropastorale par l’homme et ses troupeaux. Les terrains labourés côtoient 2 types de végétation non cultivée : - Des zones de pelouse rase d’allure steppique piquetée de buis, genévrier, églantier…- Des parties boisées plus ou moins étendues en surface selon les secteurs.Fascinant pour certains, rebutant pour d’autres, mais ne laissant jamais indifférent, l’aspect désolé des hautes terres tient à ces grandes étendues herbeuses et caillouteuses utilisées comme parcours à brebis.
Informations complémentaires
kilomètre
9,52
latitude
44.3305
altitude
840
m
longitude
3.14007