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Le bâtiment de la Mairie
Pierre François Ayrolle Des Angles, né le 22 septembre 1722 à Nant, a épousé, en 1754, à St-Pierre de la Martinique, Anne Elisabeth Banchereau, une riche veuve pour qui il fit construire en 1760, ce bel hôtel particulier !Dans le hall d’entrée, vous pourrez apercevoir le visage sculpté dans le plâtre d’Ayrolle des Angles. Le palier est bâti sur voûte sarrasine, au plafond du palier, quatre masques grotesques.La façade principale, la toiture, l'escalier, la cage d'escalier, et le décor intérieur sont inscrits Monument Historique le 3 juillet 2007.Acheté par la commune en 1912, ce bâtiment abrite aujourd’hui la Poste, la Trésorerie, la Maison des Services, l’Office de Tourisme Intercommunal, la mairie mais également la statue de Louis XVI dans le hall d'entrée...
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44.0228
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494
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3.30143
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L'église Saint-Pierre
En 926, des moines bénédictins de Vabres-l’Abbaye s’installent à Nant pour « y créer un monastère en l’honneur de St-Pierre de Rome ». L’église St-Pierre fut construite à partir de 1070, les campagnes de travaux successives ont duré un siècle environ. Les voûtes en cul de four des absidioles et de l’abside, la magnifique coupole sur trompes à la croisée du transept, la nef et les collatéraux voûtés en berceau plein cintre, l’ensemble de colonnes jumelles engendrant 120 chapiteaux sculptés, en font un très bel exemple d’architecture romane.Les trois vitraux de l’abside représentant des épisodes de la vie de Saint-Pierre ont été dessinés par Jean Hugo (arrière petit-fils de Victor Hugo), réalisés par M. Cavalier, maître-verrier et placés en 1986. L’église est classée aux Monuments Historiques depuis 1862.
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0,12
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44.0217
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495
m
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3.30131
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La chapelle des Pénitents
La confrérie des Pénitents Blancs de Nant a été fondée vers 1600, après les guerres de religion. La chapelle a été bâtie dans la seconde moitié du XVIIe siècle. La porte qui donne sur la Rue Droite porte la date de 1684, encadrant une niche qui abrite une statue de la Vierge. La porte qui donne sur la Place du Claux porte la date de 1725. Après la guerre 1914-18, il ne restait que quelques Pénitents, pour la plupart, âgés. La chapelle fut désaffectée en 1920 et le chanoine Lafon la transforma en salle d’œuvres paroissiales. De 1982 à 1996, elle devint « le Théâtre des Pénitents ». En 1999, la commune l’a louée par un bail emphytéotique de 20 ans à l’association diocésaine de Rodez...Source : Alain Bonnemayre
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44.0219
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491
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3.30256
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Le pont de La Prade
Le pont de la Prade du XIVe siècle enjambe la Dourbie de ses deux arches de quinze mètres de diamètre. Le pilier central et les culées sont en pierres calcaires appareillées, les voûtes sont en tuf, comme presque toutes celles de nos monuments. On dit souvent que ce pont aurait été construit par les Anglais, qui ont occupé le Rouergue, suite au traité de Brétigny.Il aurait plutôt été bâti sous l’impulsion des moines au début du XIVe siècle, c’est en effet l’époque de la plus grande prospérité de l’abbaye bénédictine de Nant.Source : Nant Aveyron – Alain et Monique Bonnemayre
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0,34
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44.0229
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472
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3.30444
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Argiles grises
Argiles grises du lias riches en fossiles. Ici, les potiers de St-Jean du Bruel venaient s'approvisionner en argile grise (ou bleue) pour la mélanger à l'argile rouge prise le long du chemin allant à Dourbias. L'argile obtenue de ce mélange n'étant pas réfractaire, la production se limitait donc à de la vaisselle (cruches, assiettes, vases, pots de chambre...), à des matériaux de constructions (tuiles, briques, épis de faîtage...). Dès le milieu de XIXème s., les potiers de St-Jean se spécialisèrent dans la fabrication de "faisselles", moules destinés à l'affinage de fromages au lait de brebis, et le succès des fromages de Roquefort contibua à l'augmentation du nombres d'ateliers de potiers dans le village. On peut voir encore aujourd'hui la cheminée du four de potier au niveau du Pont Neuf.
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6,81
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44.0408
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603
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3.34712
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Les fours des Valettes
Les fours des Valettes ont été inaugurés en 1905, la concession ayant été obtenue la même année par la Société des Mines Métalliques de l’Aveyron. Son périmètre s’étend entre Saint-Jean et le Causse-Bégon et les travaux concernent « La Gardiole », les Valettes (au-dessus des fours), « Les Baldy » et « L’Yfer » au dessus du ruisseau dit de Saint-Gleys entre Barjac et le confluent des Valettes. Le minerai principal est constitué par la calamine contenant 35 à 40% de zinc. Les cinq fours sont destinés à l’enrichissement par la méthode dite de réduction.Au fur et à mesure de l’avancement des recherches, les résultats s’avèrent très vite décevants, car si de 1901 à 1904, 800 tonnes de calamine sont extraites, 390 tonnes en 1905, 435 tonnes en 1906, on en traite seulement 160 tonnes en 1909. Les travaux doivent s’arrêter en 1914 et ne seront jamais repris. Après leur abandon, la batterie des cinq fours va servir de carrière. Les trois ouvertures de défournage sont chacune revêtue de deux rangées de briques réfractaires. Ces briques serviront à un artisan local pour la fabrication de petits fours métalliques pour la cuisson du pain, à garder la chaleur douillette sous les pieds et les lits des Saint-Jeantais, et enfin à la construction de la cheminée du chauffage de l’église.Source : article de Claude Bouteiller, revue Causses et Cévennes du Club Cévenol n°4-Août Septembre Octobre 2004
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6,94
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44.0397
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592
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3.34763
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Le pont vieux
Situé dans le plus ancien quartier du village, ce pont de type romain à une seule arche enjambe la Dourbie.Datant du XIIIe siècle, il était jusqu'au XVIIIe le principal pont du village.Dans le quartier du Pont Vieux existent encore des trous d'hommes, caches datant des guerres de religion.Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
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9,15
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44.0247
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504
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3.3573
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Les Halles
Les anciennes Halles détruites sous la Révolution Française furent reconstruites en 1845. Elles avaient à l'origine plusieurs fonctions comme l'organisation des foires et marchés et la tenue des assemblées du conseil général de la communauté. Elles sont aujourd'hui un lieu de rencontres, de fêtes et de convivialité. A remarquer : les poutres en bois de châtaignier de la magnifique charpente.Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
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9,42
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44.0233
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518
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3.35956
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Eglise Saint-Jean Baptiste
Eglise reconstruite sur le même emplacement de l'église du XIIe siècle qui tombait en ruines, après la Révocation de l'Edit de Nantes entre 1702 et 1715 sur les plans de Jean Giral, architecte des Etats du Languedoc de 1693 à 1701 qui s'était formé sur les chantiers d'Augustin Charles Daviler (Eglise du Vigan).Eglise remarquable par son clocher octogonal. Son style est caractéristique d'une église de la contre-réforme en pays huguenot.Des travaux de réfection ont été entrepris en 2014. Le renouvellement du mobilier liturgique a été confié à Jean-Jacques Bris, artiste sculpteur; la dépose, la réfection et la réinstallation des vitraux à l'atelier Abel-Ange Clermont.Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
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9,44
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44.0231
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518
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3.35978
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Le pont neuf et la chaussée
La construction d'un nouveau pont fut décidée en 1787. Les travaux interrompus pour des raisons financières, furent repris et terminés en 1824.Depuis ce pont, on peut voir sur la rive droite une des cheminées restantes des anciens fours à poteries. Autrefois il y en avait deux : la première utilisée pour les poteries, la deuxième pour la fabrication des tuiles vertes.Depuis le Pont Neuf on voit la « chaussée » ou «pansièra ».Construite avec son canal ou « béal», elle fut édifiée en bois au Moyen Age pour réguler le débit de l'eau pour le bon fonctionnement du moulin du XIIIe siècle, aujourd'hui aménagé en Maison de l'eau. C'est en 1820 que la chaussée fut construite en pierre.Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
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9,45
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44.0239
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3.35971
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Four et moulin à plâtre
Le sulfate de calcium, plus communément appelé gypse ou pierre à plâtre, est abondant autour du château d'Algues. On prépare le plâtre en chauffant le gypse dans un four à 120° environ, pour le déshydrater. Il est ensuite broyé par une meule, puis tamisé. Il faut le conserver à l'abri de l'humidité. Il est employé pour recouvrir les murs, pour le moulage. Gâche avec de la colle forte ou de la poussière de marbre, il donne le stuc, plus dur que le plâtre et susceptible d'être poli.L'exploitation remonterait à la charnière du 18ème-19ème pour se terminer au milieu du 20ème siècle.
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12,26
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44.011
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732
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3.34285
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Le château d'Algues
Place forte construite vers 1080 sur un point stratégique à 758m d'altitude, le château d'Algues appartenait à la famille de Roquefeuil qui n'y a pas vraiment habité mais l'utilisait comme avant-poste pour surveiller la vallée et l'accès à St-Jean. Cette seigneurie, devenue baronnie et marquisat par la suite, a dominé la région pendant environ 600 ans et certains membres de la famille se sont investi dans le domaine de la religion. En 1574, durant les guerres de religion, les calvinistes st-jeantais trouvent refuge au château d'Algues face à l'attaque menée par les papistes de Nant. En 1629, il fut détruit par le feu sur ordre de Richelieu. Il n'en reste aujourd'hui que des ruines.
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12,40
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44.0107
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736
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3.34108
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Ambouls
Le village d’Ambouls, commune de Nant, construit sur la rive droite de la Dourbie, daterait de l’installation des Romains dans la région nantaise.La butte du pic d’Ambouls (641 m) qui le domine a été fortifiée à l’âge de fer à partir de 700 ou 600 avant J.C., signe manifeste d’une occupation plus ancienne.Sur ce pic ou « oppidum gallo-romain » il a été découvert, il y a une quarantaine d’années des morceaux de poterie conservés au musée de Montrozier.Sur le versant Est on voit encore aujourd’hui, l’entrée de la grotte des Fées, où Ernest André a, en 1913, découvert des ossements humains datant d’environ 4500 ans avant J.C.Ambouls fait partie de ces hameaux agricoles, vidés par l’exode rural, mais qui retrouvent une âme, certes différente, grâce aux citadins qui y reviennent et restaurent les maisons.Certaines sont typiques avec l’escalier de pierre extérieur, le perron et dessous l’écurie qui s’ouvre sur un large porche voûté.On peut encore découvrir une cheminée originale au-dessus d’un ancien four à pain et une croix en pierre de 1710.
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17,96
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44.0162
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493
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3.3092