1
Chalet-hôtel de Gioberney
La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route.
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kilomètre
0,21
latitude
44.8409
altitude
1638
m
longitude
6.2813
2
Sérotine de Nilsson
La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.
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kilomètre
0,25
latitude
44.8411
altitude
1640
m
longitude
6.28054
3
L'alpage du Gioberney
En été, l'alpage du Gioberney accueille environ 1000 moutons. Il est découpé en quartiers que le berger fait pâturer tout au long de l'estive en tenant compte de la météo et de la ressource alimentaire disponible. Tandis que Tirière est pâturé en juillet (le berger tient les bêtes dans la partie basse pour optimiser l 'alpage et maintenir les buissons envahissants), par la suite c'est le plateau jusqu'au sommet de la Chauvetane que les animaux consomment.
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kilomètre
1,03
latitude
44.8477
altitude
1712
m
longitude
6.28285
4
La mine de Chauvetane
Au XIXe siècle, le Valgaudemar connut une ruée minière. De nombreuses prospections permirent de découvrir quelques filons qui donnèrent naissance à des exploitations dans le vallon de Navette, au Roux ou encore à la Chauvetane pour le plomb sulfuré et la galène argentifère. Une société minière fut créée en 1861 par des anglais associés à un notaire de Saint-Firmin, la « Valgaudemar Mining Compagny Limited ». Le travail des paysans-mineurs de la vallée sur la paroi abrupte de la Chauvetane consistait d'abord à tailler dans la roche un itinéraire jusqu'au filon d'où était extrait le minerais envoyé en bas dans la Condamine. Là, des femmes le recueillaient pour charger des mules et le descendre à l'actuel refuge du Xavier Blanc, lieu de traitement des roches. L'exploitation n'étant pas rentable, l'aventure prendra définitivement fin en 1923.
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kilomètre
2,36
latitude
44.8452
altitude
1927
m
longitude
6.28787
5
Paysages et sommets
Le panorama évolue tout au long de la traversée du plateau de Tirière. Au début, une vue sur le cirque de Gioberney et les sommets environnants, notamment les Rouies et son glacier, s'offrent aux randonneurs. En progressant, le Sirac s'impose et le regard domine la vallée de Surette avec une vue sur la vallée du Valgaudemar. En face, de l'autre coté du vallon de Surette, le pic de Morge semble être posé au carrefour des vallées telle une vigie.
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kilomètre
3,87
latitude
44.839
altitude
2146
m
longitude
6.29357
6
Oiseaux d'altitude
Le plateau de Tirière est un endroit propice pour observer l'avifaune des milieux ouverts d'altitude. Les chants de l'alouette, du pipit spioncelle ou du rouge queue noir accompagnent cette randonnée. Au détour d'un lacet, vous pourrez observer le timide mais magnifique merle de roche ou un crécerelle en train de faire le "saint esprit", vol stationnaire qui aide à sa reconnaissance. Tirière est également un site de référence pour le suivi de la population de chamois du Parc national des Ecrins.
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kilomètre
4,08
latitude
44.8372
altitude
2166
m
longitude
6.29389
7
Variété végétale
Cet itinéraire traverse une grande variété de formations végétales tels la mégaphorbiaie, le mélézin, les landes à rhododendrons et myrtilles, l'alpage, les éboulis ou les milieux rupestres. Quelques fleurs peuvent attirer l'attention comme la pulsatille soufrée, l'asphodèle, le lys martagon ou encore le magnifique lys orangé... Parmi cette multitude d’espèces, il faudra être très attentif pour découvrir le rare dracocéphale d'Autriche à la tête de dragon. Il sera en revanche plus facile de rencontrer une nigritelle, petite orchidée à forte odeur de vanille, ou encore l'astragale à fleurs pendantes dont les fruits sont des gousses enflées de taille impressionnante.
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kilomètre
6,30
latitude
44.8286
altitude
1875
m
longitude
6.30232
8
Le sentier du ministre
Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.
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kilomètre
8,19
latitude
44.8319
altitude
1584
m
longitude
6.28903