1
Aigle royal
L’aigle royal compte parmi les espèces rares et protégées d' Europe. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein air permettent de l’identifier aisément. Aux heures chaudes de la journée, il tournoie régulièrement dans les airs profitant du vent pour s’élever. Grâce à son excellente vue, l'aigle royal scrute les environs à la recherche d’une marmotte imprudente ou d’un jeune chamois. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur des cadavres d’animaux.
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kilomètre
1,07
latitude
44.7611
altitude
1540
m
longitude
6.2888
2
Tétras lyre
Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. Au printemps, le mâle au plumage noir, la queue en lyre avec les sous-caudales blanches parade pour attirer les poules. En hiver, il passe le plus clair de son temps réfugié dans des igloos creusés dans la neige pour se protéger du froid. Période où il est particulièrement sensible car il ne peut compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.
Informations complémentaires
kilomètre
1,50
latitude
44.7615
altitude
1569
m
longitude
6.2938
3
Circaète Jean-le-Blanc
Le printemps est à peine de retour que résonnent à l'aplomb du clocher des cris perçants. Il faut lever la tête pour admirer deux grands oiseaux volant de concert, alternant voltige et surplace dans le ciel comme deux cerfs-volants argentés jouant avec le vent. Leur silhouette claire, trapue et leur tête plus sombre permettent d'identifier le Circaète Jean-le-Blanc. Il se nourrit principalement de reptiles (lézard et serpent) qu'il capture par la tête, qu'il peut régurgiter ensuite au poussin lors de l'élevage du jeune.
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kilomètre
1,99
latitude
44.7599
altitude
1581
m
longitude
6.29949
4
Bouquetin des Alpes
Le bouquetin, alias « bouc des pierres », est massif et vêtu d’un pelage beige à chocolat suivant les saisons et le sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie. Le bouquetin des Alpes vit en groupe, mâles d’un côté, étagnes (femelles) et jeunes de l’autre. En hiver, les femelles se mêlent aux mâles lors de la période de rut et mettent bas au début de l’été. Afin de l'observer, regarder sur le versant opposé, le bouquetin se laisser parfois apercevoir au printemps.
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kilomètre
2,55
latitude
44.7589
altitude
1616
m
longitude
6.30643
5
Cascade de Prelles
La cascade alimente le Drac blanc. Le lit mineur du torrent est très large donnant une idée de sa violence et de sa capacité à charrier des blocs de pierre.
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kilomètre
3,02
latitude
44.7566
altitude
1645
m
longitude
6.31058
6
Crave à bec rouge
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre
4,78
latitude
44.7643
altitude
1802
m
longitude
6.32874
7
Gypaète barbu
Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
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kilomètre
4,90
latitude
44.7648
altitude
1812
m
longitude
6.32986
8
Glaciers de Veyrardonne et de la Pierre
Depuis le petit plateau, on peut apercevoir les glaciers de la Veyrardonne et de la Pierre. En tant que réserves de neige, de névé et de glace alimentées en hiver essentiellement par les précipitations neigeuses et diminuées l'été par la fonte, les glaciers sont de très sensibles indicateurs naturels des fluctuations climatiques.
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kilomètre
6,39
latitude
44.761
altitude
2072
m
longitude
6.34056
9
Lagopède alpin
Parfois visible au pied du versant de la crête du Martinet, le lagopède alpin trouve en montagne les conditions indispensables à sa survie. Cet oiseau de l'extrême est couvert d'un plumage gonflé d'air pour l'isoler des grands froids. Ses pattes emplumées jusqu'au bout des doigts, jouant le rôle de raquettes dans la neige poudreuse, laissent des empreintes proches de celles du lièvre. C'est de là que vient son nom, lagopède signifiant « pied de lièvre ».
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kilomètre
7,76
latitude
44.7533
altitude
2355
m
longitude
6.34779
10
Oréochlora fausse seslérie
Espèce protégée (liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine), l'oréochlora fausse seslérie est réputée endémique du massif du Viso (Queyras). La Rouite abrite l'unique station du parc national de cette espèce menacée par le réchauffement vu sa position sommitale.
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kilomètre
8,95
latitude
44.7538
altitude
2475
m
longitude
6.33091
11
La Rouite
Petite montagne issue d'un épisode volcanique particulier, la Rouite culmine à 2680 m et offre un beau point de vue sur les sommets environnants et les vallons. Les différents mouvements géologiques ont induit un versant ouest abrupt et un versant est en pente « douce » et régulière. L'ensemble tranche dans le paysage, entre le cristallin du versant du Sirac et les flyschs de la nappe de charriage au sud. Les bonnes conditions d’affleurement permettent d’observer tout particulièrement le milieu de mise en place des coulées.
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kilomètre
9,21
latitude
44.7534
altitude
2579
m
longitude
6.32864
12
Pré de la Chaumette
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre).
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kilomètre
13,82
latitude
44.7651
altitude
1802
m
longitude
6.32867
13
Refuge du Pré de la Chaumette
La cabane pastorale de Champoléon est construite pour les éleveurs de la vallée en 1921. C’est en 1972 que la cabane est restaurée pour la première fois. Deux ans plus tard, le Club alpin français (CAF) en prend la gestion afin d’assurer l’abri aux randonneurs toujours plus nombreux du GR54. Devenu trop exigu, le refuge est reconstruit en 1979 sur les ruines d’un vieux hameau et devient le Pré de la Chaumette. Les pierres de parement ont été taillées sur le site même de Champoléon. Les imposantes lauzes du toit soulignent un effort d’intégration dans le paysage. Aujourd’hui encore les troupeaux d’ovins sont “amontagnés” à la fin juin et visités une fois par semaine.
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kilomètre
13,91
latitude
44.7654
altitude
1804
m
longitude
6.32757
14
Cincle plongeur
Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tache blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ces yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.
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kilomètre
15,94
latitude
44.7599
altitude
1612
m
longitude
6.30585
15
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
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kilomètre
16,88
latitude
44.7623
altitude
1566
m
longitude
6.29529
16
Hirondelle de rochers
L'hirondelle de rochers est habillée d'un plumage aux tons beiges guère contrastés. Elle est capable de véritables prouesses en vol, une qualité indispensable pour capturer la multitude d'insectes dont elle se nourrit. Au printemps, une fois une barre rocheuse sûre repérée, l'hirondelle des rochers transporte sans relâche, avec son bec, boue et brins de végétaux. A l'aide de cet unique outil, elle fixe solidement chaque élément de l'édifice à la roche grâce à un savant mélange de salive et d'eau.
Informations complémentaires
kilomètre
17,23
latitude
44.7627
altitude
1543
m
longitude
6.29101