1
Un peu d'histoire du vallon de la Muzelle
A la fin du XIXe siècle la forêt était quasi inexistante, réduite pour favoriser l'activité pastorale (sur les hauteurs) et la culture des céréales, principalement de l’orge, au dessus des zones habitées. Vers 1945, les hameaux les plus hauts, comme celui de Laffreyte au dessus du Bourg-d’Arud, se sont vidées de leurs habitants. Aujourd’hui la forêt a repris le dessus, dissimulant le souvenir de quelques ruines au bas du sentier. Avant l'avènement de l'automobile et la création des routes, cet itinéraire du lac puis du col de la Muzelle était très emprunté par les habitants de Venosc pour passer dans la vallée voisine du Valbonnais.
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kilomètre
0,73
latitude
44.9772
altitude
1209
m
longitude
6.11966
2
Un vallon de pastoralisme
La configuration du site en fait un territoire très favorable au pastoralisme depuis plusieurs siècles. Cette zone d’alpages est louée au XIXe et XXe siècles à des transhumants du sud de la France. Les troupeaux locaux de Venosc et en particulier du hameau de Laffreyte s’y rendent également. A l'époque, les premiers animaux emmontagnés chaque année sont les vaches, puis par la suite les ovins. Depuis les années 1980, un troupeau de moutons d'environ 1200 têtes transhume en provenance des Hautes-Alpes dès le mois de juin et passe l'été sur cet alpage.
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kilomètre
4,81
latitude
44.956
altitude
2134
m
longitude
6.10037
3
Tourbière de la Muzelle
La zone humide, traversée peu avant d’arriver au lac de la Muzelle, regorge d’une étonnante biodiversité. Reste d’un grand lac issu du retrait glaciaire, ce marécage s’est peu à peu comblé de végétaux formant ainsi une tourbière, la plus grande de la vallée du Vénéon. Depuis de nombreuses générations, les bergers ont utilisé lsa tourbe comme combustible. Aujourd’hui son extraction est prohibée. Le lieu est protégé par des clôtures dans le cadre d’une mesure agri-environnementale.
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kilomètre
4,98
latitude
44.9557
altitude
2145
m
longitude
6.09854
4
Faune et flore de la tourbière
La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Elle se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses qui s'accumulent au fil du temps. Leur étude scientifique permet de retracer l’évolution des climats en même temps que celle de la végétation. Les tourbières se repèrent de loin quand la linaigrette est en fleur. Ethymologiquement son nom désigne un “portelaine” : ses touffes duveteuses et son aspect cotonneux en font une plante aisément identifiable. Vous pourrez également rencontrer alentours un animal très actif par temps humide : la grenouille rousse. Résistant au froid, c’est un batracien fort bien adapté au milieu montagnard. Le ventre jaune et la grande tache sombre à l’arrière de l’œil englobant le tympan sont deux caractéristiques bien observables de l’espèce.
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kilomètre
5,01
latitude
44.9555
altitude
2144
m
longitude
6.09845
5
Faille de Ser Barbier
La faille de Ser Barbier met en contact un socle cristallin (aiguille de Venosc) et un dépôt marneux (col du Vallon). Elle s'est formée au jurassique lors de l'ouverture de la mer Téthys, par cassure et effondrement du massif cristallin. Le frottement des deux parties a créé un beau miroir strié bien dégagé par l'érosion.
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kilomètre
5,12
latitude
44.9567
altitude
2079
m
longitude
6.09663
6
Le refuge de la Muzelle
Le fond du vallon vient buter contre les parois de la roche de la Muzelle, du pic du Clapier du Peyron et de la tête de la Muraillette. L'histoire moderne de ce lieu est marquée par l'alpinisme. C’est le 2 Juillet 1875 que Coolidge guidé par Almer père et fils ouvrit la voie normale à la Roche de la Muzelle par la face est-nord-est et l’arête nord-est. A cette époque, même si une cabane pastorale servait d’abri aux alpinistes, le bivouac était encore de mise dans le vallon de la Muzelle. En 1967, c'est dans ce cirque rocailleux que la commune a édifié le refuge au bord du lac de la Muzelle.
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kilomètre
5,34
latitude
44.9529
altitude
2112
m
longitude
6.09713
7
Lac de la Muzelle
Le lac de la Muzelle est un lac glaciaire aux eaux froides et pauvres. La population de poissons se limite aux salmonidés (ombles, saumons de fontaines, etc.). Leur période active se réduisant à l'été. L'apport de nourriture étant faible, ils sont atteints de nanisme. Chaque année, des suivis scientifiques sont réalisés par diverses universités et par le Parc national : prélèvements de poissons, phytoplancton, zooplancton, mesures physiques.
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kilomètre
5,51
latitude
44.9517
altitude
2104
m
longitude
6.09582
8
Vautours fauves
Du col du Vallon, il est possible d’observer des vautours fauves. Cet oiseau est en effet de retour depuis quelques années sur le massif. Plus grand que l’aigle, beige et brun de plumage, son vol est généralement plané, et ses mouvements amples et lents. Mais ce qui caractérise surtout l’espèce, c’est sa grégarité : les vautours fauves aiment être ensemble, que ce soit en vol ou au sol. Cette adaptation comportementale facilite la découverte des cadavres d’animaux dont ils se nourrissent.
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kilomètre
7,73
latitude
44.9555
altitude
2518
m
longitude
6.0808
9
Aigles royaux
Nombre de rapaces parcourent le ciel de l’Oisans. Parmi les différentes espèces observables, deux couples d’aigles royaux se partagent les vallons de la Muzelle et du Lauvitel. De belle envergure (2,30 m en moyenne), globalement bruns, ils chassent volontiers les marmottes en rase-motte.
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kilomètre
8,91
latitude
44.9623
altitude
2246
m
longitude
6.07817
10
Réserve intégrale du Lauvitel
La réserve intégrale du Lauvitel, créée le 9 mai 1995, est la première de France dans un Parc national. Elle se situe au fond du vallon, qui est propriété de l’Etat depuis 1980. Cet espace, soustrait à toute activité humaine, sert de pôle d'observation scientifique de l'évolution des milieux à long terme. Végétation, animaux, eau, climat… y sont étudiés et comparés aux données d’autres sites. L’accès à la réserve est donc strictement interdit, sauf pour les besoins scientifiques.
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kilomètre
9,68
latitude
44.9634
altitude
2041
m
longitude
6.07209
11
Marmottes
Les marmottes comptent parmi les habitants permanents des pelouses de l’étage alpin. La vue y est dégagée, la nourriture herbacée abondante et le sol suffisamment meuble pour y creuser les terriers nécessaires à leur survie. Cet animal, bien que sauvage, peut s’habituer à la présence humaine, et certaines marmottes ont même pris la mauvaise habitude de venir quémander auprès du randonneur quelques biscuits, chips et autres pommes. Surtout ne les nourrissez pas ! Ces aliments, inadaptés à leurs besoins, nuisent à leur santé et à leur survie. Vous viendrait-il à l’idée de manger de l’herbe pour vous nourrir ?
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kilomètre
12,00
latitude
44.9754
altitude
1463
m
longitude
6.07184
12
Pavage traditionnel
Le sentier du Lauvitel est très emprunté, notamment durant l’été. Pour limiter les phénomènes d’érosion liés à la fréquentation humaine, mais aussi au ruissellement des eaux de fonte et pluviales, il est recouvert d’un pavage traditionnel, maintenu en état par des restaurations annuelles.
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kilomètre
12,84
latitude
44.9796
altitude
1220
m
longitude
6.07233
13
Le hameau de la Danchère
Avec ses ruelles pavées, ses fontaines et lavoirs de pierre, la Danchère offre un point de départ idéal vers le Lauvitel qui attire près de 30 000 visiteurs par an. C'est un des nombreux hameaux qui constitue la commune de Vénosc.
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kilomètre
14,01
latitude
44.9887
altitude
989
m
longitude
6.07743