MONTGAILLARD, AU GRE DE L'ADOUR
- Mis à jour le 30/11/2017
- Identifiant 296835
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
4,9 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
15 D28
65200 Montgaillard |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (1)
description
Petits édifices discrets, découverts au détour d'une rue, les lavoirs sont autant de lieux de notre mémoire. Ils ont vu le labeur des femmes, recueilli leurs peines, écouté leurs conversations et leurs humeurs... Ils ont joué pleinement leur rôle utilitaire et social, jusqu'à ce que les progrès du XXe siècle viennent décider de leur sort.
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Points d'interêt (5)
A
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LE PONT DU DIABLE ET SES LÉGENDES
Avant de partir à la découverte des lavoirs, oserez-vous traverser le pont de montgaillard qui fut, naguère, une oeuvre de démon ?
A Montgaillard, depuis le Xe siècle, on franchit l'Adour sur le pont du Diable...
Ouvrages dont la construction a pendant longtemps été laborieuse, les ponts ont souvent fait l'objet de diverses croyances. On espérait ainsi conjurer le mauvais sort qui aurait pu les faire s'écrouler...
Et dans ce domaine, les imaginations n'ont pas eu de limites !
Souvent, entre tous les personnages maléfiques, c'est le Diable en personne qui a inspiré nos aïeux...
On ne compte plus aujourd'hui les ponts qui portent son nom !
La légende du pont de Montgaillard, comme celle de tous les autres "ponts du Diable", s'inspire des malédictions pesant sur ces ouvrages, seules responsables de leurs innombrables écroulements... + d'infos Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages de la Haute Bigorre
Le saviez-vous ?
Le pont du Diable de Montgaillard est le seul à avoir résisté à la crue de 1875. Un repère indiquant la hauteur des eaux atteinte est visible côté sud sur la partie droite de l'arche.
A Montgaillard, depuis le Xe siècle, on franchit l'Adour sur le pont du Diable...
Ouvrages dont la construction a pendant longtemps été laborieuse, les ponts ont souvent fait l'objet de diverses croyances. On espérait ainsi conjurer le mauvais sort qui aurait pu les faire s'écrouler...
Et dans ce domaine, les imaginations n'ont pas eu de limites !
Souvent, entre tous les personnages maléfiques, c'est le Diable en personne qui a inspiré nos aïeux...
On ne compte plus aujourd'hui les ponts qui portent son nom !
La légende du pont de Montgaillard, comme celle de tous les autres "ponts du Diable", s'inspire des malédictions pesant sur ces ouvrages, seules responsables de leurs innombrables écroulements... + d'infos Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages de la Haute Bigorre
Le saviez-vous ?
Le pont du Diable de Montgaillard est le seul à avoir résisté à la crue de 1875. Un repère indiquant la hauteur des eaux atteinte est visible côté sud sur la partie droite de l'arche.
Informations complémentaires
15 D28
65200 Montgaillard
65200 Montgaillard
kilomètre
0,05
latitude
43.125
altitude
437
m
longitude
0.108885
B
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CONSERVER CE PATRIMOINE BATI
Des lavoirs qui retrouvent leur allure d'antan, c'est un patrimoine qui traverse les époques... et les générations.
- Le lavoir, un lieu de mémoire
Un monument ou un édifice qui cesse d'être utilisé tombe toujours plus ou moins à l'abandon. Délaissé, il vient à se dégrader, et souvent plus rapidement qu'on ne le pense.
C'est ici qu'intervient la notion de patrimoine commun : on tend de plus en plus à concevoir les lavoirs de nos villages comme des témoignages d'une histoire collective, comme des fondements de notre identité.
C'est pourquoi on s'attache à les rénover, afin que les générations futures, comme les générations d'aujourd'hui, conservent la mémoire d'une époque où les usages de l'eau étaient bien différents de ceux d'aujourd'hui.
- Une architecture utilitaire : le lavoir à palatin
Le lavoir est avant tout fonctionnel : un bassin pour le lavage, une planche à laver pour battre le linge, un toit pour protéger des intempéries...
Chaque élément de son architecture a son utilité !
Ce n'est que plus tard, dans les communes les plus riches et peuplées, qu'apparaîtront des bâtiments à l'architecture plus soignée, agrémentée de détails artistiques. Mais la priorité reste celle le l'amélioration des conditions de travail des lavandières.
Malheureusement, certains lavoirs ont été détruits, mais on peut observer dans le village quelques édifices remarquablement restaurés.
La mise en valeur du petit patrimoine rural doit souvent passer par des opérations de restauration.
- Le lavoir, un lieu de mémoire
Un monument ou un édifice qui cesse d'être utilisé tombe toujours plus ou moins à l'abandon. Délaissé, il vient à se dégrader, et souvent plus rapidement qu'on ne le pense.
C'est ici qu'intervient la notion de patrimoine commun : on tend de plus en plus à concevoir les lavoirs de nos villages comme des témoignages d'une histoire collective, comme des fondements de notre identité.
C'est pourquoi on s'attache à les rénover, afin que les générations futures, comme les générations d'aujourd'hui, conservent la mémoire d'une époque où les usages de l'eau étaient bien différents de ceux d'aujourd'hui.
- Une architecture utilitaire : le lavoir à palatin
Le lavoir est avant tout fonctionnel : un bassin pour le lavage, une planche à laver pour battre le linge, un toit pour protéger des intempéries...
Chaque élément de son architecture a son utilité !
Ce n'est que plus tard, dans les communes les plus riches et peuplées, qu'apparaîtront des bâtiments à l'architecture plus soignée, agrémentée de détails artistiques. Mais la priorité reste celle le l'amélioration des conditions de travail des lavandières.
Malheureusement, certains lavoirs ont été détruits, mais on peut observer dans le village quelques édifices remarquablement restaurés.
La mise en valeur du petit patrimoine rural doit souvent passer par des opérations de restauration.
Informations complémentaires
15 Rue du 19 Mars 1962
65200 Montgaillard
65200 Montgaillard
kilomètre
0,78
latitude
43.1266
altitude
437
m
longitude
0.107245
C
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LES LAVOIRS ONT UNE HISTOIRE
Ils sont d'abord apparus ici ou là, puis se sont progressivement multipliés. On les a aménagés, agrandis, embellis... Présents dans chacun de nos villages, ils sont devenus des repères essentiels.
Pendant bien longtemps, le linge fut lavé et rincé directement dans la rivière, sans qu'aucun aménagement ne soit réalisé. A l'approche du XVIIIe siècle, le milieu rural se développe et devient plus à l'écoute des nouvelles préoccupations sanitaires, déjà répandues dans les villes.
Mais c'est au siècle suivant que les lavoirs communaux se multiplient avec les abreuvoirs et les fontaines.
Alors que l'hygiène publique devient une des priorités des villes et des villages, l'eau fait l'objet de toutes les attentions.
Au cours de ce siècle, les anciennes pratiques vont régresser et le choléra, la variole et autre typhoïde, seront peu à peu terrassés par une hygiène rigoureuse.
On prend conscience que la propreté préserve du développement des épidémies.
A l'époque de l'hygiénisme, avoir des vêtements propres devient signe de bonne mœurs...
Très vite, la lessive deviendra mensuelle, puis hebdomadaire. Peu à peu, le lavoir s'imposera comme un repère essentiel dans l'organisation de chaque commune.
A Montgaillard, comme dans la plupart des villages, plusieurs lavoirs seront construits pour que chaque quartier possède son propre édifice.
Aujourd'hui, les Mounaques occupent une partie de l'année le grand lavoir communal de Campan.
Pendant bien longtemps, le linge fut lavé et rincé directement dans la rivière, sans qu'aucun aménagement ne soit réalisé. A l'approche du XVIIIe siècle, le milieu rural se développe et devient plus à l'écoute des nouvelles préoccupations sanitaires, déjà répandues dans les villes.
Mais c'est au siècle suivant que les lavoirs communaux se multiplient avec les abreuvoirs et les fontaines.
Alors que l'hygiène publique devient une des priorités des villes et des villages, l'eau fait l'objet de toutes les attentions.
Au cours de ce siècle, les anciennes pratiques vont régresser et le choléra, la variole et autre typhoïde, seront peu à peu terrassés par une hygiène rigoureuse.
On prend conscience que la propreté préserve du développement des épidémies.
A l'époque de l'hygiénisme, avoir des vêtements propres devient signe de bonne mœurs...
Très vite, la lessive deviendra mensuelle, puis hebdomadaire. Peu à peu, le lavoir s'imposera comme un repère essentiel dans l'organisation de chaque commune.
A Montgaillard, comme dans la plupart des villages, plusieurs lavoirs seront construits pour que chaque quartier possède son propre édifice.
Aujourd'hui, les Mounaques occupent une partie de l'année le grand lavoir communal de Campan.
Informations complémentaires
457 Chemin Artigala
65200 Montgaillard
65200 Montgaillard
kilomètre
1,58
latitude
43.1307
altitude
447
m
longitude
0.102366
D
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UN DUR LABEUR ET DE VIVES CONVERSATIONS
Fouler, battre ou transporter le linge demandait beaucoup de travail...
Et quelques commérages, de temps à autre...
- Les différentes étapes de la lessive
Au XIXe siècle, la lessive est un événement : il faut attendre les premiers jours ensoleillés du printemps et la fonte des neiges qui grossit les cours d'eau pour réaliser la grande lessive post-hivernale. La bugade (le lessivage) se déroulait en trois temps. + d'info : Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Et quelques commérages, de temps à autre...
- Les différentes étapes de la lessive
Au XIXe siècle, la lessive est un événement : il faut attendre les premiers jours ensoleillés du printemps et la fonte des neiges qui grossit les cours d'eau pour réaliser la grande lessive post-hivernale. La bugade (le lessivage) se déroulait en trois temps. + d'info : Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
36 Place de la Liberté
65200 Montgaillard
65200 Montgaillard
kilomètre
2,64
latitude
43.1222
altitude
459
m
longitude
0.105943
E
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LES LAVOIRS, REFLET D'UNE EPOQUE ET DE SES BESOINS EN EAU
Si le lavoir nous paraît aujourd'hui bien désuet, c'est que notre conception de la ressource en eau a beaucoup évolué. Nos besoins aussi.
A l'époque, les lavoirs sont le symbole d'un accès égalitaire à un bien alors considéré comme l'un des plus précieux. De taille modeste, ils sont à l'échelle des besoins. A Montgaillard, alors petit bourg rural, le nombre d'habitants n'a pas nécessité la construction d'un grand lavoir communal. Ce sont plusieurs petits édifices, un pour chaque quartier, qui sont venus ponctuer les rues du village.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec l'explosion des besoins en eau et l'accélération des progrès techniques, la machine à laver va peu à peu supplanter le lavoir. Si bien qu'aujourd'hui, ce dernier nous paraît appartenir à des temps lointains...
Un équipement ménager révolutionnaire. Vous la reconnaissez ?
Arrivée dans les foyers français à partir des années 1950-1960, la machine à laver représente alors un progrès considérable. Sa généralisation a précipité l'irrévocable abandon des lavoirs : désormais, le linge se lavera à domicile.
Et nos besoins n'ont cessé de croître.
Voici quelques conseils pour une consommation plus raisonnée, chacun à son échelle et au quotidien :
- choisir la fonction "éco" de la machine à laver et préférer les modèles récents, souvent moins consommateurs (de 50 à 60 litres / cycle)
- choisir la douche plutôt que le bain
- faire la chasse aux fuites d'eau !
- récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin (de préférence aux heures fraîches...)
Autant de petits gestes qu'il ne tient qu'à nous de rendre automatiques !
+ d'info : Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages du Haut Adour
A l'époque, les lavoirs sont le symbole d'un accès égalitaire à un bien alors considéré comme l'un des plus précieux. De taille modeste, ils sont à l'échelle des besoins. A Montgaillard, alors petit bourg rural, le nombre d'habitants n'a pas nécessité la construction d'un grand lavoir communal. Ce sont plusieurs petits édifices, un pour chaque quartier, qui sont venus ponctuer les rues du village.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec l'explosion des besoins en eau et l'accélération des progrès techniques, la machine à laver va peu à peu supplanter le lavoir. Si bien qu'aujourd'hui, ce dernier nous paraît appartenir à des temps lointains...
Un équipement ménager révolutionnaire. Vous la reconnaissez ?
Arrivée dans les foyers français à partir des années 1950-1960, la machine à laver représente alors un progrès considérable. Sa généralisation a précipité l'irrévocable abandon des lavoirs : désormais, le linge se lavera à domicile.
Et nos besoins n'ont cessé de croître.
Voici quelques conseils pour une consommation plus raisonnée, chacun à son échelle et au quotidien :
- choisir la fonction "éco" de la machine à laver et préférer les modèles récents, souvent moins consommateurs (de 50 à 60 litres / cycle)
- choisir la douche plutôt que le bain
- faire la chasse aux fuites d'eau !
- récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin (de préférence aux heures fraîches...)
Autant de petits gestes qu'il ne tient qu'à nous de rendre automatiques !
+ d'info : Au gré de l'Adour 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
113 Chemin de la Douloustre
65200 Montgaillard
65200 Montgaillard
kilomètre
4,84
latitude
43.1186
altitude
447
m
longitude
0.1077