BEAUDEAN, LA FORCE MOTRICE, AU GRÉ DE L'ADOUR
- Mis à jour le 08/12/2017
- Identifiant 296836
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
1,3 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
2 Rue Larrey
65710 Beaudean |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
description
A l'heure où nos principales ressources énergétiques sont remises en question, l'intérêt porté à l'hydroélectricité se renforce.
Dans les Pyrénées comme ailleurs, la force motrice de l'eau est exploitée depuis bien longtemps. Certes, les techniques ont évolué : la modeste roue du meunier a laissé place aux gigantesques turbines hydrauliques, mais l'indispensable ressource est restée la même.
Dans les Pyrénées comme ailleurs, la force motrice de l'eau est exploitée depuis bien longtemps. Certes, les techniques ont évolué : la modeste roue du meunier a laissé place aux gigantesques turbines hydrauliques, mais l'indispensable ressource est restée la même.
Hébergements à proximité
Points d'interêt (4)
A
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L'EAU, UNE FORCE MOTRICE... ANCESTRALE
On découvrit un jour le potentiel du mouvement de l'eau... et ce fut le début d'une perpétuelle évolution des techniques d'exploitation de l'énergie hydraulique.
Voila 10 000 ans que le réchauffement de la planète a poussé l'homme du néolithique à abandonner sa situation de chasseur cueilleur pour adopter une vie d'agriculteur sédentaire. C'est au Moyen Orient qu'il cultive les premières céréales et les consomme sous forme de bouillies et de galettes. A partir de ce moment là, il n'a de cesse d'inventer et d'améliorer des procédés et des techniques pour écraser les grains et en tirer la farine nourricière.
Deux techniques ont coexisté, l'une faisait appel à un mouvement vertical afin de piler le grain dans un mortier, l'autre consistait à écraser le grain à l'aide de molettes sur des tables de pierre horizontales.
S'il est une richesse spécifique à notre région de montagne, c'est bien de l'eau dont il s'agit. En effet, on la trouve partout en abondance et elle est à l'origine du développement des moulins.
A son apogée, en 1825, la commune de Campan comptait plus de 4 500 habitants et pas moins de 50 moulins à roue horizontale. Leur fonctionnement est très simple et reprend les techniques élaborées au temps des Romains. Un canal d'amenée, également appelé bief, conduit l'eau de la rivière vers l'usine.
Un système de vannage permet au meunier de contrôler le débit et de commander la mise en route de son moulin. Plusieurs éléments couplés entre eux vont transmettre cette force à la meule tournante qui pourra alors écraser le grain.
Il fallut attendre le XIXe siècle pour que l'énergie mécanique (mouvement de l'eau) soit transformée en énergie électrique. Dans les années 1850, on mit au point le système de la turbine, reliée à un générateur électrique (ou alternateur) : lorsque la chute d'eau actionne la turbine, cette dernière entraîne à son tour l'alternateur qui produit de l'électricité. C'est alors que l'on commença à employer le terme d'hydroélectricité. Ce système n'a depuis cessé d'être perfectionné, mais le principe de base est conservé. + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Voila 10 000 ans que le réchauffement de la planète a poussé l'homme du néolithique à abandonner sa situation de chasseur cueilleur pour adopter une vie d'agriculteur sédentaire. C'est au Moyen Orient qu'il cultive les premières céréales et les consomme sous forme de bouillies et de galettes. A partir de ce moment là, il n'a de cesse d'inventer et d'améliorer des procédés et des techniques pour écraser les grains et en tirer la farine nourricière.
Deux techniques ont coexisté, l'une faisait appel à un mouvement vertical afin de piler le grain dans un mortier, l'autre consistait à écraser le grain à l'aide de molettes sur des tables de pierre horizontales.
S'il est une richesse spécifique à notre région de montagne, c'est bien de l'eau dont il s'agit. En effet, on la trouve partout en abondance et elle est à l'origine du développement des moulins.
A son apogée, en 1825, la commune de Campan comptait plus de 4 500 habitants et pas moins de 50 moulins à roue horizontale. Leur fonctionnement est très simple et reprend les techniques élaborées au temps des Romains. Un canal d'amenée, également appelé bief, conduit l'eau de la rivière vers l'usine.
Un système de vannage permet au meunier de contrôler le débit et de commander la mise en route de son moulin. Plusieurs éléments couplés entre eux vont transmettre cette force à la meule tournante qui pourra alors écraser le grain.
Il fallut attendre le XIXe siècle pour que l'énergie mécanique (mouvement de l'eau) soit transformée en énergie électrique. Dans les années 1850, on mit au point le système de la turbine, reliée à un générateur électrique (ou alternateur) : lorsque la chute d'eau actionne la turbine, cette dernière entraîne à son tour l'alternateur qui produit de l'électricité. C'est alors que l'on commença à employer le terme d'hydroélectricité. Ce système n'a depuis cessé d'être perfectionné, mais le principe de base est conservé. + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
3 Rue du Château
65710 Beaudean
65710 Beaudean
kilomètre
0,21
latitude
43.0294
altitude
626
m
longitude
0.166003
B
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LA COURSE DE L'EAU JUSQU'A LA CENTRALE
on aurait presque peine à croire qu'il fut possible de creuser cet extraordinaire réseau de galeries à l'intérieur de la montagne !
La fonte de la neige des montagnes du Haut Adour permet le remplissage des barrages d'altitude qui permettent de stocker l'eau. Suivant un cheminement complexe alternant conduites forcées et réseau de galeries, l'eau est définitivement restituée à l'Adour au niveau de la centrale de Beaudéan après avoir rendu un précieux service, la production d'électricité.
En regardant les flans de la vallée de Campan, vous pourrez apercevoir des déblais d'origine non naturelle, vestiges de l'extraction des matériaux des galeries...+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Inaugurée en 1954, l'usine EDF de Campan (située à Beaudéan) produit l'équivalent de la consommation d'une ville de 40 000 habitants. Ce n'est qu'une fois turbinée au niveau des centrales d'Artigues puis de Gripp que l'eau arrive à Beaudéan.
Transporter l'eau des montagnes jusqu'à la turbine n'est pas une mince affaire...
Le réseau de galeries, creusé à travers les roches, est d'une complexité impressionnante, mais son organisation ne doit rien au hasard.
Les eaux qui desservent les turbines de l'usine de Beaudéan ont parcouru plus de 15 kilomètres de galeries, avant de dévaler la conduite forcée. L'eau emmagasine alors une force gigantesque, qui, seule, permettra d'entraîner les turbines dans leur mouvement de rotation.
La fonte de la neige des montagnes du Haut Adour permet le remplissage des barrages d'altitude qui permettent de stocker l'eau. Suivant un cheminement complexe alternant conduites forcées et réseau de galeries, l'eau est définitivement restituée à l'Adour au niveau de la centrale de Beaudéan après avoir rendu un précieux service, la production d'électricité.
En regardant les flans de la vallée de Campan, vous pourrez apercevoir des déblais d'origine non naturelle, vestiges de l'extraction des matériaux des galeries...+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Inaugurée en 1954, l'usine EDF de Campan (située à Beaudéan) produit l'équivalent de la consommation d'une ville de 40 000 habitants. Ce n'est qu'une fois turbinée au niveau des centrales d'Artigues puis de Gripp que l'eau arrive à Beaudéan.
Transporter l'eau des montagnes jusqu'à la turbine n'est pas une mince affaire...
Le réseau de galeries, creusé à travers les roches, est d'une complexité impressionnante, mais son organisation ne doit rien au hasard.
Les eaux qui desservent les turbines de l'usine de Beaudéan ont parcouru plus de 15 kilomètres de galeries, avant de dévaler la conduite forcée. L'eau emmagasine alors une force gigantesque, qui, seule, permettra d'entraîner les turbines dans leur mouvement de rotation.
Informations complémentaires
8 Rue du Pouey
65710 Beaudean
65710 Beaudean
kilomètre
0,58
latitude
43.0286
altitude
636
m
longitude
0.166318
C
Les efforts de nombreux ouvriers et ingénieurs ont permis de bâtir les ouvrages hydroélectriques des vallées pyrénéennes.
A la fin du XIXe siècle, on voit apparaître les premières centrales et de nombreuses petites sociétés locales commencent à organiser une distribution d'énergie.
A cette époque, les moulins vont progressivement se transformer, tour à tour, en usines productrices d'énergie électrique. La seconde avancée, qui consistait à résoudre le problème du transport de l'énergie hydroélectrique hors de son lieu de production, fut l’œuvre d'un haut-pyrénéen : Joachim Estrade.
En 1901, il mit au point une ligne d'une tension de 20 000 volts, qui alimentait les réseaux de Narbonne et de Carcassonne. Désormais, la voie est ouverte au développement de l'hydroélectricité à grande échelle...
1885 - 1905 : naissance de l'éclairage électrique et émergence des premières centrales de production locale.
A l'époque, la centrale de Montgaillard alimente l'un des premiers réseaux de distribution d'électricité des hautes-Pyrénées. Le faible débit estival et les étiages hivernaux nécessitent l'installation complémentaire d'un centrale thermique dont la cheminée encore visible aujourd'hui en est le témoin.
1905 - 1920 : premiers réseaux de distribution multiple et disparition des petits producteurs au profit de grandes sociétés nationales qui aménagent de puissantes centrales hydroélectriques.
L'usine du Chiroulet est inaugurée en 1907. La société des Forces Motrices du Lac Bleu achète les terrains nécessaires à la construction de l'usine et la captation des eaux du secteur du Lac Bleu.
Elle obtient l'autorisation de distribuer le courant vers une vingtaine de communes jusqu'au nord du département !
Cette société se transforme en Force et Lumière des Pyrénées, et rachète en 1919 l'usine de Montgaillard, puis dépose une demande de concession pour la construction de l'usine de Gripp en 1920.
En 1922, la centrale de Gripp est mise en service, tant et si bien qu'en 1927, le Conseil Général note dans son rapport sur les avancées de l'électrification que Force et Lumière des Pyrénées a électrifié toute la vallée de l'Adour...
1920 - 1945 : la constante augmentation des besoins en électricité et la seconde guerre mondiale justifient la réalisation de nouveaux projets.
Avant le monopole sur le secteur, Force et Lumière des Pyrénées obtient dès 1929 la concession pour exploiter le secteur montagnard de Campana et Gréziolles.
Mais ce n'est qu'en 1942 que la centrale d'Artigues sera mise en service, après de vives oppositions du conseiller général de Campan déplorant l'altération irrémédiable du site pittoresque de la cascade du Garet "qui constitue une des attractions des nombreux touristes de la vallée de Campan".
- L'aménagement des vallées pyrénéennes
A la sortie de la seconde guerre mondiale, les moyens de production énergétiques sont nationalisés.
Production, transport, distribution, importation et exportation sont désormais gérés par un établissement public : Electricité de France. Les vallées des Hautes-Pyrénées sont intégralement équipées.
Les centrales ne sont plus isolées mais constituent de grands ensembles parfaitement coordonnés.La centrale de Beaudéan en est l'exemple parfait : la totalité des centrales du Haut Adour sont depuis gérées de manière automatique.
- Les enjeux actuels
L'eau appartient, avec le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les biocombustibles... à la catégorie des ressources dites renouvelables.
Cette catégorie s'oppose à celle des non renouvelables, c'est-à-dire les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et l'uranium.
En France, plus de 80 % de l'énergie primaire produite en 2010 est d'origine nucléaire.
Les énergies renouvelables fournissent quant à elles plus de 16 % des besoins. Parmi les énergies renouvelables, l'hydroélectricité arrive en deuxième position, après la filière "bois-énergie" (source : SOeS, chiffres clés de l’énergie 2011).
Depuis peu, on observe une prise de conscience nouvelle de la nécessité de développer nos énergies renouvelables. Au delà du caractère "épuisable" des combustibles fossiles, ce sont des enjeux environnementaux qui sont à l'origine de cette évolution : entre autres, la lutte contre la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique, les risques liés à l'utilisation de l'énergie nucléaire...
Forts de ce constat, des producteurs autonomes développent aujourd'hui la production de ce type d'électricité. + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
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L'ENERGIE HYDROÉLECTRIQUE, HOUILLE BLANCHE DES PYRÉNÉES
Les efforts de nombreux ouvriers et ingénieurs ont permis de bâtir les ouvrages hydroélectriques des vallées pyrénéennes.
A la fin du XIXe siècle, on voit apparaître les premières centrales et de nombreuses petites sociétés locales commencent à organiser une distribution d'énergie.
A cette époque, les moulins vont progressivement se transformer, tour à tour, en usines productrices d'énergie électrique. La seconde avancée, qui consistait à résoudre le problème du transport de l'énergie hydroélectrique hors de son lieu de production, fut l’œuvre d'un haut-pyrénéen : Joachim Estrade.
En 1901, il mit au point une ligne d'une tension de 20 000 volts, qui alimentait les réseaux de Narbonne et de Carcassonne. Désormais, la voie est ouverte au développement de l'hydroélectricité à grande échelle...
1885 - 1905 : naissance de l'éclairage électrique et émergence des premières centrales de production locale.
A l'époque, la centrale de Montgaillard alimente l'un des premiers réseaux de distribution d'électricité des hautes-Pyrénées. Le faible débit estival et les étiages hivernaux nécessitent l'installation complémentaire d'un centrale thermique dont la cheminée encore visible aujourd'hui en est le témoin.
1905 - 1920 : premiers réseaux de distribution multiple et disparition des petits producteurs au profit de grandes sociétés nationales qui aménagent de puissantes centrales hydroélectriques.
L'usine du Chiroulet est inaugurée en 1907. La société des Forces Motrices du Lac Bleu achète les terrains nécessaires à la construction de l'usine et la captation des eaux du secteur du Lac Bleu.
Elle obtient l'autorisation de distribuer le courant vers une vingtaine de communes jusqu'au nord du département !
Cette société se transforme en Force et Lumière des Pyrénées, et rachète en 1919 l'usine de Montgaillard, puis dépose une demande de concession pour la construction de l'usine de Gripp en 1920.
En 1922, la centrale de Gripp est mise en service, tant et si bien qu'en 1927, le Conseil Général note dans son rapport sur les avancées de l'électrification que Force et Lumière des Pyrénées a électrifié toute la vallée de l'Adour...
1920 - 1945 : la constante augmentation des besoins en électricité et la seconde guerre mondiale justifient la réalisation de nouveaux projets.
Avant le monopole sur le secteur, Force et Lumière des Pyrénées obtient dès 1929 la concession pour exploiter le secteur montagnard de Campana et Gréziolles.
Mais ce n'est qu'en 1942 que la centrale d'Artigues sera mise en service, après de vives oppositions du conseiller général de Campan déplorant l'altération irrémédiable du site pittoresque de la cascade du Garet "qui constitue une des attractions des nombreux touristes de la vallée de Campan".
- L'aménagement des vallées pyrénéennes
A la sortie de la seconde guerre mondiale, les moyens de production énergétiques sont nationalisés.
Production, transport, distribution, importation et exportation sont désormais gérés par un établissement public : Electricité de France. Les vallées des Hautes-Pyrénées sont intégralement équipées.
Les centrales ne sont plus isolées mais constituent de grands ensembles parfaitement coordonnés.La centrale de Beaudéan en est l'exemple parfait : la totalité des centrales du Haut Adour sont depuis gérées de manière automatique.
- Les enjeux actuels
L'eau appartient, avec le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les biocombustibles... à la catégorie des ressources dites renouvelables.
Cette catégorie s'oppose à celle des non renouvelables, c'est-à-dire les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et l'uranium.
En France, plus de 80 % de l'énergie primaire produite en 2010 est d'origine nucléaire.
Les énergies renouvelables fournissent quant à elles plus de 16 % des besoins. Parmi les énergies renouvelables, l'hydroélectricité arrive en deuxième position, après la filière "bois-énergie" (source : SOeS, chiffres clés de l’énergie 2011).
Depuis peu, on observe une prise de conscience nouvelle de la nécessité de développer nos énergies renouvelables. Au delà du caractère "épuisable" des combustibles fossiles, ce sont des enjeux environnementaux qui sont à l'origine de cette évolution : entre autres, la lutte contre la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique, les risques liés à l'utilisation de l'énergie nucléaire...
Forts de ce constat, des producteurs autonomes développent aujourd'hui la production de ce type d'électricité. + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
56 Rue Larrey
65710 Beaudean
65710 Beaudean
kilomètre
0,95
latitude
43.0266
altitude
636
m
longitude
0.168936
D
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LE FONCTIONNEMENT D'UNE CENTRALE HYDROELECTRIQUE
Un mécanisme qui permet de répondre à une demande en constante augmentation, grâce à l'exploitation d'une seule et même ressource : l'eau.
Une centrale hydroélectrique est composée :
- d'un barrage : son rôle est de stocker l'eau dans un réservoir situé en amont de l'usine afin d'obtenir une hauteur de chute.
- d'une centrale : l'eau, conduite à grande vitesse jusqu'à la centrale, entraîne la turbine qui elle-même entraîne le générateur électrique.
On ne peut stocker l'électricité, elle doit être produite en fonction de la demande. Retenir de l'eau dans les barrages permet ainsi d'avoir sous la main une énergie rapidement mobilisable, qui peut être utilisée suivant les besoins de production d'électricité.
Cette énergie a donc un avantage considérable : elle permet de réagir très rapidement face aux variations de la demande, notamment lors de pics importants de consommation (heure de pointe le soir en hiver...).
En quelques minutes, une centrale hydroélectrique peut atteindre sa puissance maximale de production !
En conséquence, les usagers de la rivière (pêcheurs, baigneurs...) doivent être vigilants, car à ces variations de production électrique sont associées des modifications rapides du niveau des cours d'eau.
Attention calme apparent, risque présent. Même par beau temps l'eau peut monter rapidement.
+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Une centrale hydroélectrique est composée :
- d'un barrage : son rôle est de stocker l'eau dans un réservoir situé en amont de l'usine afin d'obtenir une hauteur de chute.
- d'une centrale : l'eau, conduite à grande vitesse jusqu'à la centrale, entraîne la turbine qui elle-même entraîne le générateur électrique.
On ne peut stocker l'électricité, elle doit être produite en fonction de la demande. Retenir de l'eau dans les barrages permet ainsi d'avoir sous la main une énergie rapidement mobilisable, qui peut être utilisée suivant les besoins de production d'électricité.
Cette énergie a donc un avantage considérable : elle permet de réagir très rapidement face aux variations de la demande, notamment lors de pics importants de consommation (heure de pointe le soir en hiver...).
En quelques minutes, une centrale hydroélectrique peut atteindre sa puissance maximale de production !
En conséquence, les usagers de la rivière (pêcheurs, baigneurs...) doivent être vigilants, car à ces variations de production électrique sont associées des modifications rapides du niveau des cours d'eau.
Attention calme apparent, risque présent. Même par beau temps l'eau peut monter rapidement.
+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
7 Route des Cols
65710 Beaudean
65710 Beaudean
kilomètre
1,16
latitude
43.0276
altitude
629
m
longitude
0.170587
Note moyenne