CAMPAN, MILLE USAGES POUR UNE RIVIÈRE, AU GRÉ DE L'ADOUR
- Mis à jour le 23/12/2024
- Identifiant 296838
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
2,1 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
Rue du Lavoir
65710 CAMPAN |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Les usages de l'eau seraient-ils infinis ? En tout cas, à Campan, il vaut mieux ne pas se risquer à essayer de les compter. Il y a d'abord les usages d'autrefois, qui nous ont souvent laissé leurs témoignages, discrets ou monumentaux, au centre du village ou au détour d'une ruelle...Et puis, il y a les usages d'aujourd'hui. Ceux-là ont le mérite de soulever des questions d'actualité, mais aussi d'avenir, sur la situation de nos ressources en eau.
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Points d'interêt (5)
A
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MÉMOIRE DE L'EAU.
Monument & architecture
Elles témoignent de l'importance que prenaient les points d'eau dans la vie campanoise. Elles font l'identité du village et de ses habitants. Ce sont les architectures de l'eau.- De la fontaine monumentale...A l'entrée du village, se dresse la fontaine monumentale de la place de la Halle. Là, depuis les années 1630, elle arbore ses deux grands bassins circulaires en marbre vert de Campan. Bien sûr, les années ont passé... mais la fontaine demeure, et nous rappelle à la fois la richesse des ressources marbrières de Campan et la présence de l'eau au cœur du village, autrefois essentielle.- Aux multiples fontaines...Construites en fonte ou en marbre de Campan, les petites fontaines et leurs abreuvoirs (les "coumets") se déclinent sous toutes leurs formes ! On se laisse ainsi surprendre, à chaque coin de rue, par ces petits édifices qui font l'identité et le charme du village.- Sans oublier le grand lavoir communalAujourd'hui, ce sont les Mounaques de Campan qui jouent aux lavandières !Mais il n'y a pas si longtemps, les campanoises étaient nombreuses à venir animer cette "maison de l'eau".- MEMOIRE DES HOMMES- Le "Leytè", ancêtre du réfrigérateurCe réfrigérateur ne consommait pas autant d'électricité que les nôtres ! En effet, c'était un ingénieux système d'écoulement de l'eau sur les pierres du leytè qui permettait de rafraîchir la température à l'intérieur de la niche. Ainsi, les leytès étaient toujours construits à proximité d'un point d'eau.A Campan, le beurre était une production essentielle ; il fallait donc protéger le lait, matière première, comme tout autre bien précieux. Et c'est au fond des leytès qu'il trouva la meilleure conservation. "Leytè" est d'ailleurs un mot patois qui signifie "lait".+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
Le Bourg
65710 CAMPAN
65710 CAMPAN
kilomètre
0,18
latitude
43.0172
altitude
655
m
longitude
0.177098
B
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L'ART DE LA PISCICULTURE
Monument & architecture
C'est tout un métier ! Les poissons sont des espèces fragiles et exigeantes. Il faut constamment veiller à leur bien-être et à la qualité de leur milieu de vie.Lorsque l'activité des scieries hydrauliques de Campan cessa, dès les années 1970, le canal de dérivation de l'Adour, qui actionnait leurs roues à eau, a été réutilisé à des fins d'élevage piscicole.L'association des pêcheurs campanois engagea alors un réaménagement du canal en creusant différents bassins, destinés à accueillir des alevins de Truites fario et de Saumons de fontaine. Les rives du canal ont été conservées dans leur état naturel ; les poissons peuvent ainsi profiter de multiples petits abris et recoins pour se reposer. De plus, le site sur lequel vous vous trouvez est un habitat privilégié pour de nombreux insectes... qui feront le régal des poissons !- La vie du poisson d'élevage, de l'embryon à l'âge adulteAvant de rejoindre les rivières du Haut Adour, nos petits poissons ont déjà bien voyagé...Pisciculture de CauteretsProduction des œufs, après fécondation artificielle. Le développement de l'embryon nécessite une bonne qualité de l'eau ainsi qu'un courant permanent. C'est un stade délicat, où se produit des pertes conséquentes. Au bout de 2 à 6 jours, la membrane externe s'est durcie et les œufs résistent désormais à la pression de l'eau.Ecloiserie de GaladeLes œufs sont mis dans des incubateurs jusqu'à ce qu'ils éclosent. Naissance des larves. Croissance des alevins jusqu'à 4 - 5 mois. Bassin de grossissement de CampanUne partie des alevins est destinée au repeuplement. Ils iront directement rejoindre nos ruisseaux pour y poursuivre leur croissance. Le reste sera élevé dans les bassins de grossissement de Campan, jusqu'à l'âge adulte (2 ans et demi - 3 ans). Les individus adultes, relâchés dans les rivières, feront le bonheur des pêcheurs !- Le menu ?Les alevins, les truitelles et les adultes sont nourris régulièrement de granulés composés de farine de poissons, de céréales, de vitamines et de minéraux. La taille de ces granulés varie évidemment selon l'âge du poisson. Une réglementation stricte encadre ces aliments.Les poissons de la pisciculture de Campan profitent d'un milieu naturel qui leur offre également de nombreux petits insectes. Leur alimentation est donc à la fois artificielle et naturelle. - La vie dans les bassinsA la pisciculture de Campan, chaque année, on libère des bassins à l'amont pour accueillir les petits nouveaux.En aval, restent les anciens, qui rejoignent régulièrement la rivière au grand plaisir des pêcheurs ! Au fur et à mesure de leur croissance, nos jeunes truites et saumons sont transférés de bassins en bassins jusqu'à atteindre, à l'âge adulte, les bassins situés les plus en aval.+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
1 Chemin du Pont Noir
65710 CAMPAN
65710 CAMPAN
kilomètre
1,55
latitude
43.0167
altitude
655
m
longitude
0.179815
C
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REPEUPLER NOS RIVIERES
Point d'intérêt naturel
Elevés en pisciculture, des alevins sont relâchés dans nos rivières avec l'espoir qu'une partie d'entre eux puisse un jour se reproduire.- L'alevinageChaque année, dans le cadre du Plan Départemental de Protection et de Gestion des milieux aquatiques, un suivi de la population de nos cours d'eau est réalisé par pêche électrique. Cela permet de déterminer si la reproduction naturelle se déroule bien.Dans le cas contraire, le suivi permet de déterminer la quantité d'alevins qui sera nécessaire pour soutenir le peuplement piscicole. Cependant, il est très difficile de reconstituer des stocks de poissons sauvages.Basé sur la mise à l'eau de jeunes individus élevés en pisciculture, l'alevinage a donc ses limites. C'est une technique coûteuse, qui n'apporte pas toujours les résultats espérés. Même si les jeunes alevins ont un instinct qui leur permet de survivre en milieu naturel en capturant de petites proies, ils vont devoir s'adapter à un environnement qu'ils ne connaissent pas. Ainsi, beaucoup ne réussiront pas à atteindre l'âge adulte : repeupler nos rivières n'est pas chose facile...De plus, en raison de la dégradation des affluents, leur habitat est menacé.L'efficacité du repeuplement dépend donc de la réhabilitation des milieux aquatiques, sans laquelle une reproduction naturelle de l'espèce semble compromise.- Le territoire d'alevinageLa gestion de la pisciculture est cantonale. Les quatre communes de Campan, Beaudéan, Asté et Gerde participent ensemble aux décisions prises par l'association des pêcheurs campanois. Les alevins sont préférentiellement libérés dans les têtes de ruisseaux de montagne, ainsi que dans les lacs d'altitude.
Informations complémentaires
Chemin des Charpentiers
65710 CAMPAN
65710 CAMPAN
kilomètre
1,63
latitude
43.0175
altitude
654
m
longitude
0.179837
D
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LE HAUT ADOUR ET SES PÊCHEURS
Lieux d'intérêt divers
Les pêcheurs le connaissent bien, ce haut bassin versant de l'Adour. Ils aiment ses petits ruisseaux, ses eaux vives, fraîches et oxygénées, milieux de prédilection de leur espèce favorite : la truite.- La pêche amateurDepuis toujours, la pêche fournit à l'homme une ressource alimentaire essentielle, mais elle est aussi devenue un loisir de qualité, qui a ses fervents pratiquants. Sport pour les uns, loisir pour les autres, elle est presque toujours une véritable passion.Les eaux du haut bassin versant de l'Adour sont recherchées par de nombreux pêcheurs, des Hautes-Pyrénées comme des départements voisins. Le tourisme lié à la pêche est même une activité très importante sur le canton de Campan.Dans le Haut Adour, la truite est le poisson roi ! Les pêcheurs à la ligne en sont friands, c'est pourquoi les associations agréées déversent régulièrement des truites adultes (élevées en pisciculture) que l'on appelle surdensitaires, sur les rivières et lacs où la pression de pêche est importante.Poisson sauvage, combatif et rusé, la truite a passionné des générations entières de pêcheurs qui ont développé une multitude de techniques pour réussir à la capturer.Certains pêcheurs sont des adeptes du "no-kill". C'est l'art de pêcher pour le plaisir de prendre et d'approcher le poisson... et on le remet à l'eau ensuite !Le développement de la pêche de loisir a permis, grâce à la volonté et à l'engagement des pêcheurs, de faire des progrès considérables dans le domaine de la protection des poissons et de la réhabilitation des milieux aquatiques.Bien qu'ayant souffert d'une importante régression au cours des dernières années, les ressources piscicoles de l'Adour offrent encore un potentiel considérable.
Informations complémentaires
Chemin des Charpentiers
65710 CAMPAN
65710 CAMPAN
kilomètre
1,71
latitude
43.0181
altitude
651
m
longitude
0.1793
E
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UN MILIEU PISCICOLE EN DANGER QU' IL FAUT PROTEGER
Point d'intérêt naturel
Les poissons vivent dans un milieu soumis à de multiples agressions. Si leur habitat disparaît, ils disparaîtront à leur tour.A l'échelle nationale, la première agression subie concerne la dégradation de la qualité de l'eau par des pollutions d'origines diverses (domestique, industrielle, agricole...) : elle peut avoir des conséquences dramatiques sur certaines espèces, telle la truite, très sensibles aux modifications de la composition de l'eau.Ces substances nocives sont très dangereuses car elles se concentrent à chaque maillon de la chaîne alimentaire : elles présentent donc un risque, non seulement pour les poissons carnivores, mais aussi pour l'homme.Mais les menaces qui pèsent sur le monde piscicole ne s'arrêtent pas là :1 Les barrages, en interdisant l'accès aux zones de reproduction, limitent progressivement le renouvellement naturel des stocks. Le libre-parcours du poisson n'est plus qu'un souvenir...2 L'érosion du lit des rivières détruit des zones de frai et de grossissement pour les poissons.3 L'augmentation des prélèvements à des fins agricoles, industrielles et domestiques pèse très lourd sur la quantité de la ressource en eau disponible pour les cours d'eau.4 Les centrales thermiques ou nucléaires peuvent être à l'origine du réchauffement de la température moyenne de l'eau. Les espèces vivant dans les eaux fraîches voient leur zone d'habitat se réduire à mesure que la température augmente.5 L'assèchement des zones humides détruit des lieux de reproduction et des abris naturels, postes de repos ou de refuges pour de nombreux poissons.6 La surpêche, qu'elle soit professionnelle ou amateur, menace les espèces les plus prisées.Depuis le XVIIIe siècle, des contraintes,de plus en plus nombreuses et souvent de plus en plus lourdes, se sont imposées au milieu aquatique.Pour tenter de lutter contre ces menaces et préserver ainsi nos ressources piscicoles, de nombreuses actions ont été engagées :D'importants progrès sont observés dans le domaine de la dépollution et de l'assainissement.Progressivement, les cours d'eau s'ouvrent à nouveau à la remontée des poissons migrateurs. Depuis 1996, l'Adour est classé "axe bleu" c'est-à-dire axe migrateur prioritaire.Des passes à poissons sont installées sur les barrages et les seuils : ces aménagements ont apporté d'importants progrès pour l’accès aux frayères des torrents pyrénéens. Les poissons migrateurs ont pu reconquérir certaines rivières, mais l'équipement doit être poursuivi afin que les obstacles à la remontée des poissons soient de moins en moins nombreux.La pêche fait désormais l'objet d'une réglementation très stricteLa Fédération de Pêche organise des programmes de repeuplement.Des réserves naturelles sont créées afin de protéger les milieux aquatiques, et plus particulièrement les zones sensibles. Depuis 1996, la protection de l'habitat de la Truite fario est assurée par un arrêté de protection de biotope, en vigueur sur la majeure partie de l'Adour et de ses affluents, depuis ses sources jusqu'aux portes de Tarbes.Des lacs-réservoirs sont aménagés pour soutenir les basses-eaux.Des politiques sont menées en faveur des économies d'eau : on impose une limitation des prélèvements agricoles et industriels. On éduque, on sensibilise, on communique... dans l'espoir que se développe une prise de conscience générale..Dans la vallée de Campan, l'abondance des sources, des torrents et des ruisseaux, a permis aux hommes de constituer un véritable réseau de canaux et de rigoles qui participe au maintien des populations locales de truites.Parfois longs de plusieurs kilomètres, difficile d'imaginer l'ampleur du travail qui fut nécessaire, autant pour la construction de ces canaux que pour leur entretien...+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
Chemin des Charpentiers
65710 CAMPAN
65710 CAMPAN
kilomètre
1,79
latitude
43.0188
altitude
650
m
longitude
0.179021
Note moyenne