STRASBOURG NOCTURNE (67)

Ce parcours permet de découvrir, à travers des quartiers qui témoignent des étapes successives du développement de Strasbourg, les splendeurs nocturnes de la ville souvent mises en valeur par différents jeux d’éclairage.

1/ Partir du pont National

T, ligne B du tram, station « Faubourg national ».

Rejoindre les Ponts Couverts d’où s’offre un beau point de vue vers la Petite France d’une part, l’ancienne commanderie Saint-Jean (siège de l’ENA), le musée d’Art moderne et contemporain et le barrage Vauban d’autre part.

2/ À la hauteur de la place du Quartier-Blanc, emprunter à gauche la rue Finkwiller. Au n°91 : débit de boisson « Au Paon d’Or », bâtisse de style évoluant du rococo au néo-classique et construite en 1779.

S’engager quai Finkwiller et poursuivre par les quais Charles-Frey et Saint-Nicolas pour rejoindre la place du Corbeau, occasion d’admirer les façades des hôtels du quai Saint-Nicolas, mais aussi, de loin, les illuminations de l’église Saint-Thomas et de l’Ancienne Douane.

3/ Franchir le pont du Corbeau et suivre la rue du Marché-aux-Poissons jusqu’à la place Gutenberg. Tourner à droite rue Mercière pour atteindre le parvis de la cathédrale.

4/ Revenir sur ses pas, retraverser l’Ill et continuer à gauche par le quai des Bateliers.

C’est ici le quartier de résidence des pêcheurs, constructeurs de bateaux et des bateliers depuis le Moyen-Âge.
Au n°1 : hôtel du Corbeau (ancienne hôtellerie « zum Raben », en activité de 1528 à 1854 : bâtiments de la fin du XVIe – début du XVIIe siècles avec passage-passerelle et tourelle d’escalier à colombages.

Au n°2 : auberge « À l’Hommelet Rouge » (« Zum Roten Männel »), bâtiment datant de 1685.

De belles façades datant du XVIe aux XVIIIe siècles ont été présevées tout au long de cette artère qui se caractérise par une absence d’alignement des immeubles.

5/ Continuer par le quai des Pêcheurs
T tram C « Gallia ». Atteindre la place de l’université.

6/ Prendre à gauche le pont d’Auvergne qui franchit l’Ill puis l’Aar deva,nt l’église Saint-Paul et rejoindre l’avenue de la Liberté.

Par cette avenue, aux édifices de style variant entre le néo-gothique et le néo-baroque, arriver sur la place de la République. Au milieu de la place, là où se dressait autrefois la statue équestre de l’empereur Guillaume Ier, se tient depuis 1936 un monument aux morts symbolique réalisé par Duvivier : une mère (Strasbourg) tient ses deux fils mourant sur ses genoux l’un ayant combattu pour la France, l’autre pour l’Allemagne, vers lesquels ils regardent respectivement.

T tram B et C « République »

7/ Quitter la place en prenant à droite le quai Jacques-Sturm. Arriver devant l’ensemble monumental constitué par l’église catholique Saint-Pierre-le-Jeune et le palais de Justice.

L’église catholique Saint-Pierre-le-Jeune (1889-1893) est reconnaissable à sa grande coupole surmontant une croisée, le tout construit en un style composite mêlant le néo-roman et le néo-gothique, le plan basical et le plan centré.
Le palais de justice, édifié à la fin du XIXe siècle, se caractérise par un style néo-classique rappelant les édifices construits, pour la plupart d’entre eux, à Berlin par l’architecte Karl-Friedrich Schinkel au début du XIXe siècle.

8/ Emprunter à gauche le pont de la Fonderie, puis dans le prolongement, la rue du même nom. Rejoindre la place Broglie, dont les édifices prestigieux sont mis en valeur par l’éclairage.

T tram C « Gallia »

9/ Poursuivre par la rue de la Mésange pour arriver dans le centre commerçant de Strasbourg avec ses nombreux magasins.

Tourner à gauche dans la rue des Grandes-Arcades.

10/ Traverser la place Kléber pour emprunter la rue du 22 Novembre. C’est le premier tronçon de la grande percée, réalisée de 1912 à 1914. Elle porte ce nom en l’honneur de l’entrée des troupes françaises le 22 novembre 1918. Au n°35 se dresse une maison pourvue d’un oriel à un étage et à deux pans et datant de 1574. Au bout de la rue se dresse l’église Saint-Pierre-le-Vieux.

Rejoindre le quai Turckheim puis le pont national où se trouve le point de départ.