Péone, sentier du patrimoine
- Thématique Historique, patrimoine
- Mis à jour le 05/11/2015
- Identifiant 35187
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
0,5 km
type parcours
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Lieu de départ
Peone
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accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
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Photos & vidéos (2)
description
Pour découvrir le village médiéval à travers ses ruelles. suivez les clous au sol qui vous indiqueront les différents points d'interprétation.Pour compléter la visite, il est possible de visiter l'ancien site du château et son panorama. À partir du pont, le sentier vous ménera en un quart d'heure au belvédère des aiguilles.
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Départ
Arrivée
Ambiance
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Points d'interêt (9)
La tour supérieure...
Nous sommes là au pied d'une des deux tours qui vinrent conforter la protection du village au XVIe siècle.Comme cela est généralement le cas dans les Alpes-Maritimes, le village de Péone a pour origine la fondation du château. Celui de Péone se dressait parme les rochers dominant le village actuel, dont on peut voir, aujourd'hui encore, quelques traces au sommet des aiguilles.
On peut citer la fondation sur ce site au début du XIIIe siècle. Une agglomération est alors rassemblée au pied des rochers, fermée par un mur d'enceinte. On peut alors parler de "castrum" (château + village). Cette zone est aujourd'hui inoccupée.
Plus bas, au sud-ouest, la partie la plus ancienne du village actuel, comprenant l'église, pourrait dater du XIVe siècle.
Place du 22E BCA
Il fut créé par décret impérial en 1855 et installé en garnison à Nice. Après 1960, il déploya son activité sur l'ensemble des Alpes-Maritimes et lors des campagnes de la guerre d'Algérie.Il fut dissous le 1er août 1976. La place fut inaugurée la même année. Il est évident que cette place n'a pas toujours existé, ouvrant alors une brèche dans la défense du village. Il est possible d'imaginer que les nombreux incendies qui ravagèrent le village furent à l'origine de la destruction du bâtiment qui s'y trouvait. Les matériaux alors précieux ont pu être réemployés. Les temps de paix rendant ces éléments de défense inutiles.
La chapelle des Pénitents Blancs
La présence des confréries de Pénitents et des nombreux lieux de culte s'explique par la nécessité de trouver secours et protection.
L'oratoire St Grat
Les 700 à 800 âmes, recensées en 1703 se partageaient 533 fermes éparpillées dans le paysage, contre 209 lieux d'habitation au village.
Sur 232 foyers fiscaux, 89 possèdent 1 à 4 lieux-dits, 122 en possède 4 à 7 et 21 foyers 8 à 12, pouvant être éloignés juqu'à 9km les uns des autres.
La formation des paroisses
Les premiers fidèles de la haute vallée n'eurent qu'une assemblée, celle de l'église de Notre-Dame du Buey à Guillaumes, où l'évêque prêchait, célébrait les saints mystères, entouré des prêtres et autres ministres.
L'évangile ayant pénétré assez rapidement dans les campagnes : il fallut créer des églises dans les villages et y envoyer de simples prêtres.
Un certain nombre de vieilles églises du pays niçois peuvent avoir été élevées sur les ruines de ce qui avait été un temple du culte païen de l'époque gallo-romaine. On réutilisa parfois les stèles antiques comme bénitier ou comme autel.
Rue du four
Cela sous-entend bon nombre de métiers et de savoir-faire pour la plupart oubliés de nos jours.Sont ainsi recensés en 1789 : un chirurgien, un médecin, deux notaires, un maître et une maîtresse d'école, quatre maçons, deux charpentiers, six maréchaux-ferrants mais aussi un fabricant de papier, 7 cordonniers, un boulanger, un cuisinier, un cabaretier et un tisserand.
Rue étroite
Il est fréquent de construire un étage supplémentaire ou encore d'élargir les maisons qui surplombent alors les voies d'accès, suffisamment haut pour ne pas gêner le cheminement.Telle qu'elle est notée sur le cadastre du XIXe siècle, la rue était déjà ainsi et portait à cette époque le nom de "Traversière du Four". Elle a sûrement été plus large puis réduite par la construction ou l'agrandissement de bâtiments de part et d'autre. Cet axe étant secondaire on aurait pu à terme le voir se transformer en passage couvert tel le passage des "catines" un peu plus loin.
Place Thomas Guérin
Où que l'on aille, la place du village est un lieu de rencontre, de commerce et de rassemblement, une pause après de longs mois de travail.
Le lavoir
Les étapes étaient tellement longues et nombreuses qu'il fallait prévoir une journée complète de travail.
Celui-ci se faisait au lavoir, dans le torrent, dans un bac en bois ou sur la table à laver qui permettait de travailler debout.