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Anciens Puits de mine

  • Mis à jour le 06/04/2025
  • Identifiant 489359
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Parking
Commerces
Location
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
02h - Facile
distance
3,7 km
type parcours
altitude
382 m 62 m 349 m -61 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
25200 BETHONCOURT
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol

Photos & vidéos (2)

description

En 1690, les fermiers sont autorisés à extraire la mine de fer là où ils en trouveront dans le Pays de Montbéliard. En 1704, l'exploitation se faisait déjà pour les forges de Chagey. Le fer est contenu dans les alluvions marneuses dites sidérolithiques ou pisolithiques (pierres en forme de petits pois). Il suffit aujourd'hui encore de prendre en main une motte de terre dans les bois de Champvallon pour distinguer ces petites billes de fer marron. Les grains ou billes font en général moins de 15 mm de diamètre. A une profondeur plus grande, on trouve des grains dont le diamètre atteint 3 cm. Ce sont des oxydes ferriques ou des oxydes de carbonate mêlés d'impuretés, en nodules brillants, à surface très dure. Ce fer ne contient pas de soufre d'où une meilleure qualité. La fonte obtenue est bonne et l'affinage facilité ; le fer ne casse pas, il est sans paille, forgeable et ductile. La fonte du minerai se faisant dans des ferrières vers 1500, des hauts fourneaux à bois à partir de 1780, puis à coke après 1870. Les pisolithes se réduisent entre 850° et 1300° et donnent un fer dur (ou pur) qui fond à 1530°. Les conditions d'extraction étaient favorables, le minerai se trouvant le plus souvent à une faible profondeur, ce qui permettait l'exploitation à ciel ouvert. Un document ancien déclare d'ailleurs que les mineurs de Bethoncourt ne font que " picotter " laissant ainsi entendre que le travail ne nécessite pas une dé-pense d'énergie surhumaine. Pourtant, avec l'intensification de l'exploitation, des puits sont creusés. Ceux-ci sont le plus souvent d'un faible diamètre (1 à 3 m) mais certains peuvent atteindre 10 ou 15 m de diamètre pour une profondeur maximale de 40 m.

infos parcours (15)

1

Petit parking

Votre point de départ, un petit parking est à votre disposition , vous retrouverez sur le panneau, le plan et la balise de téléchargement Cirkwi.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 0,00
latitude 47.5464
altitude 363 m
longitude 6.80642
2

Tournez à gauche

Bifurcation
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 3,12
latitude 47.5508
altitude 365 m
longitude 6.80449
3

Sur la gauche

Une fois le puit visité , revenez sur vos pas pour poursuivre le circuit
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,57
latitude 47.55
altitude 358 m
longitude 6.80057
4

Puits N°1

Puits 7 , 2 m de prof., il communique avec une cavité sur sa gauche
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,56
latitude 47.5498
altitude 356 m
longitude 6.8007
5

Tournez à droite dans le bois

Il faut entrer dans le bois et sortir du sentier principal
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,50
latitude 47.5499
altitude 356 m
longitude 6.80008
6

Puits N°2

Puits 8 , 15 m D'abord à ciel ouvert, les exploitations sont rapidement devenues souterraines. Les gîtes plus profonds étaient atteints par tranchées ou puits naturels puis par puits artificiels circulaires foncés de place en place à la verticale des poches (fig. 2). Ces puits servaient aussi bien à l'aérage qu'à l'évacuation du minerai. Le minerai sidérolithique de recouvrement situé en périphérie était extrait par carrière. Les blocs étaient directement concassés sur le substrat puis triés à proximité sur des aires spécifiques. La demande des fourneaux et les progrès de la poudre motivèrent des travaux systématiques plus profonds sur le plateau calcaire proche. Les puits plus ou moins profonds qui entaillaient l'encaissant pour parvenir aux remplissages sous-jacents; toutefois, la question des méthodes de prospection de ces gîtes demeurent posée.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,41
latitude 47.5505
altitude 353 m
longitude 6.79954
7

ID: 11

Note: null
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,30
latitude 47.5514
altitude 351 m
longitude 6.79946
8

Puits N°3

Ce puits situé en bord de route, d'une profondeur de 7m, fut découvert lors de récents travaux forestiers lorsqu'un bouchon végétal s'est effondré lors du passage d'un engin. Le travail de la forge nécessitait aussi du bois et du charbon de bois comme combustible pour la fabrication de la fonte. La forêt de Bethoncourt appartenait en partie (plus de 40 hectares) à la Compagnie des Forges d'Audincourt. Elle fournissait des bois de chêne, de hêtre et de charme. Des hauts-fourneaux, produisant la fonte exigent une quantité de charbon de bois très importante. Dans les registres des Hauts fourneaux qui doivent constamment s’approvisionner, c’est de loin le poste de dépense le plus important. En Europe, jusque loin dans le XIXe siècle, la fusion est majoritairement dominée par le charbon de bois. La fabrication expérimentale de meules confectionnées avec un bois de petit calibre, généralement de charme, de hêtre et de chêne, de frêne ou de cornouiller, permet d’appréhender les techniques charbonnières. Selon l'habilité du charbonnier à maîtriser la carbonisation, le charbon de bois possédera des aptitudes calorifiques adaptées à la fusion.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,30
latitude 47.5513
altitude 351 m
longitude 6.79967
9

Puits N°4: Cavité - La grotte au fond de la doline

Entrée d'un cavité au fond d'une doline de 15 M, à gauche du sentier
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 6,28
latitude 47.5515
altitude 352 m
longitude 6.80007
10

Puits N°5

Puits de 2 m. La " terre de mine " est transportée dans des paniers ou raisottes, puis dans des seaux et cuveaux, récipients en bois cerclés de fer contenant jusqu’à 100 kg de minerai. Ils sont remontés à la surface des puits par un système de cordes qui est utilisé par les mineurs pour la descente et la remontée. Ces cordes s’enroulaient parfois autours de treuils à manivelle animés par des hommes. Les cuveaux sont conduits en charrois jusqu’au patouillet (lavoir à mine). Le charroi, tiré par des chevaux, emprunte le « chemin ferré » et les diverses tranchées de bois, qui sont encore parfaitement visible aujourd’hui Le chemin ferré part du nord du bois du lieu-dit «Les roudchottes » pour descendre à travers la forêt du nord au sud pour obliquer ensuite à l’angle droit à hauteur de Bussurel. C’est là, à côté du passage à niveau actuel, que se trouvait le patouillet (lavoir à mine). Celui-ci existe encore aujourd’hui.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 5,63
latitude 47.5547
altitude 368 m
longitude 6.80118
11

Puits N°6

En bord de chemin, coté droit.Coté gauche, le flanc de colline laisse encore apparaître les vestiges de nombreuses fouilles qui se faisaient à même le sol.Cette Zone était également utilisée comme zone de tri, de concassage et de logistique, ce chemin coté sud rejoint le patouillet de Bussurel qui permettait de laver les amas pour n'en garder que les billes de minerai.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 5,68
latitude 47.5552
altitude 368 m
longitude 6.80121
12

Puits N°7

Puits de 15 m de profondeur. Au cours de l’ère Éocène, il y a 56,0 à 33,9 millions d’années, des sols d’altérations ferrugineux de type latéritiques (Sols rouges riches en fer) apparaissent. Dans ces conditions, les oxydes de fer forment des concrétions millimétriques à centimétriques, plus ou moins sphériques : les pisolithes. Ces matériaux, ainsi que les argiles de décarbonatation, ont été ensuite remobilisés par l’érosion et redéposés dans les poches karstiques creusées dans les calcaires du Jurassique supérieur. Ce sont ces argiles sidérolithiques que nos aïeux ont exploités en tant que minerai de fer. Le fer est contenu dans les alluvions marneuses dites sidérolithiques ou pisolithiques (pierres en forme de petits pois). Il suffit aujourd'hui encore de prendre en main une motte de terre dans les bois de Champvallon pour distinguer ces petites billes de fer marron. Les grains ou billes font en général moins de 15 mm de diamètre. À une profondeur plus grande, on trouve des grains dont le diamètre atteint 3 cm. Ce sont des oxydes ferriques ou des oxydes de carbonate mêlés d'impuretés, en nodules brillants, à surface très dure. Ce fer ne contient pas de soufre d'où une meilleure qualité. La fonte obtenue est bonne et l'affinage facilité ; le fer ne casse pas, il est sans paille, forgeable et ductile.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 5,36
latitude 47.5567
altitude 376 m
longitude 6.80133
13

Panneau , Stèle

A lire
Informations complémentaires
Voie de Busserel À Châtenois
25200 BETHONCOURT
kilomètre 5,21
latitude 47.5575
altitude 383 m
longitude 6.80165
14

P1

Puits 1 , 4 mLes conditions d'extraction étaient favorables, le minerai se trouvant le plus souvent à une faible profondeur, ce qui permettait l'exploitation à ciel ouvert. Un document ancien déclare d'ailleurs que les mineurs de Bethoncourt ne font que " picotter " laissant ainsi entendre que le travail ne nécessite pas une dépense d'énergie surhumaine. Pourtant, avec l'intensification de l'exploitation, des puits sont creusés. Ceux-ci sont le plus souvent d'un faible diamètre (1 à 3 m) mais certains peuvent atteindre 10 ou 15 m de diamètre pour une profondeur maximale de 40 m. Certains se prolongent par de courtes galeries (elles utilisent parfois le réseau des cavités naturelles). Pour s'éclairer, le mineur utilise des chandelles de suif.La prospection se fait à l'aide de poincons ou aiguilles ; l'extraction à la main ou avec un pic. En 1764, il n'est pas fait mention de l'usage de pelles. L'ennemi du mineur, c'est l'eau qu'il faut évacuer des puits. Pour cela, il utilise des seaux et des tines en bois. Des équipes partaient, grattant le sol là où ils pensaient trouver le minerai, c’est-à-dire de façon plus ou moins abondante, dans toute la partie haute de la commune. Ces " tireurs de mine " étaient des manœuvres, non spécialisés. Souvent, l'extraction était une activité d'appoint, saisonnière, qui venait en complément du travail de la terre. Quand l'extraction s'est intensifiée et mécanisée, des ouvriers se sont davantage spécialisés. Ils furent alors moins nombreux. Le matériel consistait en un chevalet chevalet, un pic et une tine ( grand seau pour porter la " mine" ) et le tonnelet de vin.
Informations complémentaires
Unnamed Road
25200 BETHONCOURT
kilomètre 5,15
latitude 47.5573
altitude 379 m
longitude 6.80091
15

Cavité, le réseau du renard.

Faille dans le karste traversée par une cavité nommée : Réseau du renard Le « réseau du renard » s’ouvre d’une part et d’autre d’une large entaille profonde de 8.50 m qui a été vidée par les mineurs. Le réseau atteste de l’existence d’une très ancienne circulation hydrologique (*Lapiaz). La galerie est constituée d’une branche amont de et d’une branche aval de 5 m et 10 m de profondeur.
Informations complémentaires
Voie de Busserel À Châtenois
70400 HÉRICOURT
kilomètre 5,20
latitude 47.5575
altitude 382 m
longitude 6.80145
Publié par christophe

christophe

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