Les fontaines de Langres
- Mis à jour le 04/03/2013
- Identifiant 63891
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
6,4 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
52200 Langres
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (1)
description
Perchée sur son éperon depuis plus de deux millénaires, Langres s’est dès l’origine posé la question de son approvisionnement en eau. L’absence de sources sur le plateau a obligé les habitants à faire preuve d’imagination et de pragmatisme quant à la « domestication » de cette ressource naturelle essentielle aux besoins quotidiens.
Ces fontaines continuent de ceinturer l’éperon, à quelques dizaines de mètres en contrebas des remparts, à la limite géologique entre le socle calcaire (faillé et perméable) et les couches d’argile (imperméables). Si elles n’ont plus les mêmes fonctions utilitaires, elles constituent néanmoins un patrimoine original et de grande qualité. Depuis quelques années, elles font l’objet d’un entretien et de chantiers de restauration réguliers.Toutes différentes dans leurs mises en oeuvre et leur traitement architectural, elles scandent le « chemin des fontaines » qui est également un « chemin sous remparts » permettant d’apprécier des vues inédites sur les fortifications et l’écrin vert de leurs anciens glacis.
Toute l'info touristique sur www.tourisme-langres.com
Ces fontaines continuent de ceinturer l’éperon, à quelques dizaines de mètres en contrebas des remparts, à la limite géologique entre le socle calcaire (faillé et perméable) et les couches d’argile (imperméables). Si elles n’ont plus les mêmes fonctions utilitaires, elles constituent néanmoins un patrimoine original et de grande qualité. Depuis quelques années, elles font l’objet d’un entretien et de chantiers de restauration réguliers.Toutes différentes dans leurs mises en oeuvre et leur traitement architectural, elles scandent le « chemin des fontaines » qui est également un « chemin sous remparts » permettant d’apprécier des vues inédites sur les fortifications et l’écrin vert de leurs anciens glacis.
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Hébergements à proximité
infos parcours (10)
1
Départ - Office de Tourisme du Pays de Langres
Place bel'Air
Square Olivier Lahalle
B.P. 16
52201 LANGRES cedex
Tél : 03 25 87 67 67
Fax : 03 25 87 73 33
info@tourisme-langres.com
Square Olivier Lahalle
B.P. 16
52201 LANGRES cedex
Tél : 03 25 87 67 67
Fax : 03 25 87 73 33
info@tourisme-langres.com
Informations complémentaires
Place Bel air
52200 Voisines
52200 Voisines
kilomètre
0,00
latitude
47.8587
altitude
471
m
longitude
5.33241
2
Fontaine de la Grenouille
Cet ensemble de verdure et d'eau a été aménagé dès le milieu du XVIIe siècle. C'est l'époque à laquelle Langres commence à voir s'éloigner les frontières et les menaces afférentes. Elle aspire à sortir de ses fortifications afin d'en aménager les abords selon des formes plus riantes que les sempiternels fossés, glacis ou chemin couvert.
En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche.
Malmenés par les laboureurs indélicats et lesmoutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afin d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement final de sa fontaine. Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations. Mais cette promenade est inséparable de sa fontaine qui lui a donné son nom.
Il semble bien qu'elles furent réalisées en même temps : la construction de la « grotte » (l'édicule abritant la source) et des deux bassins supérieurs en terrasse pourrait elle aussi dater de 1657. En 1678, l'échevinage décida de réaliser « un bassin avec un jet d'eau en la fontaine Blanche, au-dessous du dernier ». La disposition des trois bassins successifs à flanc de pente que l'on peut encore voir date donc de la fin du XVIIe siècle. C'est celle que Denis Diderot a connu et qui lui procure sa profonde singularité.
En 1755 et 1758, l'architecte Claude Forgeot et le sculpteur Clément Jayet collaborèrent pour donner à cette fontaine l'esthétique qu'elle a conservée. La grotte fut entièrement reconstruite, ornée de « rocaille » et de statues (dont la fameuse grenouille en bronze donnant son nom à la fontaine). Elle fut surmontée d'une inscription latine (due au chanoine Claude Jandin) célébrant les récents travaux d'embellissement et faisant référence au projet (non réalisé) d'adduction d'eau de cette fontaine vers la ville intramuros (« Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 »). Les bassins, terrasses et escaliers furent également restaurés. A l'époque, contrairement à aujourd'hui, un seul accès menait à cette fontaine.
Depuis l'allée de Blanchefontaine qui se poursuivait jusqu'à l'arrière de la grotte, on descendait jusqu'à celle-ci par le somptueux escalier en pierre la contournant. L'effet ainsi produit devait être saisissant ; on découvrait au dernier moment l'enchaînement successif des terrasses où même le bruit de l'eau semblait avoir été délicatement étudié en fonction des bassins (ruissellements, cascades, jets...) ! Dans ses lettres à Sophie Volland, Denis Diderot, l’enfant du pays, décrit le plaisir qu’il éprouve à se promener à Blanchefontaine, d’où il peut admirer « le plus beau paysage du monde »… Elle est classée parmi les Monuments Historiques depuis 1906.
En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche.
Malmenés par les laboureurs indélicats et lesmoutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afin d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement final de sa fontaine. Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations. Mais cette promenade est inséparable de sa fontaine qui lui a donné son nom.
Il semble bien qu'elles furent réalisées en même temps : la construction de la « grotte » (l'édicule abritant la source) et des deux bassins supérieurs en terrasse pourrait elle aussi dater de 1657. En 1678, l'échevinage décida de réaliser « un bassin avec un jet d'eau en la fontaine Blanche, au-dessous du dernier ». La disposition des trois bassins successifs à flanc de pente que l'on peut encore voir date donc de la fin du XVIIe siècle. C'est celle que Denis Diderot a connu et qui lui procure sa profonde singularité.
En 1755 et 1758, l'architecte Claude Forgeot et le sculpteur Clément Jayet collaborèrent pour donner à cette fontaine l'esthétique qu'elle a conservée. La grotte fut entièrement reconstruite, ornée de « rocaille » et de statues (dont la fameuse grenouille en bronze donnant son nom à la fontaine). Elle fut surmontée d'une inscription latine (due au chanoine Claude Jandin) célébrant les récents travaux d'embellissement et faisant référence au projet (non réalisé) d'adduction d'eau de cette fontaine vers la ville intramuros (« Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 »). Les bassins, terrasses et escaliers furent également restaurés. A l'époque, contrairement à aujourd'hui, un seul accès menait à cette fontaine.
Depuis l'allée de Blanchefontaine qui se poursuivait jusqu'à l'arrière de la grotte, on descendait jusqu'à celle-ci par le somptueux escalier en pierre la contournant. L'effet ainsi produit devait être saisissant ; on découvrait au dernier moment l'enchaînement successif des terrasses où même le bruit de l'eau semblait avoir été délicatement étudié en fonction des bassins (ruissellements, cascades, jets...) ! Dans ses lettres à Sophie Volland, Denis Diderot, l’enfant du pays, décrit le plaisir qu’il éprouve à se promener à Blanchefontaine, d’où il peut admirer « le plus beau paysage du monde »… Elle est classée parmi les Monuments Historiques depuis 1906.
Informations complémentaires
9 Rue de la Fontaine
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
1,10
latitude
47.8506
altitude
436
m
longitude
5.3248
3
Fontaine du Trou
Elle est attestée depuis le XVIIe siècle. Plus éloignée que la plupart des autres fontaines possédant un caractère pratique, elle n’a pas la même place dans les usages locaux.
Les travaux de 1826 (la date est inscrite sur la voûte) aménagent un conduit voûté captant l’eau afin de l’acheminer vers un bassin arrondi aujourd’hui disparu.
De là, elle alimente un lavoir à un seul bassin originellement couvert d’une toiture. La construction de la citadelle au milieu du XIXe siècle et de la gare de Langres-Bonnelle à la fin du siècle va redonner un nouveau destin à cette fontaine. Située désormais à égale distance entre les deux lieux, elle sera durant plusieurs décennies fréquentée par les soldats de la garnison qui y trouveront une possibilité d’y laver leur linge plus bucolique qu’à l’intérieur de l’austère forteresse !
Les travaux de 1826 (la date est inscrite sur la voûte) aménagent un conduit voûté captant l’eau afin de l’acheminer vers un bassin arrondi aujourd’hui disparu.
De là, elle alimente un lavoir à un seul bassin originellement couvert d’une toiture. La construction de la citadelle au milieu du XIXe siècle et de la gare de Langres-Bonnelle à la fin du siècle va redonner un nouveau destin à cette fontaine. Située désormais à égale distance entre les deux lieux, elle sera durant plusieurs décennies fréquentée par les soldats de la garnison qui y trouveront une possibilité d’y laver leur linge plus bucolique qu’à l’intérieur de l’austère forteresse !
Informations complémentaires
Avenue de la Gare de la Bonnelle
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
1,48
latitude
47.8532
altitude
436
m
longitude
5.32638
4
Fontaine aux Fées
Située sur le flanc Ouest du plateau, à une centaine de mètres au pied de la tour Navarre, la fontaine aux fées est fréquentée depuis l’époque gallo-romaine. Lors de fouilles en 1855, on trouva à proximité divers vestiges antiques (débris de mosaïques, fresques, monnaies gauloises et romaines) ainsi qu’un autel conservé aujourd’hui au musée de Langres. Sur celui-ci figurent trois femmes représentant les trois déesses mères auxquelles la source était dédiée. Ces divinités protectrices et bienfaisantes venaient en aide aux hommes et les accompa-gnaient dans leur passage vers le royaume des morts. Lors de la christianisation, ce culte païen fut remplacé : les fées détrônèrent les déesses mères et devinrent tentatrices et malfaisantes. Discrète et modeste, cette fontaine est constituée d’un conduit voûté formant captage et fermé par une grille ; de là, l’eau s’écoule délicatement dans en petit bassin rectangulaire avant de s’écouler en direction de la Bonnelle. Elle est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1925.
La légende de la fontaine aux Fées
On raconte qu’il y a bien longtemps, un jeune pâtre prénommé Mandola vivait dans la vallée de la Bonnelle. Ses origines italiennes et son goût pour la solitude en faisaient un personnage un peu atypique dans le vallon verdoyant.
Sur les hauteurs de Buzon, hameau de cette même vallée, vivait une belle jeune fille du nom de Cécile. Cette fille d’un riche paysan arrivait à un âge où l’attente de l’amour pousse à la rêverie. En se croisant et se rencontrant régulièrement, les deux jeunes gens finirent par se rapprocher jusqu’à devenir indispensable l’un à l’autre. Leurs sentiments étaient tellement forts qu’on parla bientôt de mariage et qu’une date fut fixée.
La veille de ce grand événement, Mandola, tout à son bonheur, décida de se promener seul en pensant à Cécile. Ses pas le conduisirent vers une fontaine nichée à quelques pas des remparts de la ville. Ignorant les conseils des anciens qui s’en détournaient volontiers, il s’approcha de cette source, comme attiré par le doux bruit de l’eau. C’était la fin de la journée et il ne put résister à l’envie de s’assoupir à côté du bassin.
Le lendemain, alors que les préparatifs allaient bon train pour le mariage, Cécile inquiète chercha désespérément son futur époux. Quelqu’un l’avait aperçu couché près de la fontaine aux fées, les yeux égarés et le teint pâle. Cécile se rendit sur place pour y découvrir, à son grand désespoir, que Mandola avait perdu la raison. Il ne la reconnu même pas ; ces yeux semblaient fixer des êtres invisibles que Cécile ne voyait pas. Il bredouillait des mots incompréhensibles, poussait des cris et était pris d’étranges convulsions…
Il était comme envoûté. Cécile tenta de le ramener à la réalité, mais rien n’y fit. Mandola avait été happé par le pouvoir maléfique des fées. Soudain, en pleurs et proche de l’évanouissement, elle l’entendit pousser un cri terrible et le vit se précipiter dans la fontaine comme attiré par les entrailles de la terre. Personne ne le revit et Cécile, brisée de chagrin termina sa vie dans un couvent.
La légende de la fontaine aux Fées
On raconte qu’il y a bien longtemps, un jeune pâtre prénommé Mandola vivait dans la vallée de la Bonnelle. Ses origines italiennes et son goût pour la solitude en faisaient un personnage un peu atypique dans le vallon verdoyant.
Sur les hauteurs de Buzon, hameau de cette même vallée, vivait une belle jeune fille du nom de Cécile. Cette fille d’un riche paysan arrivait à un âge où l’attente de l’amour pousse à la rêverie. En se croisant et se rencontrant régulièrement, les deux jeunes gens finirent par se rapprocher jusqu’à devenir indispensable l’un à l’autre. Leurs sentiments étaient tellement forts qu’on parla bientôt de mariage et qu’une date fut fixée.
La veille de ce grand événement, Mandola, tout à son bonheur, décida de se promener seul en pensant à Cécile. Ses pas le conduisirent vers une fontaine nichée à quelques pas des remparts de la ville. Ignorant les conseils des anciens qui s’en détournaient volontiers, il s’approcha de cette source, comme attiré par le doux bruit de l’eau. C’était la fin de la journée et il ne put résister à l’envie de s’assoupir à côté du bassin.
Le lendemain, alors que les préparatifs allaient bon train pour le mariage, Cécile inquiète chercha désespérément son futur époux. Quelqu’un l’avait aperçu couché près de la fontaine aux fées, les yeux égarés et le teint pâle. Cécile se rendit sur place pour y découvrir, à son grand désespoir, que Mandola avait perdu la raison. Il ne la reconnu même pas ; ces yeux semblaient fixer des êtres invisibles que Cécile ne voyait pas. Il bredouillait des mots incompréhensibles, poussait des cris et était pris d’étranges convulsions…
Il était comme envoûté. Cécile tenta de le ramener à la réalité, mais rien n’y fit. Mandola avait été happé par le pouvoir maléfique des fées. Soudain, en pleurs et proche de l’évanouissement, elle l’entendit pousser un cri terrible et le vit se précipiter dans la fontaine comme attiré par les entrailles de la terre. Personne ne le revit et Cécile, brisée de chagrin termina sa vie dans un couvent.
Informations complémentaires
Rue de la Fontaine aux Fées
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
2,18
latitude
47.8579
altitude
433
m
longitude
5.32716
5
Fontaine du Président
Située à l’ouest de la ville dans le quartier Saint-Didier, la fontaine du Président est la seule à avoir conservé son lavoir couvert.
Elle était réservée à l’usage privé jusqu’au début du XVIIIe siècle. Elle tient son nom de la fonction de l’avant-dernier propriétaire qui était président du grenier à sel. Les aménagements réalisés en 1782, sur ordre du maire Bernard Rivot, ont conduit à la suppression de l’ancien abreuvoir. Celui-ci servait au bétail élevé à proximité de la ville, non loin des anciens abattoirs proches de l’actuelle porte des Terreaux. Cette utilisation donnait à la fontaine son ancien nom de « fontaine aux bêtes ».
La source captée par un conduit voûté (en partie comblé) alimente un lavoir à double bassin facilitant le rinçage. Les banquettes de pierre disposées autour du lavoir permettaient aux lavandières de poser leur hotte chargée du linge à laver.
Elle était réservée à l’usage privé jusqu’au début du XVIIIe siècle. Elle tient son nom de la fonction de l’avant-dernier propriétaire qui était président du grenier à sel. Les aménagements réalisés en 1782, sur ordre du maire Bernard Rivot, ont conduit à la suppression de l’ancien abreuvoir. Celui-ci servait au bétail élevé à proximité de la ville, non loin des anciens abattoirs proches de l’actuelle porte des Terreaux. Cette utilisation donnait à la fontaine son ancien nom de « fontaine aux bêtes ».
La source captée par un conduit voûté (en partie comblé) alimente un lavoir à double bassin facilitant le rinçage. Les banquettes de pierre disposées autour du lavoir permettaient aux lavandières de poser leur hotte chargée du linge à laver.
Informations complémentaires
355 Rue Louis Massotte
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
3,23
latitude
47.8624
altitude
440
m
longitude
5.32954
6
Fontaine Saint-Didier
C’est la plus proche du centre historique. Située à proximité de l’antique decumanus maximus (axe est-ouest de la ville gallo-romaine), cette source tenait sans doute une place d’importance permettant aux hommes et aux animaux de se rafraîchir après avoir gravi les pentes du plateau.
A cette époque, un arc (l’actuel arc gallo-romain tout proche) marquait l’accès dans la cité, la limite sacrée entre ville et campagne. Cette position stratégique s’est d’ailleurs prolongée après l’aménagement de la porte du Marché (actuelle porte de l’Hôtel-de-Ville) durant le haut moyen-âge.
L’utilisation de cette porte, notamment par les marchands, rendait la présence de la fontaine Saint-Didier indispensable.
La fontaine actuelle date du XVIIIe siècle. Elle se compose d’un mur en pierre de taille masquant deux salles voûtées constituant des bassins de captage. De là, l’eau s’écoule par un robinet anthropomorphe en bronze vers un abreuvoir où pouvaient se désaltérer les animaux. Enfin, elle gagnait un pédiluve situé au nord. Ce vaste espace pavé permettait en particulier aux chevaux de se délasser les tendons échauffés par les efforts fournis pour monter jusqu’à la cité.
La statuette conservée dans la niche représente saint Mammès, le saint patron du diocèse de Langres. On le représente souvent accompagné d’un lion et retenant ses entrailles, symbole de son supplice.
Cette statue a probablement remplacé la statue d’origine qui devait représenter saint Didier, plus en relation avec le nom de la fontaine.
A cette époque, un arc (l’actuel arc gallo-romain tout proche) marquait l’accès dans la cité, la limite sacrée entre ville et campagne. Cette position stratégique s’est d’ailleurs prolongée après l’aménagement de la porte du Marché (actuelle porte de l’Hôtel-de-Ville) durant le haut moyen-âge.
L’utilisation de cette porte, notamment par les marchands, rendait la présence de la fontaine Saint-Didier indispensable.
La fontaine actuelle date du XVIIIe siècle. Elle se compose d’un mur en pierre de taille masquant deux salles voûtées constituant des bassins de captage. De là, l’eau s’écoule par un robinet anthropomorphe en bronze vers un abreuvoir où pouvaient se désaltérer les animaux. Enfin, elle gagnait un pédiluve situé au nord. Ce vaste espace pavé permettait en particulier aux chevaux de se délasser les tendons échauffés par les efforts fournis pour monter jusqu’à la cité.
La statuette conservée dans la niche représente saint Mammès, le saint patron du diocèse de Langres. On le représente souvent accompagné d’un lion et retenant ses entrailles, symbole de son supplice.
Cette statue a probablement remplacé la statue d’origine qui devait représenter saint Didier, plus en relation avec le nom de la fontaine.
Informations complémentaires
La Belle Allée
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
3,72
latitude
47.8662
altitude
447
m
longitude
5.32995
7
Fontaine Saint-Nicolas
Elle se situe au nord de la ville, à proximité de la porte Longe-Porte. Cette porte était le débouché de l’ancien cardo maximus (l’axe nordsud de la ville gallo-romaine) : là encore un arc marquait l’entrée dans la ville antique. Il est possible que la source de la fontaine Saint-Nicolas ait déjà été utilisée à cette époque.
Entretenue tout au long de la période médiévale, cette fontaine a bénéficié de travaux de rénovation au XVIIe siècle. En effet, un bas-relief gallo-romain découvert en 1675 avait été intégré à la fontaine. Il représentait une femme portant un seau, sans doute une Libitinaria (officière des repas des morts), les Langrois de l’époque y voyant plutôt une représentation de la Samaritaine ! C’est donc tout naturellement ce nom qu’ils donnèrent à cette fontaine. En 1785, lorsque la fontaine fut reconstruite dans sa forme actuelle, ce relief disparut.
Ce réaménagement s’est effectué dans le style de l’époque : le classicisme. La composition du monument est symétrique : deux pilastres encadrent deux niches d’où s’écoule l’eau.
Elles sont surmontées par deux ouvertures équipées de grilles donnant accès à un bassin de captage. Au centre, une niche est décorée d’une statue aujourd’hui difficilement identifiable. Il s’agit probablement de saint Nicolas ; la statue proviendrait d’une fontaine disparue se trouvant à proximité. La date de reconstruction figure au dessus de la niche, gravée dans la pierre. L’ensemble est encadré par deux murs arrondis en retour. Des rigoles aménagées dans le sol conduisent ensuite l’eau jusqu’à un abreuvoir d’où elle s’écoule jusqu’à un mur de soutènement de la route actuelle.
La fontaine Saint-Nicolas bénéficie d’un emplacement exceptionnel. Dominée par les fortifications en arrièreplan, elle était défendue par la tour Saint-Jean et la porte Longe-Porte et surplombée par d’impressionnants affleurements rocheux permettant de visualiser l’épaisseur du socle calcaire.
Entretenue tout au long de la période médiévale, cette fontaine a bénéficié de travaux de rénovation au XVIIe siècle. En effet, un bas-relief gallo-romain découvert en 1675 avait été intégré à la fontaine. Il représentait une femme portant un seau, sans doute une Libitinaria (officière des repas des morts), les Langrois de l’époque y voyant plutôt une représentation de la Samaritaine ! C’est donc tout naturellement ce nom qu’ils donnèrent à cette fontaine. En 1785, lorsque la fontaine fut reconstruite dans sa forme actuelle, ce relief disparut.
Ce réaménagement s’est effectué dans le style de l’époque : le classicisme. La composition du monument est symétrique : deux pilastres encadrent deux niches d’où s’écoule l’eau.
Elles sont surmontées par deux ouvertures équipées de grilles donnant accès à un bassin de captage. Au centre, une niche est décorée d’une statue aujourd’hui difficilement identifiable. Il s’agit probablement de saint Nicolas ; la statue proviendrait d’une fontaine disparue se trouvant à proximité. La date de reconstruction figure au dessus de la niche, gravée dans la pierre. L’ensemble est encadré par deux murs arrondis en retour. Des rigoles aménagées dans le sol conduisent ensuite l’eau jusqu’à un abreuvoir d’où elle s’écoule jusqu’à un mur de soutènement de la route actuelle.
La fontaine Saint-Nicolas bénéficie d’un emplacement exceptionnel. Dominée par les fortifications en arrièreplan, elle était défendue par la tour Saint-Jean et la porte Longe-Porte et surplombée par d’impressionnants affleurements rocheux permettant de visualiser l’épaisseur du socle calcaire.
Informations complémentaires
Allée des Marronniers
52200 Voisines
52200 Voisines
kilomètre
4,15
latitude
47.8681
altitude
444
m
longitude
5.33366
8
Fontaine Saint-Antoine
Située à l’angle nord-est de la ville, au pied de la tour Piquante, elle est accessible par un petit chemin en contrebas de l’allée des Marronniers. Lorsqu’en 1773 Claude Forgeot reconstruisit l’édifice, il réalisa un monument qui n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, les dispositions de la « grotte » de la fontaine de la Grenouille.
Le monument est constitué d’un petit bâtiment rectangulaire coiffé d’une voûte surbaissée et couvert d’impressionnantes pierres de taille formant une toiture à deux pans. L’eau s’écoule par un robinet en bronze dans un petit bassin surmonté d’une niche décorée d’un cartouche ; une statue de Saint-Antoine (disparue) complétait ce décor. L’eau rejoint ensuite un lavoir à deux bassins situé originellement dans un bâtiment couvert d’une toiture, à l’instar de l’aménagement de la fontaine du président.
Le bassin le plus éloigné de la source servait à laver le linge ; le bassin le plus proche, bénéficiant d’une eau plus rapidement renouvelée, servait à le rincer.
Le monument est constitué d’un petit bâtiment rectangulaire coiffé d’une voûte surbaissée et couvert d’impressionnantes pierres de taille formant une toiture à deux pans. L’eau s’écoule par un robinet en bronze dans un petit bassin surmonté d’une niche décorée d’un cartouche ; une statue de Saint-Antoine (disparue) complétait ce décor. L’eau rejoint ensuite un lavoir à deux bassins situé originellement dans un bâtiment couvert d’une toiture, à l’instar de l’aménagement de la fontaine du président.
Le bassin le plus éloigné de la source servait à laver le linge ; le bassin le plus proche, bénéficiant d’une eau plus rapidement renouvelée, servait à le rincer.
Informations complémentaires
Sentier de la Fontaine Saint-Antoine
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
4,50
latitude
47.8681
altitude
433
m
longitude
5.33814
9
Fontaine des Trois Rois
Cette fontaine située plein est, au sommet de la côte desTrois Rois desservait le quartier de Louot, particulièrement propice aumaraîchage en raison de son orientation (les premiers rayons du soleil diminuant l’effet des gelées). A l’instar de la fontaine Saint-Didier, elle possède un abreuvoir accolé d’un pédiluve permettant aux chevaux de se détendre après avoir gravi la pente particulièrement raide. Ce « gué » a entièrement conservé son pavage d’origine et son mur de clôture en pierre de taille.
Informations complémentaires
1-91 Côte des 3 Rois
52200 Noidant-le-Rocheux
52200 Noidant-le-Rocheux
kilomètre
5,07
latitude
47.8646
altitude
414
m
longitude
5.33939
10
Fontaine de Sous-Murs
Seule fontaine intra-muros (désormais condamnée), ses derniers travaux d’aménagement semblent dater de la fin du XIXe siècle à l’occasion de l’adduction d’eau (voir plus haut). Située au milieu du quartier de Sous-Murs, cette borne-fontaine était particulièrement utile aux artisans tanneurs regroupés ici. Ceux-ci profitaient ainsi de la topographie favorable au captage des premières sources indispensables à la transformation du cuir.
Informations complémentaires
2-6 Petite rue Franche
52200 Voisines
52200 Voisines
kilomètre
5,25
latitude
47.8637
altitude
440
m
longitude
5.33757