Les Trésors des bois de Warluis (60430)
- Thématique Balade
- Mis à jour le 22/06/2021
- Identifiant 1324133
Sélectionner le fond de carte
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES
CARTES IGN MULTI-ECHELLES
TOP 25 IGN
CARTES DES PENTES
PARCELLES CADASTRALES
CARTES OACI
CARTES 1950 IGN
CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)
Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
12,4 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
60430 Warluis
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Graviers Terre Herbe |
Photos & vidéos (10)
description
Départ/arrivée: Parking des tennis, rue des Bruyères - Warluis (60430)
Circuit inspiré du parcours N°93 de Oise tourisme
Cartes IGN:2311E et 2311O
Circuit inspiré du parcours N°93 de Oise tourisme
Cartes IGN:2311E et 2311O
Hébergements à proximité
Points d'interêt (5)
A
60430 Warluis
Voir la fiche du point d'intéret »
Séchoir du chateau de Merlemont
Lieux d'intérêt divers
Séchoir du XVIII faisant parti du domaine du château de Merlemont
Par arrêté du 25 juin 2020, le séchoir est inscrit au monument historique.
Par arrêté du 25 juin 2020, le séchoir est inscrit au monument historique.
Informations complémentaires
60430 Warluis
kilomètre
3,65
latitude
49.3921
altitude
75
m
longitude
2.17022
B
60430 Warluis
Voir la fiche du point d'intéret »
Château de Merlemont (Warluis 60430 )
Château
Les plus anciennes références au domaine remontent au XIIe siècle lorsque le seigneur Roscelin de Merlemont habite le lieu appelé « Vieux Castel ».
Un mur de soutènement en pierre de deux cents mètres de long fait face au sud du château.
Le château change de mains à quelques reprises, notamment au profit de Pierre de Turgis au XVe siècle puis à son gendre Louis de Courtils. Le domaine appartient depuis lors à la même famille.
Louis 1er des Courtils fait construire l'aile du logis neuf en 1530, à la pointe nord-est.
C'est au château de Merlemont qu'Odet de Coligny, évêque de Beauvais, se convertit au protestantisme en 1561. Jean 1er des Courtils part alors en guerre contre le roi et le château est saccagé par les catholiques.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château était entouré de dépendances : communs, lavoir, maison de maître, séchoir et ferme.
L'escalier d'honneur voulu par Jean de Courtils 3e du nom, de style romantique, date de 1675. Il fait de grands aménagements dans le parc avec notamment 8 allées de charmilles, il aménage une cour d’honneur au sud-est du château, prolonge la façade, crée un colombier et décore le grand salon de tapisseries beauvaisiennes.
Le château a subi un incendie vers 1736.
À la Révolution, le blason de la famille sur le fronton du bâtiment est détruit.
L'aile du logis neuf est remplacé en 1858 par une aile classique en brique et pierre.
Le château est agrandi au XIXe siècle. Il subit de graves dommages lors des bombardements les 25, 27 juin et 5 juillet 1944 car les Allemands de la Flakregiment 155 dirigée par Max Wachtel, occupaient les lieux2.
La façade ouest est reconstruite en 1965 dans un style néoclassique au cours d'une grande campagne de conservation.
Une seconde est entreprise en 1995. Depuis lors, chaque année, des campagnes de réhabilitation sont mises en œuvre. En 1998, le lavoir en contrebas du château est restauré.
Par arrêté du 25 juin 2020, les parties anciennes du château non protégées à savoir le pignon sud, le parc en totalité, le séchoir en totalité et le lavoir, façades et toitures, le grand mur de soutènement de la terrasse du parc, l'ancien potager et l'escalier d'honneur sont inscrit au monument historique.
Un mur de soutènement en pierre de deux cents mètres de long fait face au sud du château.
Le château change de mains à quelques reprises, notamment au profit de Pierre de Turgis au XVe siècle puis à son gendre Louis de Courtils. Le domaine appartient depuis lors à la même famille.
Louis 1er des Courtils fait construire l'aile du logis neuf en 1530, à la pointe nord-est.
C'est au château de Merlemont qu'Odet de Coligny, évêque de Beauvais, se convertit au protestantisme en 1561. Jean 1er des Courtils part alors en guerre contre le roi et le château est saccagé par les catholiques.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château était entouré de dépendances : communs, lavoir, maison de maître, séchoir et ferme.
L'escalier d'honneur voulu par Jean de Courtils 3e du nom, de style romantique, date de 1675. Il fait de grands aménagements dans le parc avec notamment 8 allées de charmilles, il aménage une cour d’honneur au sud-est du château, prolonge la façade, crée un colombier et décore le grand salon de tapisseries beauvaisiennes.
Le château a subi un incendie vers 1736.
À la Révolution, le blason de la famille sur le fronton du bâtiment est détruit.
L'aile du logis neuf est remplacé en 1858 par une aile classique en brique et pierre.
Le château est agrandi au XIXe siècle. Il subit de graves dommages lors des bombardements les 25, 27 juin et 5 juillet 1944 car les Allemands de la Flakregiment 155 dirigée par Max Wachtel, occupaient les lieux2.
La façade ouest est reconstruite en 1965 dans un style néoclassique au cours d'une grande campagne de conservation.
Une seconde est entreprise en 1995. Depuis lors, chaque année, des campagnes de réhabilitation sont mises en œuvre. En 1998, le lavoir en contrebas du château est restauré.
Par arrêté du 25 juin 2020, les parties anciennes du château non protégées à savoir le pignon sud, le parc en totalité, le séchoir en totalité et le lavoir, façades et toitures, le grand mur de soutènement de la terrasse du parc, l'ancien potager et l'escalier d'honneur sont inscrit au monument historique.
Informations complémentaires
60430 Warluis
kilomètre
3,82
latitude
49.391
altitude
86
m
longitude
2.16856
C
Chapelle de Saint Séverin du Diocèse : Beauvais
Classé monument historique en 1993
Isolée dans un cadre champêtre qui lui constitue comme un écrin, la petite église Saint-Séverin ne se laisse pas découvrir facilement. Dans sa touchante simplicité, elle constitue l’un des rares exemples complets, pour l’Oise, d’un type d’église rurale fort répandu aux 11ème et 12ème siècles. Si les nefs, le plus souvent à la charge de la paroisse, se sont conservées en grand nombre, notamment dans le Beauvaisis, ce n’est pas le cas, en revanche, pour les choeurs qui, financés par les décimateurs (chapitres, abbayes, seigneurs…), ont presque tous été reconstruits par la suite.
Bâti en moellons disposés plus ou moins régulièrement sur un terrain en forte déclivité vers l’ouest, l’édifice se compose d’une nef unique suivie d’un choeur plus étroit que termine une abside en hémicycle. Le clocher en charpente est tardif.
Comme il est de règle dans la région, la nef est simplement charpentée. Le choeur a gardé sa voûte en pierre en berceau plein cintre et l’abside est couverte d’un cul-de-four, deux types de voûtes couramment employés à l’époque romane. La communication entre la nef et le choeur s’effectue par une arcade à double ressaut au tracé légèrement outrepassé et remarquablement étroite.
Les trois petites fenêtres qui s’ouvrent de chaque côté de la nef et en façade comportent un double ébrasement ou un chanfrein (mur sud) qui attestent plutôt le début du 12ème siècle. Les autres fenêtres sont modernes ou transformées. En façade, le portail d’origine a été réaménagé au 18ème siècle tandis qu’une petite porte avec linteau en bâtière se voit encore sur le mur nord de la nef. Les contreforts plats sont caractéristiques de l’époque et l’on notera les trous de boulins, destinés à ancrer les échafaudages durant la construction et permettant des interventions ultérieures.
L’église possède, avec sa cuve baptismale de la même époque, une véritable rareté. Ses faces sont ornées de représentations naïves d’animaux (cheval, âne) davantage gravées que sculptées, produit d’un travail populaire (1998).
60430 Warluis
Voir la fiche du point d'intéret »
Chapelle Saint Severin de Merlemont
Eglise, Abbaye, monastère
Chapelle de Saint Séverin du Diocèse : Beauvais
Classé monument historique en 1993
Isolée dans un cadre champêtre qui lui constitue comme un écrin, la petite église Saint-Séverin ne se laisse pas découvrir facilement. Dans sa touchante simplicité, elle constitue l’un des rares exemples complets, pour l’Oise, d’un type d’église rurale fort répandu aux 11ème et 12ème siècles. Si les nefs, le plus souvent à la charge de la paroisse, se sont conservées en grand nombre, notamment dans le Beauvaisis, ce n’est pas le cas, en revanche, pour les choeurs qui, financés par les décimateurs (chapitres, abbayes, seigneurs…), ont presque tous été reconstruits par la suite.
Bâti en moellons disposés plus ou moins régulièrement sur un terrain en forte déclivité vers l’ouest, l’édifice se compose d’une nef unique suivie d’un choeur plus étroit que termine une abside en hémicycle. Le clocher en charpente est tardif.
Comme il est de règle dans la région, la nef est simplement charpentée. Le choeur a gardé sa voûte en pierre en berceau plein cintre et l’abside est couverte d’un cul-de-four, deux types de voûtes couramment employés à l’époque romane. La communication entre la nef et le choeur s’effectue par une arcade à double ressaut au tracé légèrement outrepassé et remarquablement étroite.
Les trois petites fenêtres qui s’ouvrent de chaque côté de la nef et en façade comportent un double ébrasement ou un chanfrein (mur sud) qui attestent plutôt le début du 12ème siècle. Les autres fenêtres sont modernes ou transformées. En façade, le portail d’origine a été réaménagé au 18ème siècle tandis qu’une petite porte avec linteau en bâtière se voit encore sur le mur nord de la nef. Les contreforts plats sont caractéristiques de l’époque et l’on notera les trous de boulins, destinés à ancrer les échafaudages durant la construction et permettant des interventions ultérieures.
L’église possède, avec sa cuve baptismale de la même époque, une véritable rareté. Ses faces sont ornées de représentations naïves d’animaux (cheval, âne) davantage gravées que sculptées, produit d’un travail populaire (1998).
Informations complémentaires
60430 Warluis
kilomètre
5,58
latitude
49.3859
altitude
90
m
longitude
2.17956
D
60430 Warluis
Voir la fiche du point d'intéret »
Abbaye de Saint Arnould
Eglise, Abbaye, monastère
L’ancienne abbaye Saint-Arnoult occupe un site magnifique sur le versant boisé d’un lambeau ouest du plateau du Clermontois. Ses origines sont obscures. Une tradition élaborée tardivement pour encourager un pèlerinage à une fontaine “miraculeuse” située à proximité situe ici l’assassinat d’un ermite dénommé Arnoult et promu martyr pour la circonstance. En réalité, l’Histoire nous apprend qu’une petite communauté rattachée à l’abbaye cistercienne de Froimont y était déjà implantée en 1155 et constituait, sous le nom de Parfondeval, une grange monastique, c’est-à-dire une exploitation agricole fonctionnant au bénéfice de l’abbaye mère. La prospérité de ce petit établissement ne dura que jusqu’à la Guerre de Cent Ans. Ses terres seront alors mises en fermage et il tombera finalement dans le domaine laïque en 1587.
Restaurés avec intelligence et sensibilité à l’image de l’ensemble de la propriété, qui conserve en outre un très beau bâtiment du 13ème siècle, les restes de l’église permettent de reconstituer un édifice comprenant à l’origine (vers 1120/30) une nef unique de trois travées, un transept nettement débordant avec une chapelle en hémicycle s’ouvrant sur chacun des croisillons et un choeur composé d’une travée droite et d’une abside à cinq pans. Le choeur est la seule partie réellement bien conservée.
La présence de colonnettes engagées dans les murs latéraux (deux colonnettes encadrant une demi-colonne à l’entrée de la travée droite et une double colonnette à l’entrée de l’abside) permet de s’interroger sur l’existence de voûtes d’ogives à la croisée du transept et sur la travée droite du choeur. Dans l’affirmative, Saint-Arnoult aurait donc constitué un exemple assez précoce d’un type de voûtement – à l’origine du gothique – dont le Beauvaisis s’est montré le plus ardent propagateur.
Avec ses hautes fenêtres en plein cintre bien appareillées – les piédroits de celle du centre sont adoucis par une colonnette -, l’abside produit un très bel effet monumental. Son plan à pans coupés n’est pas fréquent à l’époque. L’absence de colonnettes écarte l’hypothèse d’une voûte d’ogives et il faut plutôt imaginer à l’origine une voûte d’arêtes. Le croisillon sud a été partiellement restitué avec sa chapelle en hémicycle. Il conserve la pierre tombale de saint Arnoult (14ème siècle), plus vraisemblablement celle d’un abbé de Froimont reconvertie au nom du “saint martyr” vers le 16ème siècle (1998, modifié 2017).
Restaurés avec intelligence et sensibilité à l’image de l’ensemble de la propriété, qui conserve en outre un très beau bâtiment du 13ème siècle, les restes de l’église permettent de reconstituer un édifice comprenant à l’origine (vers 1120/30) une nef unique de trois travées, un transept nettement débordant avec une chapelle en hémicycle s’ouvrant sur chacun des croisillons et un choeur composé d’une travée droite et d’une abside à cinq pans. Le choeur est la seule partie réellement bien conservée.
La présence de colonnettes engagées dans les murs latéraux (deux colonnettes encadrant une demi-colonne à l’entrée de la travée droite et une double colonnette à l’entrée de l’abside) permet de s’interroger sur l’existence de voûtes d’ogives à la croisée du transept et sur la travée droite du choeur. Dans l’affirmative, Saint-Arnoult aurait donc constitué un exemple assez précoce d’un type de voûtement – à l’origine du gothique – dont le Beauvaisis s’est montré le plus ardent propagateur.
Avec ses hautes fenêtres en plein cintre bien appareillées – les piédroits de celle du centre sont adoucis par une colonnette -, l’abside produit un très bel effet monumental. Son plan à pans coupés n’est pas fréquent à l’époque. L’absence de colonnettes écarte l’hypothèse d’une voûte d’ogives et il faut plutôt imaginer à l’origine une voûte d’arêtes. Le croisillon sud a été partiellement restitué avec sa chapelle en hémicycle. Il conserve la pierre tombale de saint Arnoult (14ème siècle), plus vraisemblablement celle d’un abbé de Froimont reconvertie au nom du “saint martyr” vers le 16ème siècle (1998, modifié 2017).
Informations complémentaires
60430 Warluis
kilomètre
6,77
latitude
49.3771
altitude
107
m
longitude
2.17667
E
60430 Warluis
Voir la fiche du point d'intéret »
Ancienne maison à Merlemont
Lieux d'intérêt divers
A remarquer au passage cette ancienne maison, en ruine, à l'angle de la rue de St Arnould et de la rue de la chapelle à Merlemont
Informations complémentaires
60430 Warluis
kilomètre
19,60
latitude
49.3879
altitude
63
m
longitude
2.17872