Randonnée autour du fort de Saint-Priest
- Mis à jour le 23/12/2024
- Identifiant 1583560
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
7,1 km
type parcours
|
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Lieu de départ
Allée des Hêtres
69800 SAINT-PRIEST |
accessibilite
|
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
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Photos & vidéos (2)
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description
Parcours autour du fort de Saint-Priest en dessus des chemins de ronde du fort. Puis passage dans les terrains agricoles sur la commune de La Fouillouse.
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Le fort de Saint-Priest en histoire
Tirant les enseignements de la désastreuse défaite de la guerre de 1870 face à l'armée allemande, la France entreprend de construire de nombreux forts le long des frontières de notre pays. Autour de Lyon, ce sont 24 forts et batteries qui seront construits afin de protéger la ville.Saint-Priest n'y échappe pas et dès 1888, sur une colline de 256 m d'altitude, est entrepris la construction du fort.Ouvrage de deuxième génération, il est chargé de surveiller la plaine de l'Isère, la route de Grenoble et la voie de chemin de fer "Lyon Bourgoin".Quelques années plus tard, suite aux progrès techniques en matière d'armement et à l'avènement de l'aviation, ces forts deviennent obsolètes. Ils seront alors déclassés et désarmés vers 1900.Le fort de Saint-Priest servira alors de casernement, de dépôt d'armes et de munitions (1914-1918). Pendant la seconde guerre mondiale, il abritera une unité de DCA (défense contre avions), puis une garnison italienne. L'armée allemande en prendra possession jusqu'en août 1944, qui, avant son départ précipité, fera exploser son stock de munitions qu'elle ne peut emporter, détruisant plusieurs éléments de cet édifice.Plus tard, l'armée française décidera d'abandonner ces forts, devenus encombrants et inutiles. En 1969, la Ville de Saint-Priest en devient propriétaire.Depuis 1976, une partie du fort abrite un centre aéré.
Points d'interêt (2)
A
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Château de Saint-Priest
Château
Le château de Saint-Priest, situé à Saint-Priest dans la métropole de Lyon, est une maison forte construite pour la famille Richard au XIVe siécle.Propriété de la famille Richard, puis de la famille Guignard, le château a été rénové de nombreuses fois, affichant ainsi plusieurs styles architecturaux différents allant de l'architecture médiévale à l'architecture contemporaine. Le château est classé partiellement au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.En quelques dates :Le fief est à l’origine une possession de l’Abbaye d’Ainay.En 1336, il sera acquis par le chevalier Humbert RICHARD, seigneur de Saint-Symphorien-d'Ozon. Il restera dans la famille RICHARD jusqu'en 1643.En 1643 il deviendra propriété de la famille GUIGNARD.En 1830, Armand GUIGNARD de Saint Priest et son fils Alexis entreprennent des travaux pour créer un jardin à l'anglaise dans le parc.En 1868, le domaine est vendu par la famille GUIGNARD à Louis BONNARDET, maire de Saint-Priest.En 1903, il est acquis par le père Augustin PLANQUE au profit de la société des missions africaines.Enfin, le sera château acquis par la municipalité de Théophile ARGENCE le 11 juin 1938.Pendant la seconde guerre mondiale, le site fut réquisitionné par les autorités militaires et abrita des soldats français après la défaite de juin 1940. Puis en 1942, ce fut l'occupation des Allemands qui construisirent un radar dans le parc et détruisirent la plaque décorative ornant la façade ouest du château. A la Libération en 1944, il fut occupé par les armées alliées et hébergea des prisonniers de guerre.Le château est inscrit partiellement aux M.H depuis 1984.Les premières occupationsLe site actuel du château n'a jamais été occupé jusqu'au milieu du Moyen Âge, période à laquelle il était utilisé comme aire d'ensilage. Le lieu abritait alors des silos permettant de conserver différentes sortes de denrées, à l'abri des intempéries et des espèces animales sauvages. Ces aménagements furent abandonnés par la suite, entre le milieu du xe siècle et le XIe siècle.C'est à cette période que le site, alors propriété de l'abbaye d'Ainay, fut utilisé comme cimetière paroissial, regroupant plus de soixante-dix sépultures. L'édification d'une église en pierre par les moines de l'abbaye suivit peu de temps après. Alors que l'édifice religieux et ses annexes étaient en fonction jusqu'au XIVe siècle, l'ensemble funéraire a, quant à lui continué de se développer inégalement jusqu'au xve siècle.La famille RichardLe 23 juin 1325, le comte Édouard de Savoie cède ses droits seigneuriaux sur Saint-Priest à Guy Richard, issu d'une famille noble de Saint-Symphorien d'Ozon. Après sa mort, son fils Humbert Richard prête l'hommage féodal à son suzerain l'abbé d'Ainay en 1336 pour « la maison forte de Saint-Priest en Velin avec sa place près de l'église et du cimetière ». À cette époque, le château n'est qu'une modeste maison forte occupant uniquement l'actuelle aile ouest.Le roi de France, Charles VII, a séjourné au château de Saint-Priest de 1455 à 1457.En 1438, la résidence seigneuriale est agrandie voire peut-être même reconstruite avec l'édification d'une tour de 8,30 mètres de hauteur s'élevant sur quatre niveaux à l'angle nord-ouest du bâtiment par Gillet Richard.C'est en 1450, au temps de Louis Richard, filleul de Louis XI, qu'est bâtie l'aile nord du bâtiment. Cette aile appelée aussi « bâtiment médiéval » comporte un sous-sol et trois niveaux de 162 m2 chacun. Alors que le caveau et le rez-de-chaussée étaient destinés à la cuisine et au stockage des denrées, le premier étage était destiné à la réception et le second à la vie privée. C'est à cette même période qu'a été bâti le grand escalier, qui occupe le bâtiment médiéval sur toute sa hauteur.Au XVe siècle, furent également construits le donjon médiéval, à l'extrémité sud-ouest du bâtiment, et l'aile sud, édifiée sur l'ancien fossé qui entourait alors la résidence du seigneur de Saint-Priest.En décembre 1455, deux ans après la fin de la Guerre de Cent Ans, alors que le Dauphiné, contrôlé par l'héritier du trône de France, Louis XI, parrain de Louis Richard, est en froid avec le roi Charles VII, celui-ci se rend au château de Saint-Priest afin de rencontrer son fils et de soumettre les Dauphinois à son ordre. Le différend est réglé le 10 avril 1457, trois mois avant le départ du roi, en juillet, dans la grande salle du bâtiment médiéval, rebaptisée salon Charles VII.En 1645, la famille Richard vend la seigneurie et le château de Saint-Priest pour 94 000 livres à Jacques Guignard, riche notable lyonnais.La famille GuignardFrançois-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest. Il a fait rénover le château à partir de 1815.La seigneurie de Saint-Priest est acquise en 1645 par Jacques Guignard, chevalier, seigneur de Bellevue, président au Parlement de Metz, puis conseiller du roi et président en la Cours des aides du Dauphiné, bourgeois et prévôt des marchands de Lyon (1654-1658). Elle est érigée en vicomté par Lettres patentes du roi Louis XIV, prises en sa faveur en 1653. Vers 1660, il réaménage tout l'intérieur du bâtiment et rénove le grand escalier à balustres du bâtiment médiéval.Un jardin à la française est aménagé à partir du xviie siècle sur 2,5 hectares de terrain. Une allée bordée d’ifs et de massifs de fleurs est tracée d’est en ouest8.De nombreux travaux de réhabilitation du château ont été menés par la famille Guignard, améliorant le confort du lieu. En 1764, sous l'impulsion de Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, la rénovation de la façade ouest dans un style Renaissance est confiée à un architecte montpelliérain du nom de Nogaret, qui meurt au château en 1767 au cours des travaux.Au cours de la Révolution française, le château devient propriété de la commune mais est dépouillé et détérioré au fil des mois. Il est restitué aux Guignard en 1795, mais ce n'est qu'en 1815, après 20 ans d'exil que le comte François-Emmanuel Guignard de Saint-Priest rentre en France. C'est lui qui rénovera de nouveau le château, faisant du lieu un endroit confortable et luxueux. En 1820 il crée un jardin à l'anglaise dans le parc, et après sa mort en 1821, ses fils continuent son travail et modernisent l'agencement et le mobilier du château. Les meubles sont pour la plupart recouverts de marbre et de marqueterie, et les différentes pièces équipées d'un piano moderne et de miroirs mesurant jusqu'à 2,80 mètres de hauteur. En 1828, la façade ouest est de nouveau rénovée par un architecte lyonnais, Chenavard, dans un style à la fois Renaissance, gothique et médiéval9.Afin de rembourser leurs créanciers, Armand Emmanuel Charles Guignard et son fils Alexis Guignard vendirent le château en 1838. Ils furent les derniers seigneurs et comtes de Saint-Priest.Le château du XIXe siècle à nos joursPendant plus de 50 ans, le château passe de propriétaire en propriétaire avant son achat en 1887 par Augustin Planque, missionnaire français et dirigeant de la Société des missions africaines (SMA). Il fait du château une résidence pour ses séminaristes. Il y fait construire l'échauguette surplombant le bâtiment central en son extrémité nord-ouest, ainsi que la tourelle au-dessus du donjon en son extrémité sud-ouest.Malgré cette dernière rénovation de la bâtisse, le château est de nouveau abandonné et délabré au début du xxe siècle avant son acquisition par la ville de Saint-Priest le 11 juin 1938, sous l'impulsion du maire socialiste Théophile Argence. Le château est alors dans un état médiocre, l'intérieur est dépourvu de mobilier, la plupart des vitres sont brisées et la toiture surchargée de gouttières.L'arrivée de la Seconde Guerre mondiale ne fait que retarder les travaux de réhabilitation nécessaires. Après juin 1940, le château est réquisitionné par les autorités militaires et abrite des soldats français. En 1942, les Allemands prennent possession des lieux, construisent un radar dans le parc et détruisent une plaque décorative ornant la façade ouest. Après la Libération en 1944, le château est occupé par les troupes alliées et héberge des prisonniers de guerre.Faute de moyens, les travaux autour du château ne reprennent qu'au cours des années 1960 avec l'aménagement d'espaces fleuris, la construction de résidences et d'une piscine. Cependant, le bâtiment, classé partiellement au titre des monuments historiques le 28 décembre 1984, continue de se délabrer jusqu'en 1991, abritant néanmoins diverses associations et services municipaux au cours de cette période. Ce n'est qu'en 1995, sous le mandat du maire socialiste Bruno Polga qu'est engagée la rénovation totale du château qui voit entre autres la construction de deux tours monumentales et d'une verrière à l'est du bâtiment jusqu'en 19986. Les travaux de construction des parties du lieu à l'architecture contemporaine ont également pu mettre au jour les fondations de l'église médiévale en pierre édifiée par les moines de l'abbaye d'Ainay, ainsi que soixante-dix sépultures et une stèle funéraire en calcaire du Bugey datant du iie siècle ou du IIIe siècle, commémorant le décès d'un enfant baptisé Iulius Victor. La stèle était utilisée comme fondation pour l'église médiévale.Après avoir vu ses espaces commercialisés pour diverses manifestations par le groupe GL Events de 1999 à 2016, le château est redevenu propriété de la ville de Saint-Priest le 1er janvier 2017, qui a servi de centre culturel accueillant divers évènements locaux, manifestations et concerts. Le château a été de nouveau la cible de travaux de réhabilitation visant notamment la construction d'une verrière pour y installer une restaurant gastronomique.
Informations complémentaires
2 Rue de l'Égalité
69800 SAINT-PRIEST
69800 SAINT-PRIEST
kilomètre
1,44
latitude
45.6967
altitude
227
m
longitude
4.94401
B
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Eglise de Saint-Priest
Château
La première pierre de l’église actuelle du « village » fut posée en 1833. L’église fut bénite par l’abbé Revol, curé de la paroisse, le jour de Noël 1838. Pour certains historiens, le chœur de l’église actuelle est l’ancienne chapelle privée des Comtes de Saint-Priest. Depuis sa mise en service, le bâtiment a subi diverses rénovations et aménagements : la façade en 1853 et le clocher en 1867. Le clocher reçoit trois cloches, une cloche (Fondeur CHEVALIER à Lyon) de l’ancienne église offerte par le comte de Saint-Priest François Emmanuel GUIGNARD en 1815 et deux cloches bénites le 8 septembre 1888 (Fondeur PACCARD à Annecy).L’ancien édifice était orienté du sud-est au nord-ouest, face à la place. Le nouveau, construit sur le même emplacement, est orienté du levant au couchant.Église située dans le vieux Saint-Priest.Les vitraux ont été restaurés en 1985 par la société des Vitraux Gormand-Duval
Informations complémentaires
69800 Grande Rue
69800 SAINT-PRIEST
69800 SAINT-PRIEST
kilomètre
1,48
latitude
45.6976
altitude
222
m
longitude
4.94402
Note moyenne