A
Pelouse subalpine
Point d'intérêt naturel
Balise n° 1Comme dans un jardin ou sur un terrain de sport, les pelouses sont travaillées par l’homme. Le pâturage et le feu sont ici les outils de leur entretien. L’essentiel des plantes qui la constituent sont des cousines du blé et des graminées vivaces : le nard, les fétuques. Coupez (broutez) une de leurs tiges, il s’en forme bientôt cinq autres ; piétinez- les, elles se multiplient, elles deviennent très denses. Toutes ces «tortures» offrent les conditions d’un couvert végétal serré, garant de la stabilité d’un sol pauvre, pourtant noir, issu de l’altération du granite omniprésent. Voilà donc quelques clés pour une gestion adaptée de ce milieu fragilisé en cas d’abandon.
Informations complémentaires
kilomètre
36,51
latitude
44.4246
altitude
1541
m
longitude
3.76719
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Frutgères
Monument & architecture
Ce village, autrefois chef-lieu de la paroisse, s'était développé bien avant le Pont-de-Montvert, qui n'était qu'un hameau, devenu un petit bourg d'une soixantaine de personnes en 1631. Au XIIe siècle, dans la paroisse de Frutgères, à l’Hôpital, s'est installée l'importante Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, ordre religieux et militaire qui prendra le nom d' « ordre des chevaliers de Malte ». L'église paroissiale, qui en dépendait, a été brûlée par les Camisards, responsables en 1702 de l'assassinat du curé de Frutgères, l'abbé Reversat, au lendemain du meurtre de l'abbé du Chaila au Pont-de-Montvert a été créée par la réunion des paroisses de Frutgères et de Grizac. Au début du XIXe siècle, la commune a connu une importante densité de population (25 habitants / km²). Dans les grandes propriétés de Frutgères il fallait beaucoup de main d’œuvre pour les récoltes de foin, de seigles et de sarrasin.
Informations complémentaires
kilomètre
46,63
latitude
44.36
altitude
1010
m
longitude
3.77033
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Pont-de-Montvert
Lieu historique
Le Pont-de-Montvert est entièrement protestant à la fin du XVIe siècle. En 1702, pour une population globale de cinq cents habitants, le bourg compte seulement une trentaine d’anciens catholiques. En 1686, l’abbé du Chaila est nommé archiprêtre des Cévennes, inspecteur des missions et des chemins de traverses. Il s’approprie la maison de Jean André, notable protestant qui a refusé d’abjurer sa religion et pris le Désert. L’abbé du Chaila reconvertit la maison André en résidence administrative mais surtout en lieu de détention et d’interrogatoire.
Informations complémentaires
kilomètre
49,08
latitude
44.3629
altitude
871
m
longitude
3.74344
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Pont-de-Montvert
Lieu historique
Balise n° 12Le Pont-de-Montvert est à la confluence du Tarn et de deux de ses affluents, le Rieumalet et le Martinet. La draille, ancien chemin de transhumance aujourd’hui presque effacé, était empruntée par les troupeaux du Midi pour rejoindre les estives du mont Lozère. C’est le long de cet axe que les premiers quartiers se sont développés. En 1630, le bourg était déjà presque aussi étendu qu’au début du XIXe siècle. Trois ponts de pierre ont été construits. Mais les grandes crues de 1827 et 1900 ont sérieusement endommagé ou détruit ces ouvrages : le grand pont sur le Tarn est le seul encore en pierre. Les nouveaux quartiers se sont installés à la périphérie du bourg, préservant le centre historique.
Informations complémentaires
kilomètre
49,27
latitude
44.3608
altitude
922
m
longitude
3.74379
Voir la fiche du point d'intéret »
E
Chemin des Camisards
Lieu historique
Balise n° 11Ce chemin, autrefois itinéraire de grande communication, reliait le Pont-de-Montvert à Barre-des-Cévennes. Dans la nuit du 24 juillet 1702, des Huguenots qui s'étaient précédemment rassemblés au col des Trois Fayards ont emprunté ce chemin pour libérer leurs coreligionnaires détenus par l’abbé du Cheyla au Pont-de-Montvert. Les événements tragiques qui ont suivi (mort violente de l’abbé du Cheyla) ont déclenché la guerre des Camisards. Les paysages alentours résultent d’une intense activité agricole : toutes les pentes avoisinantes étaient cultivées (seigle essentiellement) sur des terrasses construites de main d’homme, les bancels.
Informations complémentaires
kilomètre
49,37
latitude
44.3595
altitude
1017
m
longitude
3.74131
Voir la fiche du point d'intéret »
F
Bergerie couverte en lauzes de schiste
Monument & architecture
Balise n° 9Cette bergerie, contrairement à la précédente, est construite en matériaux lourds, compacts et massifs. Une voûte en pierres de granite remplace la charpente en bois. Cela témoigne de la rareté du bois. L’étanchéité de la couverture est assurée par des lauzes de schiste posées sur un lit d’argile ou d’arène granitique. Ce lieu se nomme la jasse de Chanteloup (jasse-jas-gisant : lieu de repos pour les animaux ; canteloube, selon l’étymologie populaire : lieu où hurlent les loups ou, selon des sources savantes, luppe :pierre, hauteur, montagne arrondie).
Informations complémentaires
kilomètre
50,10
latitude
44.354
altitude
1103
m
longitude
3.7404
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Panorama
Points de vue, panorama
Balise n° 8Vue sur le flan sud du mont Lozère.
Informations complémentaires
kilomètre
50,60
latitude
44.3516
altitude
1109
m
longitude
3.73882
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Bergerie en ruine
Monument & architecture
Balise n° 7Il faut quitter le chemin sur la gauche, et parcourir environ 200 mètres pour découvrir l'ancien abri pour les animaux domestiques (ovins, bovins). Les matériaux de construction étaient pris sur place : granite pour les murs, pin sylvestres ou chêne pour la charpente, paille de seigle pour la couverture. Localement, on cultivait une variété de seigle à paille fine et longue. Coupé à la faucille fin-juillet et mis en javelles, le seigle était stocké en meules et dépiqué (battu) au fléau sur les aires à battre. Ensuite, il fallait confectionner de petites gerbes qui étaient mouillées avant utilisation pour faire germer les dernières graines et rendre la paille moins cassante à la pose.
Informations complémentaires
kilomètre
51,21
latitude
44.3443
altitude
1108
m
longitude
3.73782
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Alternance de landes à callune et de prairies de fauche
Point d'intérêt naturel
Balise n° 6La callune est installée sur les croupes, c’est à dire les parties convexes (sols pauvres et secs), tandis que les prairies occupent les parties concaves, sur des sols plus profonds et humides. Toutes ces terres offrent des ressources alimentaires à une faune spécifique. On y rencontre des lièvres, des rapaces (buse, busards Saint-Martin et cendré, circaète Jean-le-Blanc, faucon crécerelle) et des perdrix rouges.
Informations complémentaires
kilomètre
51,31
latitude
44.3427
altitude
1098
m
longitude
3.73774
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Faune de la pineraie
Point d'intérêt naturel
En association avec la myrtillaie, les pins sylvestres forment un milieu favorable à la faune. Cerfs et chevreuils y broutent les plants de myrtilles. Les sangliers, les renards, les martres et tous les oiseaux consomment leurs baies, notamment le grand tétras, grand oiseau forestier, qui a été réintroduit ici par le Parc national. On y trouve également la mésange noire, la mésange huppée, le troglodyte, le rouge-gorge, la grive draine et le pic noir. Certains rapaces, tel le circaète Jean-le-Blanc, peuvent venir confectionner leur nid en haut d’un pin sylvestre étêté.
Informations complémentaires
kilomètre
51,34
latitude
44.3425
altitude
1096
m
longitude
3.73755
Voir la fiche du point d'intéret »
K
Champlong-du-Bougès
Lieu historique
Cette ancienne auberge, aujourd’hui maison forestière, et ses environs ont été le cadre de nombreuses assemblées. En juillet 1702, elle était habitée par la famille Jalabert, dont Jeanne l’une des filles était prophétesse.
Informations complémentaires
kilomètre
53,39
latitude
44.3317
altitude
1091
m
longitude
3.75372
Voir la fiche du point d'intéret »
L
Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia)
Point d'intérêt naturel
Sorbus serait un dérivé de sorbitio (breuvage, tisane) et aucuparia viendrait de auceps, oiseleur. A l'automne, les oiseleurs se servaient de sorbes comme appâts dans les tendelles, des piège à grives. On raconte que certains enduisaient les branches de cet arbre de glu pour capturer les oiseaux. Plus simplement, les chasseurs guettaient auprès de l'arbre pour chasser merles et grives. (P. Grime)
Informations complémentaires
kilomètre
59,85
latitude
44.2807
altitude
1036
m
longitude
3.74935
Voir la fiche du point d'intéret »
M
Cimetières protestants
Lieu historique
« Étrange Cévenne toute pavée de tombes ! On les trouve à l'ombre du mas … elles ne sont le plus souvent indiquées que par une lauze plantée en terre, elles n'ont ni croix, ni ornements… Lorsque la famille est cossue, elles s'enrichissent de ce casier en zinc qui abrite des couronnes… Il y a ainsi d'innombrables propriétés où la population couchée est dix fois plus forte que la population debout !» (Roussel Romain, Almanach Cévenol 1968).
Informations complémentaires
kilomètre
61,61
latitude
44.2705
altitude
828
m
longitude
3.74344
Voir la fiche du point d'intéret »
N
Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)
Point d'intérêt naturel
Le circaète Jean-le-Blanc niche dans les boisements environnants. Les meilleures périodes pour l'observer sont mars-avril et juillet-septembre. Cet oiseau passe l'hiver bien au chaud en Afrique noire et revient en France au début du mois de mars. Pendant plus de cinq mois, avec son partenaire, il couve son unique œuf et élève son poussin.
Informations complémentaires
kilomètre
68,58
latitude
44.2497
altitude
965
m
longitude
3.68248
Voir la fiche du point d'intéret »
O
Place de la Madeleine
Lieu historique
Balise n° 5La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.
Informations complémentaires
kilomètre
71,37
latitude
44.2446
altitude
920
m
longitude
3.65388
Voir la fiche du point d'intéret »
P
Château
Lieu historique
Balise n° 6Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.
Informations complémentaires
kilomètre
71,43
latitude
44.245
altitude
920
m
longitude
3.65337
Voir la fiche du point d'intéret »
Q
Place de la loue
Lieu historique
Balise n° 1Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.
Informations complémentaires
kilomètre
71,77
latitude
44.246
altitude
918
m
longitude
3.65217
Voir la fiche du point d'intéret »
R
Barre-des-Cévennes
Lieu historique
Dès 1530-1540, la Réforme touche ce village-rue, célèbre pour ses treize foires annuelles. Une pierre gravée comportant l’inscription « Qui est de Dieu oit la parole de Dieu – 1608 – », provenant du second temple de Barre, est toujours visible sur le mur d’une des maisons de la Grand rue. Lors de la guerre des camisards, Barre devient la « capitale » administrative des Hautes-Cévennes. Les autorités renforcent alors ses défenses et augmentent les effectifs de la garnison installée depuis 1684. Barre est le lieu de naissance du célèbre camisard et prophète Elie Marion (1678-1713).
Informations complémentaires
kilomètre
71,83
latitude
44.2479
altitude
916
m
longitude
3.65037
Voir la fiche du point d'intéret »
S
La can de Ferrières
Lieux d'intérêt divers
Ce plateau calcaire est encore aujourd'hui pâturé par des troupeaux de moutons. Observez les tas de pierre qu'on nomme "clapas". Ils ne sont pas là par hasard ! Ils résultent de l'empierrement par l'homme des champs mais aussi des parcours. Ces amas de pierres servent d'abris pour de nombreuses espèces.
Informations complémentaires
kilomètre
78,78
latitude
44.2799
altitude
1000
m
longitude
3.6267
Voir la fiche du point d'intéret »