A
Pelouse subalpine
Point d'intérêt naturel
Balise n° 1Comme dans un jardin ou sur un terrain de sport, les pelouses sont travaillées par l’homme. Le pâturage et le feu sont ici les outils de leur entretien. L’essentiel des plantes qui la constituent sont des cousines du blé et des graminées vivaces : le nard, les fétuques. Coupez (broutez) une de leurs tiges, il s’en forme bientôt cinq autres ; piétinez- les, elles se multiplient, elles deviennent très denses. Toutes ces «tortures» offrent les conditions d’un couvert végétal serré, garant de la stabilité d’un sol pauvre, pourtant noir, issu de l’altération du granite omniprésent. Voilà donc quelques clés pour une gestion adaptée de ce milieu fragilisé en cas d’abandon.
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kilomètre
39,41
latitude
44.4246
altitude
1541
m
longitude
3.76719
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B
La forêt domaniale du Bougès
Point d'intérêt naturel
Elle couvre une superficie d'environ 3 300 hectares. Le reboisement a été effectué entre 1880 et 1925, au début de la déprise agricole, pour lutter contre l'érosion due au surpâturage. L'ONF gère cette forêt aujourd'hui, en priorité dans le but de protéger les différentes espèces forestières et les écosystèmes, mais aussi dans un but de production. Cette forêt est constituées de différentes essences dont l’épicéa, le sapin pectiné, le mélèze, le pin Laricio. Une faune variée habite la forêt (cervidés, sangliers, rapaces). Quelques grands tétras réintroduits par le PNC vivent dans ces grands espaces. (Julie Hugon)
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kilomètre
52,81
latitude
44.3356
altitude
1194
m
longitude
3.83326
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C
Place de la Madeleine
Lieu historique
Balise n° 5La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.
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kilomètre
81,49
latitude
44.2446
altitude
920
m
longitude
3.65388
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D
Château
Lieu historique
Balise n° 6Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.
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kilomètre
81,55
latitude
44.245
altitude
920
m
longitude
3.65337
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E
Place de la loue
Lieu historique
Balise n° 1Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.
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kilomètre
81,70
latitude
44.246
altitude
918
m
longitude
3.65217
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F
Barre-des-Cévennes
Lieu historique
Dès 1530-1540, la Réforme touche ce village-rue, célèbre pour ses treize foires annuelles. Une pierre gravée comportant l’inscription « Qui est de Dieu oit la parole de Dieu – 1608 – », provenant du second temple de Barre, est toujours visible sur le mur d’une des maisons de la Grand rue. Lors de la guerre des camisards, Barre devient la « capitale » administrative des Hautes-Cévennes. Les autorités renforcent alors ses défenses et augmentent les effectifs de la garnison installée depuis 1684. Barre est le lieu de naissance du célèbre camisard et prophète Elie Marion (1678-1713).
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kilomètre
81,95
latitude
44.2479
altitude
916
m
longitude
3.65037
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G
Les frênes
Point d'intérêt naturel
Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.
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kilomètre
87,91
latitude
44.2268
altitude
1039
m
longitude
3.61852
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H
Mont Aigoual
Lac / Etendue d'eau
Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.
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kilomètre
92,35
latitude
44.1909
altitude
1082
m
longitude
3.60646
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I
La draille de la Margeride
Lieux d'intérêt divers
La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.
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kilomètre
95,28
latitude
44.1695
altitude
1095
m
longitude
3.6115
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J
Col Salidès
Lac / Etendue d'eau
C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.
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kilomètre
96,21
latitude
44.1626
altitude
1015
m
longitude
3.61743
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K
Aire-de-Côte
Lieu historique
La ferme d'Aire-de-Côte fut achetée par l’État en 1862, à l'époque du reboisement. Avant de devenir gîte d'étape, elle demeura longtemps maison forestière abritant un garde forestier et sa famille. Dans la première moitié du XXe siècle, Aire-de-Côte était bien différent. Au nord, derrière la maison, la draille, bordée de pierres sur chant, faisait encore 40 à 50 m de large, des milliers de bêtes transhumantes y passaient.Les pâturages étaient rasés. Les transhumants s'y arrêtaient, à midi, puis continuaient vers l'Aigoual.
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kilomètre
105,71
latitude
44.125
altitude
1087
m
longitude
3.63418
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L
Refuge du maquis
Lieu historique
Dès début 1943, se constitue le premier maquis des Cévennes. Le refuge du maquis d'Aire-de-côte était une des baraques en bois utilisée pour les chantiers forestiers, dont le toit était camouflé par des branches. Le 10 juillet 43, un message prévint la poste de Rousses de l'imminence d'une attaque des Allemands. On fit prévenir le maquis, mais un orage surprit les maquisards qui repoussèrent le moment du départ. Les Allemands arrivèrent... Le garde forestier fut arrêté pour complicité, accusé d'être en communication avec la radio de Londres. En effet, à Aire-de-côte, on écoutait un poste à galène construit par les deux juifs qui s'y cachaient.
Informations complémentaires
kilomètre
105,72
latitude
44.1249
altitude
1086
m
longitude
3.63391
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M
L'évolution de la végétation
Point d'intérêt naturel
Au col se dresse un menhir de schiste. Au nord, dans le ravin de Trépaloup, des silex taillés témoignent de la fréquentation de cette région dès la préhistoire. Des analyses palynologiques (études de pollens fossilisés dans les tourbières) ont permis de reconstituer la végétation de l'Aigoual entre 8000 et 5000 av. J-.C. Le pin domine, accompagné du bouleau et du noisetier. Puis, le peuplement de pins diminue progressivement. Le climat humide se réchauffe et favorise l'extension du chêne et du noisetier. Enfin, le renforcement de humidité et de la nébulosité en altitude permet le développement du sapin et du hêtre. Dès la fin du 1er siècle av. J.-C., l'apparition d'un pourcentage important de graminées met en évidence le recul de la forêt en faveur des pâturages et des pelouses. C'est le début des grandes déforestations.
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kilomètre
111,36
latitude
44.1196
altitude
1502
m
longitude
3.58706
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N
L’observatoire météorologique
Lieu historique
Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). Depuis 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique. Il est le dernier observatoire de montagne habité en permanence.
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kilomètre
111,84
latitude
44.1216
altitude
1562
m
longitude
3.5819
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O
Sommet de l'Aigoual
Point d'intérêt naturel
À 1 565 m d’altitude ici, le climat est rude : les conditions sont les mêmes qu’à 2 000 m ailleurs, avec seulement quatre mois « hors gel ». Le vent est supérieur à 60 km/h 265 jours par an, et la température moyenne annuelle est de 4,8°C. Les arbres n’ont pas le temps d’accomplir l’ensemble de leur cycle vital. On retrouve donc ici les formations végétales des zones de montagne : celles des pelouses à caractère subalpin.
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kilomètre
112,06
latitude
44.1212
altitude
1559
m
longitude
3.57938
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P
Archéosmart (Marc Limousin)
Lieu historique
Des empreintes de Smartphones affleurent sur des rochers : des fossiles du temps présent qui deviendront des énigmes pour les temps futurs. Ces pierres gravées, à l’instar des cupules et autres témoignages rupestres de la région, nous dévoilent l’histoire révélée dans la matière et résonnent avec cette formule de Malraux : « L’avenir est un présent que nous fait le passé ».
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kilomètre
112,11
latitude
44.1211
altitude
1560
m
longitude
3.57884
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Q
Pôle nature 4 saisons
Point d'intérêt naturel
Le Pôle nature 4 saisons du massif de l’Aigoual propose un espace d’activités de pleine nature en toutes saisons, au cœur du Parc national des Cévennes, dominé par le sommet mythique du Mont Aigoual (1570m). Venez découvrir notre réseau de randonnées multi-activités (à pied, à cheval, en vélo) mais aussi en VTT ou avec un âne suivant votre envie !En jouant, vos enfants peuvent découvrir la course d’orientation ou le géocaching. Pour les plus sportifs, des circuits de trail, à faire au pas de course ,ont été aménagés !Amateurs de vélo de route, nous avons créé pour vous des circuits pour découvrir nos villages et nos vallées, avec différents niveaux de difficulté.Chut ! Plus un bruit ! Les passionnés de faune sauvage se sont postés pour observer les mouflons et autres animaux sauvages.Et si vous voulez juste faire une balade tranquille sur le massif, la voie de découverte « les balcons de l’Aigoual » est faite pour vous ! Des haltes de détente et d’information jalonnent ce parcours de 4,5 km avec seulement 150 m de dénivelé !Au plaisir de vous croiser sur nos chemins….
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kilomètre
113,11
latitude
44.1204
altitude
1466
m
longitude
3.56812
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R
Les nids (Céline Pialot)
Point d'intérêt naturel
Petit à petit l’oiseau fait son Nid, Nid douillet, Nid d’ange ou nid de guêpe…A l’instar de l’oiseau, l’artiste a récolté les matériaux offerts par la nature et les a agencés pour construire trois nids, trois refuges, trois cercles qui renvoient à la perfection et invitent à la méditation.
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kilomètre
113,20
latitude
44.1204
altitude
1455
m
longitude
3.56702
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S
La Serreyrède
Lieux d'intérêt divers
Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.
Informations complémentaires
kilomètre
116,58
latitude
44.103
altitude
1300
m
longitude
3.54099
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T
Association "Terres d'Aigoual"
Lieux d'intérêt divers
Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:- qualité dans leurs productions,- exploitation de taille humaine,- entraide.Venez découvrir leurs produits !
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kilomètre
116,59
latitude
44.103
altitude
1299
m
longitude
3.54089
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U
Du taillis à la futaie de hêtres
Lieu historique
Balise n° 1Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.
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kilomètre
116,72
latitude
44.1023
altitude
1312
m
longitude
3.53953
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V
Futaie irrégulière
Point d'intérêt naturel
Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.
Informations complémentaires
kilomètre
116,94
latitude
44.1008
altitude
1315
m
longitude
3.53867
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W
Village d’Aulas
Lieu historique
La place de l’Airette était autrefois celle où l'on battait le blé. Les deux fontaines du village, sur la place de l'Airette et sur la place de l’Église, ont été créées à l'initiative du conseil municipal en 1887. Elles faillirent être supprimées lors de l'arrivée de l'eau courante dans les maisons. On doit leur conservation au soutien de certains conseillers municipaux. Aulas s'appelait Aulacio en 1001 et vient du nom d'homme latin Aulas. À cause des nombreuses bandes de brigands, le village a été fortifié au XIVe siècle. Les remparts, bordés de fossés, étaient percés de portes. L'une d'elle, la Poterne, est encore visible. Le village a gardé un côté pittoresque grâce aux rues étroites, à son passage couvert et aux bâtiments anciens.
Informations complémentaires
kilomètre
133,88
latitude
44.0009
altitude
337
m
longitude
3.5861
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