A
Concurrents végétaux de la pelouse
Point d'intérêt naturel
Balise n° 4.En contrebas, de vastes zones ont été plantées de pins et autres conifères. L'intérêt et la rareté tant régionales qu'européennes des pelouses imposent qu'elles soient bien délimitées par rapport à la forêt. En effet, les semis naturels des pins, transportés par les vents du sud, font naître une nouvelle forêt. Cette dynamique végétale, logique à cette altitude, donne l’avantage à la forêt sur la pelouse. L’Union européenne aide actuellement les acteurs locaux à couper les nouveaux arbres pour protéger la pelouse. Sur le chemin du retour, on rencontrer d'autres essences autochtones (hêtre, bouleau) qui pourraient faire subir un recul identique à la pelouse.
Informations complémentaires
kilomètre
23,73
latitude
44.4265
altitude
1632
m
longitude
3.75291
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Paysage menacé
Points de vue, panorama
Balise n° 3Cette vaste étendue de pelouse, patrimoine historique et naturel, est aujourd’hui menacé. La superficie de cette zone relique a été bien réduite au cours des dernières décennies. Si les sommets sont stabilisés par la pelouse, le flanc de la colline présente quant à lui une forme d’érosion (rochers mis à nu), résultant d’un labour effectué par les forestiers pour tenter de le reboiser. Sur le replat, des pins commencent à s’installer aux dépens de la pelouse. Ces zones devenues sensibles, imposent de gérer au mieux toutes les composantes du territoire. Ici, le berger guide son troupeau en veillant à ne pas accentuer l’érosion et à éliminer les jeunes pousses de pins.
Informations complémentaires
kilomètre
24,08
latitude
44.427
altitude
1623
m
longitude
3.75705
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Plantes rases et arbrisseaux
Point d'intérêt naturel
Une grande quantité de lumière favorise l’apparition, parmi les graminées, de nombreuses autres herbes rases, presque toutes vivaces, appartenant à d’autres familles botaniques. Elles forment un véritable fouillis végétal. Parmi les belles fleurs alpines, la pulsatille printanière, les gentianes bleues naines en été… D’autres végétaux, de taille plus modeste, sont fort capables de «miter» une pelouse moins pâturée qu’autrefois. Les réseaux d’herbes, perdant de leur densité, offrent des points de fragilité que des arbrisseaux exploitent pour s’y développer au cœur de la pelouse : les myrtilles, associées ici aux airelles rouges et à la callune vulgaire (une bruyère).
Informations complémentaires
kilomètre
24,54
latitude
44.4252
altitude
1578
m
longitude
3.76154
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Petit peuple de l'herbe
Point d'intérêt naturel
Balise n° 2Ébauchée dès le printemps, l’explosion démographique animale s’observe dans le courant de l’été. Plus tôt, les milliers de petites bêtes n’ont pas encore terminé leurs métamorphoses. Il est alors malaisé de reconnaître, lors des différents stades larvaires, telle ou telle espèce. La pelouse d’altitude attire une petite faune montagnarde spécifique, qui se raréfie un peu partout en Europe. C’est le cas du criquet jacasseur qui anime inlassablement les pâturages de ses concerts estivaux. Les criquets ne consomment que des végétaux, alors que les sauterelles, comme le dectique verrucivore, sont plutôt carnivores. De nombreuses espèces de papillons visitent aussi les fleurs.
Informations complémentaires
kilomètre
24,83
latitude
44.4252
altitude
1542
m
longitude
3.76507
Voir la fiche du point d'intéret »
E
Pelouse subalpine
Point d'intérêt naturel
Balise n° 1Comme dans un jardin ou sur un terrain de sport, les pelouses sont travaillées par l’homme. Le pâturage et le feu sont ici les outils de leur entretien. L’essentiel des plantes qui la constituent sont des cousines du blé et des graminées vivaces : le nard, les fétuques. Coupez (broutez) une de leurs tiges, il s’en forme bientôt cinq autres ; piétinez- les, elles se multiplient, elles deviennent très denses. Toutes ces «tortures» offrent les conditions d’un couvert végétal serré, garant de la stabilité d’un sol pauvre, pourtant noir, issu de l’altération du granite omniprésent. Voilà donc quelques clés pour une gestion adaptée de ce milieu fragilisé en cas d’abandon.
Informations complémentaires
kilomètre
25,02
latitude
44.4246
altitude
1541
m
longitude
3.76719
Voir la fiche du point d'intéret »
F
Pont-de-Montvert
Lieu historique
Le Pont-de-Montvert est entièrement protestant à la fin du XVIe siècle. En 1702, pour une population globale de cinq cents habitants, le bourg compte seulement une trentaine d’anciens catholiques. En 1686, l’abbé du Chaila est nommé archiprêtre des Cévennes, inspecteur des missions et des chemins de traverses. Il s’approprie la maison de Jean André, notable protestant qui a refusé d’abjurer sa religion et pris le Désert. L’abbé du Chaila reconvertit la maison André en résidence administrative mais surtout en lieu de détention et d’interrogatoire.
Informations complémentaires
kilomètre
42,76
latitude
44.3629
altitude
871
m
longitude
3.74344
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Évolution naturelle hêtraie-chênaie
Point d'intérêt naturel
Balise n° 1Ce terrain au relief pentu est constitué d’éboulis granitiques, ce qui l'a soustrait à la présence des troupeaux domestiques. Hêtres et châtaigniers y ont donc évolué naturellement, les seules interventions étant des coupes forestières pour le bois d’œuvre ou de chauffage. D'autres espèces sont associées à ce couvert forestier (noisetier, myrtille, fougère...) ainsi que des rochers couverts de mousses qui témoignent d’une humidité relative.
Informations complémentaires
kilomètre
43,82
latitude
44.3593
altitude
924
m
longitude
3.73592
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Vallée du Tarn et paysages marqués par l’homme
Points de vue, panorama
Balise n° 2L’ouverture des paysages sur le Tarn offre un panorama grandiose. Les paysages sont profondément marqués par la présence de l’homme et de ses troupeaux. Pour contenir l’envahissement de la forêt et favoriser la pousse de l’herbe pour les troupeaux , l’agriculteur pratique l’écobuage (nettoyage par le feu courant). Cette opération est à renouveler régulièrement pour que le genêt purgatif ne reprenne pas le dessus. Sur le plateau, on trouve des prairies de fauche et, en bordure de parcelles, des frênes émondés (arbres dont les branches coupées servent de nourriture aux animaux en automne). Certains rapaces affectionnent ces espaces ouverts car la chasse aux rongeurs y est plus facile...
Informations complémentaires
kilomètre
44,85
latitude
44.3565
altitude
985
m
longitude
3.72561
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Le Tarn
Lac / Etendue d'eau
Le Tarn prend naissance à 1550 m d'altitude sous la crête du mont Lozère. Creusé d'abord dans le granite, il délimite le Bougès et le mont Lozère. Après Bédouès, il rencontre le Tarnon et peu à peu pénètre en terrain karstique dans lequel il s’aménage un lit de plus en plus profond. C'est à son point de confluence avec la Jonte, au Rozier, que le Tarn quitte le département de la Lozère.
Informations complémentaires
kilomètre
66,12
latitude
44.3459
altitude
587
m
longitude
3.62355
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Truite fario (Salmo trutta fario)
Point d'intérêt naturel
Cette truite présente dans nos cours d'eau est une espèce autochtone. Cette souche fait partie de notre patrimoine. Sa taille varie en fonction de la nature de l'eau, de la pression de pêche et de la nature du fond (caches). L'été, elle chasse en eau vive et en surface et capture des insectes. L'hiver, elle mange des larves sur le fond. La reproduction commence dès le mois de novembre et s'étale durant l'hiver. La femelle pond sur un fond de gravier qu'elle creuse avec sa nageoire caudale. Le mâle y dépose sa laitance sur les œufs. Une fois fécondés, ceux-ci sont recouverts de gravier. La réussite de la reproduction dépend des variations de débit et surtout des risques d'assèchement des frayères par hiver sec.
Informations complémentaires
kilomètre
67,24
latitude
44.3438
altitude
589
m
longitude
3.61059
Voir la fiche du point d'intéret »
K
La chapelle Saint-Saturnin
Lieu historique
La chapelle Saint-Saturnin, entourée de son cimetière, au cœur du bourg, renferme un magnifique décor peint couvrant l'ensemble des murs. Elle fut construite au XII° siècle. Guillaume de Grimoard (futur pape Urbain V) y fut baptisé en 1309. Elle se trouve à côté de la mairie. Un petit détour s'impose.
Informations complémentaires
kilomètre
67,99
latitude
44.3404
altitude
584
m
longitude
3.60425
Voir la fiche du point d'intéret »
L
La chèvrerie Gautier
Lieux d'intérêt divers
Yolande et Christian gèrent une petite exploitation agricole qui proposent des fromages de chèvre fermier. C’est un produit typiquement cévenol. Le troupeau est constitué de 60 chèvres laitières de race alpine et tout le lait est transformé en fromage fermier sur place. De fin novembre jusqu’à fin avril, c’est la pause pour les chèvres, qui doivent nourrir leurs petits chevreaux !
Informations complémentaires
kilomètre
68,69
latitude
44.3449
altitude
556
m
longitude
3.60092
Voir la fiche du point d'intéret »
M
Château d’Arigès
Lieu historique
Il apparaît à gauche, dans une trouée forestière. Il n’est, en 1658, qu’une métairie dont les maisons sont en ruines lorsque l’achète le seigneur d’Issenges. Il l’habitera dès 1688. Ce château sans doute plus confortable que la « maison carrée », est bâti dans un méandre du Tarn et entouré de terres riches prêtant bien aux cultures.
Informations complémentaires
kilomètre
70,05
latitude
44.343
altitude
578
m
longitude
3.58876
Voir la fiche du point d'intéret »
N
Le castor (Castor Fiber)
Point d'intérêt naturel
Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.
Informations complémentaires
kilomètre
70,83
latitude
44.3368
altitude
534
m
longitude
3.58741
Voir la fiche du point d'intéret »
O
Jardin d'Ispagnac
Lieux d'intérêt divers
Ispagnac est au carrefour du calcaire, du granite et du schiste. Irrigué par le Tarn, protégé des vents du nord et du nord-ouest, le vallon d'Ispagnac jouit d'un climat presque méridional qui lui a valu le surnom de "jardin de la Lozère". Un maraîcher et deux vignerons y sont installés.
Informations complémentaires
kilomètre
81,80
latitude
44.3684
altitude
511
m
longitude
3.53554
Voir la fiche du point d'intéret »
P
Le pont de Quézac
Monument & architecture
Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.
Informations complémentaires
kilomètre
82,96
latitude
44.3738
altitude
501
m
longitude
3.52517
Voir la fiche du point d'intéret »
Q
L'eau de Quézac
Lac / Etendue d'eau
L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).
Informations complémentaires
kilomètre
83,07
latitude
44.3733
altitude
508
m
longitude
3.52398
Voir la fiche du point d'intéret »
R
Notre-dame de Quézac
Lieu historique
La collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, a été fortifiée au XIV° siècle à l'instigation du pape Urbain V. Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une vierge noire en traçant un sillon. Il l'aurait alors ramenée dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la trouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire là où la Vierge l'avait décidé. C'est ainsi que de nombreux pèlerins en route pour Saint-Jacques-de- Compostelle ont afflué à Quézac. Un vitrail illustre aujourd'hui la dédicace de la collégiale à la vierge.
Informations complémentaires
kilomètre
83,77
latitude
44.3689
altitude
508
m
longitude
3.52469
Voir la fiche du point d'intéret »
S
Le château de Charbonnières.
Monument & architecture
En aval du village de Montbrun, assis dans une boucle du Tarn, se dresse le château de Charbonnières. Si ce castel a perdu quelques-uns de ses éléments défensifs, il n’en conserve pas moins un caractère chevaleresque et des traces de nombreux épisodes historiques de la vallée du Tarn. Il est mentionné dès le XIIIe siècle. Son rôle défensif était étroitement lié à tout un « système fortifié » comprenant depuis Ispagnac : Quézac, Javillet, La Roche, Rocheblave, Montbrun, Castelbouc, Prades et Ste-Enimie.Le château est composé de trois corps de logis rectangulaires disposés en fer-à-cheval autour d’une cour centrale. La façade tournée vers le Tarn présente une tour carrée dominant la rivière. L’accès à la cour intérieure se fait par un portail en plein-cintre. De la cour, on peut monter à une chapelle par un escalier en pierre, le montant de la porte étant décoré de fleurs de lys. L’intérieur modeste est caractérisé par une voûte à croisée d’ogives encadrant une clef de voûte aux armes de la famille de Montesquiou, seigneurs de Charbonnières depuis le XIIIe. Les autres parties du logis offrent de très belles cheminées, un escalier monumental et de belles salles voûtées. Au XVIIe et XVIIIe siècles il passe dans les possessions de la famille de Volonzac Malespina et au XIXe dans celles de la famille Boutin. Cet édifice ne se visite pas.
Informations complémentaires
kilomètre
90,22
latitude
44.3344
altitude
519
m
longitude
3.49141
Voir la fiche du point d'intéret »
T
La résurgence de Castelbouc
Lac / Etendue d'eau
L’énorme résurgence à l’entrée du hameau a quatre exutoires, dont un à l’arrière. Ces bouches d’où surgit l’eau en période de fortes pluies confortent la traduction de « bouc » par « bouches » en occitan. Toutes les résurgences sont alimentées par un bassin versant, plus ou moins important. Ici, son bassin versant correspond, sur le plateau du causse Méjean, au secteur de l’aven du Pic de l’Usclat, l’aven du Loup (Cros garnon), l’aven du Crapaud (Fretma).
Informations complémentaires
kilomètre
92,82
latitude
44.3398
altitude
485
m
longitude
3.4646
Voir la fiche du point d'intéret »
U
L’étrange légende de Castelbouc
Lieu historique
À vous d’en juger…L’étymologie de Castelbouc est « castel blanc », en occitan « perché sur le rocher ». La légende raconte qu’au temps des croisades, le seigneur du château était resté seul de son sexe, parmi ses sujets. Dans ce petit hameau fait d’habitations accolées à la falaise, les visiteuses étaient nombreuses et ce seigneur tenait à satisfaire tous leurs désirs… Malheureusement la croisade dura si longtemps qu’il ne put tenir jusqu’au bout. Lorsque son âme s’envola, on vit alors planer sur la tour du château un énorme bouc… Depuis lors, on entend la nuit sur ces sommets, un bêlement suivi d’étranges murmures. De là, viendrait le nom de Castelbouc…
Informations complémentaires
kilomètre
92,93
latitude
44.3407
altitude
489
m
longitude
3.46433
Voir la fiche du point d'intéret »
V
Le castor
Point d'intérêt naturel
Preuves de mon passage, un arbre taillé en forme de crayon, des morceaux d’écorces, des copeaux de bois, un amas de branches dans l’eau, des empreintes de pattes avant ou arrière dans le sable, je suis… je suis le castor d’Europe. Je vis à proximité de l’eau. Je suis surtout actif la nuit, parfois au lever du jour et à la tombée de la nuit, si je ne suis pas dérangé. Entre le Moyen Age (XIe siècle) et le XIXe siècle, nous avons connu une période difficile durant laquelle nous étions chassés par l’homme pour notre chair, notre fourrure et nos nuisances. Au début du XXe siècle, nous avions disparu de nombreuses régions de France. Aujourd’hui cela va mieux, nous sommes présents le long du Tarn.
Informations complémentaires
kilomètre
98,97
latitude
44.3656
altitude
463
m
longitude
3.41699
Voir la fiche du point d'intéret »
W
Saint-Chély du Tarn
Lieu historique
Saint-Chély-du-Tarn réunit les trois conditions idéales pour l'implantation d'un village: des sources puissantes, des matériaux de construction (Tuf) à prélever sur place et surtout un chemin le reliant au causse Méjean. Tous les hameaux des gorges sont reliés au causse par un sentier. Plus ou moins aménagés, au fil du temps, parfois caladés, consolidés par des murets, ces chemins de liaison favorisaient les échanges de marchandises.
Informations complémentaires
kilomètre
104,06
latitude
44.3356
altitude
477
m
longitude
3.3852
Voir la fiche du point d'intéret »
X
Le pin sylvestre
Point d'intérêt naturel
Le pin sylvestre est l'essence naturelle principale des Grands Causses, adaptée au sol peu fertile. Vous le reconnaîtrez à son écorce brun rougeâtre à ocre saumoné sur sa partie supérieure, ses aiguilles sont courtes et groupées par deux. Rustique, il ne craint pas les changements climatiques. Essence pionnière, il colonise les terres abandonnées.
Informations complémentaires
kilomètre
111,97
latitude
44.3021
altitude
969
m
longitude
3.40808
Voir la fiche du point d'intéret »
Y
Adonis vernalis (Adonis du printemps)
Point d'intérêt naturel
Même si cette renoncule semble abondante, elle est devenue rare et se limite à quelques stations en France (Causses, Alsace et sud-est de l'Europe). Elle s'observe en avril - mai dans la végétation steppique . Cette plante est protégée, photographiez-la mais ne la cueillez surtout pas ! Elle sécrète par ses racines une substance qui a tendance à limiter le développement des plantes autour d'elle, et plus particulièrement efficace sur les Fabacées.
Informations complémentaires
kilomètre
115,24
latitude
44.2913
altitude
930
m
longitude
3.44088
Voir la fiche du point d'intéret »
Z
Les chevaux de Przewalski
Point d'intérêt naturel
Derniers chevaux sauvages au monde, originaires d’Asie Centrale, les chevaux de Przewalski avaient disparu à l’état sauvage depuis 40 ans. Au Villaret, un troupeau conservatoire de chevaux de cette race a été développé en vue d’en réintroduire en Mongolie. Deux transports de quatre familles et un groupe d’étalons ont été organisés en 2004 et 2005 vers la Mongolie, à Khomyn Tal, où ils ont été relâchés sur un territoire de 14 000 hectares.
Informations complémentaires
kilomètre
120,09
latitude
44.2539
altitude
988
m
longitude
3.46163
Voir la fiche du point d'intéret »
L'évolution de la végétation
Point d'intérêt naturel
Au col se dresse un menhir de schiste. Au nord, dans le ravin de Trépaloup, des silex taillés témoignent de la fréquentation de cette région dès la préhistoire. Des analyses palynologiques (études de pollens fossilisés dans les tourbières) ont permis de reconstituer la végétation de l'Aigoual entre 8000 et 5000 av. J-.C. Le pin domine, accompagné du bouleau et du noisetier. Puis, le peuplement de pins diminue progressivement. Le climat humide se réchauffe et favorise l'extension du chêne et du noisetier. Enfin, le renforcement de humidité et de la nébulosité en altitude permet le développement du sapin et du hêtre. Dès la fin du 1er siècle av. J.-C., l'apparition d'un pourcentage important de graminées met en évidence le recul de la forêt en faveur des pâturages et des pelouses. C'est le début des grandes déforestations.
Informations complémentaires
kilomètre
149,21
latitude
44.1196
altitude
1502
m
longitude
3.58706
Voir la fiche du point d'intéret »
L’observatoire météorologique
Lieu historique
Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). Depuis 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique. Il est le dernier observatoire de montagne habité en permanence.
Informations complémentaires
kilomètre
149,70
latitude
44.1216
altitude
1562
m
longitude
3.5819
Voir la fiche du point d'intéret »
Sommet de l'Aigoual
Point d'intérêt naturel
À 1 565 m d’altitude ici, le climat est rude : les conditions sont les mêmes qu’à 2 000 m ailleurs, avec seulement quatre mois « hors gel ». Le vent est supérieur à 60 km/h 265 jours par an, et la température moyenne annuelle est de 4,8°C. Les arbres n’ont pas le temps d’accomplir l’ensemble de leur cycle vital. On retrouve donc ici les formations végétales des zones de montagne : celles des pelouses à caractère subalpin.
Informations complémentaires
kilomètre
149,91
latitude
44.1212
altitude
1559
m
longitude
3.57938
Voir la fiche du point d'intéret »
Archéosmart (Marc Limousin)
Lieu historique
Des empreintes de Smartphones affleurent sur des rochers : des fossiles du temps présent qui deviendront des énigmes pour les temps futurs. Ces pierres gravées, à l’instar des cupules et autres témoignages rupestres de la région, nous dévoilent l’histoire révélée dans la matière et résonnent avec cette formule de Malraux : « L’avenir est un présent que nous fait le passé ».
Informations complémentaires
kilomètre
149,95
latitude
44.1211
altitude
1560
m
longitude
3.57884
Voir la fiche du point d'intéret »
Pôle nature 4 saisons
Point d'intérêt naturel
Le Pôle nature 4 saisons du massif de l’Aigoual propose un espace d’activités de pleine nature en toutes saisons, au cœur du Parc national des Cévennes, dominé par le sommet mythique du Mont Aigoual (1570m). Venez découvrir notre réseau de randonnées multi-activités (à pied, à cheval, en vélo) mais aussi en VTT ou avec un âne suivant votre envie !En jouant, vos enfants peuvent découvrir la course d’orientation ou le géocaching. Pour les plus sportifs, des circuits de trail, à faire au pas de course ,ont été aménagés !Amateurs de vélo de route, nous avons créé pour vous des circuits pour découvrir nos villages et nos vallées, avec différents niveaux de difficulté.Chut ! Plus un bruit ! Les passionnés de faune sauvage se sont postés pour observer les mouflons et autres animaux sauvages.Et si vous voulez juste faire une balade tranquille sur le massif, la voie de découverte « les balcons de l’Aigoual » est faite pour vous ! Des haltes de détente et d’information jalonnent ce parcours de 4,5 km avec seulement 150 m de dénivelé !Au plaisir de vous croiser sur nos chemins….
Informations complémentaires
kilomètre
150,95
latitude
44.1204
altitude
1466
m
longitude
3.56812
Voir la fiche du point d'intéret »
Les nids (Céline Pialot)
Point d'intérêt naturel
Petit à petit l’oiseau fait son Nid, Nid douillet, Nid d’ange ou nid de guêpe…A l’instar de l’oiseau, l’artiste a récolté les matériaux offerts par la nature et les a agencés pour construire trois nids, trois refuges, trois cercles qui renvoient à la perfection et invitent à la méditation.
Informations complémentaires
kilomètre
151,04
latitude
44.1204
altitude
1455
m
longitude
3.56702
Voir la fiche du point d'intéret »
La Serreyrède
Lieux d'intérêt divers
Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.
Informations complémentaires
kilomètre
154,49
latitude
44.103
altitude
1300
m
longitude
3.54099
Voir la fiche du point d'intéret »
Association "Terres d'Aigoual"
Lieux d'intérêt divers
Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:- qualité dans leurs productions,- exploitation de taille humaine,- entraide.Venez découvrir leurs produits !
Informations complémentaires
kilomètre
154,50
latitude
44.103
altitude
1299
m
longitude
3.54089
Voir la fiche du point d'intéret »
Du taillis à la futaie de hêtres
Lieu historique
Balise n° 1Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.
Informations complémentaires
kilomètre
154,63
latitude
44.1023
altitude
1312
m
longitude
3.53953
Voir la fiche du point d'intéret »
Futaie irrégulière
Point d'intérêt naturel
Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.
Informations complémentaires
kilomètre
154,86
latitude
44.1008
altitude
1315
m
longitude
3.53867
Voir la fiche du point d'intéret »
L'Espérou
Lieu historique
Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.
Informations complémentaires
kilomètre
156,59
latitude
44.0907
altitude
1216
m
longitude
3.5429
Voir la fiche du point d'intéret »
Végétation étagée
Point d'intérêt naturel
Le sentier s’étire de 700 à 1250 m d'altitude et permet d'observer les changements de végétation au fur et à mesure de l'ascension. Des étages de végétation ont été définis en fonction de l'altitude et portent le nom de l'espèce végétale dominante.Le premier étage est celui du chêne vert et s'arrête à 500 m environ. Il est présent surtout sur les sols schisteux ou calcaire. Puis, suit l'étage des chênes à feuilles caduc et du châtaignier, compris entre 500 et 900 m. Au-dessus de 1000 m et jusqu'à 1500 m, on trouve l'étage du hêtre ; on arrive dans la forêt domaniale de l'Aigoual. Le dernier étage de végétation, au-delà de 1500 m, est une zone non boisée et ne concerne qu'un cercle restreint autour du sommet de l'Aigoual.
Informations complémentaires
kilomètre
169,09
latitude
44.0427
altitude
965
m
longitude
3.55318
Voir la fiche du point d'intéret »
Commune de Bréau-Salagosse
Lieu historique
La commune de Bréau-Salagosse est formée de deux villages distincts. Le plus ancien est celui de Salagosse. Celui de Bréau n’ a été créé qu'au VIIe siècle. Une partie de la population se trouvant à l'étroit à Salagosse, décide de s'installer plus bas dans la vallée, sur une pente ensoleillée. Séparées en 1669, les deux communes fusionnent à nouveau en 1818. L'origine du nom de Salagosse vient probablement de « Feragus », surnom d'un homme d'armes signifiant « fer aigu ». Les habitants s'appellent les salabousards.
Informations complémentaires
kilomètre
170,55
latitude
44.0336
altitude
769
m
longitude
3.55434
Voir la fiche du point d'intéret »
Village de Bréau
Monument & architecture
L’origine du nom n'est pas clairement identifiée. Pour certains Breono serait la forme latine du gaulois brogilos, devenu brueilh en occitan. Brueilh signifie "bosquet, bois". Pour d'autres, Breono viendrait de Brannus, surnom de Bellenus, un dieu celte. À Bréau le temple date de 1845. (...) Le bâtiment a la particularité d'être octogonal et les marches ont été taillées par un artisan local. Le premier temple avait été détruit en 1664 par les soldats du roi, assistés de la population réquisitionnée.
Informations complémentaires
kilomètre
177,07
latitude
43.989
altitude
362
m
longitude
3.57293
Voir la fiche du point d'intéret »
Culture de l'olive
Lieux d'intérêt divers
Deux moulins à huile se situaient à mi-pente, au milieu des terrasses. La plupart des familles possédaient des parcelles plus ou moins grandes de vignes et d'oliviers, exposées à l'adret. Les olives se ramassaient à partir du 25 novembre : « à la Ste-Catherine, ramasse tes olives, si l'huile n'y est pas, ne l'attend pas ». La meule était actionnée par un mulet, les olives broyées puis pressées, donnaient d'abord l'huile vierge. « On versait de l'eau bouillante et on continuait à presser. Trois ou quatre hommes à la fois s'arc-boutaient sur la presse afin qu'il ne reste plus dans les paillassous (corbeilles) que les noyaux broyés. On les faisait consommer aux cochons qui en étaient peu friands, mais rien ne devait être perdu ».
Informations complémentaires
kilomètre
184,13
latitude
43.9744
altitude
486
m
longitude
3.56242
Voir la fiche du point d'intéret »