A
La nature domptée
Lieu historique
Sur ce sentier, on sent l’acharnement du Cévenol à dompter une nature rebelle : ici, un pont en arc qui franchit un ruisseau dont l'eau a creusé un sillon aux parois abruptes, formant des « marmites »; là, un pan entier du sentier aillé dans la roche pour passer d'un versant à l'autre; plus loin, des murets ou « bancels» construits pour tenir la terre dans laquelle on a planté le châtaigner. Même le cheminement de l’eau est aménagé pour irriguer les cultures et aussi pour se protéger du ruissellement des fortes pluies. Un environnement bien organisé : l’eau captée à la source est stockée dans des bassins puis redistribuée par un réseau de « béals ». Les jardins potagers occupent les terrasses les plus proches de l’habitation. Un peu plus loin se trouvent les près irrigués, les arbres fruitiers, les mûriers et le rucher. Enfin, la châtaigneraie enserre les terrains de culture. Sur les terrasses, des caniveaux appelés« trincats » permettent l’écoulement de l’eau. En travers des ruisseaux, des seuils de pierre sèche sont aménagés pour régulariser le débit et aussi récupérer la terre charriée par le flot.
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kilomètre
1,08
latitude
44.2376
altitude
435
m
longitude
3.81994
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B
Les Ayres
Lieu historique
La situation du hameau sur la draille où passaient marchands, muletiers et bergers a fait des Ayres, pendant des millénaires, un lieu de foires réputé pour ses "loues" où les journaliers - bergers, valets, batteurs de blé...- venaient chercher du travail. "Il y avait trois loues, une première le dimanche après le 29 septembre, la St-Michel, la grand'loue une semaine plus tard et la troisième la semaine d'après(....)" On se louait pour différents travaux : la cueillette des vers à soie ou des châtaignes, le battage du blé ou les vendanges, la garde et l’accompagnement des troupeaux de moutons à l’estive… Ici, pas de contrat de travail, quand employeur et employé tombaient d’accord... Le journalier laissait en gage à son employeur un effet personnel.
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kilomètre
3,37
latitude
44.2493
altitude
789
m
longitude
3.83433
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C
Avant à Saint-André
Lieu historique
"À Saint-André, nous avions des moutons, des chèvres, un cheval et nous faisions des cochons, mais la propriété ne rapportait pas assez. L'été, je montais faucher au Pont-de-Pontvert et à l'automne, j'allais faire les vendanges. Les gens descendaient aussi faire les saisons: les fraises, les asperges, les melons. Il y avait un gars de St-Germain, il prenait sa faux et à mesure qu'il trouvait du fauchage, il montait, il allait plus haut que Jalcreste, après il montait faucher jusqu'au Pont-de-Montvert. Ici le foin était prêt en mai, au Pont, fin juin".Entre Saint-André et le Viala, on traverse le gourg de la Vache, ainsi baptisé depuis qu'une vache s'y est noyée.
Informations complémentaires
kilomètre
6,11
latitude
44.258
altitude
688
m
longitude
3.81041
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