A
Le châtaignier
Point d'intérêt naturel
Appelé « arbre à pain », le châtaignier est fortement ancré dans l’histoire cévenole. Si sa présence dans les Cévennes avant celle de l’homme reste incertaine, il a largement contribué à le nourrir et à permettre l'essor démographique des XIIe, XVIe et XIXesiècles. Le châtaignier est alors planté en vergers sur la majeure partie du territoire cévenol. Il est greffé afin d’obtenir des variétés de fruits plus ou moins précoces, correspondant aux différents usages : confiture, séchage, nourriture pour les animaux. On a dénombré plus de cent variétés, véritable patrimoine issu de siècles de sélection. (P. Grime)
Informations complémentaires
kilomètre
0,33
latitude
44.318
altitude
608
m
longitude
3.6158
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B
Le chêne blanc
Point d'intérêt naturel
Le chêne et le châtaignier poussent tous deux à la même altitude (entre 500 et 800m d’altitude) et c’est au détriment du premier que s’est faite l’extension de la châtaigneraie. Ici, elle est surtout constituée de « bouscas », châtaigniers non greffés, qui rejettent autour d’anciennes souches. Le déclin de la châtaigneraie, sous couvert de laquelle le chêne blanc se régénère bien, lui a permis de reconquérir du terrain, particulièrement sur les adrets (versant sud) et les zones d'affleurements rocheux. Il se contente davantage que le châtaignier de sols arides et secs. (P. Grime)
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kilomètre
0,73
latitude
44.32
altitude
680
m
longitude
3.61863
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C
Hameau de Prunet
Lieu historique
Le hameau se situait non loin des deux « clèdes ». Il donna une partie de son nom à la paroisse de Prunet-Montvaillant qui devint La Salle Prunet à la révolution (Montvaillant étant le nom du château qui surplombe la route en aval du village). Un acte notarié de 1206 cite le « Mas de Prunet vieux », « l’église de Prunet », « les terres des habitants de Prunet ». Les habitations et l’église furent rasées. Il en reste peu de traces, les pierres ayant été réutilisées pour construire d’autres bâtiments. On ne sait pas exactement si sa destruction date de vieux conflits religieux, antérieurs à la guerre des Camisards (1702-1704) ou d’un règlement de comptes avec la commune de Bédouès à propos de droits de pâturage. (P. Grime)
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kilomètre
1,19
latitude
44.3209
altitude
763
m
longitude
3.62103
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D
Clède
Monument & architecture
Deux petits bâtiments se trouvent au bord du chemin au point le plus haut. Ce sont des clèdes utilisées pour faire sécher les châtaignes. Les fruits sont disposés à l’étage supérieur sur des claies, un petit feu est entretenu pendant 5 à 6 semaines à l’étage du bas. Ici, chaque bâtiment était vraisemblablement employé à un type de séchage spécifique : l’un pour fournir les châtaignes qui sont ensuite épluchées et consommées par la famille, l’autre pour produire celles destinées aux animaux. Ces dernières sont moins séchées et ne sont pas épluchées. (P. Grime)
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kilomètre
1,27
latitude
44.3205
altitude
767
m
longitude
3.62166
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E
La Valette
Monument & architecture
La Valette se situe à la limite du schiste et du calcaire du petit plateau de la Chaumette, situé juste au-dessus. Les maisons ont été bâties en calcaire, qui se taille mieux que le schiste. En regardant la vallée de la Mimente, on peut remarquer, perché sur la roche, le hameau d'Aubuisson qui hébergea un couple d'intellectuels allemands, les Foeke, pendant la Seconde Guerre mondiale. (P. Grime)
Informations complémentaires
kilomètre
2,15
latitude
44.3228
altitude
742
m
longitude
3.62893
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