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L'aventure commence au pied du sapin 

 L'IGN vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !

 

Tour de la Bérarde en 4 jours

  • Thématique Balade
  • Mis à jour le 29/06/2022
  • Identifiant 1787960
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Parking
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
96h01 - Moyen
distance
49,5 km
type parcours
altitude
2738 m 2830 m 1699 m -2815 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
Saint-christophe-en-oisans
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
randonneurs_aguerris

Photos & vidéos (3)

description

Le Tour de la Bérarde invite durant 4 jours à la découverte de refuges emblématiques de l'Oisans, dans une ambiance de haute montagne au pied des sommets des Écrins.Pour commencer, empruntons un itinéraire mythique : le Haut-Vénéon en direction du refuge Temple Écrins pour une première nuit en haute montagne, cette fois au pied de l’impressionnante face sud de la Barre des Écrins, point culminant des Alpes du Sud. Au matin, alors que les alpinistes sont partis depuis longtemps, le sentier redescend vers le Vénéon et, par une belle traversée sous la face nord-ouest des Ailefroides, emmène le randonneur jusqu'au refuge du Carrelet. On rejoint enuite, le hameau de La Bérarde, berceau de l'alpinisme par le vallon du Chardon, en direction de la Meije par les cascades de Plaret. Une nuit au refuge du Chatelleret et l'on redescend à la Bérarde.

Départ

La Bérarde

Arrivée

La Bérarde

Ambiance

Au cœur du massif des Écrins, l'ambiance est à la haute montagne. Grandes faces rocheuses, vallées profondes, arêtes vertigineuses, glaciers en mouvement et torrents tempétueux façonnent le paysage. Le sentier offre la possibilité d'admirer ces reliques paysagères au travers de remarquables points de vue. Arrivé aux refuges, règne une ambiance particulière et pleine de charme où on parle courses et sommets.

Accès routier

Depuis Bourg d'Oisans ou depuis la Grave, emprunter la D1091, puis la D530 en direction de Vénosc, et continuer jusqu'à la Bérarde. Durant l'hiver, la route est fermée à la circulation entre Champhorent et la Bérarde. Les hameaux des Etages et de la Bérarde sont alors isolés. Cette période varie en fonction des conditions d'enneigement. Pour joindre le Conseil Départemental sur l'état des routes : 04 76 80 03 48 .

Parking conseillé

Parking de la Bérarde

Transport en commun

Gare routière de Grenoble : 04 76 87 90 31Transisère : 0820 08 38 38 / http://www.transisere.fr/Les lignes 3000 & 3030 circulent entre Grenoble et Bourg d'Oisans. Depuis Bourg d'Oisans, la correspondance jusqu'à la Bérarde se fait alors par la ligne 3040.

Recommandations

Sur l'itinéraire :Tôt en saison se renseigner sur l'état d'enneigement de l'itinéraire. Nombreux passages avec de possibles névés gênants.Tôt et tard en saison se renseigner sur les passerelles qui sont enlevées pour l'hiver parfois dès la mi-octobre et remises en place au printemps à des dates qui varient selon la météo.Terrain caillouteux, prévoir de bonnes chaussures.Sur les refuges :Quelques consignes sont à respecter dans les refuges telles que :Signaler son arrivée en se présentant au gardien. Se déchausser et ranger ses affaires. Éteindre son portable (il n'est pas forcément possible de le recharger). Respecter les consignes de sécurité, les horaires fixés par le gardien. Participer à la vie du refuge. Redescendre ses poubelles. Respecter les sanitaires.Le refuge est un hébergement d’altitude dans lequel les conditions de confort sont soumises aux contraintes du milieu montagnard (pas de douche, alimentation en eau, toilettes, approvisionnement). C'est un espace non fumeur.Ces refuges sont aussi fréquentés par une clientèle d’alpinistes, le gardien essaye au mieux de faire des dortoirs par heures de réveil, c’est pourquoi, il demande votre indulgence dans le cas où cela ne serait pas possible.

En coeur de parc

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

infos parcours (30)

1

Hameau de la Bérarde

La Bérarde, est un hameau représentatif de l'histoire de l'alpinisme et de son corollaire le développement touristique des vallées. Un assemblage hétéroclite de bâtiments d'accueil et de commerces comme autant d'exemples modestes mais représentatifs des époques successives des équipements touristiques sur un site emblématique de l'histoire de cette vallée.
Informations complémentaires


kilomètre 0,02
latitude 44.9325
altitude 1714 m
longitude 6.29282
2

Trèfle saxatile

Ce petit trèfle rare colonise les moraines et les gravières cristallines comme à la confluence du Vénéon avec la Romanche jusqu'au vallon du Chardon.  De couleur blanchâtre ou rosâtre ses fleurs sont très petites et portent des poils blancs qui leur donnent un aspect duveteux.
Informations complémentaires


kilomètre 0,60
latitude 44.9284
altitude 1737 m
longitude 6.29671
3

Aménagement des sentiers

Autour de La Bérarde, certains sentiers sont très fréquentés. Le passage des randonneurs, combiné à l'érosion naturelle parfois intense imposent certains aménagements réalisés par les techniciens du Parc national. On en trouve de plusieurs sortes : des rigoles permettant d’évacuer l'eau sur les côtés et ainsi éviter la transformation du chemin en torrent, des marches ou des dallages qui protègent le sol d'une érosion trop rapide par la pluie et facilite le passage du randonneur ainsi que des murets de soutènements. Tous ces ouvrages sont réalisés avec les matériaux trouvés sur place selon des méthodes traditionnelles.
Informations complémentaires


kilomètre 0,82
latitude 44.9269
altitude 1744 m
longitude 6.29824
4

Prémices d'un Parc national en 1913

Au début du XXe siècle, la nécessité de protéger les versants montagneux du Haut Vénéon se fait jour pour limiter l’érosion des sols et les crues torrentielles que subissent la Romanche et son affluent le Vénéon. La déforestation et l’exploitation pastorale sont en cause à cette époque. Ainsi, en 1913, après de longues négociations l’État achète environ 4000 hectares de terrains à la commune de Saint-Christophe-en-Oisans pour en faire un « Parc national ». Le développement du tourisme et de l’alpinisme sous l’impulsion du CAF et de du Touring Club de France à partir de la seconde moitié du XIXe  siècle dans ce secteur de l’Oisans n’y est pas étranger non plus. L’inspecteur des Eaux et Forêts écrit alors que la création du Parc entraînera « des avantages pour la commune de Saint-Christophe aussi bien que pour le développement du tourisme en Dauphiné ». Ce Parc novateur, à l’époque, ne s’appuie sur aucun texte de Loi ni fondement réglementaire entraînant quelques floues comme le montre les différentes dénominations utilisées (Bérarde, Oisans, Pelvoux, etc).
Informations complémentaires


kilomètre 0,89
latitude 44.9265
altitude 1754 m
longitude 6.29891
5

Extension et limites du premier « Parc national »

Localement le nom "Parc de la Bérarde" est évoqué. L’administration emploie parfois la dénomination de "Parc national de l’Oisans" jusqu’à l’acquisition de nouvelles parcelles sur Pelvoux en 1923 (vallée de Celse-Nière, glacier noir, glacier blanc…).  L’appellation de ce Parc qui concerne dorénavant les différents versants du massif du Pelvoux devient alors le « Parc national de Pelvoux ». L’extension du Parc au territoire du Valgaudemar se réalise en 1924, portant ainsi la surface de l’ensemble à près de 13 000 ha. En 1955, une réserve nationale de chasse est crée sur le périmètre du Parc national du Pelvoux. Malgré l’action des forestiers l’après-guerre n'est pas une période favorable pour le Parc national du Pelvoux qui connait des limites : peu de crédits financiers, absence d’un structure de gestion et quasi inexistence de travaux scientifiques. Le "Parc national des Ecrins" voit le jour le 27 mars 1973 dans le cadre de la loi de 1960, créant ainsi un véritable statut des Parcs nationaux français.
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kilomètre 1,18
latitude 44.9243
altitude 1778 m
longitude 6.30079
6

Surveillance, connaissance et aménagement du Parc de la Bérarde

Le conservateur des Eaux et Forêts de Gap se souci de la surveillance de ce Parc et suggère le recrutement de guides du Pays comme gardes auxiliaires. « Ces bons alpinistes aideraient à la surveillance de la chasse, le Parc devant être une réserve de chamois de tout premier ordre…ils devront aider le service forestier pour l’étude et les travaux à faire dans le Parc ». Deux postes sont créés en 1927. Dans les années 1910, la demande de réintroduction du Bouquetins des Alpes auprès de l’administration italienne reste sans suite. En 1913, une autorisation de transports de grands tétras en provenance de Belgique est délivrée sans que l’on sache actuellement si les oiseaux furent relâchés dans le massif.
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kilomètre 1,46
latitude 44.9221
altitude 1812 m
longitude 6.30218
7

Privilégier la nature

Dans les premières années, le principe de laisser faire la nature prévaut face aux demandes de reboisement en mélèzes et pins cembro de certains forestiers. Malgré tout après la seconde guerre mondiale des terrains seront restaurés par le reboisement dans le Parc et sa proche périphérie. La présence des visiteurs n’a jamais été exclue et l’administration forestière réalise des aménagements touristiques. Il s’agit principalement d’ouvrages liés à l’alpinisme comme l’ouverture et la restauration de sentiers à l’image de ceux permettant l’accès aux refuges de Temple-Ecrins, la Pillate et Gioberney. Des subventions sont aussi accordées pour la construction de refuges. La route d’Ailefroide au Pré de Madame Carle est également ouverte en 1937-1938 à des fins touristiques.
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kilomètre 1,69
latitude 44.9202
altitude 1822 m
longitude 6.30162
8

La Vallée de la Pilatte, Laurent Guétal

Très tôt tourné vers la peinture de la nature, Laurent Guétal consacre à la montagne les dernières années de sa vie et ce sont les oeuvres peintes durant cette période qui firent sa popularité. Parmi elles, on trouve le Lac de l'Eychauda (1886), la Vallée d'Entraigues (1887) ou la Vallée de la Pilatte, tableau qu'il présente au Salon en 1888. Il est le premier a montré le vrai visage des Alpes dauphinoises, massif encore mal connu à l'époque.
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kilomètre 2,02
latitude 44.9181
altitude 1837 m
longitude 6.30424
9

La création du Parc national des Ecrins

Lucien Devies, président de la Fédération Française de la Montagne et ancien Président du CAF écrit un plaidoyer dans la revue de décembre 1963 du CAF pour la création d’un « Parc national dans le Haut Dauphiné » sur le périmètre du massif des Ecrins. L’administration d’Etat prend alors le relais. Cependant, le projet de Parc dans les Pyrénées occupe les agents. Il faut donc attendre 1969 et une nouvelle intervention de Lucien Devis (toujours par l’intermédiaire de la revue du CAF) pour que le projet soit relancé. Une mission d’étude est alors confiée à Florent en 1971. Après plusieurs phases de consultation et de concertation avec les élus locaux, le décret portant la création du « Parc national des Ecrins »  est signé le 27 mars 1973 sur une surface de 91 800 ha protégés. Il s’agit du cinquième Parc national officiellement créé. D’autres suivront ; en 2013, la France compte 10 Parcs nationaux.
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kilomètre 2,29
latitude 44.9164
altitude 1843 m
longitude 6.30645
10

Haut Vénéon

C’est dans ce vallon que le torrent du Vénéon prend sa source donnant son nom à la vallée. À l’automne, puis en hiver et au printemps, les eaux du Vénéon prennent une remarquable couleur selon l’éclairage de la journée. Cette teinte si particulière s’explique par la forte minéralisation qui sature l’eau et renvoie les rayons lumineux. En effet, sous l’action de la fonte des neiges, l’eau ruisselle de tous côtés et lessive des particules fines de silice plus ou moins colorées et en partie dissoutes. Il suffit de recueillir un peu de cette eau, la laisser évaporer pour constater un dépôt à la texture très fine : la farine glaciaire.
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kilomètre 2,53
latitude 44.9145
altitude 1864 m
longitude 6.30763
11

Azuré du serpolet

Ce papillon aux ailes bleues tachetées de noir fréquente les pelouses montagnardes et confie aux fourmis le soin d’élever ses chenilles. Il dépose ses oeufs sur sa plante hôte, le serpolet, dont les boutons floraux nourrissent la chenille jusqu’à ce qu’elle se laisse tomber au sol. Les fourmis Myrmica prennent alors le relais. Elles sont attirées par le miellat que produit la chenille et la transportent jusqu’à la fourmilière pour la traire. La chenille devient carnivore et se nourrit de jeunes larves de fourmis sans être inquiétée. Elle hiberne ainsi jusqu’au printemps. Parvenue à maturité, elle se chrysalide dans la fourmilière. Le papillon éclot et sort rapidement rejoindre l’air libre pour assurer la reproduction de l’espèce.
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kilomètre 3,11
latitude 44.91
altitude 1882 m
longitude 6.30993
12

Conquête de l'Ailefroide

Par son ampleur, sa hauteur, sa raideur, la conquête de la face nord-ouest de l'Ailefroide (vue impressionnante sur la face nord-ouest d'Ailefroide qui domine le plan du Carrelet, à 3954 m d'altitude) est comparable à la célèbre face nord des Grandes Jorasses d'après Devies. La première ascension s'effectua par la cordée Devies et  Gervasutti les 23 et 24 juillet 1936. Lors de la marche d'approche à partir du refuge de Temple-Ecrins, Gervasutti se cassa une côte, ce qui ne les empêcha pas de réaliser cette prestigieuse première.
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kilomètre 3,37
latitude 44.9081
altitude 1894 m
longitude 6.31163
13

Pinède de pins à crochets

La pinède de pins à crochets du Carrelet est considérée à juste titre comme une des plus haute d'Europe. En effet, elle occupe le versant jusqu'à 2400 m d'altitude. Elle se développe aussi vers le bas du fait de l'arrêt de  l'activité pastorale bovine du Carrelet au début des années 1970. Progressivement, la pelouse a été colonisée par une lande à genévrier nain qui favorise l'implantation du pin à crochets.
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kilomètre 3,48
latitude 44.9073
altitude 1898 m
longitude 6.31223
14

Pin à Crochet

Le pin à crochet est une essence d’altitude. Cet arbre se rencontre sur les versants ensoleillés jusqu’à 2450 m d’altitude. S'il peut atteindre localement jusqu’à 15 m de hauteur, il devient beaucoup plus court et tortueux, voir buissonnant, lorsque les conditions s’avèrent difficiles. Son enracinement est solide, c’est une espèce très frugale qui supporte une période de végétation très courte, le grand froid, la neige, la sécheresse, la luminosité d’altitude, le vent et le verglas. Il peut être utilisé comme essence de reboisement d’altitude en vue de protéger certains sols et de lutter contre les départs d’avalanche.
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kilomètre 3,59
latitude 44.9065
altitude 1904 m
longitude 6.31313
15

Plan du Carrelet

Au croisement des vallons du Vénéon et du Chardon, le Plan du Carrelet est un vaste replat d'origine glaciaire. D'abord un lac au moment du retrait des glaciers, il fut peu à peu bouché par les sédiments descendant des pentes alentour pour former le vaste replat visible aujourd'hui. Bien irrigué par les nombreux torrents qui s'y rejoignent, il est exceptionnellement riche en flore notamment celle se plaisant dans les milieux humides et chamboulés telles que les rives d'un torrent. En début d'été, la floraison y est très impressionnante au milieu des pins à crochet, replantés au début du 20e siècle par les forestiers et qui sont aujourd'hui dominants. Le refuge du Carrelet implanté au centre du replat était un des plus anciens refuge du Club Alpin Français, sa construction datant de 1879. Il est maintenant privé et fermé au public.
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kilomètre 4,00
latitude 44.9041
altitude 1910 m
longitude 6.31414
16

Maintenir les versants et les sentiers

Le service de restauration des terrains en montagne (RTM), aujourd’hui rattaché à l’ONF, réalise depuis 1882 des travaux de génie civil pour lutter contre l’érosion dans les ravines aux abords du sentier d’accès au refuge de Temple-Écrins. Un suivi permanent et un entretien annuel important sont nécessaires au maintien des seuils, banquettes grillagées, plantations d’essences autochtones et engazonnements. Chaque année, les agents du Parc installent des passerelles temporaires pour le franchissement des torrents.
Informations complémentaires


kilomètre 5,31
latitude 44.9024
altitude 2157 m
longitude 6.32795
17

Passages d’altitude

Le col de la Temple (à l'est de ce sentier), à 3 322 m d'altitude, constitue un passage relativement aisé entre la Vallouise et le Vénéon. La dernière pente d’accès au col est occupée par un petit glacier qui a beaucoup diminué ces dernières décennies. Le col semble dépourvu de glace, mais celle-ci est cachée par les éboulis. L’histoire raconte qu’autrefois, un homme d’église ait franchi ce col depuis la Vallouise pour venir célébrer une messe à la Bérarde. De nos jours, le col est principalement fréquenté par les alpinistes qui se rendent au Pic Coolidge situé à 3 774 m.
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kilomètre 5,73
latitude 44.9035
altitude 2295 m
longitude 6.32999
18

Refuge Temple Ecrins

Semi enterré sur un beau replat face aux plus beaux sommets du massif le refuge Temple-Ecrins tire son nom du col de la Temple un peu au-dessus et de la célèbre Barre des Écrins, point culminant du massif, qui le domine. Comme bien d'autres en Oisans le premier refuge fut bâti en 1925. Construit en bois un peu plus haut que le refuge actuel il fut entièrement emporté par une avalanche 13 ans plus tard. Il fallut alors attendre 1947 pour le voir reconstruit par l'oganisation "Jeunesse et Montagne". Facile d'accès il est l'objectif d'une belle randonnée familiale couronnée par un bon repas et le point de départ de courses alpines aussi célèbre que le col de la Temple, le Pic Coolidge ou la Face nord de la Barre.
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kilomètre 6,28
latitude 44.9043
altitude 2411 m
longitude 6.33248
19

Saint-Christophe-en-Oisans, une immense commune

128 sommets à plus de 3 000 m d'altitude ! C'est un chiffre qui a de quoi faire rêver les alpinistes mais ce n'est pas le seul qui étonnera le géographe en herbe : avec ses 123,47 km2 la commune de Saint-Christophe-en-Oisans est la plus étendue du département de l'Isère et l'une des 100 communes les plus étendues de France. Par contre, le relief et l'isolement aidant, elle est l'une des communes les moins densément peuplées avec un nombre d'habitants au km2 inférieur à 1.  
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kilomètre 8,12
latitude 44.8969
altitude 2013 m
longitude 6.32831
20

La Bérarde en Oisans..., Laurent Guétal

Du hameau de la Bérarde, il est possible de remonter le long du Vénéon pour parvenir jusqu'au refuge de la Pilatte. C'est probablement l'itinéraire qui inspira Laurent Guétal (1841-1892) pour son tableau La Bérarde en Oisans et la vallée de la Pilatte. Passé quarante ans, l'artiste parcourt inlassablement la Chartreuse, Belledone et l'Oisans. Considéré comme un des principaux peintres de paysages dauphinois de la seconde moitié du XIXe siècle, il transmettra sa passion de la montagne à de nombreux élèves, et notamment à Edouard Brun et Charles Bertier.
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kilomètre 22,79
latitude 44.9301
altitude 1723 m
longitude 6.29507
21

La face sud de la Meije

En amont du refuge du Chatelleret, de nombreux blocs rocheux ont l’air de provenir des parois latérales des Étançons. Ils viennent en réalité du fond du vallon. Dans les années 1960, trois éboulements successifs ont marqué tout le vallon des Étançons. L’un emporta une partie de la brèche Zsigmondy et les deux autres provenant de la Meije orientale. Pendant sa surrection, le massif cristallin des Écrins a subi d’importantes fractures qui restent visibles sur les hauts sommets autour de la Bérarde. Le réseau de diaclases (fissures) étant peu dense sur la Meije, les détachements de blocs depuis les parois se traduisent par des éboulements qui couvrent le vallon de blocs volumineux. On constate sur la face sud de la Meije, un soubassement de granite surmonté d’un couronnement de gneiss plus sombre. Le contact entre ces deux natures de roche est souligné par une vire que l’on suit très bien dans le paysage de la base du glacier Carré au Pavé en passant par la Meije orientale.
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kilomètre 31,83
latitude 44.9435
altitude 1906 m
longitude 6.29832
22

Chou de Richer

Le chou de Richer est une plante endémique qui se trouve uniquement dans une petite région située dans un triangle Mercantour-Ecrins-Vanoise. Il colonise les éboulis de granit. Ses feuilles sont bleutées d'où s'échappe une hampe de fleurs jaunes pâle. Bien qu'il ne soit pas joufflu comme un chou du potager, la même pruine (sorte de poussière à l'aspect cireux) se retrouve sur ses feuilles. Son nom provient du fondateur du jardin botanique de Montpellier Richer de Belleval dont la renommée fut grande au XVIème siècle.
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kilomètre 33,87
latitude 44.9605
altitude 2026 m
longitude 6.29348
23

Epilobe des moraines

L'épilobe des moraines se dresse près des glaciers, dans les éboulis et le lit rocailleux des torrents. Après un ensevelissement, en plein éboulis, il développe de longs et abondants stolons (longue tige sans feuille) qui lui permettent de ressurgir plus loin. L'épilobe des moraines fleurit entre juillet et septembre.
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kilomètre 34,11
latitude 44.9623
altitude 2037 m
longitude 6.29486
24

Adénostyle à feuilles blanches

Cette adénostyle pousse entre 1 900 et 3 100 m d'altitude, où elle colonise les éboulis cristallins jusqu'en bordure des névés et des glaciers. Elle se glisse parfois entre les blocs pour bénéficier de l'humidité créée par les différences de températures entre le jour et la nuit, très importants en ces lieux. Le chrysomélidé apprécie particulièrement le gîte et le couvert des adénostyles. Cette insecte de petite taille, à la carapace bleu luisant virant parfois au vert, abonde sur les feuilles dont il se nourrit sans pour autant mettre la plante en péril.
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kilomètre 34,31
latitude 44.964
altitude 2050 m
longitude 6.29534
25

Refuge du Promontoire

Le refuge du promontoire est situé au fond du vallon des Etançons et peu être apperçu depuis le Châtelleret. En 1901, une cabane de bois (située plus haut) fut installée au pied de la voie, sur l’arête du Promontoire à 3092 m au pied de la face sud de la Meije. Cet abri d’apparence frêle offrit pendant longtemps refuge aux alpinistes en quête de ce sommet prestigieux : la Meije, la Barre et le sommet du dôme des Ecrins . Si le toit ne cède pas aux rafales de vent, la porte, elle, est bien souvent bloquée par la neige. Pourtant la cabane résiste à toutes ces intempéries. Plus de 60 ans s’écoulèrent avant la construction d’un nouveau refuge plus grand et plus confortable en 1966. À cette occasion, un monte-charge a été utilisé pour acheminer le matériel déposé “au camp de base” par l’hélicoptère.
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kilomètre 35,79
latitude 44.9755
altitude 2219 m
longitude 6.29845
26

Refuge du Châtelleret

En 1882, une construction très simple, ne comportant qu’une seule pièce, fut bâtie par le CAF à l’endroit même où bivouaquèrent Gaspard et ses compagnons. Ce refuge pionnier avait pour fonction d'assurer la survie et la protection contre les intempéries pour les alpinistes. Fait de larges murs en pierre, garnie de bois à l’intérieur, il devient vite trop exigu et la base de l'actuel refuge fut construit en 1957. Suite à son agrandissement dans les années 80, il permet aujourd'hui le couchage de 68 personnes et l'accueil des randonneurs pour une halte dans la  journée. Aujourd'hui, le nom de la famille Paquet de Saint-Christophe est associé à l’histoire de ce refuge depuis plus de 40 ans.
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kilomètre 35,80
latitude 44.9754
altitude 2214 m
longitude 6.29888
27

Rochers à la Bérarde, Laurent Guétal

Des alpages aux glaciers, Laurent Guétal parcourt la Chartreuse, Belledone, l'Oisans, et réalise en chemin des études lui permettant d'exécuter ensuite des toiles comme Rochers à La Bérarde. Très tôt considéré comme un des principaux peintres de paysages dauphinois de la seconde moitié du XIXe siècle, il transmet sa passion de la montagne à de nombreux élèves. Parmi eux, se trouve Ernest Hareux, à qui cette oeuvre est dédiée. Rencontré dans la Creuse, ce dernier viendra s'installer à Grenoble vers 1880 et remontera avec Laurent Guétal les vallées de la Romanche et du Vénéon, où il produira ses meilleures oeuvres.
Informations complémentaires


kilomètre 39,02
latitude 44.9497
altitude 1938 m
longitude 6.29606
28

Haut lieux de l'alpinisme

Le vallon des Etançons est le départ de nombreuses courses de haute montagne : brèche et traversée des arrêtes de la Meije, col des Ecrins, pic nord des Cavales, le Rateau, etc. . Boileau de Castelnau accompagné de Pierre Gaspard effectuèrent la première ascension de la Meije en août 1877, mettant fin à sept années d’une âpre compétition. Cette première, ravie aux Anglais, sera le symbole du démarrage de l’alpinisme et du tourisme en Oisans. En effet, à cette époque, le massif était encore peu connu, la route n’arrivait pas jusqu’à la Bérarde. Seuls quelques chasseurs de chamois et rares alpinistes exploraient cette vallée sauvage et profonde.
Informations complémentaires


kilomètre 40,24
latitude 44.9395
altitude 1888 m
longitude 6.29911
29

Alpinisme à la Bérarde

Le massif des Ecrins ne suscitera l’intérêt des alpinistes qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Si l’on excepte l’ascension du Pelvoux en 1830 par le Capitaine Durand, ce sont les Britanniques qui inscrivirent victorieusement leur nom sur bien des sommets. Coolidge restera sans doute le plus grand découvreur de cimes vierges entre 1870 et 1886, avec pas moins de 53 ascensions à son actif ! Le sommet culminant du massif, la Barre des Ecrins (4102 m d'altitude), fut conquis en 1864 par Moore et Whymper. Demeurait la Meije, que certains qualifiaient d’inaccessible...
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kilomètre 47,74
latitude 44.9359
altitude 1840 m
longitude 6.29613
30

Débuts de l'alpinisme

Les débuts de l'alpinisme sont liés à ceux du tourisme en montagne. En premier lieu, c'est le site de Chamonix qui provoqua l'intérêt de deux "touristes" anglais William Windam et Richard Pococke. Dans les salons européens, la montagne devint progressivement à la mode. Les populations locales s'adaptèrent alors à la demande : les habitants, fin connaisseurs de leur montagne complétaient leur activité pastorale en devenant guides de montagne. En 1786, deux chamoniards Docteur Paccard et Jacques Balmart atteignirent le sommet du Mont Blanc. L'année suivante, la conquête des sommets profita à un projet scientifique (observation physique, relevé topographique du massif). L'alpinisme est enfin né. En 1874, le premier Club alpin français fut fondé par Adolphe Joanne (géographe), Georges Hachette (éditeur) et Eugène Viollet-le-Duc (architecte). 
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kilomètre 48,43
latitude 44.9326
altitude 1735 m
longitude 6.29425

Points d'interêt (30)

A

Hameau de la Bérarde

Lieu historique
La Bérarde, est un hameau représentatif de l'histoire de l'alpinisme et de son corollaire le développement touristique des vallées. Un assemblage hétéroclite de bâtiments d'accueil et de commerces comme autant d'exemples modestes mais représentatifs des époques successives des équipements touristiques sur un site emblématique de l'histoire de cette vallée.
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kilomètre 0,02
latitude 44.9325
altitude 1714 m
longitude 6.29282
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B

Trèfle saxatile

Point d'intérêt naturel
Ce petit trèfle rare colonise les moraines et les gravières cristallines comme à la confluence du Vénéon avec la Romanche jusqu'au vallon du Chardon.  De couleur blanchâtre ou rosâtre ses fleurs sont très petites et portent des poils blancs qui leur donnent un aspect duveteux.
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kilomètre 0,60
latitude 44.9284
altitude 1737 m
longitude 6.29671
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C

Aménagement des sentiers

Lieu historique
Autour de La Bérarde, certains sentiers sont très fréquentés. Le passage des randonneurs, combiné à l'érosion naturelle parfois intense imposent certains aménagements réalisés par les techniciens du Parc national. On en trouve de plusieurs sortes : des rigoles permettant d’évacuer l'eau sur les côtés et ainsi éviter la transformation du chemin en torrent, des marches ou des dallages qui protègent le sol d'une érosion trop rapide par la pluie et facilite le passage du randonneur ainsi que des murets de soutènements. Tous ces ouvrages sont réalisés avec les matériaux trouvés sur place selon des méthodes traditionnelles.
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kilomètre 0,82
latitude 44.9269
altitude 1744 m
longitude 6.29824
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D

Prémices d'un Parc national en 1913

Lieu historique
Au début du XXe siècle, la nécessité de protéger les versants montagneux du Haut Vénéon se fait jour pour limiter l’érosion des sols et les crues torrentielles que subissent la Romanche et son affluent le Vénéon. La déforestation et l’exploitation pastorale sont en cause à cette époque. Ainsi, en 1913, après de longues négociations l’État achète environ 4000 hectares de terrains à la commune de Saint-Christophe-en-Oisans pour en faire un « Parc national ». Le développement du tourisme et de l’alpinisme sous l’impulsion du CAF et de du Touring Club de France à partir de la seconde moitié du XIXe  siècle dans ce secteur de l’Oisans n’y est pas étranger non plus. L’inspecteur des Eaux et Forêts écrit alors que la création du Parc entraînera « des avantages pour la commune de Saint-Christophe aussi bien que pour le développement du tourisme en Dauphiné ». Ce Parc novateur, à l’époque, ne s’appuie sur aucun texte de Loi ni fondement réglementaire entraînant quelques floues comme le montre les différentes dénominations utilisées (Bérarde, Oisans, Pelvoux, etc).
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kilomètre 0,89
latitude 44.9265
altitude 1754 m
longitude 6.29891
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E

Extension et limites du premier « Parc national »

Lieu historique
Localement le nom "Parc de la Bérarde" est évoqué. L’administration emploie parfois la dénomination de "Parc national de l’Oisans" jusqu’à l’acquisition de nouvelles parcelles sur Pelvoux en 1923 (vallée de Celse-Nière, glacier noir, glacier blanc…).  L’appellation de ce Parc qui concerne dorénavant les différents versants du massif du Pelvoux devient alors le « Parc national de Pelvoux ». L’extension du Parc au territoire du Valgaudemar se réalise en 1924, portant ainsi la surface de l’ensemble à près de 13 000 ha. En 1955, une réserve nationale de chasse est crée sur le périmètre du Parc national du Pelvoux. Malgré l’action des forestiers l’après-guerre n'est pas une période favorable pour le Parc national du Pelvoux qui connait des limites : peu de crédits financiers, absence d’un structure de gestion et quasi inexistence de travaux scientifiques. Le "Parc national des Ecrins" voit le jour le 27 mars 1973 dans le cadre de la loi de 1960, créant ainsi un véritable statut des Parcs nationaux français.
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kilomètre 1,18
latitude 44.9243
altitude 1778 m
longitude 6.30079
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F

Surveillance, connaissance et aménagement du Parc de la Bérarde

Lieu historique
Le conservateur des Eaux et Forêts de Gap se souci de la surveillance de ce Parc et suggère le recrutement de guides du Pays comme gardes auxiliaires. « Ces bons alpinistes aideraient à la surveillance de la chasse, le Parc devant être une réserve de chamois de tout premier ordre…ils devront aider le service forestier pour l’étude et les travaux à faire dans le Parc ». Deux postes sont créés en 1927. Dans les années 1910, la demande de réintroduction du Bouquetins des Alpes auprès de l’administration italienne reste sans suite. En 1913, une autorisation de transports de grands tétras en provenance de Belgique est délivrée sans que l’on sache actuellement si les oiseaux furent relâchés dans le massif.
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kilomètre 1,46
latitude 44.9221
altitude 1812 m
longitude 6.30218
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G

Privilégier la nature

Lieu historique
Dans les premières années, le principe de laisser faire la nature prévaut face aux demandes de reboisement en mélèzes et pins cembro de certains forestiers. Malgré tout après la seconde guerre mondiale des terrains seront restaurés par le reboisement dans le Parc et sa proche périphérie. La présence des visiteurs n’a jamais été exclue et l’administration forestière réalise des aménagements touristiques. Il s’agit principalement d’ouvrages liés à l’alpinisme comme l’ouverture et la restauration de sentiers à l’image de ceux permettant l’accès aux refuges de Temple-Ecrins, la Pillate et Gioberney. Des subventions sont aussi accordées pour la construction de refuges. La route d’Ailefroide au Pré de Madame Carle est également ouverte en 1937-1938 à des fins touristiques.
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kilomètre 1,69
latitude 44.9202
altitude 1822 m
longitude 6.30162
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H

La Vallée de la Pilatte, Laurent Guétal

Lieu historique
Très tôt tourné vers la peinture de la nature, Laurent Guétal consacre à la montagne les dernières années de sa vie et ce sont les oeuvres peintes durant cette période qui firent sa popularité. Parmi elles, on trouve le Lac de l'Eychauda (1886), la Vallée d'Entraigues (1887) ou la Vallée de la Pilatte, tableau qu'il présente au Salon en 1888. Il est le premier a montré le vrai visage des Alpes dauphinoises, massif encore mal connu à l'époque.
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kilomètre 2,02
latitude 44.9181
altitude 1837 m
longitude 6.30424
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I

La création du Parc national des Ecrins

Lieu historique
Lucien Devies, président de la Fédération Française de la Montagne et ancien Président du CAF écrit un plaidoyer dans la revue de décembre 1963 du CAF pour la création d’un « Parc national dans le Haut Dauphiné » sur le périmètre du massif des Ecrins. L’administration d’Etat prend alors le relais. Cependant, le projet de Parc dans les Pyrénées occupe les agents. Il faut donc attendre 1969 et une nouvelle intervention de Lucien Devis (toujours par l’intermédiaire de la revue du CAF) pour que le projet soit relancé. Une mission d’étude est alors confiée à Florent en 1971. Après plusieurs phases de consultation et de concertation avec les élus locaux, le décret portant la création du « Parc national des Ecrins »  est signé le 27 mars 1973 sur une surface de 91 800 ha protégés. Il s’agit du cinquième Parc national officiellement créé. D’autres suivront ; en 2013, la France compte 10 Parcs nationaux.
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kilomètre 2,29
latitude 44.9164
altitude 1843 m
longitude 6.30645
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J

Haut Vénéon

Point d'intérêt naturel
C’est dans ce vallon que le torrent du Vénéon prend sa source donnant son nom à la vallée. À l’automne, puis en hiver et au printemps, les eaux du Vénéon prennent une remarquable couleur selon l’éclairage de la journée. Cette teinte si particulière s’explique par la forte minéralisation qui sature l’eau et renvoie les rayons lumineux. En effet, sous l’action de la fonte des neiges, l’eau ruisselle de tous côtés et lessive des particules fines de silice plus ou moins colorées et en partie dissoutes. Il suffit de recueillir un peu de cette eau, la laisser évaporer pour constater un dépôt à la texture très fine : la farine glaciaire.
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kilomètre 2,53
latitude 44.9145
altitude 1864 m
longitude 6.30763
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K

Azuré du serpolet

Point d'intérêt naturel
Ce papillon aux ailes bleues tachetées de noir fréquente les pelouses montagnardes et confie aux fourmis le soin d’élever ses chenilles. Il dépose ses oeufs sur sa plante hôte, le serpolet, dont les boutons floraux nourrissent la chenille jusqu’à ce qu’elle se laisse tomber au sol. Les fourmis Myrmica prennent alors le relais. Elles sont attirées par le miellat que produit la chenille et la transportent jusqu’à la fourmilière pour la traire. La chenille devient carnivore et se nourrit de jeunes larves de fourmis sans être inquiétée. Elle hiberne ainsi jusqu’au printemps. Parvenue à maturité, elle se chrysalide dans la fourmilière. Le papillon éclot et sort rapidement rejoindre l’air libre pour assurer la reproduction de l’espèce.
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kilomètre 3,11
latitude 44.91
altitude 1882 m
longitude 6.30993
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L

Conquête de l'Ailefroide

Points de vue, panorama
Par son ampleur, sa hauteur, sa raideur, la conquête de la face nord-ouest de l'Ailefroide (vue impressionnante sur la face nord-ouest d'Ailefroide qui domine le plan du Carrelet, à 3954 m d'altitude) est comparable à la célèbre face nord des Grandes Jorasses d'après Devies. La première ascension s'effectua par la cordée Devies et  Gervasutti les 23 et 24 juillet 1936. Lors de la marche d'approche à partir du refuge de Temple-Ecrins, Gervasutti se cassa une côte, ce qui ne les empêcha pas de réaliser cette prestigieuse première.
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kilomètre 3,37
latitude 44.9081
altitude 1894 m
longitude 6.31163
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M

Pinède de pins à crochets

Point d'intérêt naturel
La pinède de pins à crochets du Carrelet est considérée à juste titre comme une des plus haute d'Europe. En effet, elle occupe le versant jusqu'à 2400 m d'altitude. Elle se développe aussi vers le bas du fait de l'arrêt de  l'activité pastorale bovine du Carrelet au début des années 1970. Progressivement, la pelouse a été colonisée par une lande à genévrier nain qui favorise l'implantation du pin à crochets.
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kilomètre 3,48
latitude 44.9073
altitude 1898 m
longitude 6.31223
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N

Pin à Crochet

Point d'intérêt naturel
Le pin à crochet est une essence d’altitude. Cet arbre se rencontre sur les versants ensoleillés jusqu’à 2450 m d’altitude. S'il peut atteindre localement jusqu’à 15 m de hauteur, il devient beaucoup plus court et tortueux, voir buissonnant, lorsque les conditions s’avèrent difficiles. Son enracinement est solide, c’est une espèce très frugale qui supporte une période de végétation très courte, le grand froid, la neige, la sécheresse, la luminosité d’altitude, le vent et le verglas. Il peut être utilisé comme essence de reboisement d’altitude en vue de protéger certains sols et de lutter contre les départs d’avalanche.
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kilomètre 3,59
latitude 44.9065
altitude 1904 m
longitude 6.31313
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O

Plan du Carrelet

Points de vue, panorama
Au croisement des vallons du Vénéon et du Chardon, le Plan du Carrelet est un vaste replat d'origine glaciaire. D'abord un lac au moment du retrait des glaciers, il fut peu à peu bouché par les sédiments descendant des pentes alentour pour former le vaste replat visible aujourd'hui. Bien irrigué par les nombreux torrents qui s'y rejoignent, il est exceptionnellement riche en flore notamment celle se plaisant dans les milieux humides et chamboulés telles que les rives d'un torrent. En début d'été, la floraison y est très impressionnante au milieu des pins à crochet, replantés au début du 20e siècle par les forestiers et qui sont aujourd'hui dominants. Le refuge du Carrelet implanté au centre du replat était un des plus anciens refuge du Club Alpin Français, sa construction datant de 1879. Il est maintenant privé et fermé au public.
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kilomètre 4,00
latitude 44.9041
altitude 1910 m
longitude 6.31414
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P

Maintenir les versants et les sentiers

Lieu historique
Le service de restauration des terrains en montagne (RTM), aujourd’hui rattaché à l’ONF, réalise depuis 1882 des travaux de génie civil pour lutter contre l’érosion dans les ravines aux abords du sentier d’accès au refuge de Temple-Écrins. Un suivi permanent et un entretien annuel important sont nécessaires au maintien des seuils, banquettes grillagées, plantations d’essences autochtones et engazonnements. Chaque année, les agents du Parc installent des passerelles temporaires pour le franchissement des torrents.
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kilomètre 5,31
latitude 44.9024
altitude 2157 m
longitude 6.32795
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Q

Passages d’altitude

Col
Le col de la Temple (à l'est de ce sentier), à 3 322 m d'altitude, constitue un passage relativement aisé entre la Vallouise et le Vénéon. La dernière pente d’accès au col est occupée par un petit glacier qui a beaucoup diminué ces dernières décennies. Le col semble dépourvu de glace, mais celle-ci est cachée par les éboulis. L’histoire raconte qu’autrefois, un homme d’église ait franchi ce col depuis la Vallouise pour venir célébrer une messe à la Bérarde. De nos jours, le col est principalement fréquenté par les alpinistes qui se rendent au Pic Coolidge situé à 3 774 m.
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kilomètre 5,73
latitude 44.9035
altitude 2295 m
longitude 6.32999
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R

Refuge Temple Ecrins

Refuge
Semi enterré sur un beau replat face aux plus beaux sommets du massif le refuge Temple-Ecrins tire son nom du col de la Temple un peu au-dessus et de la célèbre Barre des Écrins, point culminant du massif, qui le domine. Comme bien d'autres en Oisans le premier refuge fut bâti en 1925. Construit en bois un peu plus haut que le refuge actuel il fut entièrement emporté par une avalanche 13 ans plus tard. Il fallut alors attendre 1947 pour le voir reconstruit par l'oganisation "Jeunesse et Montagne". Facile d'accès il est l'objectif d'une belle randonnée familiale couronnée par un bon repas et le point de départ de courses alpines aussi célèbre que le col de la Temple, le Pic Coolidge ou la Face nord de la Barre.
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kilomètre 6,28
latitude 44.9043
altitude 2411 m
longitude 6.33248
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S

Saint-Christophe-en-Oisans, une immense commune

Lieu historique
128 sommets à plus de 3 000 m d'altitude ! C'est un chiffre qui a de quoi faire rêver les alpinistes mais ce n'est pas le seul qui étonnera le géographe en herbe : avec ses 123,47 km2 la commune de Saint-Christophe-en-Oisans est la plus étendue du département de l'Isère et l'une des 100 communes les plus étendues de France. Par contre, le relief et l'isolement aidant, elle est l'une des communes les moins densément peuplées avec un nombre d'habitants au km2 inférieur à 1.  
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kilomètre 8,12
latitude 44.8969
altitude 2013 m
longitude 6.32831
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T

La Bérarde en Oisans..., Laurent Guétal

Lieu historique
Du hameau de la Bérarde, il est possible de remonter le long du Vénéon pour parvenir jusqu'au refuge de la Pilatte. C'est probablement l'itinéraire qui inspira Laurent Guétal (1841-1892) pour son tableau La Bérarde en Oisans et la vallée de la Pilatte. Passé quarante ans, l'artiste parcourt inlassablement la Chartreuse, Belledone et l'Oisans. Considéré comme un des principaux peintres de paysages dauphinois de la seconde moitié du XIXe siècle, il transmettra sa passion de la montagne à de nombreux élèves, et notamment à Edouard Brun et Charles Bertier.
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kilomètre 22,79
latitude 44.9301
altitude 1723 m
longitude 6.29507
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U

La face sud de la Meije

Point d'intérêt naturel
En amont du refuge du Chatelleret, de nombreux blocs rocheux ont l’air de provenir des parois latérales des Étançons. Ils viennent en réalité du fond du vallon. Dans les années 1960, trois éboulements successifs ont marqué tout le vallon des Étançons. L’un emporta une partie de la brèche Zsigmondy et les deux autres provenant de la Meije orientale. Pendant sa surrection, le massif cristallin des Écrins a subi d’importantes fractures qui restent visibles sur les hauts sommets autour de la Bérarde. Le réseau de diaclases (fissures) étant peu dense sur la Meije, les détachements de blocs depuis les parois se traduisent par des éboulements qui couvrent le vallon de blocs volumineux. On constate sur la face sud de la Meije, un soubassement de granite surmonté d’un couronnement de gneiss plus sombre. Le contact entre ces deux natures de roche est souligné par une vire que l’on suit très bien dans le paysage de la base du glacier Carré au Pavé en passant par la Meije orientale.
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kilomètre 31,83
latitude 44.9435
altitude 1906 m
longitude 6.29832
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V

Chou de Richer

Point d'intérêt naturel
Le chou de Richer est une plante endémique qui se trouve uniquement dans une petite région située dans un triangle Mercantour-Ecrins-Vanoise. Il colonise les éboulis de granit. Ses feuilles sont bleutées d'où s'échappe une hampe de fleurs jaunes pâle. Bien qu'il ne soit pas joufflu comme un chou du potager, la même pruine (sorte de poussière à l'aspect cireux) se retrouve sur ses feuilles. Son nom provient du fondateur du jardin botanique de Montpellier Richer de Belleval dont la renommée fut grande au XVIème siècle.
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kilomètre 33,87
latitude 44.9605
altitude 2026 m
longitude 6.29348
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W

Epilobe des moraines

Point d'intérêt naturel
L'épilobe des moraines se dresse près des glaciers, dans les éboulis et le lit rocailleux des torrents. Après un ensevelissement, en plein éboulis, il développe de longs et abondants stolons (longue tige sans feuille) qui lui permettent de ressurgir plus loin. L'épilobe des moraines fleurit entre juillet et septembre.
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kilomètre 34,11
latitude 44.9623
altitude 2037 m
longitude 6.29486
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X

Adénostyle à feuilles blanches

Point d'intérêt naturel
Cette adénostyle pousse entre 1 900 et 3 100 m d'altitude, où elle colonise les éboulis cristallins jusqu'en bordure des névés et des glaciers. Elle se glisse parfois entre les blocs pour bénéficier de l'humidité créée par les différences de températures entre le jour et la nuit, très importants en ces lieux. Le chrysomélidé apprécie particulièrement le gîte et le couvert des adénostyles. Cette insecte de petite taille, à la carapace bleu luisant virant parfois au vert, abonde sur les feuilles dont il se nourrit sans pour autant mettre la plante en péril.
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kilomètre 34,31
latitude 44.964
altitude 2050 m
longitude 6.29534
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Y

Refuge du Promontoire

Refuge
Le refuge du promontoire est situé au fond du vallon des Etançons et peu être apperçu depuis le Châtelleret. En 1901, une cabane de bois (située plus haut) fut installée au pied de la voie, sur l’arête du Promontoire à 3092 m au pied de la face sud de la Meije. Cet abri d’apparence frêle offrit pendant longtemps refuge aux alpinistes en quête de ce sommet prestigieux : la Meije, la Barre et le sommet du dôme des Ecrins . Si le toit ne cède pas aux rafales de vent, la porte, elle, est bien souvent bloquée par la neige. Pourtant la cabane résiste à toutes ces intempéries. Plus de 60 ans s’écoulèrent avant la construction d’un nouveau refuge plus grand et plus confortable en 1966. À cette occasion, un monte-charge a été utilisé pour acheminer le matériel déposé “au camp de base” par l’hélicoptère.
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kilomètre 35,79
latitude 44.9755
altitude 2219 m
longitude 6.29845
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Z

Refuge du Châtelleret

Refuge
En 1882, une construction très simple, ne comportant qu’une seule pièce, fut bâtie par le CAF à l’endroit même où bivouaquèrent Gaspard et ses compagnons. Ce refuge pionnier avait pour fonction d'assurer la survie et la protection contre les intempéries pour les alpinistes. Fait de larges murs en pierre, garnie de bois à l’intérieur, il devient vite trop exigu et la base de l'actuel refuge fut construit en 1957. Suite à son agrandissement dans les années 80, il permet aujourd'hui le couchage de 68 personnes et l'accueil des randonneurs pour une halte dans la  journée. Aujourd'hui, le nom de la famille Paquet de Saint-Christophe est associé à l’histoire de ce refuge depuis plus de 40 ans.
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kilomètre 35,80
latitude 44.9754
altitude 2214 m
longitude 6.29888
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Rochers à la Bérarde, Laurent Guétal

Lieu historique
Des alpages aux glaciers, Laurent Guétal parcourt la Chartreuse, Belledone, l'Oisans, et réalise en chemin des études lui permettant d'exécuter ensuite des toiles comme Rochers à La Bérarde. Très tôt considéré comme un des principaux peintres de paysages dauphinois de la seconde moitié du XIXe siècle, il transmet sa passion de la montagne à de nombreux élèves. Parmi eux, se trouve Ernest Hareux, à qui cette oeuvre est dédiée. Rencontré dans la Creuse, ce dernier viendra s'installer à Grenoble vers 1880 et remontera avec Laurent Guétal les vallées de la Romanche et du Vénéon, où il produira ses meilleures oeuvres.
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kilomètre 39,02
latitude 44.9497
altitude 1938 m
longitude 6.29606
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Haut lieux de l'alpinisme

Lieu historique
Le vallon des Etançons est le départ de nombreuses courses de haute montagne : brèche et traversée des arrêtes de la Meije, col des Ecrins, pic nord des Cavales, le Rateau, etc. . Boileau de Castelnau accompagné de Pierre Gaspard effectuèrent la première ascension de la Meije en août 1877, mettant fin à sept années d’une âpre compétition. Cette première, ravie aux Anglais, sera le symbole du démarrage de l’alpinisme et du tourisme en Oisans. En effet, à cette époque, le massif était encore peu connu, la route n’arrivait pas jusqu’à la Bérarde. Seuls quelques chasseurs de chamois et rares alpinistes exploraient cette vallée sauvage et profonde.
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kilomètre 40,24
latitude 44.9395
altitude 1888 m
longitude 6.29911
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Alpinisme à la Bérarde

Lieu historique
Le massif des Ecrins ne suscitera l’intérêt des alpinistes qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Si l’on excepte l’ascension du Pelvoux en 1830 par le Capitaine Durand, ce sont les Britanniques qui inscrivirent victorieusement leur nom sur bien des sommets. Coolidge restera sans doute le plus grand découvreur de cimes vierges entre 1870 et 1886, avec pas moins de 53 ascensions à son actif ! Le sommet culminant du massif, la Barre des Ecrins (4102 m d'altitude), fut conquis en 1864 par Moore et Whymper. Demeurait la Meije, que certains qualifiaient d’inaccessible...
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kilomètre 47,74
latitude 44.9359
altitude 1840 m
longitude 6.29613
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Débuts de l'alpinisme

Lieu historique
Les débuts de l'alpinisme sont liés à ceux du tourisme en montagne. En premier lieu, c'est le site de Chamonix qui provoqua l'intérêt de deux "touristes" anglais William Windam et Richard Pococke. Dans les salons européens, la montagne devint progressivement à la mode. Les populations locales s'adaptèrent alors à la demande : les habitants, fin connaisseurs de leur montagne complétaient leur activité pastorale en devenant guides de montagne. En 1786, deux chamoniards Docteur Paccard et Jacques Balmart atteignirent le sommet du Mont Blanc. L'année suivante, la conquête des sommets profita à un projet scientifique (observation physique, relevé topographique du massif). L'alpinisme est enfin né. En 1874, le premier Club alpin français fut fondé par Adolphe Joanne (géographe), Georges Hachette (éditeur) et Eugène Viollet-le-Duc (architecte). 
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kilomètre 48,43
latitude 44.9326
altitude 1735 m
longitude 6.29425
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