1
Tulipa Sylvestris
Cette magnifique plante a les fleurs très souvent inclinées sur le côté, ce qui contribue à la distinguer de ses cousines horticoles. Ses pétales pointus sont d’une belle couleur d’or. Les feuilles, d’un vert très clair, sont étroites et allongées. Cette espèce, protégée sur tout le territoire français, ne pousse pas chez les fleuristes mais en plein champs - ou sur leurs abords. Ses bulbes ont souffert de l’essor des tracteurs et du travail du sol plus en profondeur qui en a résulté. Elle a ainsi beaucoup régressé et ne subsiste que dans les parcelles où les pratiques agricoles sont restées douces : ni pesticide ni labour profond.
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kilomètre
5,57
latitude
44.9933
altitude
1077
m
longitude
5.88033
2
Une aventure hydraulique à Lavaldens
A la fin du XIX° siècle, l'industrie concurrence les moulins de village, qui disparaissent un à un. Paul Freynet, habitant de Lavaldens, décide d'optimiser son moulin en utilisant la force hydraulique sous toutes ses formes. La conduite forcée alimente plusieurs meules, ainsi qu'un bluttoir et un trieur. Mais également une scie battante qui permet de scier des bois en longs, une scie circulaire pour les bois courts. La grande évolution est la mise en place d'une génératrice qui produit de l'électricité. Paul Freynet alimente tout le village bien avant l'arrivée du réseau électrique dans la vallée, à la veille de la Grande Guerre.
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kilomètre
7,02
latitude
44.9828
altitude
1079
m
longitude
5.88834
3
Le Vautour moine
L' Aegypius monachus, cet immense rapace, tout de noir vêtu, se laisse lentement glisser dans le ciel en quête d’un repas froid. Très souvent en compagnie des vautours fauves, il se rapproche du sol d’un vol ramé ample et pesant, tournant de droite et de gauche sa tête grisâtre au bec énorme, son œil n’épargnant aucun détail du paysage. Objet de nombreux mythes et légendes, c’est sa calotte chauve qui lui a valu son nom…Les quatre vautours présents en France n’entrent jamais en compétition. Si le vautour fauve, à l’aide de son gros et faible bec, mange les parties molles de la charogne (viscères et muscles), le vautour moine, lui, préfère les parties dures (peau, tendons et cartilages), qu’il déchire grâce à son bec fort et tranchant. Le bec fin du percnoptère lui permet d’être perfectionniste… il nettoie parfaitement le squelette.
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kilomètre
15,17
latitude
44.9427
altitude
1537
m
longitude
5.87803
4
Le Mouflon
Introduit depuis 1949 dans les Alpes à partir d’animaux de Corse et d’Europe centrale, c'est un ancêtre du mouton avec des cornes d’ammonites. Même si l’Union Européenne recommande une protection stricte du mouflon, il reste tiré suivant un plan de chasse. Mal adapté aux conditions alpines extrêmes, ses populations peuvent fluctuer en fonction des hivers.
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kilomètre
22,75
latitude
44.9234
altitude
1694
m
longitude
5.89812
5
Village de Valbonnais
Depuis le Moyen-Age, Entraigues et Valbonnais sont les deux bourgs majeurs de la vallée. De ces bourgs se dégagent une impression de cohérence malgré une grande diversité des types de constructions. A Valbonnais, on notera notamment la présence de châteaux et maisons fortes aux volumes imposants, aux façades bien ordonnées, aux portes en bois sculpté signes distinctifs des notables de la bourgade.Autre témoin fort de l’histoire du bourg, l’ancienne gare : de 1926 à 1950, Valbonnais a été desservi par un chemin de fer à voie métrique et à traction électrique (ligne La Mure – Corps) construit pour desservir les cimenteries situées en aval, au niveau du Pont-du-Prêtre.
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kilomètre
23,88
latitude
44.9001
altitude
791
m
longitude
5.90477
6
Le cincle plongeur
Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tâche blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ses yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.
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kilomètre
28,21
latitude
44.9127
altitude
803
m
longitude
5.94955
7
Le Circaète Jean Leblanc
Le printemps est à peine de retour que résonnent à l'aplomb du clocher des cris perçants. Il faut lever la tête pour admirer deux grands oiseaux volant de concert, alternant voltige et surplace dans le ciel comme deux cerfs-volants argentés jouant avec le vent. Leur silhouette claire, trapue et leur tête plus sombre permettent d'identifier le Circaète Jean-le-Blanc. Il se nourrit principalement de reptiles (lézard et serpent) qu'il capture par la tête, qu'il peut régurgiter ensuite au poussin lors de l'élevage du jeune.
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kilomètre
28,22
latitude
44.914
altitude
1403
m
longitude
5.93933
8
La faille de Chantelouve
Située sur les communes de Chantelouve et d'Ornon et se poursuivant vers le nord et vers le sud, la faille du Col d'Ornon est un accident géologique majeur qui a permis, grâce à sa découverte et à son interprétation, de compléter la théorie de la formation de la chaîne alpine. L'interprétation géologique du site remarquable de « La Chalp de Chantelouve » a favorisé la datation et la compréhension de certaines phases de la formation des Alpes. C’est notamment à partir de l’observation de la faille du Col d’Ornon que les géologues ont développé la théorie des « blocs basculés » et compris le rôle et le mode de fonctionnement d’accidents géologiques alpins fondamentaux. Aujourd’hui, de nombreux étudiants en géologie et géologues de France et du monde entier viennent observer ce site clé.
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kilomètre
38,39
latitude
44.9771
altitude
1135
m
longitude
5.95809
9
Aulnaie blanche
L’aulnaie blanche est composée principalement d’aulnes blancs. Leur nom vient du fait que le dessous de leurs feuillages est recouvert d’un duvet blanchâtre et argenté. Se situant le long des torrents, l’aulnaie pour se développer a besoin de terrains régulièrement remaniés par les crues torrentielles. Du fait de nombreux travaux d’endiguement des torrents et de prélèvement de matériaux dans les lits des cours d’eau, l’Aulnaie blanche devient rare en Europe. L’Aulnaie blanche du col d’Ornon, d'intérêt national et inscrite au réseau Nature 2000, est la plus vaste de France, avec une superficie d’environ 250 ha. Elle s’observe le long de la Malsanne, du Merdaret et de la Lignarre.
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kilomètre
43,33
latitude
45.0092
altitude
1386
m
longitude
5.96948
10
Prairies de fauche du Col d'Ornon
Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure où elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
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kilomètre
43,96
latitude
45.0147
altitude
1365
m
longitude
5.97151
11
La station de ski du Col d'Ornon
La petite station du col d’Ornon compte deux secteurs indépendants. Le Plan du Col (en bas) avec sa magnifique piste verte. C’est là qu’a été installé le 1er téléski de la station en 1965, aux balbutiements des sports d’hiver ! Le téléski de Bois Barbet (en haut), créé en 1973. Ses 450 m de dénivelé et sa pente moyenne de 36% font de ce téléski une prouesse technique. Bien que ne répondant plus vraiment aux exigences de confort actuel, il poursuit sa vie de téléski difficile desservant des pistes rouges et noires exceptionnelles.En hiver, la station embauche 4 salariés et fonctionne grâce à un réseau de bénévoles mobilisés pour soutenir la station, véritable lieu d’animation locale et touristique.
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kilomètre
44,31
latitude
45.0176
altitude
1336
m
longitude
5.97254
12
Vautour fauve
L'été, le vautour fauve quittent le site de nidification, attiré par les nombreux ovins qui paissent dans les alpages. Il prend les ascendances au-dessus des crêtes. Charognard spécialisé, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant ainsi les risques de dispersion dles maladies. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. En déclin dans les Alpes, il est de nouveau présent dans le massif des Ecrins, suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Préalpes.
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kilomètre
48,06
latitude
45.0293
altitude
1870
m
longitude
5.99802
13
Pensées
En tapis de fleurs violettes, parfois jaunes, blanches ou panachée, la pensée des Alpes égaye les pelouses fraîches de ses couleurs. On la nomme aussi violette à éperon. En effet son éperon, visible au dos de la fleur, est long et seuls les insectes à longue trompe tels les papillons peuvent venir y butiner. Violettes et pensées font partie de la même famille. Pour les différencier, il suffit d'observer les deux pétales latéraux : orientés vers le bas chez les violettes, vers le haut chez les pensées. La pensée est une violette optimiste !
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kilomètre
48,30
latitude
45.027
altitude
1888
m
longitude
5.99725
14
Mélèze d'Europe
Dotées d'une riche palette de couleurs en fonction des saisons, les fines et douces aiguilles du mélèze passent du vert tendre au printemps au vert émeraude en été et à l'or en automne. L'hiver venu, elles tombent et le majestueux mélèze semble desséché. Seuls persistent ses petits cônes arrondis que les oiseaux décortiquent pour picorer les graines. Les fleurs éclosent en même temps que les premières aiguilles souples du printemps : fleurs femelles en petits cônes couleur framboise et fleurs mâles en chaton jaune pâle.
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kilomètre
49,06
latitude
45.0227
altitude
1851
m
longitude
6.00311
15
Campanule en thyrse
Reconnaissable entre toutes, cette campanule porte des fleurs jaunes en épi très compact aussi appelé thyrse. C'est une des rares plantes alpines bisannuelle. Les graines dispersées à l'automne donnent naissance au cours de la première année à de grandes feuilles allongées, poussant en rosette. La floraison ne se produit que la seconde année, au cours de laquelle elle assure sa descendance et meurt. Cette plante se trouve sur les pelouses alpines (de 1 000 à 2 600 m d'altitude) et les rocailles, sur des sols plutôt calcaires. Dressée sur une tige épaisse, creuse et très feuillée, elle mesure de 10 à 40 cm.
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kilomètre
50,71
latitude
45.0222
altitude
1623
m
longitude
6.01289
16
Pipistrelle commune
Brune aux oreilles relativement courtes, la pipistrelle commune et la pipistrelle pygmée se disputent le titre de la plus petite chauve-souris d’Europe. La pipistrelle commune se rencontre dans des milieux écologiques très divers,même au-delà de 2 000 m d’altitude. Dès l’époque de Jules Ferry, les livres scolaires vantaient les mérites des chauves-souris. En effet, insectivores, elles consomment chaque jour le quart ou le tiers de leur poids en moustiques et autres insectes. Elles émettent des ultrasons inaudibles pour l'oreille humaine. Cette technique leur permettent de se repérer lors de déplacements nocturnes et de capturer leurs proies. On peut souvent les apercevoir autour des réverbères, chassant des insectes en vol et attirés par la lumière.
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kilomètre
51,58
latitude
45.0271
altitude
1592
m
longitude
6.01798
17
Villard-Reymond
Perché à 1640 m d'altitude, c'est le plus haut village de l'Isère, et le second plus haut de France. 40 personnes y vivent aujourd'hui (il n'y a que 6 habitants permanents), tandis qu'elles étaient presque 300 il y a 150 ans. Les pentes assez douces et l'exposition ont permis une activité agro-pastorale malgré l'altitude. Les paysans pouvaient être employés aux ardoisières d'Ornon, les femmes pouvaient travailler à domicile pour les gantiers de Grenoble. L'accès aux vallées à toujours été difficile, et en 1960 un téléphérique permet de descendre le bétail dans la plaine du Bourg d'Oisans. Aujourd'hui, on vit et on vient à Villard-Reymond pour la qualité de son environnement.
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kilomètre
52,38
latitude
45.034
altitude
1643
m
longitude
6.01798
18
Les ardoisières d'Ornon
Dans le secteur d’Ornon, l’itinéraire permet de voir régulièrement des affleurements d’ardoise. Ces feuilles de roches noires sont ici communes. L’ardoise a longtemps été exploitée et a apporté une certaine prospérité au village. Il y a un siècle, 9 carrières employaient 250 personnes. Les ardoises étaient utilisées pour la couverture des toits, mais leur qualité était recherchée et elles étaient parfois exportées à l'étranger. Les carrières fonctionnaient l'hiver, les ouvriers étant paysans le reste de l'année. Puis les matériaux industriels ont concurrencé l'ardoise naturelle, et son exploitation s'est arrêtée vers 1950.
Informations complémentaires
kilomètre
57,02
latitude
45.0482
altitude
943
m
longitude
5.98575
19
Le Tétras-lyre
Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. Au printemps, le mâle au plumage noir, la queue en lyre avec les sous-caudales blanches parade pour attirer les poules. En hiver, il passe le plus clair de son temps réfugié dans des igloos creusés dans la neige pour se protéger du froid. Période où il est particulièrement sensible car il ne peut compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.
Informations complémentaires
kilomètre
61,18
latitude
45.0592
altitude
1660
m
longitude
5.96623
20
Chamois et lagopède alpin
Si les abords du plateau sont pâturés par des centaines de moutons, plus haut, sur les crêtes et les sommets environnants, on peut rencontrer chamois et lagopèdes alpins. Animaux emblématiques des zones d'altitude, le premier est aussi appelé " chèvre des rochers ", tandis que le lagopède est parfois qualifié de " perdrix des neiges ". Une bonne observation de l'un ou de l'autre doit respecter leur quiétude : jumelles ou longue vue indispensables.
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kilomètre
64,59
latitude
45.0629
altitude
2111
m
longitude
5.94489
21
Périmètre temporaire de mise en défens des tourbières
Les tourbières situées sous le Pas de l'Envious abritent des espèces protégées et/ou patrimoniales. Elles font donc désormais l'objet d'une mise en défens assurant le maintien des habitats fragiles. En restant bien sur les sentiers jalonnés, vous contribuez à la préservation d'espèces telles que le Triton alpestre, la Rossolis à feuille ronde ou encore le Tarier des prés!
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kilomètre
65,19
latitude
45.0574
altitude
2002
m
longitude
5.94172
22
Les tourbières du Plateau du Taillefer
Les conditions extrêmes d’humidité, d’acidité et de froid régnant sur le plateau des lacs ne permettent pas une bonne dégradation de la matière organique qui s’accumule alors dans les dépressions et forme de la tourbe. Les tourbières sont d'une grande utilité. Ce sont des milieux remarquables, rares, fragiles et extrêmement précieux qui se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle. On y trouve des espèces rares adaptées à ces conditions de vie difficiles (forte humidité, températures basses, sols pauvres). L’espèce végétale la plus représentée est la mousse des tourbières (sphaigne) : véritable éponge, elle peut stocker jusqu’à 30 fois son poids en eau ! Les tourbières jouent également un rôle de filtre en purifiant l’air et l’eau. Elles réduisent l’érosion, contribuent au renouvellement des nappes phréatiques, stockent naturellement le carbone, protègent des crues et des sécheresses…Menacé par les activités humaines et les changements climatiques, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière.
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kilomètre
65,39
latitude
45.0571
altitude
2025
m
longitude
5.93938
23
La Linaigrette
Surnommées "coton sauvage", les Linaigrettes poussent sur des terres humides et acides notamment dans les tourbières du Taillefer. La Linaigrette à gaine, tout comme le Lagopède alpin ou le lièvre variable, sont des espèces fragiles, relictuelles du climat glaciaire et présentes sur ce massif. C'est une plante cotonneuse dont les plumets sont blancs et ses fruits sont regroupés en une seule boule assez fournie. Sa tige lisse est ronde contrairement aux autres espèces de linaigrettes qui sont triangulaires.
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kilomètre
65,53
latitude
45.0561
altitude
2044
m
longitude
5.93803
24
Le plateau du Taillefer - site Natura 2000
Reconnu par l'Union européenne pour son très fort intérêt écologique, le massif du Taillefer a été inscrit au réseau Natura 2000. Ce réseau est composé d'un ensemble de sites naturels européens identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats.Il y a 12 000 ans, le retrait du glacier du massif du Taillefer a façonné le paysage que l'on observe aujourd'hui : un plateau d'altitude situé entre 2 000 et 2 500 mètres, constellé de lacs résultant pour la plupart d’anciens surcreusements glaciaires, plateau qui s’appuie au sud sur les pentes abruptes et austères du sommet du Taillefer.On recense aujourd’hui sur les plateaux plus d'un millier de zones humides et de tourbières, une concentration remarquable, rare dans les Alpes françaises.
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kilomètre
65,69
latitude
45.0548
altitude
2039
m
longitude
5.93623
25
La Cordulie Arctique
La cordulie arctique est une libellule sombre, au corps vert métallique ou noir brillant contrastant avec ses yeux plus clairs. Elle est difficile à distinguer des autres espèces de ce genre. Dans les Ecrins, cette espèce n’est connue que dans les tourbières du plateau du Taillefer jusqu’à plus de 2000m d’altitude, qu'elle occupe notamment avec sa proche cousine Somatochlora alpestris.
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kilomètre
65,95
latitude
45.0539
altitude
2039
m
longitude
5.9335