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Tour Gourmand

  • Thématique Historique, patrimoine
  • Mis à jour le 07/09/2022
  • Identifiant 1789105
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Parking
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
120h02 - Moyen
distance
38,1 km
type parcours
altitude
2565 m 3599 m 1174 m -3600 m
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Lieu de départ
Saint-christophe-en-oisans
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
randonneurs_aguerris

Photos & vidéos (5)

description

Après chaque journée passée en immersion dans la nature, le Tour Gourmand invite à découvrir la gastronomie des montagnes sur 5 étapes.Départ le long du Vénéon dans une ambiance de fond de vallée que l'on quitte rapidement pour aller passer une première nuit dans les alpages au sympathique refuge de l'Alpe du Pin et sa cuisine bio et locale. Déjà, dans les alpages, le sentier redémarre à plat en balcon avant de redescendre à travers une belle forêt pour rejoindre le vallon voisin de la Lavey, ses glaciers, ses hauts sommets, son refuge accueillant et sa délicieuse cuisine du monde. Après une nuit réparatrice, la montée vers le lac des Fétoules, révèle un superbe belvédère.  Il faudra ensuite plonger vers la vallée et  rejoindre l'adret, ses feuillus et la chaleureuse cuisine de montagne du gîte des Arias. La longue journée du lendemain demandera de l'énergie car entièrement consacrée au Plat de la Selle, point le plus haut de la semaine à 2 550 m d'altitude et son panorama sans égal sur la vallée du Vénéon. Un passage montagneux à la descente permet de rejoindre les hauteurs de St-Christophe et ses hôtels pour déguster la spécialité du village : les Creusets. Point de départ parfait pour attaquer le dernier jour, plutôt facile avec son joli sentier en balcon qui serpente entre les anciennes terrasses de culture du hameau du Puy. Une dernière descente assez raide permet alors de rejoindre le Plan du Lac, point de départ et d'arrivée de la boucle.

Départ

Parking à côté du gîte du Plan du Lac

Ambiance

Faire le Tour Gourmand, c'est parcourir une randonnée en balcons autour de Saint-Christophe-en-Oisans entre alpages suspendus, vallons secrets et belvédères à la vue imprenable. Il sera alors possible d'observer une faune et une flore discrètes mais bien présentes ainsi que l'histoire climatique du massif au travers de glaciers. Chaque étape sera agrémentée d'une spécialité culinaire différente. 

Accès routier

Depuis Bourg d'Oisans ou depuis la Grave, emprunter la D1091, puis la D530 en direction de Vénosc, et continuer jusqu'au parking du gîte du Plan du Lac. 

Parking conseillé

Parking du gîte du Plan du Lac

Transport en commun

Gare routière de Grenoble : 04 76 87 90 31Transisère : 0820 08 38 38 / http://www.transisere.fr/Les lignes 3000 & 3030 circulent entre Grenoble et Bourg d'Oisans.Depuis Bourg d'Oisans, la correspondance jusqu'à la Bérarde se fait alors par la ligne 3040, en juillet et août (dates exactes à confirmer auprès de Transisère).

Recommandations

Tôt en saison se renseigner sur l'état d'enneigement de l'itinéraire. Nombreux passages avec de possibles névés.Les refuges sont ouverts de mi-juin à mi-septembre environ. Ne pas oublier de réserver !

En coeur de parc

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

infos parcours (38)

1

Les sports d'eaux-vives

Le Vénéon est une rivière mondialement reconnue pour la pratique des sports d'eau vive. Le kayak avec une pagaie double permet d'affronter les remous et de garder la tête hors de l'eau grâce à la technique de l'esquimautage. Le rafting, sur un grand bateau gonflable, est prisé par les débutants accompagnés, c'est un grand bol de sensations fortes. On y rencontre aussi des hot-dogs, un genre de kayak biplace et des hydrospeeds, sorte de luge aquatique avec laquelle on descend sur le ventre. Tous les ans, s'y déroule le Derby du Vénéon, l'une des plus longues courses de kayak extrême au monde !  
Informations complémentaires


kilomètre 0,47
latitude 44.9661
altitude 1188 m
longitude 6.15793
2

La ripisylve

La ripisylve désigne l'ensemble des formations arborées qui bordent les cours d'eaux. Milieu très spécifique demandant une grande adaptation notamment aux crues, on y retrouve surtout des arbres à pousse rapide comme les saules, les aulnes et des buissons comme l'argousier.Elle joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité et le rôle d'un véritable filtre pour la qualité de l'eau. La domestication des rivières l'a totalement transformée quand elle n'a pas tout simplement disparue. Les torrents et rivières de montagne sont parmi les derniers endroits où l'on peut la retrouver intacte.
Informations complémentaires


kilomètre 0,78
latitude 44.9636
altitude 1228 m
longitude 6.16078
3

Centrale hydroélectrique

En rive droite du Vénéon, une petite centrale hydroélectrique. Elle est dite « au fil de l'eau », ce qui signifie qu'elle n'a pas de capacité de stockage en amont. L'eau est canalisée dans une conduite afin d'actionner une turbine, celle-ci est reliée à un générateur qui produit de l'électricité. Sans barrage, la production fluctue en fonction de la quantité d'eau disponible immédiatement, le maximum étant bien entendu au printemps lors de la fonte des neiges.
Informations complémentaires


kilomètre 2,44
latitude 44.9535
altitude 1253 m
longitude 6.17406
4

Rhododendron ferrugineux

Le rhododendron ferrugineux appartient à la famille des Ericacées, comme la canneberge, l'airelle rouge ou encore la myrtille commune.Il s'agit d'un arbrisseau buissonnant de 30 à 100 cm de haut, commun de 1400 à 2500 m d’altitude. Il  conserve ses feuilles toute l’année. Celles-ci sont coriaces, de forme allongée (3 à 5 cm de long pour 1 à 2 cm de large), vert foncé et luisantes dessus, jaunâtre puis de couleur rouille sur le dessous, d'où le nom de "ferrugineux". Cette teinte particulière est due à la présence de glandes de couleur rousse.Fin juin-début juillet, les rhododendrons se couvrent de grappes de fleurs roses, parfumées et très attractives pour les pollinisateurs : c’est une plante mellifère.Un ou quelques rhododendrons peuvent être à l’origine de la colonisation de tout un versant.
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kilomètre 4,23
latitude 44.9468
altitude 1727 m
longitude 6.17269
5

Refuge de l'Alpe du Pin

Peu connu et discret, le refuge de l’Alpe du Pin situé sur l'alpage du même nom est propriété de l’Association « Les Jarrets d’Acier ». Il a tous les attraits pour réjouir le cœur, l’esprit et…les mollets ! Construit en 1947, il a su garder à travers les décennies la modestie de ses origines en adaptant raisonnablement son confort aux exigences d’aujourd’hui. Le refuge de l’Alpe du Pin est situé à 1 805 m d’altitude, au pied de la Tête de Lauranoure (3 325 m), dont la vue depuis St-Christophe ne peut laisser indifférent. Avec sa capacité de 20 places en un seul dortoir, le visiteur se sent « chez lui » et son aménagement favorise rencontres et échanges. Vous pouvez compter sur l’accueil simple, franc et chaleureux des gardiens.
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kilomètre 4,51
latitude 44.9448
altitude 1800 m
longitude 6.17435
6

L’habitat du Tétras lyre

Le tétras lyre, galliforme des montagnes vivant entre 1400 et 2300m d’altitude aime les milieux semi-ouverts en mosaïque. Ces milieux, recoupement de landes à éricacées, de pelouses et fourrés ou boisements clairs, lui permettent de trouver aussi bien de la nourriture pour les jeunes (insectes, petites fleurs) lors de la période de reproduction (juillet) qu'un couvert de végétation assez haut pour pouvoir se cacher et se protéger des prédateurs. Des comptages au chant sont réalisés au printemps pour dénombrer le nombre de mâles chanteurs. Des comptages estivaux, aux chiens d’arrêt, sont également effectués pour dénombrer le nombre de nichée de l’année.
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kilomètre 4,73
latitude 44.943
altitude 1921 m
longitude 6.17342
7

Le pastoralisme dans le vallon

Quelques 300 moutons paturent les vallons de l’Alpe du Pin et de la Mariande en été.Ils montent début juin et redescendent bien dodus, début octobre. Pendant 4 mois, ils vivent en liberté, en altitude, se nourrissant allègrement de la riche pelouse alpine. Leurs jeunes propriétaires montent ponctuellement les soigner. En fin de saison, quelques-uns tardent à redescendre et il n’est pas rare d’en croiser encore fin octobre, qui seront récupérés par les éleveurs avant l’arrivée de l’hiver.
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kilomètre 4,74
latitude 44.944
altitude 1871 m
longitude 6.16848
8

Vue sur la Tête des Fétoules

La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876, par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
Informations complémentaires


kilomètre 4,94
latitude 44.9416
altitude 1800 m
longitude 6.17723
9

La Myrtille commune

La myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles  dont la chair est blanche et les feuilles non dentées.La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le coeur du Parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite. Dans le reste du Département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
Informations complémentaires


kilomètre 5,16
latitude 44.9399
altitude 1813 m
longitude 6.17861
10

Les zones humides

Les zones humides sont des milieux particuliers caractérisés par la présence d'eau, douce ou salée, permanente ou temporaire. Ces milieux, très riches et menacés, contribuent à façonner les paysages et constituent l'habitat de nombreuses espèces animales et végétales. De leur préservation dépend le maintien d'une part importante de la biodiversité. Les landes marécageuses ou tourbières d'altitude en sont quelques exemples.
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kilomètre 5,37
latitude 44.9383
altitude 1836 m
longitude 6.17988
11

L’Aigle royal

En arrivant sous  le verrou glaciaire de la Mariande, il est possible d'observer l'Aigle royal. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour les plus jeunes individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Il vole seul, ou en couple, contrairement à son confrère le vautour fauve qui s’observe généralement en groupe. Le couple d’aigles s’installe sur un domaine vital assez grand, où il construit plusieurs aires. La femelle pond en général deux œufs au printemps, qui donneront naissance à des aiglons, dont la plupart du temps un seul survivra. Alors, si vous vous baladez vers la fin du mois de juillet, ouvrez l’oeil, il n’est pas impossible d’apercevoir un juvénile en vol !
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kilomètre 6,24
latitude 44.9318
altitude 1838 m
longitude 6.18119
12

Les mousses

Parfaitement adaptées aux milieux humides des sous-bois, les bryophytes, couramment appelées mousses, sont une composante essentielle de l'écosystème forestier. Formant une famille végétale très ancienne, elles se reproduisent par un système archaïque de spores et ont besoin d'eau pour que leurs gamètes puissent se rencontrer. Elles n'ont pas de racines à proprement parler mais un système de rhizomes qui permet leur ancrage au sol, sur un arbre ou un rocher. Elles possèdent la particularité de pouvoir survivre complètement déshydratées en cas de sécheresse. C'est la reviviscence.
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kilomètre 7,23
latitude 44.9358
altitude 1476 m
longitude 6.19102
13

L'épicéa

Les cônes du sapin, « indéboulonnables » et dressés comme de grosses bougies sont peu visibles tant ils sont haut perchés sur la cime de l'arbre. En revanche, ceux de l'épicéa pendent au bout des branches pour finir par tomber au sol à maturité. Quant au feuillage, les aiguilles de l'épicéa sont légèrement piquantes, pas celles du sapin qui demeurent d'un vert prononcé caractéristique au point de figurer sur la palette des couleurs sous le vocable de « vert sapin ».
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kilomètre 7,85
latitude 44.9337
altitude 1495 m
longitude 6.19535
14

Les chalets du Souchey

La naissance en juillet 1881 d'Alexandre EYMARD, au Souchet, met en évidence l'occupation de ces chalets d'estive à cette époque. A ce moment-là, tous les ans, de la mi-juin à la mi-septembre, le hameau du Souchet était occupé par quatre familles. Chaque été, les femmes accompagnées de leurs enfants, montaient au Souchet pendant que les pères de famille restaient dans les hameaux de la vallée. Les animaux (ovins, caprins, bovins) faisaient partie de cette estive. Les prairies autour de ce hameau étaient fauchées, le foin engrangé pour être descendu dans la vallée à l'automne, grâce à un câble arrivant à Champhorent.Le cheptel de ces familles comptait en général environ 2 vaches, une dizaine de chèvres et une cinquantaine d'ovins. Pendant l'estive, les vaches et les chèvres étaient traites, matin et soir, pour réaliser des fromages.Dans la vallée, les hommes récoltaient le fourrage et certains d'entre eux exerçaient le métier de guide de haute montagne, complément de ressource conséquent pour ces hauts-alpins.
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kilomètre 8,70
latitude 44.9283
altitude 1672 m
longitude 6.20289
15

Un drapeau tricolore sur un rocher : la zone cœur de Parc national.

A l’entrée du vallon de la Mariande, ainsi que dans le vallon de la Lavey, vous observerez des drapeaux tricolores (bleu, blanc, rouge) matérialisant les limites du coeur du parc national des Ecrins où s’applique la réglementation en vigueur de protection du patrimoine naturel. Ce balisage est régulièrement entretenu par les gardes-moniteurs du Parc national. 
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kilomètre 9,15
latitude 44.9247
altitude 1658 m
longitude 6.20505
16

Le chamois

Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse. Dans le vallon de la Lavey, les chamois sont le plus facilement visibles au printemps lorsqu'ils descendent en altitude, attirés par la pousse de l'herbe verte et à l'automne pendant la période du rut où il est courant d'observer un mâle en poursuivant un autre d'un versant à l'autre.
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kilomètre 9,70
latitude 44.9199
altitude 1735 m
longitude 6.20531
17

L'habitat déserté du vallon de la Muande

Le vallon de la Lavey compte une dizaine d'habitats d'altitude désertés dont ceux de la Raja et du Souchet. L'analyse de charbons de bois ont mis en évidence une occupation probable du vallon au  XIIIe  siècle.Les bâtiments actuels du vallon datent du XVIIIe  et XIXe siècle.Plusieurs éléments sont communs à tous les habitats désertés autour de St-Christophe en Oisans : une altitude élevée, 1 900 à 2 000 m en moyenne, une architecture originale exclusivement de pierre sèche avec les matériaux pris sur place, très solide, et un espace intérieur réduit (de 8 à 40 m2)Ils attestent de l'existence non seulement de bâtiments (maisons et dépendances) mais également d'un enchevêtrement de murs, de terrasses, d'enclos, compartimentant les terroirs et correspondant peut-être à d'anciennes divisions agraires ou la matérialisation d'un parcellaire complexe.Ils manifestent surtout la présence tenace, exceptionnelle et industrieuse de l'homme qui, au prix d'un travail considérable, a colonisé, humanisé et exploité la moindre parcelle de terre jusqu'au pied des roches et des glaciers.
Informations complémentaires


kilomètre 10,88
latitude 44.9099
altitude 1699 m
longitude 6.20771
18

Le pastoralisme dans le vallon

Actuellement, chaque année, à la mi-juin, environ 800 ovins montent dans le vallon de Lavey. Ces animaux, répartis en deux troupeaux d'environ 400 bêtes chacun, appartiennent à deux éleveurs uissans. Pendant l'été, ils occupent chacun un versant du vallon et ils redescendront dans la vallée vers le 10 octobre de chaque année. Afin que les deux troupeaux ne se mélangent pas, le pont de Pierre permettant de franchir le Vénéon est équipé d'une barrière en bois qu'il faut prendre soin de refermer lorsqu'on emprunte cet ouvrage. Le troupeau occupant actuellement la rive gauche du vallon monte chaque été sur cet alpage depuis 35 ans prenant à l'époque la suite d'un éleveur du pays.
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kilomètre 11,83
latitude 44.9019
altitude 1748 m
longitude 6.20719
19

Le refuge de la Lavey

C'est un refuge du massif des Ecrins situé à 1 797 m d'altitude dans le vallon de la Lavey, qui donne sur la vallée du Vénéon.En 1881, la section de l'Isère du CAF (Club Alpin Français) achète deux bâtiments au hameau de la Lavey. Le refuge a été réaménagé et surélevé d'un étage en 1949 (24 places) et agrandi en 1972. Il compte actuellement 44 couchages. Ce refuge donne accès au lac des Bèches, au lac des Rouies et à celui de la Muande, celui-ci en cours de formation, suite au retrait du glacier du fond de La Muande. C'est également le point de départ pour la Tête des Fétoules, les Rouies, l'Olan, la pointe Maximin, l'aiguille d'Olan ou l'aiguille des Arias et pour passer la brêche de l'Olan vers le Valjouffrey. De même par le col de la Lavey vers le vallon du Chardon. Durant l'hiver 2011, un éboulement spectaculaire, encore visible aujourd'hui, de plusieurs milliers de m3 de roche a eu lieu à proximité du refuge. Ce refuge, lui-même objectif d'une très belle randonnée, est réputé pour sa cuisine. A noter, un joli site de blocs d'escalade autour du refuge !
Informations complémentaires


kilomètre 12,26
latitude 44.8985
altitude 1798 m
longitude 6.20631
20

La grenouille rousse

Chaque année, fin mars, début avril, lorsque la petite mare située devant le refuge de la Lavey est en eau, celle-ci accueille une quarantaine de grenouilles rousses venant se reproduire. Parmi cette quarantaine d’amphibiens, une partie hiberne dans la vase de la mare tandis que les autres arrivent dans celle-ci en marchant sur la neige. Cette grenouille fait partie des « grenouilles brunes » et possède donc à ce titre, comme sa cousine de plaine, un masque brun qui va de l'arrière du tympan jusqu'à l'avant de l’œil. En Europe, la grenouille rousse est considérée comme l'espèce d'amphibien atteignant les plus hautes altitudes. La ponte de cette grenouille se présente sous forme d’une boule compacte pouvant contenir plusieurs centaines d’œufs flottant ou posés au fond de la mare. Ce nombre d’œufs très important est nécessaire pour assurer la survie de l’espèce car très peu d’entre eux atteindront l’état adulte.
Informations complémentaires


kilomètre 12,27
latitude 44.8984
altitude 1797 m
longitude 6.20634
21

Vue sur le fond de la Muande

Le lac de la Muande est un lac glaciaire à 2 380 m dans le vallon de la Lavey, qui débouche sur celui du Vénéon.Il est apparu au début des années 1990, du fait du recul du glacier du Fond de la Muande. L'absence de gorge de raccordement lui permet d'occuper le petit plan situé en arrière du gradin de confluence.Le lac est encore en cours d'apparition faisant du site une sorte de laboratoire où la nature exerce sa puissante créativité. 
Informations complémentaires


kilomètre 12,61
latitude 44.8966
altitude 1791 m
longitude 6.20749
22

Lac des Fétoules

Le Lac des Fétoules est un tout petit lac d’environ 300 m² situé à 2249 m d’altitude, au pied de la tête des Fétoules (3459m). Depuis le lac, le panorama s'étend sur le cirque de l'Aiguille d'Olan, l’Aiguilles d'Arias, en face, l’Aiguille du Plat de la Selle (3596m), sur la droite et juste au-dessus, la tête des Fétoules et le glacier des Fétoules. Ce petit lac est bordé de pelouses.
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kilomètre 15,48
latitude 44.9066
altitude 2247 m
longitude 6.21663
23

Vue sur la Tête des Fétoules

La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
Informations complémentaires


kilomètre 16,43
latitude 44.8996
altitude 3397 m
longitude 6.23814
24

La myrtille commune

Tout comme le raisin d'ours, la canneberge, l'airelle rouge et l'airelle à petites feuilles, la myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles (Vaccinium myrtillus) dont la chair est blanche et les feuilles non dentées. La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le cœur du parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite.Dans l'aire d'adhésion du parc national des Ecrins et dans tout le département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
Informations complémentaires


kilomètre 18,01
latitude 44.9239
altitude 1641 m
longitude 6.20728
25

Oratoire de la Vierge à l'Enfant de la Raja.

En montagne où les hameaux sont parfois isolés les uns des autres et trop petits pour avoir une chapelle, les oratoires sont nombreux. Généralement petits, construits en pierre locale avec en leur cœur une niche où est déposée une statuette, une plaque ou une image pieuse, ils constituent un élément important de la vie religieuse. Lieu de culte de proximité, ils sont souvent dédiés à la vierge ou à un saint. Ils deviennent alors un but de procession ou de fête votive pour la population locale.
Informations complémentaires


kilomètre 18,61
latitude 44.9289
altitude 1558 m
longitude 6.20591
26

Le torrent de montagne

Les torrents de montagne sont caractérisés par une pente souvent forte et un cours tumultueux. Ici dans le Vénéon, du fait de son brassage continu, l'eau est très oxygénée et favorable à certaines espèces animales (truite fario, invertébrés aquatiques…) adaptées aux conditions écologiques de ces écosystèmes (même la prise de glace !). Les torrents sont aussi un grand facteur d'érosion de part leur rôle dans le concassage et le transport de sédiments depuis les hauts bassins versants jusqu'aux grands fleuves. Milieux très fragiles et menacés, notamment par l'aménagement, ils font partie des écosystèmes à protéger !
Informations complémentaires


kilomètre 18,99
latitude 44.9312
altitude 1427 m
longitude 6.20803
27

Cascade de la Lavey

Le vallon de La Lavey est parcourue par le torrent de la Muande. Cent cinquante mètres en amont de la confluence de ce torrent avec celui du Vénéon, le vallon se termine par une gorge et par la cascade de La Lavey.
Informations complémentaires


kilomètre 19,07
latitude 44.9303
altitude 1458 m
longitude 6.20447
28

Pont du Vénéon

Franchissant le Vénéon, ce superbe pont de pierres en dos d'âne date du XVIIe siècle. Il est un exemple du savoir-faire des anciens et le fait de sa mise en œuvre considérable permet de concevoir l'importance de ce vallon. Ce pont fait aussi partie des témoignages bâtis de l'occupation humaine de la vallée de la Lavey autrefois.La voûte de ce pont a été restaurée en 1972. L'ouvrage a été décrépi et l'ensemble des joints ont été repris. Au franchissement du pont, remarquer la couleur de l'eau du Vénéon qui provient de fines particules en suspension issues de l'érosion des glaciers du Haut-Vénéon et également de la silice dissoute, provenant du feldspath contenu dans les roches cristallines.
Informations complémentaires


kilomètre 19,14
latitude 44.9317
altitude 1422 m
longitude 6.20546
29

Vue sur la Tête des Fétoules

La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3 459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest). La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils. 
Informations complémentaires


kilomètre 19,58
latitude 44.9338
altitude 1513 m
longitude 6.20212
30

Le lagopède alpin

L’étage alpin est l’habitat d’un oiseau discret, changeant de plumage pour mieux se camoufler : le lagopède alpin. Répartie sur l’ensemble du continent lors des glaciations du Quaternaire, l’espèce est aujourd’hui retirée sur les espaces lui offrant des conditions climatiques qui lui conviennent. Cette fragile population est suivie par le Parc national dans le cadre d’un programme concernant l’ensemble de l’arc alpin et piloté par l’OGM (Observatoire des Galliformes de Montagne) Il s’agit notamment de suivre la reproduction de cette espèce chaque année.
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kilomètre 25,74
latitude 44.9578
altitude 2475 m
longitude 6.20258
31

Panorama depuis le Plat de la Selle

Appuyé contre le panneau, un superbe panorama sur la vallée du Vénéon. A gauche, de l'autre côté de la vallée, c'est le haut du vallon de la Lavey, surmonté de l'aiguille des Arias à 3 402 m. Au pied de celle-ci, le vallon de Mariande et son verrou caractéristique lui-même surmonté par la tête de Lauranoure culminant à  3 325 m au-dessus du refuge de l'Alpe du Pin visible en contrebas. Le vallon suivant est celui de Lanchatra, surmonté au fond par la Roche de la Muzelle et ses 3 665 m d'altitude. Encore un peu plus loin, on distingue nettement un hameau :Venosc et sa télécabine qui rejoint la station des Deux Alpes.
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kilomètre 26,14
latitude 44.9601
altitude 2567 m
longitude 6.20133
32

Le mélèze

Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses feuilles  (appelées aiguilles de part leur forme) en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles d’altitude, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres.
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kilomètre 27,93
latitude 44.9623
altitude 2197 m
longitude 6.18868
33

Eglise de Saint-Christophe en Oisans

L’église de Saint-Christophe abrite une statue en bois polychrome de Saint Christophe et une autre de bois polychrome et doré de la Vierge à l’enfant. Toutes deux dateraient du XVIIe siècle.Derrière l’église, pensez à faire un tour par le cimetière, où reposent un grand nombre d’alpinistes et de guides, dont le célèbre Pierre Gaspard …
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kilomètre 30,23
latitude 44.9579
altitude 1463 m
longitude 6.17595
34

Musée Mémoires d'Alpinisme

Au cœur du village de Saint-Christophe en Oisans, le musée « Mémoires d'Alpinisme» est une mine de connaissances sur les grands personnages qui ont écrit l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins. Au premier niveau, une grande maquette du massif, de nombreux portraits des précurseurs et du matériel d'époque. Au second niveau, l'escalade se fait plus récente avec l'exploration des voies difficiles et une partie dédiée aux nombreuses femmes, souvent méconnues, qui ont participé et participent toujours à l'aventure de la haute montagne.Le troisième niveau est consacré aux expositions temporaires sur la vallée du Vénéon. Étonnant musée qu'il ne faut pas manquer !
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kilomètre 30,23
latitude 44.9579
altitude 1471 m
longitude 6.1763
35

Les hébergements de Saint-Christophe-en-Oisans

Que ce soit à La Cordée ou au Relais des Ecrins, vous êtes désormais à « La Ville » de St-Christophe. Ici vous serez accueillis en toute simplicité, au cœur d’un petit village qui a su garder son charme et son authenticité, l’ambiance montagne est plus qu’omniprésente et la quiétude est de mise.Marie-Claude Turc, restauratrice, dont les grands-parents avaient ouvert l’hôtel La Cordée en 1907, vous régalera des « Creusets » de St-Christophe », spécialité de la vallée par excellence…
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kilomètre 30,28
latitude 44.9576
altitude 1469 m
longitude 6.17668
36

Formation d'une vasque

Dans un torrent, le courant a tendance à créer de petites irrégularités. Les tourbillons ainsi formés et les sédiments que transportent le torrent  approfondissent lentement les dépressions existantes jusqu'à ce que celles-ci deviennent si profondes que les galets accumulés ne peuvent plus en sortir. Les galets tournent alors sans fin, creusant de plus en plus la dépression. L'eau n'en sort que par débordement. C'est une vasque, qui peut s’agrandir jusqu'à devenir une marmite de géant si elle atteint une très grande taille. Ces vasques peuvent se suivre les unes les autres, petites ou grandes selon la configuration, et créent ainsi le fond rocheux très sculpté de certains torrents de montagne.
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kilomètre 31,23
latitude 44.9646
altitude 1633 m
longitude 6.17803
37

La plantation de résineux comme protection

En face, sous le Plat de la Selle, une pente raide surplombant le village est plantée de résineux étrangement bien organisés. C'est l’œuvre du RTM, l'agence de Restauration des Terrains de Montagne créée en 1860 par Napoléon III. La plantation de résineux, arbres à croissance assez rapide et résistant notamment au froid, stabilisent le sol. Ils préviennent ainsi les glissements de terrain et opposent une résistance physique à la neige ce qui limite les départs d'avalanches.
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kilomètre 32,17
latitude 44.9659
altitude 1846 m
longitude 6.17393
38

La déprise agricole

Au milieu du 19è siècle, les Alpes ont atteint leur pic de population. Mais, les terres, peu productives, ont contraint certains à émigrer. La population a donc logiquement commencé à décroître. L'agriculture en montagne en a fait de même, et la première guerre mondiale a tout stoppé net. Les terres les moins accessibles ont été abandonnées puisque les hommes étant partis à la guerre ne pouvaient plus les cultiver. Suite à la guerre, le monde ouvrier a donné de nouvelles perspectives aux populations alpines qu'un travail de la terre laborieux et difficile. Aujourd'hui, on peut dater l'abandon des terres à l'âge des arbres qui y poussent.
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kilomètre 33,78
latitude 44.971
altitude 1540 m
longitude 6.16031

Points d'interêt (38)

A

Les sports d'eaux-vives

Point d'intérêt naturel
Le Vénéon est une rivière mondialement reconnue pour la pratique des sports d'eau vive. Le kayak avec une pagaie double permet d'affronter les remous et de garder la tête hors de l'eau grâce à la technique de l'esquimautage. Le rafting, sur un grand bateau gonflable, est prisé par les débutants accompagnés, c'est un grand bol de sensations fortes. On y rencontre aussi des hot-dogs, un genre de kayak biplace et des hydrospeeds, sorte de luge aquatique avec laquelle on descend sur le ventre. Tous les ans, s'y déroule le Derby du Vénéon, l'une des plus longues courses de kayak extrême au monde !  
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kilomètre 0,47
latitude 44.9661
altitude 1188 m
longitude 6.15793
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B

La ripisylve

Point d'intérêt naturel
La ripisylve désigne l'ensemble des formations arborées qui bordent les cours d'eaux. Milieu très spécifique demandant une grande adaptation notamment aux crues, on y retrouve surtout des arbres à pousse rapide comme les saules, les aulnes et des buissons comme l'argousier.Elle joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité et le rôle d'un véritable filtre pour la qualité de l'eau. La domestication des rivières l'a totalement transformée quand elle n'a pas tout simplement disparue. Les torrents et rivières de montagne sont parmi les derniers endroits où l'on peut la retrouver intacte.
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kilomètre 0,78
latitude 44.9636
altitude 1228 m
longitude 6.16078
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C

Centrale hydroélectrique

Point d'intérêt naturel
En rive droite du Vénéon, une petite centrale hydroélectrique. Elle est dite « au fil de l'eau », ce qui signifie qu'elle n'a pas de capacité de stockage en amont. L'eau est canalisée dans une conduite afin d'actionner une turbine, celle-ci est reliée à un générateur qui produit de l'électricité. Sans barrage, la production fluctue en fonction de la quantité d'eau disponible immédiatement, le maximum étant bien entendu au printemps lors de la fonte des neiges.
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kilomètre 2,44
latitude 44.9535
altitude 1253 m
longitude 6.17406
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D

Rhododendron ferrugineux

Point d'intérêt naturel
Le rhododendron ferrugineux appartient à la famille des Ericacées, comme la canneberge, l'airelle rouge ou encore la myrtille commune.Il s'agit d'un arbrisseau buissonnant de 30 à 100 cm de haut, commun de 1400 à 2500 m d’altitude. Il  conserve ses feuilles toute l’année. Celles-ci sont coriaces, de forme allongée (3 à 5 cm de long pour 1 à 2 cm de large), vert foncé et luisantes dessus, jaunâtre puis de couleur rouille sur le dessous, d'où le nom de "ferrugineux". Cette teinte particulière est due à la présence de glandes de couleur rousse.Fin juin-début juillet, les rhododendrons se couvrent de grappes de fleurs roses, parfumées et très attractives pour les pollinisateurs : c’est une plante mellifère.Un ou quelques rhododendrons peuvent être à l’origine de la colonisation de tout un versant.
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kilomètre 4,23
latitude 44.9468
altitude 1727 m
longitude 6.17269
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E

Refuge de l'Alpe du Pin

Refuge
Peu connu et discret, le refuge de l’Alpe du Pin situé sur l'alpage du même nom est propriété de l’Association « Les Jarrets d’Acier ». Il a tous les attraits pour réjouir le cœur, l’esprit et…les mollets ! Construit en 1947, il a su garder à travers les décennies la modestie de ses origines en adaptant raisonnablement son confort aux exigences d’aujourd’hui. Le refuge de l’Alpe du Pin est situé à 1 805 m d’altitude, au pied de la Tête de Lauranoure (3 325 m), dont la vue depuis St-Christophe ne peut laisser indifférent. Avec sa capacité de 20 places en un seul dortoir, le visiteur se sent « chez lui » et son aménagement favorise rencontres et échanges. Vous pouvez compter sur l’accueil simple, franc et chaleureux des gardiens.
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kilomètre 4,51
latitude 44.9448
altitude 1800 m
longitude 6.17435
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F

L’habitat du Tétras lyre

Point d'intérêt naturel
Le tétras lyre, galliforme des montagnes vivant entre 1400 et 2300m d’altitude aime les milieux semi-ouverts en mosaïque. Ces milieux, recoupement de landes à éricacées, de pelouses et fourrés ou boisements clairs, lui permettent de trouver aussi bien de la nourriture pour les jeunes (insectes, petites fleurs) lors de la période de reproduction (juillet) qu'un couvert de végétation assez haut pour pouvoir se cacher et se protéger des prédateurs. Des comptages au chant sont réalisés au printemps pour dénombrer le nombre de mâles chanteurs. Des comptages estivaux, aux chiens d’arrêt, sont également effectués pour dénombrer le nombre de nichée de l’année.
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kilomètre 4,73
latitude 44.943
altitude 1921 m
longitude 6.17342
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G

Le pastoralisme dans le vallon

Point d'intérêt naturel
Quelques 300 moutons paturent les vallons de l’Alpe du Pin et de la Mariande en été.Ils montent début juin et redescendent bien dodus, début octobre. Pendant 4 mois, ils vivent en liberté, en altitude, se nourrissant allègrement de la riche pelouse alpine. Leurs jeunes propriétaires montent ponctuellement les soigner. En fin de saison, quelques-uns tardent à redescendre et il n’est pas rare d’en croiser encore fin octobre, qui seront récupérés par les éleveurs avant l’arrivée de l’hiver.
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kilomètre 4,74
latitude 44.944
altitude 1871 m
longitude 6.16848
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H

Vue sur la Tête des Fétoules

Points de vue, panorama
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876, par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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kilomètre 4,94
latitude 44.9416
altitude 1800 m
longitude 6.17723
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I

La Myrtille commune

Point d'intérêt naturel
La myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles  dont la chair est blanche et les feuilles non dentées.La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le coeur du Parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite. Dans le reste du Département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
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kilomètre 5,16
latitude 44.9399
altitude 1813 m
longitude 6.17861
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J

Les zones humides

Point d'intérêt naturel
Les zones humides sont des milieux particuliers caractérisés par la présence d'eau, douce ou salée, permanente ou temporaire. Ces milieux, très riches et menacés, contribuent à façonner les paysages et constituent l'habitat de nombreuses espèces animales et végétales. De leur préservation dépend le maintien d'une part importante de la biodiversité. Les landes marécageuses ou tourbières d'altitude en sont quelques exemples.
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kilomètre 5,37
latitude 44.9383
altitude 1836 m
longitude 6.17988
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K

L’Aigle royal

Point d'intérêt naturel
En arrivant sous  le verrou glaciaire de la Mariande, il est possible d'observer l'Aigle royal. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour les plus jeunes individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Il vole seul, ou en couple, contrairement à son confrère le vautour fauve qui s’observe généralement en groupe. Le couple d’aigles s’installe sur un domaine vital assez grand, où il construit plusieurs aires. La femelle pond en général deux œufs au printemps, qui donneront naissance à des aiglons, dont la plupart du temps un seul survivra. Alors, si vous vous baladez vers la fin du mois de juillet, ouvrez l’oeil, il n’est pas impossible d’apercevoir un juvénile en vol !
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kilomètre 6,24
latitude 44.9318
altitude 1838 m
longitude 6.18119
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L

Les mousses

Point d'intérêt naturel
Parfaitement adaptées aux milieux humides des sous-bois, les bryophytes, couramment appelées mousses, sont une composante essentielle de l'écosystème forestier. Formant une famille végétale très ancienne, elles se reproduisent par un système archaïque de spores et ont besoin d'eau pour que leurs gamètes puissent se rencontrer. Elles n'ont pas de racines à proprement parler mais un système de rhizomes qui permet leur ancrage au sol, sur un arbre ou un rocher. Elles possèdent la particularité de pouvoir survivre complètement déshydratées en cas de sécheresse. C'est la reviviscence.
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kilomètre 7,23
latitude 44.9358
altitude 1476 m
longitude 6.19102
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M

L'épicéa

Point d'intérêt naturel
Les cônes du sapin, « indéboulonnables » et dressés comme de grosses bougies sont peu visibles tant ils sont haut perchés sur la cime de l'arbre. En revanche, ceux de l'épicéa pendent au bout des branches pour finir par tomber au sol à maturité. Quant au feuillage, les aiguilles de l'épicéa sont légèrement piquantes, pas celles du sapin qui demeurent d'un vert prononcé caractéristique au point de figurer sur la palette des couleurs sous le vocable de « vert sapin ».
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kilomètre 7,85
latitude 44.9337
altitude 1495 m
longitude 6.19535
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N

Les chalets du Souchey

Lieu historique
La naissance en juillet 1881 d'Alexandre EYMARD, au Souchet, met en évidence l'occupation de ces chalets d'estive à cette époque. A ce moment-là, tous les ans, de la mi-juin à la mi-septembre, le hameau du Souchet était occupé par quatre familles. Chaque été, les femmes accompagnées de leurs enfants, montaient au Souchet pendant que les pères de famille restaient dans les hameaux de la vallée. Les animaux (ovins, caprins, bovins) faisaient partie de cette estive. Les prairies autour de ce hameau étaient fauchées, le foin engrangé pour être descendu dans la vallée à l'automne, grâce à un câble arrivant à Champhorent.Le cheptel de ces familles comptait en général environ 2 vaches, une dizaine de chèvres et une cinquantaine d'ovins. Pendant l'estive, les vaches et les chèvres étaient traites, matin et soir, pour réaliser des fromages.Dans la vallée, les hommes récoltaient le fourrage et certains d'entre eux exerçaient le métier de guide de haute montagne, complément de ressource conséquent pour ces hauts-alpins.
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kilomètre 8,70
latitude 44.9283
altitude 1672 m
longitude 6.20289
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O

Un drapeau tricolore sur un rocher : la zone cœur de Parc national.

Lieu historique
A l’entrée du vallon de la Mariande, ainsi que dans le vallon de la Lavey, vous observerez des drapeaux tricolores (bleu, blanc, rouge) matérialisant les limites du coeur du parc national des Ecrins où s’applique la réglementation en vigueur de protection du patrimoine naturel. Ce balisage est régulièrement entretenu par les gardes-moniteurs du Parc national. 
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kilomètre 9,15
latitude 44.9247
altitude 1658 m
longitude 6.20505
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P

Le chamois

Point d'intérêt naturel
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse. Dans le vallon de la Lavey, les chamois sont le plus facilement visibles au printemps lorsqu'ils descendent en altitude, attirés par la pousse de l'herbe verte et à l'automne pendant la période du rut où il est courant d'observer un mâle en poursuivant un autre d'un versant à l'autre.
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kilomètre 9,70
latitude 44.9199
altitude 1735 m
longitude 6.20531
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Q

L'habitat déserté du vallon de la Muande

Lieu historique
Le vallon de la Lavey compte une dizaine d'habitats d'altitude désertés dont ceux de la Raja et du Souchet. L'analyse de charbons de bois ont mis en évidence une occupation probable du vallon au  XIIIe  siècle.Les bâtiments actuels du vallon datent du XVIIIe  et XIXe siècle.Plusieurs éléments sont communs à tous les habitats désertés autour de St-Christophe en Oisans : une altitude élevée, 1 900 à 2 000 m en moyenne, une architecture originale exclusivement de pierre sèche avec les matériaux pris sur place, très solide, et un espace intérieur réduit (de 8 à 40 m2)Ils attestent de l'existence non seulement de bâtiments (maisons et dépendances) mais également d'un enchevêtrement de murs, de terrasses, d'enclos, compartimentant les terroirs et correspondant peut-être à d'anciennes divisions agraires ou la matérialisation d'un parcellaire complexe.Ils manifestent surtout la présence tenace, exceptionnelle et industrieuse de l'homme qui, au prix d'un travail considérable, a colonisé, humanisé et exploité la moindre parcelle de terre jusqu'au pied des roches et des glaciers.
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kilomètre 10,88
latitude 44.9099
altitude 1699 m
longitude 6.20771
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R

Le pastoralisme dans le vallon

Point d'intérêt naturel
Actuellement, chaque année, à la mi-juin, environ 800 ovins montent dans le vallon de Lavey. Ces animaux, répartis en deux troupeaux d'environ 400 bêtes chacun, appartiennent à deux éleveurs uissans. Pendant l'été, ils occupent chacun un versant du vallon et ils redescendront dans la vallée vers le 10 octobre de chaque année. Afin que les deux troupeaux ne se mélangent pas, le pont de Pierre permettant de franchir le Vénéon est équipé d'une barrière en bois qu'il faut prendre soin de refermer lorsqu'on emprunte cet ouvrage. Le troupeau occupant actuellement la rive gauche du vallon monte chaque été sur cet alpage depuis 35 ans prenant à l'époque la suite d'un éleveur du pays.
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kilomètre 11,83
latitude 44.9019
altitude 1748 m
longitude 6.20719
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S

Le refuge de la Lavey

Refuge
C'est un refuge du massif des Ecrins situé à 1 797 m d'altitude dans le vallon de la Lavey, qui donne sur la vallée du Vénéon.En 1881, la section de l'Isère du CAF (Club Alpin Français) achète deux bâtiments au hameau de la Lavey. Le refuge a été réaménagé et surélevé d'un étage en 1949 (24 places) et agrandi en 1972. Il compte actuellement 44 couchages. Ce refuge donne accès au lac des Bèches, au lac des Rouies et à celui de la Muande, celui-ci en cours de formation, suite au retrait du glacier du fond de La Muande. C'est également le point de départ pour la Tête des Fétoules, les Rouies, l'Olan, la pointe Maximin, l'aiguille d'Olan ou l'aiguille des Arias et pour passer la brêche de l'Olan vers le Valjouffrey. De même par le col de la Lavey vers le vallon du Chardon. Durant l'hiver 2011, un éboulement spectaculaire, encore visible aujourd'hui, de plusieurs milliers de m3 de roche a eu lieu à proximité du refuge. Ce refuge, lui-même objectif d'une très belle randonnée, est réputé pour sa cuisine. A noter, un joli site de blocs d'escalade autour du refuge !
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kilomètre 12,26
latitude 44.8985
altitude 1798 m
longitude 6.20631
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T

La grenouille rousse

Point d'intérêt naturel
Chaque année, fin mars, début avril, lorsque la petite mare située devant le refuge de la Lavey est en eau, celle-ci accueille une quarantaine de grenouilles rousses venant se reproduire. Parmi cette quarantaine d’amphibiens, une partie hiberne dans la vase de la mare tandis que les autres arrivent dans celle-ci en marchant sur la neige. Cette grenouille fait partie des « grenouilles brunes » et possède donc à ce titre, comme sa cousine de plaine, un masque brun qui va de l'arrière du tympan jusqu'à l'avant de l’œil. En Europe, la grenouille rousse est considérée comme l'espèce d'amphibien atteignant les plus hautes altitudes. La ponte de cette grenouille se présente sous forme d’une boule compacte pouvant contenir plusieurs centaines d’œufs flottant ou posés au fond de la mare. Ce nombre d’œufs très important est nécessaire pour assurer la survie de l’espèce car très peu d’entre eux atteindront l’état adulte.
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kilomètre 12,27
latitude 44.8984
altitude 1797 m
longitude 6.20634
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U

Vue sur le fond de la Muande

Points de vue, panorama
Le lac de la Muande est un lac glaciaire à 2 380 m dans le vallon de la Lavey, qui débouche sur celui du Vénéon.Il est apparu au début des années 1990, du fait du recul du glacier du Fond de la Muande. L'absence de gorge de raccordement lui permet d'occuper le petit plan situé en arrière du gradin de confluence.Le lac est encore en cours d'apparition faisant du site une sorte de laboratoire où la nature exerce sa puissante créativité. 
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kilomètre 12,61
latitude 44.8966
altitude 1791 m
longitude 6.20749
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V

Lac des Fétoules

Lac / Etendue d'eau
Le Lac des Fétoules est un tout petit lac d’environ 300 m² situé à 2249 m d’altitude, au pied de la tête des Fétoules (3459m). Depuis le lac, le panorama s'étend sur le cirque de l'Aiguille d'Olan, l’Aiguilles d'Arias, en face, l’Aiguille du Plat de la Selle (3596m), sur la droite et juste au-dessus, la tête des Fétoules et le glacier des Fétoules. Ce petit lac est bordé de pelouses.
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kilomètre 15,48
latitude 44.9066
altitude 2247 m
longitude 6.21663
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W

Vue sur la Tête des Fétoules

Points de vue, panorama
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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kilomètre 16,43
latitude 44.8996
altitude 3397 m
longitude 6.23814
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X

La myrtille commune

Point d'intérêt naturel
Tout comme le raisin d'ours, la canneberge, l'airelle rouge et l'airelle à petites feuilles, la myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles (Vaccinium myrtillus) dont la chair est blanche et les feuilles non dentées. La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le cœur du parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite.Dans l'aire d'adhésion du parc national des Ecrins et dans tout le département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
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kilomètre 18,01
latitude 44.9239
altitude 1641 m
longitude 6.20728
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Y

Oratoire de la Vierge à l'Enfant de la Raja.

Monument & architecture
En montagne où les hameaux sont parfois isolés les uns des autres et trop petits pour avoir une chapelle, les oratoires sont nombreux. Généralement petits, construits en pierre locale avec en leur cœur une niche où est déposée une statuette, une plaque ou une image pieuse, ils constituent un élément important de la vie religieuse. Lieu de culte de proximité, ils sont souvent dédiés à la vierge ou à un saint. Ils deviennent alors un but de procession ou de fête votive pour la population locale.
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kilomètre 18,61
latitude 44.9289
altitude 1558 m
longitude 6.20591
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Z

Le torrent de montagne

Point d'intérêt naturel
Les torrents de montagne sont caractérisés par une pente souvent forte et un cours tumultueux. Ici dans le Vénéon, du fait de son brassage continu, l'eau est très oxygénée et favorable à certaines espèces animales (truite fario, invertébrés aquatiques…) adaptées aux conditions écologiques de ces écosystèmes (même la prise de glace !). Les torrents sont aussi un grand facteur d'érosion de part leur rôle dans le concassage et le transport de sédiments depuis les hauts bassins versants jusqu'aux grands fleuves. Milieux très fragiles et menacés, notamment par l'aménagement, ils font partie des écosystèmes à protéger !
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kilomètre 18,99
latitude 44.9312
altitude 1427 m
longitude 6.20803
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Cascade de la Lavey

Point d'intérêt naturel
Le vallon de La Lavey est parcourue par le torrent de la Muande. Cent cinquante mètres en amont de la confluence de ce torrent avec celui du Vénéon, le vallon se termine par une gorge et par la cascade de La Lavey.
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kilomètre 19,07
latitude 44.9303
altitude 1458 m
longitude 6.20447
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Pont du Vénéon

Monument & architecture
Franchissant le Vénéon, ce superbe pont de pierres en dos d'âne date du XVIIe siècle. Il est un exemple du savoir-faire des anciens et le fait de sa mise en œuvre considérable permet de concevoir l'importance de ce vallon. Ce pont fait aussi partie des témoignages bâtis de l'occupation humaine de la vallée de la Lavey autrefois.La voûte de ce pont a été restaurée en 1972. L'ouvrage a été décrépi et l'ensemble des joints ont été repris. Au franchissement du pont, remarquer la couleur de l'eau du Vénéon qui provient de fines particules en suspension issues de l'érosion des glaciers du Haut-Vénéon et également de la silice dissoute, provenant du feldspath contenu dans les roches cristallines.
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kilomètre 19,14
latitude 44.9317
altitude 1422 m
longitude 6.20546
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Vue sur la Tête des Fétoules

Points de vue, panorama
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3 459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest). La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils. 
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kilomètre 19,58
latitude 44.9338
altitude 1513 m
longitude 6.20212
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Le lagopède alpin

Point d'intérêt naturel
L’étage alpin est l’habitat d’un oiseau discret, changeant de plumage pour mieux se camoufler : le lagopède alpin. Répartie sur l’ensemble du continent lors des glaciations du Quaternaire, l’espèce est aujourd’hui retirée sur les espaces lui offrant des conditions climatiques qui lui conviennent. Cette fragile population est suivie par le Parc national dans le cadre d’un programme concernant l’ensemble de l’arc alpin et piloté par l’OGM (Observatoire des Galliformes de Montagne) Il s’agit notamment de suivre la reproduction de cette espèce chaque année.
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kilomètre 25,74
latitude 44.9578
altitude 2475 m
longitude 6.20258
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Panorama depuis le Plat de la Selle

Points de vue, panorama
Appuyé contre le panneau, un superbe panorama sur la vallée du Vénéon. A gauche, de l'autre côté de la vallée, c'est le haut du vallon de la Lavey, surmonté de l'aiguille des Arias à 3 402 m. Au pied de celle-ci, le vallon de Mariande et son verrou caractéristique lui-même surmonté par la tête de Lauranoure culminant à  3 325 m au-dessus du refuge de l'Alpe du Pin visible en contrebas. Le vallon suivant est celui de Lanchatra, surmonté au fond par la Roche de la Muzelle et ses 3 665 m d'altitude. Encore un peu plus loin, on distingue nettement un hameau :Venosc et sa télécabine qui rejoint la station des Deux Alpes.
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kilomètre 26,14
latitude 44.9601
altitude 2567 m
longitude 6.20133
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Le mélèze

Point d'intérêt naturel
Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses feuilles  (appelées aiguilles de part leur forme) en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles d’altitude, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres.
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kilomètre 27,93
latitude 44.9623
altitude 2197 m
longitude 6.18868
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Eglise de Saint-Christophe en Oisans

Monument & architecture
L’église de Saint-Christophe abrite une statue en bois polychrome de Saint Christophe et une autre de bois polychrome et doré de la Vierge à l’enfant. Toutes deux dateraient du XVIIe siècle.Derrière l’église, pensez à faire un tour par le cimetière, où reposent un grand nombre d’alpinistes et de guides, dont le célèbre Pierre Gaspard …
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kilomètre 30,23
latitude 44.9579
altitude 1463 m
longitude 6.17595
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Musée Mémoires d'Alpinisme

Lieu historique
Au cœur du village de Saint-Christophe en Oisans, le musée « Mémoires d'Alpinisme» est une mine de connaissances sur les grands personnages qui ont écrit l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins. Au premier niveau, une grande maquette du massif, de nombreux portraits des précurseurs et du matériel d'époque. Au second niveau, l'escalade se fait plus récente avec l'exploration des voies difficiles et une partie dédiée aux nombreuses femmes, souvent méconnues, qui ont participé et participent toujours à l'aventure de la haute montagne.Le troisième niveau est consacré aux expositions temporaires sur la vallée du Vénéon. Étonnant musée qu'il ne faut pas manquer !
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kilomètre 30,23
latitude 44.9579
altitude 1471 m
longitude 6.1763
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Les hébergements de Saint-Christophe-en-Oisans

Lieu historique
Que ce soit à La Cordée ou au Relais des Ecrins, vous êtes désormais à « La Ville » de St-Christophe. Ici vous serez accueillis en toute simplicité, au cœur d’un petit village qui a su garder son charme et son authenticité, l’ambiance montagne est plus qu’omniprésente et la quiétude est de mise.Marie-Claude Turc, restauratrice, dont les grands-parents avaient ouvert l’hôtel La Cordée en 1907, vous régalera des « Creusets » de St-Christophe », spécialité de la vallée par excellence…
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kilomètre 30,28
latitude 44.9576
altitude 1469 m
longitude 6.17668
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Formation d'une vasque

Point d'intérêt naturel
Dans un torrent, le courant a tendance à créer de petites irrégularités. Les tourbillons ainsi formés et les sédiments que transportent le torrent  approfondissent lentement les dépressions existantes jusqu'à ce que celles-ci deviennent si profondes que les galets accumulés ne peuvent plus en sortir. Les galets tournent alors sans fin, creusant de plus en plus la dépression. L'eau n'en sort que par débordement. C'est une vasque, qui peut s’agrandir jusqu'à devenir une marmite de géant si elle atteint une très grande taille. Ces vasques peuvent se suivre les unes les autres, petites ou grandes selon la configuration, et créent ainsi le fond rocheux très sculpté de certains torrents de montagne.
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kilomètre 31,23
latitude 44.9646
altitude 1633 m
longitude 6.17803
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La plantation de résineux comme protection

Points de vue, panorama
En face, sous le Plat de la Selle, une pente raide surplombant le village est plantée de résineux étrangement bien organisés. C'est l’œuvre du RTM, l'agence de Restauration des Terrains de Montagne créée en 1860 par Napoléon III. La plantation de résineux, arbres à croissance assez rapide et résistant notamment au froid, stabilisent le sol. Ils préviennent ainsi les glissements de terrain et opposent une résistance physique à la neige ce qui limite les départs d'avalanches.
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kilomètre 32,17
latitude 44.9659
altitude 1846 m
longitude 6.17393
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La déprise agricole

Lieu historique
Au milieu du 19è siècle, les Alpes ont atteint leur pic de population. Mais, les terres, peu productives, ont contraint certains à émigrer. La population a donc logiquement commencé à décroître. L'agriculture en montagne en a fait de même, et la première guerre mondiale a tout stoppé net. Les terres les moins accessibles ont été abandonnées puisque les hommes étant partis à la guerre ne pouvaient plus les cultiver. Suite à la guerre, le monde ouvrier a donné de nouvelles perspectives aux populations alpines qu'un travail de la terre laborieux et difficile. Aujourd'hui, on peut dater l'abandon des terres à l'âge des arbres qui y poussent.
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kilomètre 33,78
latitude 44.971
altitude 1540 m
longitude 6.16031
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Note moyenne
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