1
Les sports d'eaux-vives
Le Vénéon est une rivière mondialement reconnue pour la pratique des sports d'eau vive. Le kayak avec une pagaie double permet d'affronter les remous et de garder la tête hors de l'eau grâce à la technique de l'esquimautage. Le rafting, sur un grand bateau gonflable, est prisé par les débutants accompagnés, c'est un grand bol de sensations fortes. On y rencontre aussi des hot-dogs, un genre de kayak biplace et des hydrospeeds, sorte de luge aquatique avec laquelle on descend sur le ventre. Tous les ans, s'y déroule le Derby du Vénéon, l'une des plus longues courses de kayak extrême au monde !
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kilomètre
0,47
latitude
44.9661
altitude
1188
m
longitude
6.15793
2
La ripisylve
La ripisylve désigne l'ensemble des formations arborées qui bordent les cours d'eaux. Milieu très spécifique demandant une grande adaptation notamment aux crues, on y retrouve surtout des arbres à pousse rapide comme les saules, les aulnes et des buissons comme l'argousier.Elle joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité et le rôle d'un véritable filtre pour la qualité de l'eau. La domestication des rivières l'a totalement transformée quand elle n'a pas tout simplement disparue. Les torrents et rivières de montagne sont parmi les derniers endroits où l'on peut la retrouver intacte.
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kilomètre
0,78
latitude
44.9636
altitude
1228
m
longitude
6.16078
3
Centrale hydroélectrique
En rive droite du Vénéon, une petite centrale hydroélectrique. Elle est dite « au fil de l'eau », ce qui signifie qu'elle n'a pas de capacité de stockage en amont. L'eau est canalisée dans une conduite afin d'actionner une turbine, celle-ci est reliée à un générateur qui produit de l'électricité. Sans barrage, la production fluctue en fonction de la quantité d'eau disponible immédiatement, le maximum étant bien entendu au printemps lors de la fonte des neiges.
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kilomètre
2,44
latitude
44.9535
altitude
1253
m
longitude
6.17406
4
Rhododendron ferrugineux
Le rhododendron ferrugineux appartient à la famille des Ericacées, comme la canneberge, l'airelle rouge ou encore la myrtille commune.Il s'agit d'un arbrisseau buissonnant de 30 à 100 cm de haut, commun de 1400 à 2500 m d’altitude. Il conserve ses feuilles toute l’année. Celles-ci sont coriaces, de forme allongée (3 à 5 cm de long pour 1 à 2 cm de large), vert foncé et luisantes dessus, jaunâtre puis de couleur rouille sur le dessous, d'où le nom de "ferrugineux". Cette teinte particulière est due à la présence de glandes de couleur rousse.Fin juin-début juillet, les rhododendrons se couvrent de grappes de fleurs roses, parfumées et très attractives pour les pollinisateurs : c’est une plante mellifère.Un ou quelques rhododendrons peuvent être à l’origine de la colonisation de tout un versant.
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kilomètre
4,23
latitude
44.9468
altitude
1727
m
longitude
6.17269
5
Refuge de l'Alpe du Pin
Peu connu et discret, le refuge de l’Alpe du Pin situé sur l'alpage du même nom est propriété de l’Association « Les Jarrets d’Acier ». Il a tous les attraits pour réjouir le cœur, l’esprit et…les mollets ! Construit en 1947, il a su garder à travers les décennies la modestie de ses origines en adaptant raisonnablement son confort aux exigences d’aujourd’hui. Le refuge de l’Alpe du Pin est situé à 1 805 m d’altitude, au pied de la Tête de Lauranoure (3 325 m), dont la vue depuis St-Christophe ne peut laisser indifférent. Avec sa capacité de 20 places en un seul dortoir, le visiteur se sent « chez lui » et son aménagement favorise rencontres et échanges. Vous pouvez compter sur l’accueil simple, franc et chaleureux des gardiens.
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kilomètre
4,51
latitude
44.9448
altitude
1800
m
longitude
6.17435
6
L’habitat du Tétras lyre
Le tétras lyre, galliforme des montagnes vivant entre 1400 et 2300m d’altitude aime les milieux semi-ouverts en mosaïque. Ces milieux, recoupement de landes à éricacées, de pelouses et fourrés ou boisements clairs, lui permettent de trouver aussi bien de la nourriture pour les jeunes (insectes, petites fleurs) lors de la période de reproduction (juillet) qu'un couvert de végétation assez haut pour pouvoir se cacher et se protéger des prédateurs. Des comptages au chant sont réalisés au printemps pour dénombrer le nombre de mâles chanteurs. Des comptages estivaux, aux chiens d’arrêt, sont également effectués pour dénombrer le nombre de nichée de l’année.
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kilomètre
4,73
latitude
44.943
altitude
1921
m
longitude
6.17342
7
Le pastoralisme dans le vallon
Quelques 300 moutons paturent les vallons de l’Alpe du Pin et de la Mariande en été.Ils montent début juin et redescendent bien dodus, début octobre. Pendant 4 mois, ils vivent en liberté, en altitude, se nourrissant allègrement de la riche pelouse alpine. Leurs jeunes propriétaires montent ponctuellement les soigner. En fin de saison, quelques-uns tardent à redescendre et il n’est pas rare d’en croiser encore fin octobre, qui seront récupérés par les éleveurs avant l’arrivée de l’hiver.
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kilomètre
4,74
latitude
44.944
altitude
1871
m
longitude
6.16848
8
Vue sur la Tête des Fétoules
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876, par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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kilomètre
4,94
latitude
44.9416
altitude
1800
m
longitude
6.17723
9
La Myrtille commune
La myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles dont la chair est blanche et les feuilles non dentées.La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le coeur du Parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite. Dans le reste du Département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
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kilomètre
5,16
latitude
44.9399
altitude
1813
m
longitude
6.17861
10
Les zones humides
Les zones humides sont des milieux particuliers caractérisés par la présence d'eau, douce ou salée, permanente ou temporaire. Ces milieux, très riches et menacés, contribuent à façonner les paysages et constituent l'habitat de nombreuses espèces animales et végétales. De leur préservation dépend le maintien d'une part importante de la biodiversité. Les landes marécageuses ou tourbières d'altitude en sont quelques exemples.
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kilomètre
5,37
latitude
44.9383
altitude
1836
m
longitude
6.17988
11
L’Aigle royal
En arrivant sous le verrou glaciaire de la Mariande, il est possible d'observer l'Aigle royal. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour les plus jeunes individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Il vole seul, ou en couple, contrairement à son confrère le vautour fauve qui s’observe généralement en groupe. Le couple d’aigles s’installe sur un domaine vital assez grand, où il construit plusieurs aires. La femelle pond en général deux œufs au printemps, qui donneront naissance à des aiglons, dont la plupart du temps un seul survivra. Alors, si vous vous baladez vers la fin du mois de juillet, ouvrez l’oeil, il n’est pas impossible d’apercevoir un juvénile en vol !
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kilomètre
6,24
latitude
44.9318
altitude
1838
m
longitude
6.18119
12
Les mousses
Parfaitement adaptées aux milieux humides des sous-bois, les bryophytes, couramment appelées mousses, sont une composante essentielle de l'écosystème forestier. Formant une famille végétale très ancienne, elles se reproduisent par un système archaïque de spores et ont besoin d'eau pour que leurs gamètes puissent se rencontrer. Elles n'ont pas de racines à proprement parler mais un système de rhizomes qui permet leur ancrage au sol, sur un arbre ou un rocher. Elles possèdent la particularité de pouvoir survivre complètement déshydratées en cas de sécheresse. C'est la reviviscence.
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kilomètre
7,23
latitude
44.9358
altitude
1476
m
longitude
6.19102
13
L'épicéa
Les cônes du sapin, « indéboulonnables » et dressés comme de grosses bougies sont peu visibles tant ils sont haut perchés sur la cime de l'arbre. En revanche, ceux de l'épicéa pendent au bout des branches pour finir par tomber au sol à maturité. Quant au feuillage, les aiguilles de l'épicéa sont légèrement piquantes, pas celles du sapin qui demeurent d'un vert prononcé caractéristique au point de figurer sur la palette des couleurs sous le vocable de « vert sapin ».
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kilomètre
7,85
latitude
44.9337
altitude
1495
m
longitude
6.19535
14
Les chalets du Souchey
La naissance en juillet 1881 d'Alexandre EYMARD, au Souchet, met en évidence l'occupation de ces chalets d'estive à cette époque. A ce moment-là, tous les ans, de la mi-juin à la mi-septembre, le hameau du Souchet était occupé par quatre familles. Chaque été, les femmes accompagnées de leurs enfants, montaient au Souchet pendant que les pères de famille restaient dans les hameaux de la vallée. Les animaux (ovins, caprins, bovins) faisaient partie de cette estive. Les prairies autour de ce hameau étaient fauchées, le foin engrangé pour être descendu dans la vallée à l'automne, grâce à un câble arrivant à Champhorent.Le cheptel de ces familles comptait en général environ 2 vaches, une dizaine de chèvres et une cinquantaine d'ovins. Pendant l'estive, les vaches et les chèvres étaient traites, matin et soir, pour réaliser des fromages.Dans la vallée, les hommes récoltaient le fourrage et certains d'entre eux exerçaient le métier de guide de haute montagne, complément de ressource conséquent pour ces hauts-alpins.
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kilomètre
8,70
latitude
44.9283
altitude
1672
m
longitude
6.20289
15
Un drapeau tricolore sur un rocher : la zone cœur de Parc national.
A l’entrée du vallon de la Mariande, ainsi que dans le vallon de la Lavey, vous observerez des drapeaux tricolores (bleu, blanc, rouge) matérialisant les limites du coeur du parc national des Ecrins où s’applique la réglementation en vigueur de protection du patrimoine naturel. Ce balisage est régulièrement entretenu par les gardes-moniteurs du Parc national.
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kilomètre
9,15
latitude
44.9247
altitude
1658
m
longitude
6.20505
16
Le chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse. Dans le vallon de la Lavey, les chamois sont le plus facilement visibles au printemps lorsqu'ils descendent en altitude, attirés par la pousse de l'herbe verte et à l'automne pendant la période du rut où il est courant d'observer un mâle en poursuivant un autre d'un versant à l'autre.
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kilomètre
9,70
latitude
44.9199
altitude
1735
m
longitude
6.20531
17
L'habitat déserté du vallon de la Muande
Le vallon de la Lavey compte une dizaine d'habitats d'altitude désertés dont ceux de la Raja et du Souchet. L'analyse de charbons de bois ont mis en évidence une occupation probable du vallon au XIIIe siècle.Les bâtiments actuels du vallon datent du XVIIIe et XIXe siècle.Plusieurs éléments sont communs à tous les habitats désertés autour de St-Christophe en Oisans : une altitude élevée, 1 900 à 2 000 m en moyenne, une architecture originale exclusivement de pierre sèche avec les matériaux pris sur place, très solide, et un espace intérieur réduit (de 8 à 40 m2)Ils attestent de l'existence non seulement de bâtiments (maisons et dépendances) mais également d'un enchevêtrement de murs, de terrasses, d'enclos, compartimentant les terroirs et correspondant peut-être à d'anciennes divisions agraires ou la matérialisation d'un parcellaire complexe.Ils manifestent surtout la présence tenace, exceptionnelle et industrieuse de l'homme qui, au prix d'un travail considérable, a colonisé, humanisé et exploité la moindre parcelle de terre jusqu'au pied des roches et des glaciers.
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kilomètre
10,88
latitude
44.9099
altitude
1699
m
longitude
6.20771
18
Le pastoralisme dans le vallon
Actuellement, chaque année, à la mi-juin, environ 800 ovins montent dans le vallon de Lavey. Ces animaux, répartis en deux troupeaux d'environ 400 bêtes chacun, appartiennent à deux éleveurs uissans. Pendant l'été, ils occupent chacun un versant du vallon et ils redescendront dans la vallée vers le 10 octobre de chaque année. Afin que les deux troupeaux ne se mélangent pas, le pont de Pierre permettant de franchir le Vénéon est équipé d'une barrière en bois qu'il faut prendre soin de refermer lorsqu'on emprunte cet ouvrage. Le troupeau occupant actuellement la rive gauche du vallon monte chaque été sur cet alpage depuis 35 ans prenant à l'époque la suite d'un éleveur du pays.
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kilomètre
11,83
latitude
44.9019
altitude
1748
m
longitude
6.20719
19
Le refuge de la Lavey
C'est un refuge du massif des Ecrins situé à 1 797 m d'altitude dans le vallon de la Lavey, qui donne sur la vallée du Vénéon.En 1881, la section de l'Isère du CAF (Club Alpin Français) achète deux bâtiments au hameau de la Lavey. Le refuge a été réaménagé et surélevé d'un étage en 1949 (24 places) et agrandi en 1972. Il compte actuellement 44 couchages. Ce refuge donne accès au lac des Bèches, au lac des Rouies et à celui de la Muande, celui-ci en cours de formation, suite au retrait du glacier du fond de La Muande. C'est également le point de départ pour la Tête des Fétoules, les Rouies, l'Olan, la pointe Maximin, l'aiguille d'Olan ou l'aiguille des Arias et pour passer la brêche de l'Olan vers le Valjouffrey. De même par le col de la Lavey vers le vallon du Chardon. Durant l'hiver 2011, un éboulement spectaculaire, encore visible aujourd'hui, de plusieurs milliers de m3 de roche a eu lieu à proximité du refuge. Ce refuge, lui-même objectif d'une très belle randonnée, est réputé pour sa cuisine. A noter, un joli site de blocs d'escalade autour du refuge !
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kilomètre
12,26
latitude
44.8985
altitude
1798
m
longitude
6.20631
20
La grenouille rousse
Chaque année, fin mars, début avril, lorsque la petite mare située devant le refuge de la Lavey est en eau, celle-ci accueille une quarantaine de grenouilles rousses venant se reproduire. Parmi cette quarantaine d’amphibiens, une partie hiberne dans la vase de la mare tandis que les autres arrivent dans celle-ci en marchant sur la neige. Cette grenouille fait partie des « grenouilles brunes » et possède donc à ce titre, comme sa cousine de plaine, un masque brun qui va de l'arrière du tympan jusqu'à l'avant de l’œil. En Europe, la grenouille rousse est considérée comme l'espèce d'amphibien atteignant les plus hautes altitudes. La ponte de cette grenouille se présente sous forme d’une boule compacte pouvant contenir plusieurs centaines d’œufs flottant ou posés au fond de la mare. Ce nombre d’œufs très important est nécessaire pour assurer la survie de l’espèce car très peu d’entre eux atteindront l’état adulte.
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kilomètre
12,27
latitude
44.8984
altitude
1797
m
longitude
6.20634
21
Vue sur le fond de la Muande
Le lac de la Muande est un lac glaciaire à 2 380 m dans le vallon de la Lavey, qui débouche sur celui du Vénéon.Il est apparu au début des années 1990, du fait du recul du glacier du Fond de la Muande. L'absence de gorge de raccordement lui permet d'occuper le petit plan situé en arrière du gradin de confluence.Le lac est encore en cours d'apparition faisant du site une sorte de laboratoire où la nature exerce sa puissante créativité.
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kilomètre
12,61
latitude
44.8966
altitude
1791
m
longitude
6.20749
22
Lac des Fétoules
Le Lac des Fétoules est un tout petit lac d’environ 300 m² situé à 2249 m d’altitude, au pied de la tête des Fétoules (3459m). Depuis le lac, le panorama s'étend sur le cirque de l'Aiguille d'Olan, l’Aiguilles d'Arias, en face, l’Aiguille du Plat de la Selle (3596m), sur la droite et juste au-dessus, la tête des Fétoules et le glacier des Fétoules. Ce petit lac est bordé de pelouses.
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kilomètre
15,48
latitude
44.9066
altitude
2247
m
longitude
6.21663
23
Vue sur la Tête des Fétoules
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest).La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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kilomètre
16,43
latitude
44.8996
altitude
3397
m
longitude
6.23814
24
La myrtille commune
Tout comme le raisin d'ours, la canneberge, l'airelle rouge et l'airelle à petites feuilles, la myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles (Vaccinium myrtillus) dont la chair est blanche et les feuilles non dentées. La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le cœur du parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite.Dans l'aire d'adhésion du parc national des Ecrins et dans tout le département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.
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kilomètre
18,01
latitude
44.9239
altitude
1641
m
longitude
6.20728
25
Oratoire de la Vierge à l'Enfant de la Raja.
En montagne où les hameaux sont parfois isolés les uns des autres et trop petits pour avoir une chapelle, les oratoires sont nombreux. Généralement petits, construits en pierre locale avec en leur cœur une niche où est déposée une statuette, une plaque ou une image pieuse, ils constituent un élément important de la vie religieuse. Lieu de culte de proximité, ils sont souvent dédiés à la vierge ou à un saint. Ils deviennent alors un but de procession ou de fête votive pour la population locale.
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kilomètre
18,61
latitude
44.9289
altitude
1558
m
longitude
6.20591
26
Le torrent de montagne
Les torrents de montagne sont caractérisés par une pente souvent forte et un cours tumultueux. Ici dans le Vénéon, du fait de son brassage continu, l'eau est très oxygénée et favorable à certaines espèces animales (truite fario, invertébrés aquatiques…) adaptées aux conditions écologiques de ces écosystèmes (même la prise de glace !). Les torrents sont aussi un grand facteur d'érosion de part leur rôle dans le concassage et le transport de sédiments depuis les hauts bassins versants jusqu'aux grands fleuves. Milieux très fragiles et menacés, notamment par l'aménagement, ils font partie des écosystèmes à protéger !
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kilomètre
18,99
latitude
44.9312
altitude
1427
m
longitude
6.20803
27
Cascade de la Lavey
Le vallon de La Lavey est parcourue par le torrent de la Muande. Cent cinquante mètres en amont de la confluence de ce torrent avec celui du Vénéon, le vallon se termine par une gorge et par la cascade de La Lavey.
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kilomètre
19,07
latitude
44.9303
altitude
1458
m
longitude
6.20447
28
Pont du Vénéon
Franchissant le Vénéon, ce superbe pont de pierres en dos d'âne date du XVIIe siècle. Il est un exemple du savoir-faire des anciens et le fait de sa mise en œuvre considérable permet de concevoir l'importance de ce vallon. Ce pont fait aussi partie des témoignages bâtis de l'occupation humaine de la vallée de la Lavey autrefois.La voûte de ce pont a été restaurée en 1972. L'ouvrage a été décrépi et l'ensemble des joints ont été repris. Au franchissement du pont, remarquer la couleur de l'eau du Vénéon qui provient de fines particules en suspension issues de l'érosion des glaciers du Haut-Vénéon et également de la silice dissoute, provenant du feldspath contenu dans les roches cristallines.
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kilomètre
19,14
latitude
44.9317
altitude
1422
m
longitude
6.20546
29
Vue sur la Tête des Fétoules
La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3 459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest). La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils.
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19,58
latitude
44.9338
altitude
1513
m
longitude
6.20212
30
Le lagopède alpin
L’étage alpin est l’habitat d’un oiseau discret, changeant de plumage pour mieux se camoufler : le lagopède alpin. Répartie sur l’ensemble du continent lors des glaciations du Quaternaire, l’espèce est aujourd’hui retirée sur les espaces lui offrant des conditions climatiques qui lui conviennent. Cette fragile population est suivie par le Parc national dans le cadre d’un programme concernant l’ensemble de l’arc alpin et piloté par l’OGM (Observatoire des Galliformes de Montagne) Il s’agit notamment de suivre la reproduction de cette espèce chaque année.
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25,74
latitude
44.9578
altitude
2475
m
longitude
6.20258
31
Panorama depuis le Plat de la Selle
Appuyé contre le panneau, un superbe panorama sur la vallée du Vénéon. A gauche, de l'autre côté de la vallée, c'est le haut du vallon de la Lavey, surmonté de l'aiguille des Arias à 3 402 m. Au pied de celle-ci, le vallon de Mariande et son verrou caractéristique lui-même surmonté par la tête de Lauranoure culminant à 3 325 m au-dessus du refuge de l'Alpe du Pin visible en contrebas. Le vallon suivant est celui de Lanchatra, surmonté au fond par la Roche de la Muzelle et ses 3 665 m d'altitude. Encore un peu plus loin, on distingue nettement un hameau :Venosc et sa télécabine qui rejoint la station des Deux Alpes.
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26,14
latitude
44.9601
altitude
2567
m
longitude
6.20133
32
Le mélèze
Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses feuilles (appelées aiguilles de part leur forme) en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles d’altitude, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres.
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27,93
latitude
44.9623
altitude
2197
m
longitude
6.18868
33
Eglise de Saint-Christophe en Oisans
L’église de Saint-Christophe abrite une statue en bois polychrome de Saint Christophe et une autre de bois polychrome et doré de la Vierge à l’enfant. Toutes deux dateraient du XVIIe siècle.Derrière l’église, pensez à faire un tour par le cimetière, où reposent un grand nombre d’alpinistes et de guides, dont le célèbre Pierre Gaspard …
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30,23
latitude
44.9579
altitude
1463
m
longitude
6.17595
34
Musée Mémoires d'Alpinisme
Au cœur du village de Saint-Christophe en Oisans, le musée « Mémoires d'Alpinisme» est une mine de connaissances sur les grands personnages qui ont écrit l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins. Au premier niveau, une grande maquette du massif, de nombreux portraits des précurseurs et du matériel d'époque. Au second niveau, l'escalade se fait plus récente avec l'exploration des voies difficiles et une partie dédiée aux nombreuses femmes, souvent méconnues, qui ont participé et participent toujours à l'aventure de la haute montagne.Le troisième niveau est consacré aux expositions temporaires sur la vallée du Vénéon. Étonnant musée qu'il ne faut pas manquer !
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30,23
latitude
44.9579
altitude
1471
m
longitude
6.1763
35
Les hébergements de Saint-Christophe-en-Oisans
Que ce soit à La Cordée ou au Relais des Ecrins, vous êtes désormais à « La Ville » de St-Christophe. Ici vous serez accueillis en toute simplicité, au cœur d’un petit village qui a su garder son charme et son authenticité, l’ambiance montagne est plus qu’omniprésente et la quiétude est de mise.Marie-Claude Turc, restauratrice, dont les grands-parents avaient ouvert l’hôtel La Cordée en 1907, vous régalera des « Creusets » de St-Christophe », spécialité de la vallée par excellence…
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30,28
latitude
44.9576
altitude
1469
m
longitude
6.17668
36
Formation d'une vasque
Dans un torrent, le courant a tendance à créer de petites irrégularités. Les tourbillons ainsi formés et les sédiments que transportent le torrent approfondissent lentement les dépressions existantes jusqu'à ce que celles-ci deviennent si profondes que les galets accumulés ne peuvent plus en sortir. Les galets tournent alors sans fin, creusant de plus en plus la dépression. L'eau n'en sort que par débordement. C'est une vasque, qui peut s’agrandir jusqu'à devenir une marmite de géant si elle atteint une très grande taille. Ces vasques peuvent se suivre les unes les autres, petites ou grandes selon la configuration, et créent ainsi le fond rocheux très sculpté de certains torrents de montagne.
Informations complémentaires
kilomètre
31,23
latitude
44.9646
altitude
1633
m
longitude
6.17803
37
La plantation de résineux comme protection
En face, sous le Plat de la Selle, une pente raide surplombant le village est plantée de résineux étrangement bien organisés. C'est l’œuvre du RTM, l'agence de Restauration des Terrains de Montagne créée en 1860 par Napoléon III. La plantation de résineux, arbres à croissance assez rapide et résistant notamment au froid, stabilisent le sol. Ils préviennent ainsi les glissements de terrain et opposent une résistance physique à la neige ce qui limite les départs d'avalanches.
Informations complémentaires
kilomètre
32,17
latitude
44.9659
altitude
1846
m
longitude
6.17393
38
La déprise agricole
Au milieu du 19è siècle, les Alpes ont atteint leur pic de population. Mais, les terres, peu productives, ont contraint certains à émigrer. La population a donc logiquement commencé à décroître. L'agriculture en montagne en a fait de même, et la première guerre mondiale a tout stoppé net. Les terres les moins accessibles ont été abandonnées puisque les hommes étant partis à la guerre ne pouvaient plus les cultiver. Suite à la guerre, le monde ouvrier a donné de nouvelles perspectives aux populations alpines qu'un travail de la terre laborieux et difficile. Aujourd'hui, on peut dater l'abandon des terres à l'âge des arbres qui y poussent.
Informations complémentaires
kilomètre
33,78
latitude
44.971
altitude
1540
m
longitude
6.16031