A
Foires de Villefort
Histoires et légendes
Depuis 1511, le marché de Villefort se tient le jeudi matin. Au début du XIXe siècle, jusqu'à quatorze foires s’y succèdent dans l'année. Pour être autorisés à s’y rendre, les enfants doivent aller à la messe à la chapelle Saint-Loup-et-Saint-Roch. La grande réputation de ces foires attire une foule importante. Celle du 14 septembre est l'une des plus impressionnantes, les nombreux bovins encombrant de toute leur masse les places et les rues du village. Villefort est aujourd'hui également animé par ses brocantes et ses marchés artisanaux.
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kilomètre
0,09
latitude
44.4411
altitude
581
m
longitude
3.93192
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B
Cubières
Lieu historique
Village aux origines lointaines qui tire son nom (cubereis) du minéral de cuivre que les Gallo-Romains exploitaient ici. Au moyen âge, sous la protection des seigneurs, les villageois étaient tenus de moudre la farine au moulin puis de cuire le pain dans le four banal, four à usage collectif, propriété dudit seigneur du Tournel. Moyennant quoi, une taxe appelée le « ban » lui était versée. Ce droit féodal fut aboli à la Révolution mais l'adjectif « banal » est resté, le four aussi, devenu alors le four du village, tout simplement.
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kilomètre
18,77
latitude
44.4725
altitude
989
m
longitude
3.77104
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C
Les coubles
Lieu historique
Vous êtes à la croisée des chemins dont l'un est l'ancien chemin de Mende à Villefort, détaché de la route des Arvènes (la Régordane) au niveau de la Maloutière (sortie de Villefort). Combien de coubles, convois d'au moins 6 mulets bâtés, répandant le son de leurs grelots, sont passés par ici pendant des siècles ! Les muletiers, qui passaient en caravanes, animaient le village et donnaient à Cubières un air de prospérité. La rue du village, alors très marchande, alignait ses auberges et ses échoppes.
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kilomètre
22,04
latitude
44.4741
altitude
1194
m
longitude
3.73846
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D
Les passereaux
Point d'intérêt naturel
Les milieux ouverts, composés de quelques arbres et de buissons, sont favorables aux passereaux. Cet ordre est le plus vaste et le plus varié de la classe des oiseaux et regroupe plus de la moitié des espèces d’oiseaux. La pie-grièche écorcheur affectionne particulièrement ce type de milieux, riches en gros insectes qui constituent sa principale source de nourriture. Cet oiseau est une espèce migratrice stricte et hiverne dans l’est africain.
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kilomètre
22,19
latitude
44.4753
altitude
1196
m
longitude
3.73962
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E
Dolmen des Combes
Lieu historique
Balise n° 3Parmi les monuments mégalithiques, les dolmens sont mieux connus que les menhirs. Ils sont liés à des pratiques funéraires à partir de -3 500 ans (fin du néolithique) jusqu’à -200 ans avant J.-C. Dans ces sépultures collectives, les morts sont déposés avec quelques objets personnels. Les pratiques funéraires offrent de précieux indices sur les croyances et l’organisation d’une société ancienne. Ces monuments sont souvent positionnés dans des endroits dominants, rappelant certainement aux vivants le souvenir des anciens. Le dolmen des Combes, à chambre simple, a été réemployé à l’âge du bronze comme en témoignent les restes d’une incinération retrouvés lors de sa fouille.
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kilomètre
48,23
latitude
44.4112
altitude
1150
m
longitude
3.58938
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F
Panorama
Points de vue, panorama
Balise n° 4
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kilomètre
48,34
latitude
44.4103
altitude
1137
m
longitude
3.58875
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G
Chabusse
Lieu historique
Balise n° 5Après une brutale rupture de pente, le replat de Chabusse avec ses trois beaux menhirs et un quatrième, modeste et incomplet, porte des traces d’occupations successives. Le docteur Charles Morel qui publie en 1940 le premier inventaire des menhirs de la cham des Bondons, rapporte qu’une grande hache en granit poli a été trouvée ici. Cet élément et d’autres, découverts plus récemment (silex taillés, pointes de flèches, grattoirs …), confirment une occupation humaine contemporaine des menhirs. Sur ce même site, la fouille de deux tumuli a livré des restes d’inhumations multiples et/ou d’ensevelissements d’os, associés à des objets dont la datation va de l’âge du bronze au début de l’occupation romaine.
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kilomètre
48,73
latitude
44.4082
altitude
1083
m
longitude
3.585
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H
Inscription mystérieuse
Lieu historique
Transcription du texte gravé sur une façade des Combettes. QUIDQUID AGAS, PRUDENTI AGAS, RESPICE FINEM NON TAM PROFOND FIT VIR QUIN HUNC PALAN SITOn peut traduire « Quoi que tu fasses, fais-le prudemment, regarde la fin. L'homme ne fait rien de si secret qui ne soit un jour révélé »
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kilomètre
49,52
latitude
44.403
altitude
993
m
longitude
3.58137
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I
Le manoir d'Issenges
Monument & architecture
Construit à partir de 1624, cette maison forte illustre un type de domaine rural seigneurial hérité du Moyen Age. L'ensemble est constitué de trois corps de bâtiments : le corps principal de plan presque carré et deux ailes longues et basses de communs qui enserrent une cour close, ouverte vers l'est sur le jardin. L'entrée s'effectue par un porche voûté, situé à l'angle sud du corps principal. Ce dernier devait présenter quatre échauguettes d'angle, une tour hors-œuvre au centre contenant l'escalier à vis et une entrée couronnée d'un fronton. Cet aspect fortifié était renforcé par les bouches à feu et un chemin de ronde ou, du moins, une bretèche au-dessus de la porte d'entrée. Il n'en reste aujourd'hui qu'un corbeau. Les échauguettes ont été démolies et la tour centrale rabaissée. Les fenêtres à meneaux ont été conservées. Une pierre porte la date de 1624.
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kilomètre
54,52
latitude
44.3656
altitude
950
m
longitude
3.58584
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J
Histoire d'un transhumant
Lieu historique
"Je transhumais jusqu'en Margeride. Moi, je suis de là-haut. Quand j'étais gosse, on était nombreux dans la famille et quand on voyait passer un transhumant, mon père me disait: un jour, il faudra que tu partes avec un berger.... Je suis parti et je suis devenu transhumant. La première étape c'était Bonperrier. Après on mangeait à l'Hospitalet et on descendait faire étape à Florac. Je montais avec 4 000 bêtes".
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kilomètre
56,64
latitude
44.3513
altitude
746
m
longitude
3.5905
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K
Le castor (Castor Fiber)
Point d'intérêt naturel
Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.
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kilomètre
58,64
latitude
44.3368
altitude
534
m
longitude
3.58741
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L
Sommet du L'Empezou
Points de vue, panorama
Le Lempézou est la montagne qui domine Florac et la vallée du Tarnon. Depuis le col du même nom, on peut rejoindre le sommet par un sentier. Une vue panoramique sur les trois vallées (Tarn, Tarnon, Mimente) permet de mieux comprendre l'hydrographie locale.
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kilomètre
61,80
latitude
44.3312
altitude
882
m
longitude
3.61087
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M
Les Trois Fayards
Lieu historique
Le site des Trois Fayards (Les Trois Hêtres, Los Tres Faus en occitan), progressivement caché par la forêt de résineux plantée en 1909, après que les trois vieux hêtres aient été coupés par les forestiers, a été redécouvert en 2001.
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kilomètre
74,30
latitude
44.3167
altitude
1369
m
longitude
3.73304
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N
La forêt domaniale du Bougès
Point d'intérêt naturel
Elle couvre une superficie d'environ 3 300 hectares. Le reboisement a été effectué entre 1880 et 1925, au début de la déprise agricole, pour lutter contre l'érosion due au surpâturage. L'ONF gère cette forêt aujourd'hui, en priorité dans le but de protéger les différentes espèces forestières et les écosystèmes, mais aussi dans un but de production. Cette forêt est constituées de différentes essences dont l’épicéa, le sapin pectiné, le mélèze, le pin Laricio. Une faune variée habite la forêt (cervidés, sangliers, rapaces). Quelques grands tétras réintroduits par le PNC vivent dans ces grands espaces. (Julie Hugon)
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kilomètre
85,79
latitude
44.3356
altitude
1194
m
longitude
3.83326
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O
Gourdouze
Lieu historique
Au XIVe siècle, ce village fut un prieuré qui dépendait de la paroisse de Castagnols. Un incendie brûla tous les toits de chaume du village en 1906. Racheté en partie dans les années 1960 par un particulier qui l'a profondément modifié, il est devenu propriété du Parc national des Cévennes qui rétrocède 250 hectares à une coopérative d'éleveurs du mont Lozère : ainsi, les troupeaux entretiennent l'espace. Cette coopérative gère 1 200 hectares sur mas Camargues et Gourdouze. Ces hautes terres accueillent des troupeaux ovins et bovins, du 15 mai au 15 novembre.
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kilomètre
92,91
latitude
44.357
altitude
1246
m
longitude
3.88224
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P
Essor du tourisme
Lieux d'intérêt divers
Situé à un kilomètre au nord du bourg, le barrage de Villefort est mis en eau le 14 juillet 1964. Sa construction ouvre une alternative à l’agriculture. Les activités touristiques se développent : pêche, baignade ou sports nautiques. Le tourisme est également basé sur la richesse du patrimoine naturel du canton avec de nombreux itinéraires de randonnée, le canyoning dans les gorges du Chassezac, ou le ski dans les stations du mont Lozère...
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kilomètre
114,19
latitude
44.4379
altitude
589
m
longitude
3.93281
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Q
Des temps troublés
Lieu historique
Villefort a connu les guerres de religion aux XVIe et XVIIe siècles. En 1629, Henri de Rohan fait assiéger la ville. La rue de la Bourgade est incendiée par les Huguenots. Au XVIIe siècle, le bourg est ceint de murailles, qui sont démolies entre 1808 et 1813. Pendant la période révolutionnaire, des blasons rappelant l'Ancien Régime sont martelés, témoignage de la haine envers les seigneurs. Une croix sur la place du Portalet rappelle l’exécution en 1794 d’un prêtre réfractaire de Saint-Frézal-d'Albuges. La Première Guerre mondiale fait de nombreux morts. Pendant la seconde, Villefort est occupé par les Allemands. Cependant, un mouvement de résistance se crée sur le territoire où de nombreux maquis se développent.
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kilomètre
114,29
latitude
44.4387
altitude
586
m
longitude
3.93212
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R
Origines de Villefort
Lieu historique
Au Moyen Âge, Villefort porte le nom de Villa Montisfortis, faisant peut-être référence à une ancienne exploitation agricole romaine. Le bourg est alors dominé par un château dont il ne reste plus rien aujourd'hui. Lieu stratégique de péage, ce castrum garde alors le chemin de Régordane depuis les hauteurs du Collet (sortie sud du bourg).
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kilomètre
0,04
latitude
44.44
altitude
583
m
longitude
3.93208
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