Le Chemin de Saint-Guilhem par le GR®6 variante des Gorges du Tarn (d'Aumont-Aubrac aux Vignes)
- Thématique Historique, patrimoine
- Mis à jour le 22/11/2024
- Identifiant 2031843
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
114,4 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
Aumont-aubrac
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (9)
description
Long de 240 km, le chemin de Saint-Guilhem™ traverse les vastes espaces naturels qui relient le département de la Lozère au nord, à celui de l’Hérault au sud.Ici ne s'affiche que la portion de tronçon allant d'Aumont-Aubrac jusqu'à la commune des VignesPour plus d'information sur l'itinéraire complet : Se procurer le Topoguide® édité par la Fédération de Randonnée pédestre : https://boutique.ffrandonnee.fr/le-chemin-de-saint-guilhem-le-desertLe site internet du Chemin de Saint-Guilhem : https://chemin-st-guilhem.fr/
Hébergements à proximité
Départ
Aumont-Aubrac
Arrivée
Saint Guilhem le Désert
Ambiance
Reliant Aumont-Aubrac (via Nasbinals) à Saint Guilhem le Désert, ce chemin est un tracé en itinérance pour une randonnée d’une douzaine de jours pour notamment traverser les paysages et les sites de l’Aubrac.
infos parcours (12)
1
Mobilier rural, Lasbros à Prinsuéjols-Malbouzon
Le Parc travaille à la fois sur la revalorisation du chemin de Saint Jacques, mais aussi sur celle de la pierre sèche avec l’association des Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches dans le cadre du programme Laubapro. Dans ce cadre, le Parc a porté un projet de création de mobilier non pas urbain, mais rural, adapté à ce chemin, aux paysages et à l’identité du territoire Aubrac. A Lasbros, au Moulin de la Folle et au Roc des Loups, le bâtisseur en pierre sèche Sylvain Olivier, le menuisier Arnaud Mainardi et le concepteur Amaury Poudray ont travaillé ensemble pour la réalisation de 4 bancs, franchissements, espaces de repos et de contemplation qu’ils ont créés et imaginés avec les élus locaux et les chargés de mission du Parc naturel de l’Aubrac. Ces équipements ont vocation à inspirer d’autres projets ailleurs sur le territoire du Parc. Ils sont à destination des marcheurs, mais aussi des habitants qui en profitent tout au long de l’année, à proximité de leur lieu de vie.
Informations complémentaires
kilomètre
7,11
latitude
44.7114
altitude
1074
m
longitude
3.22971
2
Mobilier rural, le Moulin de la Folle
Le Parc travaille à la fois sur la revalorisation du chemin de Saint Jacques, mais aussi sur celle de la pierre sèche avec l’association des Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches dans le cadre du programme Laubapro. Dans ce cadre, le Parc a porté un projet de création de mobilier non pas urbain, mais rural, adapté à ce chemin, aux paysages et à l’identité du territoire Aubrac. A Lasbros, au Moulin de la Folle et au Roc des Loups, le bâtisseur en pierre sèche Sylvain Olivier, le menuisier Arnaud Mainardi et le concepteur Amaury Poudray ont travaillé ensemble pour la réalisation de 4 bancs, franchissements, espaces de repos et de contemplation qu’ils ont créés et imaginés avec les élus locaux et les chargés de mission du Parc naturel de l’Aubrac. Ces équipements ont vocation à inspirer d’autres projets ailleurs sur le territoire du Parc. Ils sont à destination des marcheurs, mais aussi des habitants qui en profitent tout au long de l’année, à proximité de leur lieu de vie.
Informations complémentaires
kilomètre
12,96
latitude
44.7014
altitude
1162
m
longitude
3.16369
3
Mobilier rural, montée du Roc des Loups
Le Parc travaille à la fois sur la revalorisation du chemin de Saint Jacques, mais aussi sur celle de la pierre sèche avec l’association des Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches dans le cadre du programme Laubapro. Dans ce cadre, le Parc a porté un projet de création de mobilier non pas urbain, mais rural, adapté à ce chemin, aux paysages et à l’identité du territoire Aubrac. A Lasbros, au Moulin de la Folle et au Roc des Loups, le bâtisseur en pierre sèche Sylvain Olivier, le menuisier Arnaud Mainardi et le concepteur Amaury Poudray ont travaillé ensemble pour la réalisation de 4 bancs, franchissements, espaces de repos et de contemplation qu’ils ont créés et imaginés avec les élus locaux et les chargés de mission du Parc naturel de l’Aubrac. Ces équipements ont vocation à inspirer d’autres projets ailleurs sur le territoire du Parc. Ils sont à destination des marcheurs, mais aussi des habitants qui en profitent tout au long de l’année, à proximité de leur lieu de vie.
Informations complémentaires
kilomètre
16,70
latitude
44.6833
altitude
1200
m
longitude
3.13069
4
L'oculus, la table d'orientation verticale
Au lieu dit le “ Roc des loups”, sommet emblématique sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, l’entreprise Hébrard, tailleur de pierre local, et le concepteur Xavier Bonnet, A3-Paysage, réaliseront un Oculus en pierre monobloc de basalt de Bouzentès, posé à la verticale et gravé des points cardinaux et des sommets environnants. Une prouesse technique pour réaliser cet anneau de pierre de 2,20 mètres de diamètre en une seule pièce ! Ce site, situé le long du chemin de Saint Jacques de Compostelle, est extrêmement parcouru et se présente comme un site emblématique du territoire. Le Roc des loups est un point haut du plateau permettant une élévation et une vision plus large des espaces environnants. La contemplation n’est à ce jour pas encouragée à travers un aménagement invitant au regard sur les paysages. Les concepteurs ont ainsi été invités à travailler sur un projet de table d’orientation innovante.« Avec un contraste affirmé, l’anneau se joue des lignes ondulées proches et « horizontales » à mesure que le regard s’éloigne. Son vide central invite à s’approcher. A l’opposé des blocs erratiques informels et pleins, ici le cercle évidé se veut parfait. ».
Informations complémentaires
kilomètre
17,43
latitude
44.6811
altitude
1256
m
longitude
3.12291
5
Le mur en pierre sèche chantier-école de Nasbinals
Très présents sur le territoire du Parc, les murs en pierre sèche sont des marqueurs forts et emblématiques des paysages de l’Aubrac. Dans la Charte du Parc, les élus ont clairement inscrit leur préservation et leur mise en valeur comme étant essentielles. Les raisons sont multiples : patrimoniale et paysagère évidemment, mais aussi pour préserver les savoir-faire et développer la filière économique de la pierre locale, voire le développement de productions agricoles.Depuis plusieurs siècles, les drailles et les estives de l’Aubrac sont délimitées par ce type de murs fabriqués très sommairement avec les pierres présentes au milieu des prairies. Sous leur apparente simplicité, se cachent de vrais savoir-faire et de multiples fonctions que le Parc de l’Aubrac a pour mission de préserver et de mettre en valeur. Ces murs dits « paysans » rassemblent de multiples qualités et fonctions. La ressource et la main-d’œuvre sont locales, le matériau est naturel. Les ouvrages sont drainants et participent à lutter contre l’érosion. Ils constituent enfin des abris pour la biodiversité animale et végétale.Dans les secteurs en pente, ailleurs sur le territoire du Parc, ces ouvrages en pierre sèche deviennent aussi des murs de soutènement pour des terrasses qui peuvent accueillir des activités agricoles : élevage, arboriculture, viticulture, maraîchage, châtaigneraies… Le site est idéal pour une formation ! Tout est à faire : terrassement, fouilles, stockage des pierres et construction du mur, depuis les fondations jusqu’au couronnement.Il s’agit d’une formation qualifiante : un « Certificat de qualification professionnelle Ouvrier professionnel en pierre sèche » encadrée par un formateur de l’ABPS*, partenaire privilégié du Parc et des collectivités locales qui souhaitent mener des projets autour de la pierre sèche, comme c’est le cas depuis plusieurs années. En effet, c’est la seconde fois que le Parc participe à l’accueil d’un chantier-école sur son territoire, le précédent s’était déroulé en 2018 à Rieutort d’Aubrac.Ce type de chantier-école permet la formation des professionnels sur le terrain, de communiquer avec les élus, la population locale et les randonneurs de passage. D’ailleurs, depuis moins d’une dizaine d’années, ce sont au moins 7 artisans locaux qui se sont formés et apportent leurs compétences aux communes et aux porteurs de projets qui souhaitent réhabiliter ce patrimoine.
Informations complémentaires
kilomètre
25,02
latitude
44.6592
altitude
1188
m
longitude
3.05243
6
Neck de Belvezet
Ancienne cheminée volcanique qui s'est solidifiée après eruption et qui apparaît suite à l'érosionhttps://www.chemin-st-guilhem.fr/article-patrimoine/le-neck-de-belvezet/
Informations complémentaires
kilomètre
38,58
latitude
44.6025
altitude
1124
m
longitude
2.95325
7
Eglise de Saint-Chély-d'Aubrac
En 1385, l’ancienne église (citée dès 1082) est incendiée par les routiers qui pillent le village (Guerre de Cent ans). Elle est reconstruite au début du XVe siècle sous l’impulsion du Dom d’Aubrac. Son clocher comporte la trace de la tour de guet (meurtrières) sur laquelle il a été édifié. La voûte en berceau brisé - sur le modèle de la Domerie d’Aubrac - est renforcée par de gros arcs doubleaux, en tuf volcanique, qui déterminent les travées.Le mobilier est assez exceptionnel pour un édifice aussi discret. Le maître-autel du XVIIIe siècle a été remanié vers 1860 par le peintre Castanié, auquel on doit aussi la copie de la « Descente de Croix » de Rubens, ainsi que le demi-relief présentant le Père Eternel et le tabernacle. Les niches latérales sont ornées de statues dorées de saint Roch et de saint Éloi (patron de la paroisse). La deuxième chapelle, à droite, comporte deux tableaux de remise du Rosaire par Lemaire (XVIIe siècle), mais la pièce maîtresse est certainement constituée par deux fragments de bas-relief en calcaire (première moitié du XIVe siècle), représentant le Christ et sept de ses apôtres, dont Jacques le Majeur, portant le bourdon des pèlerins de Galice et le grand chapeau à coquille. Cette très belle pièce a été exposée au musée du Louvre en 2009, dans le cadre de l’exposition « Les premiers retables, une mise en scène du sacré ».A l'office du tourisme, demandez le dépliant de visite du village.
Informations complémentaires
kilomètre
42,07
latitude
44.5902
altitude
807
m
longitude
2.9203
8
Pont des Pèlerins
Ce pont (dit pont sur la Boralde, ou pont de l'Yeule) est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial au titre du Bien. Seul point permettant le franchissement à pied sec de la Boralde par les pèlerins, il nous est parvenu dans un remarquable état de conservation depuis le XIVe siècle. Ce pont est un exemple de ces multiples édifices bâtis pour organiser une route et faciliter la circulation des voyageurs comme des pèlerins ou les habitants dans leur vie quotidienne. Les pavés rencontrés sur ce pont sont des vestiges de l'ancienne voie romaine, la Via Aggripa, qui reliait Toulouse etBordeaux à Lyon, en traversant l'Aubrac.Long de 15 m et large de 4,60 m, il comporte un plan incliné d'environ 8 %. Les parapets de 0,5 m dégagent un tablier de 3,60 m dont la calade, en galets de boralde, a été refaite en remplacement du revêtement en bitume, redonnant au pont son aspect primitif.Les deux arches sont séparées par un fort pilier de 2 m d'épaisseur, protégé en amont par un avant-bec triangulaire.L'ensemble de la maçonnerie voit alterner le basalte « vacuolaire » pour les principaux éléments (pierres d'angle des piles, arches, couronnement du parapet, ornements...), et le gneiss utilisé en remplissage des murs.
Informations complémentaires
kilomètre
42,17
latitude
44.5889
altitude
793
m
longitude
2.92158
9
Maisons en grès rouge
Aux détours des chemins de ce circuit des "grès rouges", observez-bien les hameaux que vous croiserez: les maisons, les fermes, les fours à pain, tout ici ou presque est bâti en grès rouge. le grès rouge se trouve dans une couche gélologique de l'ère primaire, et il n'apparaît que dans les régions où les couches de roches superficielles ont été profondément érodées. En Lozère, c'est dans cette région frontalière avec l'Aveyron que l'on rencontre le plus ce matériau. Facile à travailler, en plus d'être résistant et dur, il est couramment utilisé pour la construction de bâtiments dans la région.
Informations complémentaires
kilomètre
79,49
latitude
44.4468
altitude
565
m
longitude
3.15295
10
Rougès-Parets
Encerclé par un site d'initiation à l'escalade - au sud - et une très belle Via Ferrata - au Nord, le hameau de Rougès-Parets est le point de ralliement de nombreux amateurs de sports de grimpe. Les autres apprécient son charme pittoresque, accentué par le grand four à pain qui fait face au métier à ferrer sur la place du village. Charmant, son nom l'est en revanche moins : "les murs rouges" insinueraient que des épisodes sanglants s'y seraient déroulé ...
Informations complémentaires
kilomètre
93,61
latitude
44.3977
altitude
830
m
longitude
3.22535
11
St Georges de Lévéjac
Saint-Georges de Lévéjac est un village situé sur le Causse de Sauveterre, tout près du panorama du Point sublime. L’Histoire du village remonte aux origines du christianisme dans cette région. Au VIème siècle, Saint-Hilaire, évêque de Mende, fait construire un oratoire dédié à Saint-Pierre à l’emplacement des Baumes, dans les Gorges du Tarn. Il fut remplacé au XIème siècle par une église desservant les habitants des Gorges et du Causse de Sauveterre jusqu’à la Piguière. Il fallait cependant établir un oratoire sur le Causse, pour répondre aux besoins du peu d’habitants qui vivaient sur ce plateau aride. Jusqu’au XIIIème siècle, l’oratoire de Saint-Georges sera une simple dépendance de l’église Saint-Pierre, mais les rôles s’inverseront peu à peu au fur et à mesure que les Causses se peuplent. L’église de Saint-Pierre et rattachée à celle de Saint-Georges en 1700, puis détruite en 1866. L’église de Saint-Georges fut particulièrement prospère au Moyen-Age, formant un prieuré rattaché au Monastère Saint-Martin de La Canourgue. Un bâtiment à l’entrée du village témoigne de l’époque ou le village abritait une congrégation de sœur. Les sœurs du Sacré-Cœur furent les premières à fréquenter la bâtisse, ancienne auberge Boisset. En 1899, elles s’uniront à la congrégation de la Providence de Mende. Le couvent restera fréquenté jusqu’en 1980, et de nombreuses filles de la région vinrent y faire leurs études. Le presbytère de l’église est aménagé en gîte ruraux. Au cours du XIXème siècle, Saint-Georges est l’endroit le plus peuplé du Sauveterre, notamment grâces aux hameaux de Soulages, qui possédait sa propre chapelle. Aujourd’hui, ce dernier est particulièrement bien restauré et constitue un exemple pittoresque de hameau caussenard préservé.
Informations complémentaires
kilomètre
104,01
latitude
44.3191
altitude
883
m
longitude
3.23087
12
Les Vignes
Les Vignes est un petit village au bord du Tarn, sur les flancs du plateau calcaire du Causse de Sauveterre à environ 400 m d'altitude. Il fait face au Causse Méjean. Il tient son nom des cultures de vignes du XVIIIème siècle. Situé au cœur des Gorges du Tarn, il est un lieu idéal pour passer d’agréables vacances les pieds dans l'eau. Non loin de la ville de Millau, le village est facilement accessible par la route.Lieu de départ de belles randonnées, vous pourrez également débutez des parcours en canoë-kayac pour partir à la découverte des Gorges du Tarn. Des hébergements et des commerces répondront à vos demandes. A la sortie du village se trouve le belvédère du Pas de Soucy qui surplombe le barrage naturel du Tarn créé par les écroulements de la falaise.A quelques kilomètres du village, le panorama du Point Sublime sur le Causse de Sauveterre qui vous laissera sans voix, et ceux du Roc des Hourtous et du Roc du Serre sur le Causse Méjean, vous réservent de belles surprises. De l'autre côté du pont des Vignes, sur la rive gauche, vous apercevrez le hameau de Saint-Préjet avec son église au toit de lauze. Près du village, vous pourrez admirer les ruines des châteaux de Dolan et de Blanquefort sur les contreforts des deux causses qui l'encerclent.
Informations complémentaires
kilomètre
113,11
latitude
44.2776
altitude
412
m
longitude
3.22742
Points d'interêt (7)
A
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Neck de Belvezet
Point d'intérêt naturel
Ancienne cheminée volcanique qui s'est solidifiée après eruption et qui apparaît suite à l'érosionhttps://www.chemin-st-guilhem.fr/article-patrimoine/le-neck-de-belvezet/
Informations complémentaires
kilomètre
38,58
latitude
44.6025
altitude
1124
m
longitude
2.95325
B
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Eglise de Saint-Chély-d'Aubrac
Monument & architecture
En 1385, l’ancienne église (citée dès 1082) est incendiée par les routiers qui pillent le village (Guerre de Cent ans). Elle est reconstruite au début du XVe siècle sous l’impulsion du Dom d’Aubrac. Son clocher comporte la trace de la tour de guet (meurtrières) sur laquelle il a été édifié. La voûte en berceau brisé - sur le modèle de la Domerie d’Aubrac - est renforcée par de gros arcs doubleaux, en tuf volcanique, qui déterminent les travées.Le mobilier est assez exceptionnel pour un édifice aussi discret. Le maître-autel du XVIIIe siècle a été remanié vers 1860 par le peintre Castanié, auquel on doit aussi la copie de la « Descente de Croix » de Rubens, ainsi que le demi-relief présentant le Père Eternel et le tabernacle. Les niches latérales sont ornées de statues dorées de saint Roch et de saint Éloi (patron de la paroisse). La deuxième chapelle, à droite, comporte deux tableaux de remise du Rosaire par Lemaire (XVIIe siècle), mais la pièce maîtresse est certainement constituée par deux fragments de bas-relief en calcaire (première moitié du XIVe siècle), représentant le Christ et sept de ses apôtres, dont Jacques le Majeur, portant le bourdon des pèlerins de Galice et le grand chapeau à coquille. Cette très belle pièce a été exposée au musée du Louvre en 2009, dans le cadre de l’exposition « Les premiers retables, une mise en scène du sacré ».A l'office du tourisme, demandez le dépliant de visite du village.
Informations complémentaires
kilomètre
42,07
latitude
44.5902
altitude
807
m
longitude
2.9203
C
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Pont des Pèlerins
Monument & architecture
Ce pont (dit pont sur la Boralde, ou pont de l'Yeule) est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial au titre du Bien. Seul point permettant le franchissement à pied sec de la Boralde par les pèlerins, il nous est parvenu dans un remarquable état de conservation depuis le XIVe siècle. Ce pont est un exemple de ces multiples édifices bâtis pour organiser une route et faciliter la circulation des voyageurs comme des pèlerins ou les habitants dans leur vie quotidienne. Les pavés rencontrés sur ce pont sont des vestiges de l'ancienne voie romaine, la Via Aggripa, qui reliait Toulouse etBordeaux à Lyon, en traversant l'Aubrac.Long de 15 m et large de 4,60 m, il comporte un plan incliné d'environ 8 %. Les parapets de 0,5 m dégagent un tablier de 3,60 m dont la calade, en galets de boralde, a été refaite en remplacement du revêtement en bitume, redonnant au pont son aspect primitif.Les deux arches sont séparées par un fort pilier de 2 m d'épaisseur, protégé en amont par un avant-bec triangulaire.L'ensemble de la maçonnerie voit alterner le basalte « vacuolaire » pour les principaux éléments (pierres d'angle des piles, arches, couronnement du parapet, ornements...), et le gneiss utilisé en remplissage des murs.
Informations complémentaires
kilomètre
42,17
latitude
44.5889
altitude
793
m
longitude
2.92158
D
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Maisons en grès rouge
Monument & architecture
Aux détours des chemins de ce circuit des "grès rouges", observez-bien les hameaux que vous croiserez: les maisons, les fermes, les fours à pain, tout ici ou presque est bâti en grès rouge. le grès rouge se trouve dans une couche gélologique de l'ère primaire, et il n'apparaît que dans les régions où les couches de roches superficielles ont été profondément érodées. En Lozère, c'est dans cette région frontalière avec l'Aveyron que l'on rencontre le plus ce matériau. Facile à travailler, en plus d'être résistant et dur, il est couramment utilisé pour la construction de bâtiments dans la région.
Informations complémentaires
kilomètre
79,49
latitude
44.4468
altitude
565
m
longitude
3.15295
E
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Rougès-Parets
Histoires et légendes
Encerclé par un site d'initiation à l'escalade - au sud - et une très belle Via Ferrata - au Nord, le hameau de Rougès-Parets est le point de ralliement de nombreux amateurs de sports de grimpe. Les autres apprécient son charme pittoresque, accentué par le grand four à pain qui fait face au métier à ferrer sur la place du village. Charmant, son nom l'est en revanche moins : "les murs rouges" insinueraient que des épisodes sanglants s'y seraient déroulé ...
Informations complémentaires
kilomètre
93,61
latitude
44.3977
altitude
830
m
longitude
3.22535
F
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St Georges de Lévéjac
Histoires et légendes
Saint-Georges de Lévéjac est un village situé sur le Causse de Sauveterre, tout près du panorama du Point sublime. L’Histoire du village remonte aux origines du christianisme dans cette région. Au VIème siècle, Saint-Hilaire, évêque de Mende, fait construire un oratoire dédié à Saint-Pierre à l’emplacement des Baumes, dans les Gorges du Tarn. Il fut remplacé au XIème siècle par une église desservant les habitants des Gorges et du Causse de Sauveterre jusqu’à la Piguière. Il fallait cependant établir un oratoire sur le Causse, pour répondre aux besoins du peu d’habitants qui vivaient sur ce plateau aride. Jusqu’au XIIIème siècle, l’oratoire de Saint-Georges sera une simple dépendance de l’église Saint-Pierre, mais les rôles s’inverseront peu à peu au fur et à mesure que les Causses se peuplent. L’église de Saint-Pierre et rattachée à celle de Saint-Georges en 1700, puis détruite en 1866. L’église de Saint-Georges fut particulièrement prospère au Moyen-Age, formant un prieuré rattaché au Monastère Saint-Martin de La Canourgue. Un bâtiment à l’entrée du village témoigne de l’époque ou le village abritait une congrégation de sœur. Les sœurs du Sacré-Cœur furent les premières à fréquenter la bâtisse, ancienne auberge Boisset. En 1899, elles s’uniront à la congrégation de la Providence de Mende. Le couvent restera fréquenté jusqu’en 1980, et de nombreuses filles de la région vinrent y faire leurs études. Le presbytère de l’église est aménagé en gîte ruraux. Au cours du XIXème siècle, Saint-Georges est l’endroit le plus peuplé du Sauveterre, notamment grâces aux hameaux de Soulages, qui possédait sa propre chapelle. Aujourd’hui, ce dernier est particulièrement bien restauré et constitue un exemple pittoresque de hameau caussenard préservé.
Informations complémentaires
kilomètre
104,01
latitude
44.3191
altitude
883
m
longitude
3.23087
G
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Les Vignes
Histoires et légendes
Les Vignes est un petit village au bord du Tarn, sur les flancs du plateau calcaire du Causse de Sauveterre à environ 400 m d'altitude. Il fait face au Causse Méjean. Il tient son nom des cultures de vignes du XVIIIème siècle. Situé au cœur des Gorges du Tarn, il est un lieu idéal pour passer d’agréables vacances les pieds dans l'eau. Non loin de la ville de Millau, le village est facilement accessible par la route.Lieu de départ de belles randonnées, vous pourrez également débutez des parcours en canoë-kayac pour partir à la découverte des Gorges du Tarn. Des hébergements et des commerces répondront à vos demandes. A la sortie du village se trouve le belvédère du Pas de Soucy qui surplombe le barrage naturel du Tarn créé par les écroulements de la falaise.A quelques kilomètres du village, le panorama du Point Sublime sur le Causse de Sauveterre qui vous laissera sans voix, et ceux du Roc des Hourtous et du Roc du Serre sur le Causse Méjean, vous réservent de belles surprises. De l'autre côté du pont des Vignes, sur la rive gauche, vous apercevrez le hameau de Saint-Préjet avec son église au toit de lauze. Près du village, vous pourrez admirer les ruines des châteaux de Dolan et de Blanquefort sur les contreforts des deux causses qui l'encerclent.
Informations complémentaires
kilomètre
113,11
latitude
44.2776
altitude
412
m
longitude
3.22742
Note moyenne