Notre-Dame du Gros-Chene
- Thématique Tourisme de mémoire
- Mis à jour le 25/05/2023
- Identifiant 2096292
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Marche nordique
|
distance
10,5 km
type parcours
Boucle
|
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Lieu de départ
57160 Châtel-Saint-Germain
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Terre
Herbe Rochers |
|||||||||
Mots clés
histoire, chapelle, forêt, église
|
Photos & vidéos (6)
description
Cette balade nature passe à proximité du ruisseau du Montvaux, lequel est un affluent de la Moselle de 10 km de long. Environ 1,5 km de linéaire de ce cours d’eau est intégré dans le périmètre du site Natura 2000 “Pelouses du Pays Messin”, notamment en raison des forêts alluviales qui le bordent et de la présence du chabot, un poisson d’intérêt communautaire. Le ruisseau de Montvaux revêt un caractère naturel entre Amanvillers et Châtel-Saint-Germain avant d’être dénaturé dans sa partie plus urbaine par une rectification et un recalibrage ancien, lui conférant ainsi un aspect de canal.
Toujours dans cette vallée, on peut aisément rencontrer le crapaud commun, un amphibien court sur pattes et trapu, assez répandu en Europe. Il est de couleur plutôt variable : du brun au rougeâtre en passant par le vert olive. Il a une peau épaisse et très verruqueuse et possède deux glandes volumineuses à l’arrière des yeux.
A plus de 300 mètres d’altitude, sur le Mont Saint-Germain, se trouvent les vestiges d’un prieuré datant de l’époque romane (XIème siècle), lui-même construit sur une nécropole mérovingienne, ce qui fait de ce lieu un très beau site archéologique où plusieurs panneaux détaillent l’histoire du lieu. En période estivale, on peut facilement apercevoir quelques oedipodes turquoise sauter d’une herbe à une autre. Ce criquet doit son nom à ses pattes et à ses ailes bleutées, visibles lorsqu’il effectue ses sauts.
Le circuit de cette balade nature traverse le sentier botanique où pas moins de 315 espèces végétales ont déjà été recensées. Parmi cette flore diversifiée, on retrouve par exemple l’eupatoire chanvrine, le sceau de Salomon multiflore, la campanule à fleurs de pêcher ou encore l’iris de marais, chacune ayant un milieu de prédilection pour se développer (pelouses sèches, milieux humides…). De même plusieurs orchidées sauvages ont pu être recensées, telles que l’orchis militaire, l’epipactis helleborine ou l’orchis moucheron. L’orchis militaire par exemple se reconnait par ses fleurs violettes en forme d’homme portant un casque pointu. Attention à ne pas la confondre avec l’orchis singe dont les pétales représentant les bras et les jambes sont plus fins et légèrement plus longs.
Sur certains arbres, sur des pierres ou encore sur des bâtiments non-entretenus, on peut reconnaître des fougères, des mousses ou encore des lichens, plantes assez communes et pourtant peu connues. Le lichen par exemple résulte d’une symbiose entre une algue et un champignon : le champignon protège l’algue, il lui donne de l’eau et des sels minéraux. En contrepartie, l’algue fabrique des sucres et d’autres produits, qu’elle partage avec le champignon pour le nourrir. Comme les mousses, les lichens sont de bons bioindicateurs, c’est-à-dire qu’ils indiquent la qualité du milieu en accumulant des éléments de leur environnement sur une longue période, notamment, ce sont d’excellents indicateurs de la qualité de l’air.
Concernant les espèces animales, à titre d’exemple, 80 espèces de papillons diurnes sont présentes au niveau de ce sentier botanique. Parmi celles-ci, on peut retrouver par exemple le flambé ou le damier de la Succise, ce dernier ayant notamment justifié la désignation du site Natura 2000 cité plus haut. Le flambé est reconnaissable aux zébrures presque noires sur fond blanc cassé ressemblant à de petites flamme sur le dessus de ses ailes avant, d'où son nom. Ses ailes arrières quant à elles, arborent deux ocelles orangés et sont longées de marques bleutées sur la bordure, elles possèdent chacune un prolongement marqué en forme de queue noire.
Toujours dans cette vallée, on peut aisément rencontrer le crapaud commun, un amphibien court sur pattes et trapu, assez répandu en Europe. Il est de couleur plutôt variable : du brun au rougeâtre en passant par le vert olive. Il a une peau épaisse et très verruqueuse et possède deux glandes volumineuses à l’arrière des yeux.
A plus de 300 mètres d’altitude, sur le Mont Saint-Germain, se trouvent les vestiges d’un prieuré datant de l’époque romane (XIème siècle), lui-même construit sur une nécropole mérovingienne, ce qui fait de ce lieu un très beau site archéologique où plusieurs panneaux détaillent l’histoire du lieu. En période estivale, on peut facilement apercevoir quelques oedipodes turquoise sauter d’une herbe à une autre. Ce criquet doit son nom à ses pattes et à ses ailes bleutées, visibles lorsqu’il effectue ses sauts.
Le circuit de cette balade nature traverse le sentier botanique où pas moins de 315 espèces végétales ont déjà été recensées. Parmi cette flore diversifiée, on retrouve par exemple l’eupatoire chanvrine, le sceau de Salomon multiflore, la campanule à fleurs de pêcher ou encore l’iris de marais, chacune ayant un milieu de prédilection pour se développer (pelouses sèches, milieux humides…). De même plusieurs orchidées sauvages ont pu être recensées, telles que l’orchis militaire, l’epipactis helleborine ou l’orchis moucheron. L’orchis militaire par exemple se reconnait par ses fleurs violettes en forme d’homme portant un casque pointu. Attention à ne pas la confondre avec l’orchis singe dont les pétales représentant les bras et les jambes sont plus fins et légèrement plus longs.
Sur certains arbres, sur des pierres ou encore sur des bâtiments non-entretenus, on peut reconnaître des fougères, des mousses ou encore des lichens, plantes assez communes et pourtant peu connues. Le lichen par exemple résulte d’une symbiose entre une algue et un champignon : le champignon protège l’algue, il lui donne de l’eau et des sels minéraux. En contrepartie, l’algue fabrique des sucres et d’autres produits, qu’elle partage avec le champignon pour le nourrir. Comme les mousses, les lichens sont de bons bioindicateurs, c’est-à-dire qu’ils indiquent la qualité du milieu en accumulant des éléments de leur environnement sur une longue période, notamment, ce sont d’excellents indicateurs de la qualité de l’air.
Concernant les espèces animales, à titre d’exemple, 80 espèces de papillons diurnes sont présentes au niveau de ce sentier botanique. Parmi celles-ci, on peut retrouver par exemple le flambé ou le damier de la Succise, ce dernier ayant notamment justifié la désignation du site Natura 2000 cité plus haut. Le flambé est reconnaissable aux zébrures presque noires sur fond blanc cassé ressemblant à de petites flamme sur le dessus de ses ailes avant, d'où son nom. Ses ailes arrières quant à elles, arborent deux ocelles orangés et sont longées de marques bleutées sur la bordure, elles possèdent chacune un prolongement marqué en forme de queue noire.
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Adresse : D 51, 57160, Lorry-lès-Metz
Téléphone : 09 52 72 64 53
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