Circuit des Hameaux
- Thématique Campagne
- Mis à jour le 02/08/2023
- Identifiant 2185434
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
14,9 km
type parcours
Boucle
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Lieu de départ
76110 Écrainville
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accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
Graviers Herbe |
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Mots clés
campagne, château, hameaux
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Photos & vidéos (1)
description
Suivre le balisage rose.
Hébergements à proximité
Gite des prés,calme,8 KM D Etretat,campagne
MAISON A YPORT, 50m de la plage (proche d'ETRETAT)
Centre ville 1500 m de la plage
Proche d'ETRETAT, la campagne en bord de mer
Appartement au RDC dans Maison Normande 4 pers
Appartement 1er étage dans Maison Normande 4 pers
A 2 min de la plage et des commerces
Gîte du Perrey
infos parcours (5)
Info Départ
Longer l’église et continuer tout droit. A la seconde intersection, traverser pour tourner à gauche, direction Sausseuzemare-en-Caux. Marcher sur 900m jusqu’à arriver à la ferme Malo. Tourner à droite pour prendre le chemin en herbe. Continuer tout droit sur 1,5km en retrouvant la route (Basse rue de Crétot). A l’intersection, prendre à droite (rue de la Ferme Seigneurey).
76110 Écrainville
Info direction 2
76110 Goderville
Info direction 3
76110 Écrainville
Info direction 4
76110 Écrainville
Info direction 5
route. A l’intersection tourner à droite, puis à nouveau à droite, rue de la Mare aux Chats. A l’intersection suivante, prendre à gauche, la rue du Cantelou. Au bout de la rue, continuer tout droit sur le chemin en herbe entre les arbres et les maisons. Au bout du chemin, prendre en face, légèrement à gauche, le chemin en herbe. Le suivre jusqu’à rejoindre la mairie.
76110 Écrainville
Points d'interêt (14)
Clos Céleste, campagne d'Etretat
Le Gîte des Coquins
Gites pour 8 personnes, possibilité pour 9 personnes. Rez-de-chaussée : Pièce de vie avec - cuisine ouverte équipée (gazinière 4 feux, réfrigérateur avec compartiment congélateur, lave-vaisselle, micro-ondes), - salle à manger / salon avec TV, - chaufferie (lave-linge), - 1 chambre (1 lit 2 personnes 140x190cm), - salle d'eau, - wc séparé. A l'étage : - 2 chambres (1 lit 2 personnes 140x190cm), - 1 chambre ( 1 lit 2 personnes 140x190cm, 1 lit 1 personne 90x190cm), - salle d'eau avec wc. Equipement bébé : table à langer, 2 lits parapluie, chaise haute Extérieur : parking, terrasse, barbecue, transats, table de ping-pong, panier de basket.
76110 Écrainville
Auberge du Val Miellé
Au croisement avec la rue de la vallée de misère une auberge s’était installée au 17e siècle. Les voyageurs en diligence y faisaient une halte. Cette halte permettait de remplacer les chevaux. Il subsiste un bâtiment au carrefour qui était une écurie pour les chevaux de remplacement.
76110 Écrainville
Colombier du Maucomble
Sous l'Ancien Régime, Ecrainville est divisé en 2 fiefs principaux : Tainnemare et Ecrainville. Ce dernier est entouré de 3 fiefs plus petits.
Ces trois domaines forment des entités spécifiques.
Le premier, celui du Piscat est mal connu. Il est attesté dès le XIIIe siècle et appartient alors à un certain Roger de Pissecat avant de passer dans la mouvance de l'abbaye du Valasse. Il constitue, au XVIe siècle, un ensemble très particulier puisqu'il ne relève pas de la paroisse d'Écrainville. Les religieux du Valasse l'administrent directement et les sacrements y sont donnés par le chapelain de Fongueusemare.
Le second domaine, celui de Maucomble, appartient à la famille Cavelier dont le premier membre connu, résidant dans la paroisse à la fin du XVe siècle, est Jean Cavelier. Son petit-fils, Antoine, porte, au XVIe siècle, le titre de seigneur de Maucomble, qualité encore déclinée à la fin du XVIIIe siècle par Jean Barthélemy Cavelier. Cette famille noble possède de nombreux domaines dans le Pays de Caux et elle vit à Écrainville dans le manoir de Maucomble. Il a aujourd'hui disparu et il n'en subsiste plus que le colombier du XVIe siècle.
Les Cavelier se « séparent » en 2 branches : les Cavelier de Maucomble et les Cavelier de Cuverville. Les Cavelier de Maucomble vont au début du XVIIIème siècle s'engager dans la marine royale. Ils participent aux campagnes des Indes de 1746 à 1758.
En 1789, le corps de la marine royale - 1700 officiers et élèves - est instruit. Des établissements scolaires lui sont propres, depuis Colbert. L'officier de vaisseau sait l'Anglais et son «Bezout1», lit les philosophes, écrit, publie, siège à l'Académie de Marine, connaît les institutions anglaises et américaines. C'est le Français d'Ancien Régime qui a le plus voyagé et comparé moeurs, coutumes, usages (au Canada, aux Antilles, au Maroc, à Boston, en Inde).
Compétent, sorti victorieux de la guerre d'Indépendance, pétri de l'esprit des Lumières, l'officier va confiant au-devant des idées nouvelles, des Droits de l'Homme et du Citoyen, siège aux Etats-Généraux, collabore au système métrique. Mais il ne rencontre que violences populaires et incompréhension bourgeoise. Face aux jacqueries frumentaires, à la grève ouvrière dans les arsenaux, aux mutineries des escadres, la marine royale, devenue «service public» (28 novembre 1789), l'officier «entretenu» par le Roi, devenu le «salarié du peuple» (2 janvier 1790) ne participe pas aux débats révolutionnaires. Peu d'officiers s'engagent dans une Révolution qui les guillotinera. Un peu plus s'engagent dans une contre-révolution qui leur coûtera aussi la vie, à Toulon, en Vendée, en Bretagne. La plupart se réfugient dans une émigration qu'ils redoutent (plus de toit, plus de solde), donc tardive (à partir de 1792). Dans ses structures (enseignement, recrutement, avancement), la marine avait une formidable avance sur son temps : corps sans vénalité, élite intellectuelle, première méritocratie, à la pointe du progrès technique et technologique la marine aurait pu être un modèle pour l'Etat moderne. La Révolution ne le comprend pas : en fermant les collèges de Vannes et d'Alais, en supprimant les corvettes d'instruction (1790-1791), en destituant les officiers sous prétexte de noblesse (1793), en n'offrant aucune continuité dans les affaires (valse des ministres, des commandants des ports).
Les Cavelier seront destitués pour cause de noblesse.
Contrairement à bien des idées reçues, Napoléon, bien que général de l'armée de terre, ne néglige pas l'importance de la marine. Il a d'ailleurs conscience que son plus grand ennemi n'est pas l'une des nombreuses puissances terrestres qu'il a battues (Autriche, Russie, Prusse et Espagne) mais bien le Royaume-Uni. En 1792, la marine française dispose de 80 vaisseaux et 78 frégates. En 1799, elle ne dispose plus que de 49 vaisseaux et 54 frégates, malgré les constructions de la période révolutionnaire. Sous Napoléon, de 1799 à 1814, sont construits 87 vaisseaux (dont beaucoup de puissants 80 et 118 canons) et 59 frégates (dont beaucoup de grosses frégates de 18). Surtout Napoléon va rappeler les marins destitués pour cause de noblesse. Les Cavelier n'ayant pas émigré, ils seront réaffectés à la Marine du Consulat.
76110 Écrainville
Le Château du Bailliage
Au XIXème siècle, Ecrainville n'échappe pas aux tourments extérieurs. La nouvelle de la défaite de Sedan, le 2 septembre 1870, engendre un réflexe d'union et de défense. Les membres du Conseil Municipal votent ainsi, le 22 octobre suivant, les fonds nécessaires à l'armement d'une garde nationale de 33 hommes. Ils n'ont pas à combattre mais la commune partage les charges d'occupation en se pliant aux ordres de réquisition des Prussiens à partir du mois de décembre. Ils n'engendrent toutefois pas de trop lourdes charges et la vie quotidienne reprend son cours.
Ce calme explique le choix de riches familles de venir vivre à la campagne, et notamment à Ecrainville.La famille de Pardieu fait ainsi construire un nouveau château à proximité de l'ancienne résidence des Seigneurs d'Ecrainville. Cette splendide demeure de style Louis XIII est édifiée vers 1888 et demeure dans les mains de la même famille jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Lcehâteau répond, durant quelques années, au nom de château de Diane, en hommage à son propriétaire avant qu'il ne soit à nouveau mis en vente à la fin duXXe siècle.
Au moment où monsieur de Pardieu fait construire le château d'Écrainville, monsieur Augustin Le Borgne achete celui du Bailliage à monsieur Edouard Dorey. Cette belle demeure édifiée dans les toutes premières années du XIXe siècle, devient dès lors la résidence de villégiature de la famille Le Borgne et elle appartient toujours à ses descendants. Cette famille d'armateurs fécampois a écrit sur les mers, durant deux siècles, de nombreuses pages du commerce maritime jusqu'à la disparition des Etablissements Le Borgne en 1985. Le château du Bailliage est ainsi associé aux plus riches heures du commerce maritime et de nombreuses fêtes y sont données comme le cinquantenaire commercial de monsieur Augustin Le Borgne en 1898. Les deux puissantes ancres de marines ouvrant aujourd'hui le domaine proviennent du Sain-Antoine-de-Padoue, l'un des derniers voiliers de la compagnie.
Les plus anciens actes de vente de la belle demeure, dite du« Bailliage » remontent au début du XIX siècle. C'est effectivement à cette époque qu'il faut situer sa construction. Les ouvertures ne sont pas cintrées. Avec la monarchie de Juillet, on en venu à des conceptions sobres que le siècle de Louis XIV n'aurait pas reniées. Toutefois, pour éviter la monotonie, on a introduit soit des triangles, soit des lignes droites au-dessus de la porte principale et des fenêtres. Dans la toiture, celle du centre est flanquée de deux ouvertures plus petites. L'ensemble, réuni par des chapiteaux triangulaires, est tout à fait original. À l'ouest, protégé par de hauts murs, un agréable jardin mêle les fleurs aux légumes.
76110 Écrainville
Le Beaupré
Au RDC : beau salon avec cheminée d'époque, grande salle à manger avec sa table de ferme, cuisine équipée avec grand four et lave-vaisselle, salle d'eau, WC indépendant. Accès Internet
Au 1er étage : chambre parentale et son petit salon, grande chambre avec un lit double et deux lits simples.
Grand jardin avec barbecue et terrasse, chemin de randonnée au départ du gîte, centre équestre à 400m, piscine chauffée et bowling à 2,5km. Commerces et services à 2,5km, accrobranches à 5km. Beaupré accueille nos amis les chiens.
76110 Écrainville
La Cabane perchée du Trappeur
76110 Écrainville
Les gîtes de Mme Auber
76110 Écrainville
Route 76
76110 Écrainville
Manoir presbytéral d'Ecrainville
Acheté par la commune, il accueillera la mairie en 2024.
76110 Écrainville
Eglise Saint-Denis
La clocher a été reconstruit à la fin du XVIIème siècle et le chœur en grande partie au XVIIIème siècle.
Généralement ouverte, n'hésitez pas à faire la visite de l'intérieur pour admirer les vitraux ainsi que les chapiteaux romans.
76110 Écrainville
Table de pique nique
76110 Écrainville
Château de Diane
il a appartenu à la fin du XXème siècle à une esthéticienne prénommée Diane de la Hève. Il est devenu le château de Diane dans le langage des Ecrainvillais.
Le château n'est malheureusement pas visible depuis le chemin. C'est un domaine privé non-visitable mais vous pouvez résider dans le gîte "la maison du mousquetaire".
76110 Écrainville
Hameau de Crétot
Le hameau s'organisait d'un château à motte. Dans sa basse-cour le château comportait au nord-est de la motte une chapelle domestique, dédiée à sainte Hélène, qui fut dotée avant les dernières années du 13e siècle du titre paroissial. Il ne reste rien de cette église.
Peu avant 1668 le propriétaire du fief de Crétot, Rodéric de Chalon, fit élever tout près de la motte un château qu'il dota d'un parc et d'une garenne. Ce château a lui aussi disparu.
76110 Goderville