Circuit 08 - Cormeray, son église et l'ancien temple
- Thématique Balade
- Mis à jour le 28/09/2023
- Identifiant 2237852
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
6,2 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
50170 Pontorson
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Graviers Terre Herbe |
description
Stationnement devant l'ancienne mairie de Cormeray.
Le départ est sur le D200 vers le nord (Macey), puis quelques mètres après. Vous devez tourner à gauche vers la rue du Temple.
Le départ est sur le D200 vers le nord (Macey), puis quelques mètres après. Vous devez tourner à gauche vers la rue du Temple.
Hébergements à proximité
Points d'interêt (2)
A
50170 Pontorson
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Église Notre-Dame de Cormeray
Eglise, Abbaye, monastère
Son église est une ecclesiola, flanquée d’antiques contreforts. Ils datent sans doute de l’époque romane. La seconde époque est le XVe siècle, que représente la grande fenêtre orientale. Le portail, cintre rustique, est du XVIe siècle. Mais elle apparaît pour la première fois au XIème siècle, elle fut « rétrocédée » à un petit seigneur laïc l’abbé, en échange d’un service d’ost, et restera jusqu’à la Révolution à la nomination du seigneur de la paroisse. Dans l’intérieur sont de vieilles statues. Ce qu’il y a de plus frappant, c’est un autel du siècle dernier, qui se distingue de ses analogues par son luxe d’ornementation : ce sont des colonnes torses autour desquelles s’enroulent et grimpent des pampres vigoureux chargés de grappes gonflées, des niches ornées de coquilles, des pots à feu, des volutes, des festons, enfin « toutes les fantaisies coquettes de l’architecture rocaille et chicorée » ou plutôt « cette lèpre d’oves, de volutes, d’entournements, de draperies, de guirlandes, de franges, de flammes, d’amours replets, de chérubins bouffis qui commence à dévorer la face de l’art dans l’oratoire de Marie de Médicis, et le fait expirer, deux siècles après, tourmenté et grimaçant, dans le boudoir de la Dubarry. ».
La suppression vers 1800 de l’arc triomphal séparant la nef du choeur a entraîné la disparition du clocher peigne qui le surmontait à l’extérieur, et son remplacement par un petit clocher en charpente, placé sur le pignon occidental de la nef. La façade porte intérieurement les traces d’un incendie très violent qu’on ne retrouve pas dans le reste de l’édifice. La modestie de l’architecture de cette église est largement compensée par le riche mobilier qu’elle abrite, et qui n’a heureusement pas bougé depuis l’inventaire qu’en fit Yves Nédélec en 1979 dans les Mélanges multigraphiés. On y trouve entre autre un Saint-Sébastien en pierre du XVème siècle, un Saint-Étienne et une Sainte-Barbe du XVIème siècle, un bel ensemble formé d’un Christ et de deux statues en bois de la Vierge et de Saint-Jean au pied du calvaire de la fin du même siècle, œuvres très expressives provenant d’une ancienne perque, enfin une paire de grandes statues en bois représentant Saint-Vital, fondateur de l’abbaye de Savigny, et sa Sœur Saint-Adeline, fondatrice de l’Abbaye Blanche de Mortain, œuvres de qualité, malheureusement décapées, et venant très certainement d’ailleurs. Le chœur abrite un beau retable et une balustrade de la fin du XVIIe siècle, mais nous avons eu la surprise de découvrir, déposés au revers de la façade, deux retables latéraux en bois du milieu du même siècle, présentant un grand décor architectural.
La suppression vers 1800 de l’arc triomphal séparant la nef du choeur a entraîné la disparition du clocher peigne qui le surmontait à l’extérieur, et son remplacement par un petit clocher en charpente, placé sur le pignon occidental de la nef. La façade porte intérieurement les traces d’un incendie très violent qu’on ne retrouve pas dans le reste de l’édifice. La modestie de l’architecture de cette église est largement compensée par le riche mobilier qu’elle abrite, et qui n’a heureusement pas bougé depuis l’inventaire qu’en fit Yves Nédélec en 1979 dans les Mélanges multigraphiés. On y trouve entre autre un Saint-Sébastien en pierre du XVème siècle, un Saint-Étienne et une Sainte-Barbe du XVIème siècle, un bel ensemble formé d’un Christ et de deux statues en bois de la Vierge et de Saint-Jean au pied du calvaire de la fin du même siècle, œuvres très expressives provenant d’une ancienne perque, enfin une paire de grandes statues en bois représentant Saint-Vital, fondateur de l’abbaye de Savigny, et sa Sœur Saint-Adeline, fondatrice de l’Abbaye Blanche de Mortain, œuvres de qualité, malheureusement décapées, et venant très certainement d’ailleurs. Le chœur abrite un beau retable et une balustrade de la fin du XVIIe siècle, mais nous avons eu la surprise de découvrir, déposés au revers de la façade, deux retables latéraux en bois du milieu du même siècle, présentant un grand décor architectural.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
0,02
latitude
48.5501
altitude
55
m
longitude
-1.44706
B
50170 Pontorson
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Le temple disparu de Cormeray
Eglise, Abbaye, monastère
L’histoire du Temple disparu de Cormeray est assez bien documentée. Les Montgommery, maîtres du château et de la ville de Pontorson, vont édifier peu après l’édit de Nantes le « presche » à quelques pas seulement de l’église paroissiale Notre-Dame. Mais en 1621 Gabriel II de Montgommery va échanger la place contre trente mille écus et une autre charge. Son départ de la ville va entraîner la fermeture du prêche, et obliger la communauté protestante à trouver un autre lieu de culte. Le 12 septembre 1626, un arrêt du Conseil du Roi va autoriser les réformés de la ville « de faire l’exercice de leur religion en ce lieu de Cormeray, distant d’une lieue ou environ de la ville, et de construire au dit lieu un temple pour le dit exercice à leurs frais et despens ». Gabriel d’Hauteville fit don du terrain, sur lequel fut rapidement édifié le temple, grâce à la générosité de Gabriel de Montgommery, de Jacques Dalibert et des autres notables de la communauté. Inauguré le 12 août 1627, le temple accueillait au moins trois services par semaine : le principal le dimanche matin à 9 heures, le second à 15 heures le même jour, enfin un service était célébré le jeudi. Incendié en 1662 par Olivier Bence, vicaire de l’église voisine, le temple fut reconstruit en 1669, avant d’être rasé juste avant la révocation de l’Édite de Nantes en 1685, et ses pierres furent données à l’hôpital de Pontorson. Les registres de ce temple et de la communauté ont été perdus, mais le souvenir de son emplacement au centre du village, dans le champ Libert, a survécu. Les bases d’un mur le long de la rue et un fragment de pierre tombale gravée du XVIIe siècle sont peut-être ses derniers vestiges. Avec quelques pierres dans un enclos voisin, qui devrait abriter le cimetière.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,95
latitude
48.5513
altitude
58
m
longitude
-1.44746
Note moyenne