A
Le refuge du col de la Vanoise
Lieu historique
Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
45.3923
altitude
2517
m
longitude
6.79107
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B
Les conquérants de l'inutile
Points de vue, panorama
Au XIXe siècle, les Anglais se passionnent pour les voyages à l'étranger et la conquête des sommets alpins. La Vanoise va devenir leur terrain d'exploration. Le 8 août 1860, William Mathews effectue la première ascension de la Grande Casse (alt. 3855 m) accompagné du chasseur de chamois Étienne Favre de Pralognan-la-Vanoise et du guide chamoniard Michel Croz. La pointe de la Réchasse est quant à elle gravie en 1856 par Gottleib.
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kilomètre
2,65
latitude
45.3736
altitude
3151
m
longitude
6.80173
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C
Vue sur le vallon et col de la Leisse
Points de vue, panorama
Vallon et col de la Leisse et la Grande Motte
Informations complémentaires
kilomètre
3,03
latitude
45.3815
altitude
2448
m
longitude
6.82404
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D
Le blockhaus du col de la Vanoise
Lieu historique
Sur ce site fréquenté par les militaires depuis 1885, les chasseurs alpins construisent, durant les étés 1931 et 1932, l’unique ouvrage de la ligne Maginot des Alpes, dans ce qui sera le cœur du parc national. Ce blockhaus est essentiellement un poste pour observer des ennemis qui ne viendront jamais : les Italiens fascistes. Durant la drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940), une trentaine de Pralognanais réquisitionnés, occuperont ce site, sous les ordres d'un lieutenant du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice.
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kilomètre
3,49
latitude
45.3791
altitude
2397
m
longitude
6.82725
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E
Les lacs des lozières
Lac / Etendue d'eau
Le sentier s'insinue entre les lacs naturels des Lozières. Ces dépressions sont formées à l'origine par le creusement des glaciers ou bien les dépôts morainiques, comme les « lacs glaciaires » de Roche Ferrran et du Pelve qui se trouvent en amont. Mais étant plus anciens et plus bas en altitude que ses voisins, les « lacs de pelouse » des Lozières, se végétalisent. On y trouve donc une végétation aquatique telle que les rubaniers, plante à fleurs formant de longs filaments à la surface de l'eau. Vous pourrez observer également de curieux pompons sur une tige dressée, la linaigrette de Scheuchzer. Cette espèce végétale ne supporte pas la compétition, elle colonise uniquement les bords de lac sur terrain siliceux.
Informations complémentaires
kilomètre
8,04
latitude
45.3565
altitude
2428
m
longitude
6.80006
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F
Le bouquetin des Alpes (Capra ibex ibex)
Point d'intérêt naturel
Le bouquetin des Alpes a failli disparaître au XIXe siècle. Pour protéger les derniers individus présents en Italie et sur le massif de la Vanoise, les parcs nationaux du Grand Paradis puis de Vanoise ont été créés, et sa chasse en a été interdite sur tout le territoire français. Les gorges du Doron et les falaises bordants les glaciers des dômes sont des lieux de prédilection pour la mise-bas, en début d'été, et propices au calme nécessaire à cette espèce. Peut-être surprendrez-vous la silhouette massive et majestueuse d'un mâle ou un tout jeune cabri faisant une démonstration de ses qualités innées d'alpinistes.
Informations complémentaires
kilomètre
8,80
latitude
45.3521
altitude
2441
m
longitude
6.79671
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G
Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus)
Point d'intérêt naturel
Avec ses 2,80 m d'envergure, vous serait peut-être surpris par la silhouette massive du gypaète barbu au cours de votre randonnée. En effet, les gorges du Doron constituent son territoire et un couple s'y reproduit depuis 2003. Cette espèce, persécutée par l'homme, avait disparu des Alpes au début du XXe siècle. Le gypaète barbu était accusé à tort de vols d'enfants et de bétail. Or le gypaète est un vautour qui se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Grâce à un programme de réintroduction mené depuis 1986 au niveau des Alpes européennes, quelques couples nicheurs sont venus s'installer naturellement en Vanoise au début des années 2000. Chez l'adulte, le contraste de son plumage alaire gris ardoisé et orangé pour la tête et le ventre, sa queue cunéiforme, ne permettent pas de le confondre avec les autres vautours.
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kilomètre
11,17
latitude
45.3412
altitude
2454
m
longitude
6.80671
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H
Le dôme de Chasseforêt, la moraine du Pelve
Autre
À cet endroit, vous longez la moraine latérale du mont Pelve. Cet amas de débris rocheux a été arraché de la montagne par friction du glacier et gel/dégel. En se retirant, le glacier a laissé ainsi apparaître cette moraine qui témoigne de l'ancienne aire glaciaire. La calotte glaciaire des dômes de la Vanoise s'étend sur 13 km de long et recouvre une superficie de 32 km². Au XXe siècle, elle a subit une rétraction de 420 m en 50 ans. Elle continue de nos jours à raison d'un mètre par an. Il faut dorénavant monter à 2700 m d'altitude pour atteindre le glacier.
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kilomètre
12,87
latitude
45.3289
altitude
2651
m
longitude
6.79435
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