Mont St Michel à Pleine Fougères GR39 étape 1.1
- Thématique Découverte
- Mis à jour le 30/11/2023
- Identifiant 2285193
Sélectionner le fond de carte

PLAN IGN

PHOTOS AERIENNES

CARTES IGN MULTI-ECHELLES

TOP 25 IGN

CARTES DES PENTES

PARCELLES CADASTRALES

CARTES OACI

CARTES 1950 IGN

CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)

Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Marche nordique
|
distance
16,7 km
type parcours
Aller Simple
|
|||||||||
Lieu de départ
50170 Beauvoir
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre Herbe |
description
Circuit sur le GR39
Voir précisions sur le site de la FFR https://bretagne.ffrandonnee.fr/html/6836/le-tour-de-la-bretagne-par-les-gr
Voir précisions sur le site de la FFR https://bretagne.ffrandonnee.fr/html/6836/le-tour-de-la-bretagne-par-les-gr
Hébergements à proximité
Points d'interêt (3)
A
50170 Pontorson
Voir la fiche du point d'intéret »
La citerne à eau de Pontorson
Monument & architecture
Curiosité de la ville (1 Rue du Dr Bailleul), cette citerne construite vers 1900 a une apparence trompeuse puisqu’elle est faite, non pas en bois, mais en béton armé sculpté.
Située sur le côté d’un bâtiment de communs, elle est coiffée d’un toit qui peut rappeler ceux des kiosques tandis que son décor s’inspire de l’univers végétal. Sous le réservoir, on aperçoit encore une rocaille dans un petit bassin d’où jaillissait autrefois de l’eau.
De style rocaille alors à la mode dans les jardins bourgeois, elle est conçue par Joseph Monier (1823-1906), jardinier du duc d’Uzès puis du jardin du Louvre et pionnier du béton armé.
Il fort probable que cette citerne fut alimentée par la Guimbarde , en effet, celle-ci passait devant cette citerne, sous le trottoir.
Située sur le côté d’un bâtiment de communs, elle est coiffée d’un toit qui peut rappeler ceux des kiosques tandis que son décor s’inspire de l’univers végétal. Sous le réservoir, on aperçoit encore une rocaille dans un petit bassin d’où jaillissait autrefois de l’eau.
De style rocaille alors à la mode dans les jardins bourgeois, elle est conçue par Joseph Monier (1823-1906), jardinier du duc d’Uzès puis du jardin du Louvre et pionnier du béton armé.
Il fort probable que cette citerne fut alimentée par la Guimbarde , en effet, celle-ci passait devant cette citerne, sous le trottoir.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
9,28
latitude
48.553
altitude
18
m
longitude
-1.50588
à proximité
B
50170 Pontorson
Voir la fiche du point d'intéret »
Église Notre-Dame-de-la-Paix de Pontorson
Eglise, Abbaye, monastère
L’église est une antique demeure, vouée à Notre-Dame (située Place de l’Église). L’édifice se compose de styles divers : pur roman, roman de transition, gothique du XIIIe et gothique du XVe.
Eudes II de Blois (le Champenois) aurait fait bâtir l’église de Notre-Dame, qui porte à la tour (ou au clocher) la date de l’an « MX ». Sa construction pourrait être au début de l’an mille (1004-1005 ?) : sans doute au décès de sa femme Mathilde (fille du Duc Richard II).
Sa construction a connu plusieurs étapes :
- Entre 1050 et 1120 : le chœur, les croisillons et les bases de la tour. Le vitrail du chœur, situé à droite de l’ancien autel, rappelle l’heureux passage du Couesnon par ses hommes en danger d’enlisement.
- De 1120 à 1150 : la nef avec ses demi-colonnes engagées dans les murs, ses travées carrées et croisées d’ogives à la voûte auxquelles se rattachent les pignons de l’Ouest et les trois portails.
- En 1220 : l’autel primitif situé au fond du chœur daterait de cette époque. Il serait contemporain au cloître gothique du Mont-Saint-Michel . C’est une simple table de granit posée sur une pierre d’angle et deux colonnettes. Le tabernacle est placé à gauche de l’autel, creusé dans le mur du chevet. Il est fermé par une belle grille en fer forgé, de même que l’armoire oblongue qui l’avoisine et qui sert maintenant de reliquaire. A droite de l’autel primitif, le vitrail est une reproduction d’un fragment de la tapisserie historique de la Reine Mathilde , conservée au musée de Bayeux . À l’intérieur de la nef, resplendissent quelques chapiteaux animaliers à peine indiqués, mais très beaux. Les dalles de granit que l’on foule sont des pierres tombales provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église (certaines sont datées).
- De 1381 à 1418 : concerne la partie gothique. On perce la grande fenêtre du chœur afin d’obtenir plus de clarté dans l’édifice. On procède ensuite de même dans les croisillons Nord et Sud. On surélève le pavé du chœur et on aménage une gracieuse crédence pour la desserte du maître-autel.
- Vers 1400 : on construit la chapelle Saint Jean, parallèle au chœur, avec lequel elle communique par une arcade gothique. En 1402, le seigneur Robert MONFLARD et son épouse font sculpter le magnifique retable qui ornemente le fond. Taillé dans la pierre blanche, il retrace en 22 compartiments la « Passion du Christ et sa Résurrection ». Au moment des guerres de religion et lors de la Révolution a eu lieu une mutilation systématique de toutes les têtes des personnages. Ce fut une splendeur, à en juger par les vestiges qui demeurent. Les Pontorsonnais l’appelaient le « Retable des Saints Cassés ».
- En 1627 : on édifie le beffroi gothique, clocher « à bâtière » bien Normand, qui ne sera achevé que cette année là. Deux chapelles ogivales flanquent la nef au Nord et au Sud.
- En 1853 : à l’entrée du transept gauche se trouve le lutrin à l’aigle impérial, en bois sculpté et doré. Il a été fait par Piel, à Martigny.
- Vers 1700 : une Vierge en bois du XVIIIe, vénérée sous le vocable de Notre-Dame, située dans la petite chapelle Nord, au dessus de l’autel, mérite aussi d’être remarquée. Elle échappa à la mutilation pour avoir été coiffée du bonnet phrygien par un astucieux bourgeois de la cité, qui la présenta aux « sans culottes » comme Marianne, la personnification vénérée de la première République.
La porte d’entrée Sud est ornée en son tympan d’une sculpture dont la signification reste à ce jour encore à découvrir. Certains historiens y ont vu la fable de Prométhée ? Pélican ?
La façade Ouest, flanquée de deux tourelles romanes avec sculptures variées, est unique en Europe, au dire des archéologues. Commencée en 1974, la restauration intérieure de cet édifice a été achevée au mois de mai 1976.
La rénovation de l’extérieur de l’église (façade, toitures, chapelle nord, chœur, sacristie, nef…) fut achevée de 2018 à 2022.
Eudes II de Blois (le Champenois) aurait fait bâtir l’église de Notre-Dame, qui porte à la tour (ou au clocher) la date de l’an « MX ». Sa construction pourrait être au début de l’an mille (1004-1005 ?) : sans doute au décès de sa femme Mathilde (fille du Duc Richard II).
Sa construction a connu plusieurs étapes :
- Entre 1050 et 1120 : le chœur, les croisillons et les bases de la tour. Le vitrail du chœur, situé à droite de l’ancien autel, rappelle l’heureux passage du Couesnon par ses hommes en danger d’enlisement.
- De 1120 à 1150 : la nef avec ses demi-colonnes engagées dans les murs, ses travées carrées et croisées d’ogives à la voûte auxquelles se rattachent les pignons de l’Ouest et les trois portails.
- En 1220 : l’autel primitif situé au fond du chœur daterait de cette époque. Il serait contemporain au cloître gothique du Mont-Saint-Michel . C’est une simple table de granit posée sur une pierre d’angle et deux colonnettes. Le tabernacle est placé à gauche de l’autel, creusé dans le mur du chevet. Il est fermé par une belle grille en fer forgé, de même que l’armoire oblongue qui l’avoisine et qui sert maintenant de reliquaire. A droite de l’autel primitif, le vitrail est une reproduction d’un fragment de la tapisserie historique de la Reine Mathilde , conservée au musée de Bayeux . À l’intérieur de la nef, resplendissent quelques chapiteaux animaliers à peine indiqués, mais très beaux. Les dalles de granit que l’on foule sont des pierres tombales provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église (certaines sont datées).
- De 1381 à 1418 : concerne la partie gothique. On perce la grande fenêtre du chœur afin d’obtenir plus de clarté dans l’édifice. On procède ensuite de même dans les croisillons Nord et Sud. On surélève le pavé du chœur et on aménage une gracieuse crédence pour la desserte du maître-autel.
- Vers 1400 : on construit la chapelle Saint Jean, parallèle au chœur, avec lequel elle communique par une arcade gothique. En 1402, le seigneur Robert MONFLARD et son épouse font sculpter le magnifique retable qui ornemente le fond. Taillé dans la pierre blanche, il retrace en 22 compartiments la « Passion du Christ et sa Résurrection ». Au moment des guerres de religion et lors de la Révolution a eu lieu une mutilation systématique de toutes les têtes des personnages. Ce fut une splendeur, à en juger par les vestiges qui demeurent. Les Pontorsonnais l’appelaient le « Retable des Saints Cassés ».
- En 1627 : on édifie le beffroi gothique, clocher « à bâtière » bien Normand, qui ne sera achevé que cette année là. Deux chapelles ogivales flanquent la nef au Nord et au Sud.
- En 1853 : à l’entrée du transept gauche se trouve le lutrin à l’aigle impérial, en bois sculpté et doré. Il a été fait par Piel, à Martigny.
- Vers 1700 : une Vierge en bois du XVIIIe, vénérée sous le vocable de Notre-Dame, située dans la petite chapelle Nord, au dessus de l’autel, mérite aussi d’être remarquée. Elle échappa à la mutilation pour avoir été coiffée du bonnet phrygien par un astucieux bourgeois de la cité, qui la présenta aux « sans culottes » comme Marianne, la personnification vénérée de la première République.
La porte d’entrée Sud est ornée en son tympan d’une sculpture dont la signification reste à ce jour encore à découvrir. Certains historiens y ont vu la fable de Prométhée ? Pélican ?
La façade Ouest, flanquée de deux tourelles romanes avec sculptures variées, est unique en Europe, au dire des archéologues. Commencée en 1974, la restauration intérieure de cet édifice a été achevée au mois de mai 1976.
La rénovation de l’extérieur de l’église (façade, toitures, chapelle nord, chœur, sacristie, nef…) fut achevée de 2018 à 2022.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
9,00
latitude
48.5546
altitude
13
m
longitude
-1.51055
à proximité
C
50170 Pontorson
Voir la fiche du point d'intéret »
Les anciennes halles de Pontorson et sa Mairie
Monument & architecture
La construction des halles de Pontorson est une histoire pleine de rebondissement ! Historiquement, il existait des halles (en bois) situées dans la Rue Saint-Michel, vers la Rue Couesnon.
En 1820, la mairie décide de déplacer ces halles vers la « place vide située entre les rues Saint-Michel et de Tanis ». Ces futures nouvelles halles allaient réunir celle des « merciers », aux « blés » et des « bouchers ». Cette place « vide », est en réalité la « Place de l’Hôtel de Ville », jadis nommée « Place de la Mairie ».
Les années passent jusqu’en 1862 où la ville souhaite encore construire des nouvelles halles, plus grandes (car insuffisantes aux besoins d’une ville en plein essor). Elles seront construites à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui (avant que la mairie ne soit greffée en son centre en 1902/1903).
Mais la construction de ces halles définitives, va prendre du temps ! En effet, l’entreprise en charge de la construction, « Baussan Frères », fera faillite. Il va s’en suivre pendant des années, de vifs échanges entre la mairie et cette entreprise. Cette affaire se terminera devant le Conseil de la Préfecture le 25 juillet 1873. Elles seront livrées vers 1875.
En 1937, on décide de fermer ces halles à l’aide de portes et de fenêtres : elle s’agissait jusqu’alors d’halles « ouvertes ». Les travaux sont terminés au début de l’année 1939.
Entre 1965 et 1967 une nouvelle transformation est exécutée : l’aile droite des halles vont accueillir les pompiers (actuelle salle des fêtes). À cette époque, la salle des fêtes était située du côté de l’Office de tourisme.
En 1820, la mairie décide de déplacer ces halles vers la « place vide située entre les rues Saint-Michel et de Tanis ». Ces futures nouvelles halles allaient réunir celle des « merciers », aux « blés » et des « bouchers ». Cette place « vide », est en réalité la « Place de l’Hôtel de Ville », jadis nommée « Place de la Mairie ».
Les années passent jusqu’en 1862 où la ville souhaite encore construire des nouvelles halles, plus grandes (car insuffisantes aux besoins d’une ville en plein essor). Elles seront construites à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui (avant que la mairie ne soit greffée en son centre en 1902/1903).
Mais la construction de ces halles définitives, va prendre du temps ! En effet, l’entreprise en charge de la construction, « Baussan Frères », fera faillite. Il va s’en suivre pendant des années, de vifs échanges entre la mairie et cette entreprise. Cette affaire se terminera devant le Conseil de la Préfecture le 25 juillet 1873. Elles seront livrées vers 1875.
En 1937, on décide de fermer ces halles à l’aide de portes et de fenêtres : elle s’agissait jusqu’alors d’halles « ouvertes ». Les travaux sont terminés au début de l’année 1939.
Entre 1965 et 1967 une nouvelle transformation est exécutée : l’aile droite des halles vont accueillir les pompiers (actuelle salle des fêtes). À cette époque, la salle des fêtes était située du côté de l’Office de tourisme.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
24,35
latitude
48.5538
altitude
15
m
longitude
-1.51009
à proximité