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L'aventure commence au pied du sapin 

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Cheminer sur les traces des carriers... les sabots râpés

  • Mis à jour le 23/12/2024
  • Identifiant 2359837
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Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
01h - Moyen
distance
1,7 km
type parcours
altitude
60 m 49 m 35 m -45 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
6212 rue du port
22430 ERQUY
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol

Photos & vidéos (3)

description

A la découverte du sentier des carriers en 10 stationsAncien carrier à Erquy, Augustin vous invite à découvrir les paysages façonnés par la main de l'homme depuis le XIXe siècle : une balade pour mieux connaître l'histoire du grès et des hommes surnommés dans les carrières "les sabots râpés".

infos parcours (10)

1

Le lac bleu

L'exploitation artisanale des carrières de la garenne d'Erquy commence à la fin du XVIIIe siècle avec la famille Le Doledec. Elle tire avec difficulté une pierre au grain fin, se prêtant à la taille, appelée "granit".Les premières carrières sont ouvertes vers la fin du Premier Empire, alors que la garenne appartient à l'Etat français. ces carrières familiales sont exploitées par des maçons, originaires de Caroual.La famille Cholet exploite la dangereuse carrière du Pendu, Pierre Dayot celle autour du rocher du Sémaphore, Jean Rault la carrière le Gentil et Doledec, celle du Petit Port.En 1848, un entrepreneur de Saint-Servan, Claude Jouanne, obtient du préfet l'autorisation d'ouvrir la carrière du Maupas (aujourd'hui Lac bleu).
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kilomètre 0,06
latitude 48.637
altitude 47 m
longitude -2.47362
2

Une vie rythmée par les carrières

Témoignage d'un ancien carrierles ouvriers pouvaient travailler jusqu'à 11 heures par jour, suivant la longueur de la journée, mais cela dépendait de la saison. En hiver, on commençait avec le jour et on finissait avec la nuit. En été, mes journées étaient plus longues et plus variées. A la saison des moissons, avant de partir à la carrière, je fauchais le champ d'un voisin, à la faux évidemment, et je terminais mon travail au retour de la carrière. cela me permettait de gagner plus d'argent car à l'époque, le salaire d'un ouvrier agricole était à peu près identique à celui d'un carrier. Je doublais donc le salaire de ma journée.
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kilomètre 0,20
latitude 48.6371
altitude 40 m
longitude -2.47548
3

L'organisation au sein de la carrière

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les carrières employaient jusqu'à 200 ouvriers. L'activité au sein de la carrière s'organisait autour de différents corps de métiers : le contremaître, l'extracteur ou mineur, le coupeur de pierre, le tailleur de pierre, le manœuvre, le forgeron et l'apprenti.
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kilomètre 0,29
latitude 48.6374
altitude 40 m
longitude -2.47651
4

Des marins carriers

De nombreuses familles d'Erquy vivaient de la grande pêche à la morue, vers Terre-Neuve puis "à Islande". A leur retour, à l'automne, les hommes allaient travailler dans les champs et dans les carrières comme manœuvres. Erquy, une position littorale privilégiée : A partir de 1950-1960, la découverte des gisements de praires et de coquilles Saint-Jacques entraînent une nouvelle vocation de pêche artisanale. Erquy est aujourd'hui devenu le premier port de pêche à la coquille Saint-Jacques des Côtes d'Armor.
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kilomètre 0,48
latitude 48.6376
altitude 48 m
longitude -2.47893
5

L'extraction dans la falaise

L'extraction consistait à percer verticalement, tous les 20cm, la roche avec une barre à mine ou un chante-perce. Le trou, qui pouvait atteindre jusqu'à 1m de fond, était chargé de poudre noire. L'explosion entraînait de décrochement d'un bloc de roche.La manutention était considérable : sorti à la main à l'aide de crics, de madriers ou d'une chèvre, le bloc de grès était ensuite déplacé sur des rondins en bois. Le plus souvent extrait en hauteur sur le front de taille, il fallait parfois une journée de travail à trois ouvriers pour le descendre sur le plat (le carreau), où il était possible ensuite de le faire rouler.
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kilomètre 0,55
latitude 48.6377
altitude 50 m
longitude -2.47991
6

Des conditions de travail difficiles

En plus des accidents fréquents, les ouvriers travaillaient dans un nuage de poussière sans savoir qu'ils risquaient la silicose (maladie pulmonaire due aux poussières de silice qui pénètrent dans les voies respiratoires puis se collent aux bronches et se transforment en ciment).Les carriers étaient tous équipés de sabots cloutés pour limiter l'usure et protéger leurs pieds. Le bruit des sabots aux talons usés était reconnaissable lorsqu'ils descendaient de Tu Es Roc (rue des Terre-Neuvas)...
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kilomètre 0,62
latitude 48.638
altitude 46 m
longitude -2.48046
7

Le taillandier

Ce bâtiment, qui date probablement du XIXe siècle, abritait la forge de la carrière. Un ouvrier avait besoin de deux brouettes de burins par semaine pour assurer son travail. Aussi tous les deux jours environ, le tailleur également forgeron, reforgeait ses outils sur l'enclume. La forge comportait un foyer et un soufflet qui permettaient d'attiser le feu et ainsi d'augmenter la température du charbon. Le forgeron faisait rougir le fer qu'il tenait entre ses pinces pour ensuite le battre sur l'enclume avec différents marteaux. Il lui donnait la forme souhaitée au moyen d'une étampe. La pièce terminée, encore chaude, était trempée (chauffée rouge vif, puis plongée dans l'eau froide pour refroidir rapidement le fer et donc durcir la pièce forgée).
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kilomètre 0,66
latitude 48.6381
altitude 39 m
longitude -2.48118
8

Les effileurs de grès

Un baquet de sable en guise d'établi.Le demi-fût taillé en baquet et rempli de sable faisait office d'établi pour limiter la pénibilité du travail. Il permettait de caler le pavé pour mieux travailler et limiter le rebond en absorbant une partie du choc de l'outil sur la pierre.Les salaires étaient très différents chez les tailleurs de pierre qui étaient payés à la tâche. Certains gagnaient deux fois plus que les autres, mais certains d'entre eux dépensaient plus que les autres. Un tailleur était payé 10 centimes le pavé (c'était le mieux rémunéré).
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kilomètre 0,68
latitude 48.6383
altitude 35 m
longitude -2.48117
9

L'exportation des pavés

En 1906, la production de pavés atteint environ 90 000 tonnes. On en compte 850 000 en 1910. Mais les pavés, taillés sur place, ne sont pas la seule production des carrières. S'y ajoutent aussi les moëllons, les bordures de trottoirs, les linteaux et montants pour portes et fenêtres. À cette époque, la main d’œuvre afflue de la Bretagne intérieure ainsi que de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal. Cet essor démographique sans précédent impose la construction de logements ouvriers familiaux.
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kilomètre 0,77
latitude 48.6383
altitude 33 m
longitude -2.48251
10

Les déchets de taille

Aujourd'hui les techniques actuelles, avec l'usage de cliveuses, permettent d'obtenir un rendement élevé et beaucoup moins de déchets (20% de déchets aujourd'hui contre 80% autrefois).Cependant, le travail de la pierre s'effectue encore de façon manuelle pour obtenir une belle finition (ou avec l'outil pneumatique).L'activité des carrières fut à son apogée entre 1900 et 1927, puis la production s'affaiblit progressivement, victime de la concurrence et du manque de mécanisation.Les carrières industrielles entraînent la fermeture de la carrière du Maupas (lacs bleus) en 1914 et de l'exploitation de la fosse Eyrand au début des années 1960.
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kilomètre 0,79
latitude 48.6384
altitude 33 m
longitude -2.48275
Publié par AMANDINE

AMANDINE

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