A
Plateau des Claparèdes
Lieu historique
Le nom des Claparèdes vient de « clapas » qui signifie « tas de pierres » en provençal. De nombreux cabanons en pierre sèche sont présents sur ce plateau qui s’étend de Castellet à Lacoste sur une dizaine de kilomètres. Anciennes terres de céréales, la culture de la lavande et lavandins est aujourd'hui la plus répandue sur le plateau des Claparèdes.
Informations complémentaires
kilomètre
0,12
latitude
43.845
altitude
560
m
longitude
5.40455
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B
Un paysage de carte-postale...
Points de vue, panorama
Sur le plateau des Claparèdes, le Grand Luberon est très présent dans le paysage. Le plateau est aussi un promontoire qui offre des fenêtres sur le Mont-Ventoux au nord et les Alpes plus à l'est. L’un des symboles des Claparèdes est le moutonnement violet de la lavande de juin à juillet. L'automne et l'hiver révèlent la présence de belles fermes, bories et murs de pierre sèche. Autant d’édifices qui résultent de l'épierrage des champs, témoins d'une présence humaine ancestrale.
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kilomètre
0,63
latitude
43.8406
altitude
561
m
longitude
5.40618
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C
Vive la diversité, vive la vie !
Lieux d'intérêt divers
Voué à un système agro-sylvo-pastoral traditionnel, le plateau des Claparèdes est partagé entre forêts, pelouses et cultures sèches, mais aussi bocages entourés de haies de vieux arbres, dont des amandiers et mûriers témoins d’une culture passée. Les zones d’interface et de transition entre tous ces écosystèmes (zones écotonales) sont très favorables à une faune diversifiée : des oiseaux comme l’alouette lulu et le bruant zizi, mais aussi des reptiles comme la couleuvre à échelon, l’orvet et le lézard ocellé.
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kilomètre
1,18
latitude
43.8445
altitude
565
m
longitude
5.40878
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D
Lavandes ou lavandins ?
Point d'intérêt naturel
La lavande aspic (Lavandula latifolia), à larges feuilles blanchâtres, est une plante des étages méditerranéens. La lavande fine (Lavandula angustifolia) à feuilles étroites, est quant à elle plus montagnarde (jusqu'à 1500 m d'altitude). C'est ordinairement le lavandin, hybride des deux et plus productif, qu'on observe sur le plateau des Claparèdes (ne pas cueillir !).
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kilomètre
1,58
latitude
43.846
altitude
569
m
longitude
5.41312
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E
Une plantation bien orchestrée !
Autre
La parcelle se prépare un an avant la plantation : labour, désherbage. La plantation s'effectue après les grosses gelées. L'implantation est plus ou moins mécanisée. La densité des plants est de 12 000 à 15 000 plants à l'hectare pour la lavande et de 8 000 à 10 000 plants à l'hectare pour le lavandin. Une plantation de lavande reste en place environ 10 ans. Elle est en production à partir de la 2ème année et les rendements optimums en huile essentielle sont obtenus entre la 4ème et la 6ème année.
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kilomètre
1,85
latitude
43.8437
altitude
567
m
longitude
5.4141
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F
Une huile essentielle très prisée
Autre
La note fleurie qu'offre l'huile essentielle de lavande est très recherchée par les grands parfumeurs. La lavande est aussi utilisée pour divers produits cosmétiques, d'hygiène et de beauté. Les produits industriels (lessives, détergents, produits d'entretien, désodorisants) sont parfumés au lavandin. Son huile essentielle étant moins chère et produite en plus grande quantité.
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kilomètre
2,73
latitude
43.8458
altitude
577
m
longitude
5.42023
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G
L'art de la distillation
Autre
Les huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d'eau. Les tiges et les fleurs sont soigneusement tassées dans un vase de façon à ce que la vapeur qui va les traverser, ne puisse emprunter de chemins préférentiels. La vapeur d'eau entraîne l’huile essentielle et ce mélange gazeux est récupéré puis condensé. Il est ensuite déversé dans un essencier ou il décante. L'huile essentielle, plus légère, surnage. L'eau distillée aromatisée par les traces de cette huile est l'hydrolat.
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kilomètre
3,28
latitude
43.8455
altitude
586
m
longitude
5.42725
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H
Morenas, aubergiste mais aussi...
Lieu historique
François Morenas était le tenancier de l'ancienne Auberge de Jeunesse de Regain, toute proche. Aujourd'hui décédé, il est le précurseur des premiers chemins de grandes randonnées de Provence. En chemin, vous remarquerez des traces de peinture de couleur bleue, restes ses balisages. Créateur d’itinéraires de randonnées dès 1953, il était aussi écrivain et cinéaste ambulant ! A Saignon, se déroule encore chaque été, en plein air, des projections de vieux films fièrement conservés par F. Morenas et ses amis.
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kilomètre
3,76
latitude
43.8451
altitude
587
m
longitude
5.43316
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I
Traces de charrettes
Lieu historique
Sur ce vieux chemin qui reliait les champs aux fermes voisines mais également Buoux et Auribeau, vous pouvez aisément remarquer des encoches taillées et usées dans deux affleurements de roche successifs. Un témoignage supplémentaire de l'activité agricole ancestrale ayant lieu sur le plateau des Claparèdes...
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kilomètre
4,16
latitude
43.8447
altitude
604
m
longitude
5.43804
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J
Le bâti traditionnel
Lieu historique
Les grandes fermes sont le résultat d’agrandissements successifs, en fonction des besoins de l’exploitation. Le mas en « L » est orienté sud-est, offrant ainsi une protection contre le mistral (qui souffle nord-ouest). Les ouvertures sont absentes au nord et plutôt étroites ailleurs afin de se protéger de la chaleur en été et du froid en hiver. En bas du corps principal étaient disposées les pièces de vie et les bêtes à cause des dégagements de chaleur. A l’étage, les chambres et les greniers.
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kilomètre
5,19
latitude
43.8516
altitude
578
m
longitude
5.43564
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K
Murmure de murs
Lieu historique
En bordure du sentier mais aussi un peu partout dans le sous-bois, vous remarquerez les nombreux alignements de murs consécutifs à l'épierrage ancestral et des murs de soutènement en pierre sèche. Ces constructions aujourd’hui délaissés, confortaient autrefois les terrasses cultivées en restanque (''digue'', ''tanqué'' pour tenir debout) ou "bancaou" (pour banquette en provençal). Ces murs laissaient passer l’eau de ruissellement tout en contenant la terre pour des cultures de subsistances ; essentiellement du blé et du fourrage pour les bêtes.
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kilomètre
5,48
latitude
43.8491
altitude
580
m
longitude
5.43453
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L
Dur labeur et rendement variable
Autre
Les rendements en huile essentielle de lavande sont variés mais peuvent atteindre environ 15 kg par hectare et 80 kg pour le lavandin. Certains producteurs de lavandin utilisent un système de récolte mécanisé où le végétal (tige et fleurs) est broyé et envoyé dans une benne tractée. Le fait de distiller broyé modifiant la qualité, cette technique n'est pas adaptée pour obtenir une huile essentielle de lavande fine. Enfin, les plus beaux bouquets sont encore coupés manuellement à la faucille.
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kilomètre
6,77
latitude
43.8468
altitude
581
m
longitude
5.42411
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M
La ''star'' des bories !
Lieu historique
La borie toute proche est l’une des plus réputée du plateau (privé, respect absolu). Ce type de construction demande un véritable savoir-faire, autant dans le choix des pierres que dans leur assemblage savant et astucieux. Pour construire en pierre sèche, donc sans mortier, il faut de la patience, un bon coup d’œil, et de bonnes notions d’équilibre. Une borie peut peser entre 30 et 200 tonnes et utilise 40 000 à 300 000 pierres. Chacune d’elles est passée 2 ou 3 fois entre les mains du constructeur !
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kilomètre
6,99
latitude
43.8468
altitude
580
m
longitude
5.42141
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N
Attaque de cécidomyie
Point d'intérêt naturel
Le Cécidomyie Resseliella lavandulae est un petit moucheron avec de longues antennes, inféodé aux lavanderaies. L’adulte émerge du sol en hiver pour se reproduire, puis meurt rapidement. Les femelles pondent leurs œufs dans les anfractuosités de l'écorce des rameaux. Ces larves blanches puis rose-orangées sont à l’origine du dessèchement des rameaux attaqués (aspect argenté). Des pièges à émergence souvent constitués avec des fûts, permettent de capturer les adultes dès leur sortie de terre.
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kilomètre
7,09
latitude
43.8468
altitude
577
m
longitude
5.42032
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O
Patience et recyclage
Autre
Avant la distillation, les bottes récoltés peuvent rester un temps sur le champ afin de sécher et de perdre l'excès d'eau. Ce préfanage d'environ un ou deux jours est indispensable pour la lavande fine : il évite de modifier la qualité d'huile essentielle. Dans les alambics où les cuves sont équipées de panier avec palan, les fleurs ne sont pas mélangés à l'eau. Sur les champs voisins, la paille de lavande après distillation a été déposée pour être ensuite à son tour utilisée comme combustible.
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kilomètre
7,32
latitude
43.8468
altitude
574
m
longitude
5.41743
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P
Bories multiples
Lieu historique
Les bergers ont vraisemblablement construit les cabanes monocellulaires et les paysans les bories de dimensions plus importantes. Il semble admis que la plupart de ces constructions ont été édifiées entre le XVIIIe et le XIXe s. La borie est une construction originale par l’emploi unique de la pierre et sa technique de montage. Le couvrement ou la voûte est dite en encorbellement ; c’est une technique qui consiste à poser les pierres en assise avec dépassement de la rangée supérieure sur l’inférieure.
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kilomètre
7,46
latitude
43.8472
altitude
572
m
longitude
5.4157
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Q
Sauvegardons le patrimoine sentier !
Lieu historique
Ce chemin ancestral abandonné, a été mis en lumière dans les années 1970 par François et Claude Morenas, infatigables défricheurs d’itinéraires. Dans les années 2000, c’est le Parc avec l’aide du département qui a œuvré à sa sauvegarde face à la pression foncière. Aujourd’hui pérenne, inscrit au Plan Départemental de Promenade et de Randonnée Pédestre, il bénéficie de l’action de maintenance et de balisage du département de Vaucluse, mais aussi de la veille de bénévoles, marcheurs ou vététistes.
Informations complémentaires
kilomètre
8,67
latitude
43.8463
altitude
558
m
longitude
5.40411
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