A
Cabrières-d'Avignon
Lieu historique
Sur le flanc des Monts de Vaucluse, ce village au riche passé historique porte un nom pouvant faire référence aux anciennes "carrières" que l'on trouvait sur le secteur. Une autre version voudrait que Cabrières se traduise par "pays des chèvres", l'origine venant du mot "Cabro", chèvre en Provençal. Le "d'Avignon", (version officielle) vient du fait de son appartenance au Comtat Venaissin et a servi pour différencier ce Cabrières de Cabrières-d'Aigues, aussi dans le département de Vaucluse.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
43.8904
altitude
167
m
longitude
5.14898
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Protection du ciel nocturne
Autre
Depuis un milliard d’années, la vie animale et végétale sur terre est réglée par l’alternance du jour et de la nuit. Mais il aura suffi de quelques dizaines d’années pour que la multiplication de zones éclairées entraine la perturbation de la biodiversité nocturne, la disparition du ciel étoilé et le gaspillage inutile d’énergie. Avec l'accompagnement du Parc du Luberon, la commune de Cabrières-d'Avignon, a optimisé l'ensemble de ses postes de consommation. L'éclairage public a fait l'objet de travaux de rénovation et la commune pratique une extinction nocturne de l'ensemble des lampadaires au cœur de la nuit. Les ampoules à basse consommation éblouissent moins aussi. Les consommations d'énergie ont été divisées par deux. Et ce dispositif participe activement à la protection du ciel nocturne.
Informations complémentaires
kilomètre
0,44
latitude
43.8911
altitude
170
m
longitude
5.14914
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Fontaine-basse et lavoir de Cabrières d'Avignon
Lieu historique
Datant du XIXe s., la fontaine-basse est constituée d’un bajoyer (bassin) de forme semi-octogonal réalisée avec de grandes pierres agrafées les unes aux autres. On notera également la grande taille des fers porte-seaux. A l’origine, sa surverse alimentait le lavoir situait un peu plus bas, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Ce dernier est composé de trois bassins qui servaient au lavage et au rinçage. La poutre en bois, quant à elle, servait à essorer le linge.
Informations complémentaires
kilomètre
0,51
latitude
43.8917
altitude
173
m
longitude
5.1492
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Château de Cabrières-d'Avignon
Lieu historique
Le château de Cabrières-d’Avignon date du XIe ou XIIe s. C’est un haut lieu historique qui a servi de refuge aux Vaudois au printemps 1545. Durant le massacre des Vaudois, le village est rasé ; le château est alors reconstruit à la fin du XVIe s. Classé aux Monuments historiques, ce château privé est visitable uniquement pendant les Journées du Patrimoine, en septembre.
Informations complémentaires
kilomètre
0,57
latitude
43.892
altitude
175
m
longitude
5.14855
Voir la fiche du point d'intéret »
E
Le mur de la peste
Lieu historique
Ce mur d’une vingtaine de kilomètres allait de Monieux jusqu'aux Taillades. Il fut construit en quelques mois, de mars à juillet 1721, par 500 hommes, maçons et manœuvres. Cette barrière sanitaire possédait des tours de guet, des postes de garde, des magasins à vivres et à fourrage. La muraille fut gardée par un millier d’hommes qui avaient ordre de tirer sur toute personne franchissant le mur sans autorisation.
Informations complémentaires
kilomètre
1,51
latitude
43.8936
altitude
215
m
longitude
5.13835
Voir la fiche du point d'intéret »
F
L'arrivée de la peste !
Lieu historique
Deux mois après l’accostage, le 25 mai 1720 à Marseille, du vaisseau Le Grand Saint-Antoine, la peste se répandit, gagna les quartiers populaires de la ville pour se propager ensuite le long du littoral jusqu’à Toulon ; après avoir franchi la Durance, elle atteignit Pertuis, Cucuron et Apt. Pour mieux protéger le Comtat Venaissin et l’Etat d’Avignon, terres pontificales, il fut décidé de construire une muraille en pierres sèches de 1 à 2 m de haut.
Informations complémentaires
kilomètre
1,51
latitude
43.8936
altitude
215
m
longitude
5.13835
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Changement de camp !
Lieu historique
Au mois d’août 1721, la peste est déclarée en Avignon, alors qu’Apt en est débarrassée ! Dès lors les rôles s’inversent : les troupes françaises se positionnent sur le mur pour protéger la Provence. Après plus de 7 000 victimes dans le Comtat Venaissin et au moins 83 000 en Provence, la maladie s’éteint en janvier 1723 et le mur est abandonné. Aujourd’hui inscrit au titre des Monuments historiques, il fait l'objet régulièrement de campagnes de restauration.
Informations complémentaires
kilomètre
1,68
latitude
43.8951
altitude
230
m
longitude
5.13926
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Abris de pierres
Lieu historique
Il existe des constructions de chaque côté du mur. Régulièrement espacées, les guérites (cabanes semi-circulaires) servaient à abriter une sentinelle en cas d'intempéries et étaient certainement recouvertes d'un toit en branchage ou en tuiles. Les cabanes accolées au mur abritaient les unités mais aussi le matériel et les provisions. Sur le plateau aux endroits les plus isolés, les enclos servaient d'entrepôts de vivres et de fourrages pour les mulets acheminant l’eau et les provisions.
Informations complémentaires
kilomètre
1,86
latitude
43.8966
altitude
248
m
longitude
5.13937
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Après la peste...
Lieu historique
À partir de 1723, le mur n'a plus d'utilité sanitaire et on réutilise les pierres pour d'autres constructions. Depuis 1986, une campagne de restauration et de valorisation est en place par l'intermédiaire de l'association "Pierre sèche en Vaucluse". On peut voir le mur ici, entre Cabrières-d'Avignon et Lagnes, ainsi qu'à Murs. Aujourd'hui, près de 6 kilomètres en ont été restaurés. La dernière section dégagée se situe aux Taillades.
Informations complémentaires
kilomètre
2,30
latitude
43.9004
altitude
291
m
longitude
5.13894
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Vive le cèdre !
Point d'intérêt naturel
En aout 1989, le feu parti du fond du vallon de l’Oule situé un peu plus au nord, a ravagé 338 hectares de forêt sur Cabrières d’Avignon et Fontaine-de-Vaucluse. Ici, les quelques ilots de cèdre en provenance de l’Atlas algérien portent encore les cicatrices de cet incendie, mais la plupart ont bien résisté. D’autres ont été replantés en 1991.
Informations complémentaires
kilomètre
3,18
latitude
43.9047
altitude
269
m
longitude
5.13561
Voir la fiche du point d'intéret »
K
Sentier karstique
Point d'intérêt naturel
On qualifie de karstique une région de formation calcaire à la topographie originale, caractérisée par un drainage souterrain qui entraîne une corrosion de la roche. Par ici, nous observons un lapiaz. Cette formation géologique de surface est créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche ou par la cryoclastie (gel et dégel de l'eau infiltrée dans la roche). C'est ce qui forme ce grand entablement rocheux parcouru de failles et fissures.
Informations complémentaires
kilomètre
3,54
latitude
43.9037
altitude
322
m
longitude
5.13208
Voir la fiche du point d'intéret »
L
Ces conifères argentés
Point d'intérêt naturel
Conifères d'allure majestueuse et imposante, les cèdres se distinguent par leur couleur bleutée ou argentée. Ces grands cèdres ont été plantés en 1860 au nord du village et s'étendent sur un peu plus de cinq hectares sur les pentes des Monts-de-Vaucluse. Espèce forestière importante, on utilise son bois fin, léger et aromatique en ébénisterie ou pour en faire des charpentes.
Informations complémentaires
kilomètre
3,93
latitude
43.9019
altitude
305
m
longitude
5.13007
Voir la fiche du point d'intéret »
M
Sacrées graines ailées !
Point d'intérêt naturel
Les cèdres, fiers conifères, ont leurs flèches sommitales pointées vers le ciel ou bien vers l'horizontale en forme dite « tabulaire ». Leurs graines ailées colonisatrices peuvent parcourir plus de 10 km, au gré du vent. Leurs cônes en forme de tonneau se désagrègent après le gel, puis au fil des saisons il ne reste plus qu’une « chandelle » sur les branches une fois toutes les écailles envolées ou tombés à ses pieds.
Informations complémentaires
kilomètre
3,94
latitude
43.9018
altitude
305
m
longitude
5.13002
Voir la fiche du point d'intéret »
N
Cèdre de l'Atlas
Point d'intérêt naturel
Le cèdre (Cedrus atlantica) n’est pas une essence forestière spontanée dans les Monts-de-Vaucluse. Originaire des montagnes du Maghreb (Atlas marocain et algérien), où il pousse entre 1300 et 2800 m d’altitude, il a été introduit dans les reboisements du sud de la France à partir de 1860. En Vaucluse, il a fait l’objet de très nombreuses plantations dan la plupart des massifs forestiers, dont résultent notamment les célèbres cédraies du Ventoux et du Petit Luberon. Depuis ces plantations, il se ressème spontanément et tend à envahir les garrigues et les taillis environnants.
Informations complémentaires
kilomètre
4,54
latitude
43.8986
altitude
285
m
longitude
5.13281
Voir la fiche du point d'intéret »
O
Lapin de garenne
Point d'intérêt naturel
Le lapin de garenne vit en groupe dans des galeries dont on appelle l’ensemble, une garenne. Mangeur d’herbes, il peut ronger l’écorce des jeunes arbres en hiver quand l’herbe se fait plus rare. Capable de se reproduire 4 à 6 fois par an avec 3 à 8 petits par portée, sa réputation de « chaud lapin » vient de là. Sa population a fortement diminué en Luberon à cause de maladies telles que la myxomatose ou le VHD (maladie virale hémorragique).
Informations complémentaires
kilomètre
5,03
latitude
43.8966
altitude
270
m
longitude
5.13245
Voir la fiche du point d'intéret »