A
Le papillon Ecaille chinée
Point d'intérêt naturel
Au bord du Riou, vous pouvez croiser le papillon Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria). Son nom vernaculaire provient des zébrures blanches et noires de ses ailes. Le latin quadripunctaria fait, quant à lui, référence aux quatre points situés sur ces dernières. Ce lépidoptère apprécie les lieux humides et boisés des gorges du Riou. Il vole uniquement de juin à septembre. C'est une espèce considérée comme prioritaire pour le réseau européen Natura 2000.
Informations complémentaires
kilomètre
2,62
latitude
44.3882
altitude
766
m
longitude
5.79038
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Le cirque de Saint-Genis
Point d'intérêt naturel
Les crêtes de la montagne de Saint-Genis trahissent le relief typique d'un synclinal perché : une formation géologique en forme de cirque, quasiment fermé. Celui de Saint-Genis, de forme oblongue, se développe sur plus de 7 km dans son axe est-ouest. Il s'étage à des altitudes variant de 700 m à 1400 m et concentre des influences climatiques méditerranéennes et alpines. Sa forme particulière et sa situation géographique font de ce site un habitat exceptionnel tant pour la faune que la flore.
Informations complémentaires
kilomètre
5,44
latitude
44.3975
altitude
1063
m
longitude
5.78822
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Un genévrier bien à part
Point d'intérêt naturel
Le Genévrier thurifère (Juniperus thurifera), espèce protégée en France, se distingue du Genévrier commun (Juniperus communis) et du Genévrier oxycèdre ou cade (Juniperus oxycedrus) par ses feuilles non piquantes et leur structure en écailles, proches de celles de son cousin, le Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea). Ses fruits (non comestibles) ont une forme de boule, bleue presque noire à maturité. Une glande odoriférante présente au dos des feuilles lui vaut le surnom de « porte-encens ». L'arbre, dont la croissance est très lente, produit un bois dense et odorant prisé pour sa capacité à être imputrescible. Certains individus peuvent atteindre des âges qui leur permettent de traverser les siècles.
Informations complémentaires
kilomètre
5,89
latitude
44.3982
altitude
1175
m
longitude
5.78419
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Les falaises du Martinet à ventre blanc
Point d'intérêt naturel
Le Martinet à ventre blanc (Tachymarptis melba) est un oiseau typiquement rupestre, très attaché aux falaises, au contraire de son cousin le Martinet noir (Apus apus) qui vit plus proche des villages et des fonds de vallée. Du fait de ses grandes ailes, il est incapable de décoller en partant du sol. Les parois rocheuses verticales, comme ici celles de Revuaire, lui sont donc essentielles pour vivre et nicher. Le Martinet à ventre blanc ne se repose que très peu et passe la plupart de sa vie à voler pour chasser des insectes.
Informations complémentaires
kilomètre
6,27
latitude
44.3989
altitude
1293
m
longitude
5.77975
Voir la fiche du point d'intéret »
E
La chaîne du Dévoluy
Points de vue, panorama
Au nord, la chaîne du Dévoluy marque de ses cîmes blanches la frontière entre les départements des Hautes-Alpes, de l’Isère et de la Drôme. Le Pic de Bure (2703 m) domine de ses abruptes pentes minérales le sud de ce massif, tandis que la Grande Tête de l’Obiou culmine au nord, à une altitude de 2 789 m. Le Dévoluy se distingue des autres massifs subalpins par la nature de ses falaises, composées d’épaisses couches de calcaires du Sénonien, donnant à ces montagnes des allures de forteresses.
Informations complémentaires
kilomètre
6,34
latitude
44.3994
altitude
1287
m
longitude
5.78031
Voir la fiche du point d'intéret »
F
Saint-Genis, lieu de résistance
Lieu historique
Lors de la deuxième guerre mondiale, et plus précisément entre 1943 et 1944, la montagne de Saint-Genis était un refuge parfait pour les résistants. Les étendues forestières telles que le bois de Faye sur le versant nord, étaient une cachette idéale pour les maquis. La zone offrait également la possibilité de se replier vers la montagne d’Aujour et le massif de Ceüse mais également d’installer des postes de surveillance pour contrôler à la fois la vallée de la Durance et celle du Buëch.
Informations complémentaires
kilomètre
8,70
latitude
44.3897
altitude
1021
m
longitude
5.78017
Voir la fiche du point d'intéret »
G
La pierre sèche : un solide savoir-faire
Autre
Ici, des chantiers participatifs, soutenus par le Parc, ont permis de restaurer des murets de soutènement du sentier ainsi que de créer des marches et des bancs. Contrairement aux constructions au mortier, les ouvrages en pierre sèche facilitent le ruissellement des eaux tout en retenant la terre : un véritable atout pour ce milieu. Ce savoir-faire minutieux permet à ces aménagements d'épouser au mieux les reliefs de ce versant minéral, garantissant la continuité de l'itinéraire et du paysage.
Informations complémentaires
kilomètre
9,36
latitude
44.3874
altitude
850
m
longitude
5.78283
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Les vestiges du prieuré de Laup-Jubéo
Lieu historique
Ce mur qui nous observe depuis son promontoire est en réalité le vestige d’un prieuré (monastère attaché à une abbaye) dont subsiste encore une voute et une terrasse aménagée. Ce prieuré était attaché à l’Abbaye de Montmajour, située à Arles, depuis le Moyen-Âge. Or, la région d’Arles était connue pour ses nombreux troupeaux de brebis, notamment de race Mérinos. Cette propriété dans les Hautes-Alpes supposerait donc que des transhumances étaient organisées entre Arles et Laup-Jubéo.
Informations complémentaires
kilomètre
9,60
latitude
44.3875
altitude
803
m
longitude
5.78484
Voir la fiche du point d'intéret »