A
Le château de Gordes
Lieu historique
Dès le renouveau de l’An Mil, un château est implanté sur cet éperon rocheux autour duquel se développe ensuite le village. Au début du XVIe s., la famille Simiane construit un nouveau château, qui dans son architecture est une illustration de la transition entre les périodes troubles du Moyen-Âge et le nouvel art de vivre de la Renaissance. Il conserve ainsi des éléments défensifs (murs épais, tours surmontées de mâchicoulis), mais s’ouvre peu à peu avec ses fenêtres à meneaux et traverses.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
43.9112
altitude
352
m
longitude
5.19984
Voir la fiche du point d'intéret »
B
La résistance à Gordes
Lieu historique
Avant novembre 1942 et l’invasion de la zone Sud par les Allemands et les Italiens, la résistance avait commencé à s’organiser notamment autour de plusieurs commerçants du village. D’abord pour venir en aide aux nombreux réfugiés fuyant les nazis, puis, après la création du Service du travail obligatoire (S.T.O.), pour cacher et former au combat et à la vie clandestine de très nombreux jeunes réfractaires. Au printemps 1943, soutenu par l’Armée secrète (A.S.), le maquis de Gordes est né.
Informations complémentaires
kilomètre
0,01
latitude
43.9112
altitude
352
m
longitude
5.19999
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Des pertes importantes
Lieu historique
Accrochages et arrestations se multipliant, les maquisards sous le commandement de Paul Nouveau changent souvent de camps ou d’abris, intègrent le maquis Ventoux mais ne pourront éviter la déportation, fin 1943, de leur premier chef, Émile Roure. De nouvelles pertes seront à déplorer en 1944 lors de l’arrivée de la sinistre 8ème Cie de la division Brandebourg, qui sèment la terreur, traquent et infiltrent les groupes. 12 Gordiens seront tués au combat, ou arrêtés, torturés et fusillés.
Informations complémentaires
kilomètre
0,34
latitude
43.9136
altitude
359
m
longitude
5.20192
Voir la fiche du point d'intéret »
D
La fontaine du village
Lieu historique
A l’ombre de deux platanes, l’édifice à plan carré est entouré d’une petite calade. Au centre, s’élève le fût de plan carré lui aussi et haut de 3.80 m. La fontaine est alimentée par quatre canons en fer forgé planté dans des mascarons taillés dans la pierre de taille. Cette fontaine fût érigée en 1826 et permis aux habitants du haut du village d’obtenir un point d’eau régulier ce qui avait toujours été difficile auparavant vu l’édification du village sur son promontoire rocheux.
Informations complémentaires
kilomètre
0,73
latitude
43.9108
altitude
348
m
longitude
5.20015
Voir la fiche du point d'intéret »
E
L'église Saint-Firmin
Lieu historique
D’origine romane, mais fortement dégradée au XVIe s., l’église actuelle fut reconstruite au milieu du XVIIIe s. comme en témoigne le style architectural néo-classique de sa façade d’entrée avec ses pilastres et son fronton. Autrefois dédiée à Notre-Dame, elle est consacrée depuis sa reconstruction à Saint-Firmin, ancien évêque d’Uzès au Ve s.. A l’intérieur, la nef est flanquée de 8 chapelles collatérales.
Informations complémentaires
kilomètre
0,77
latitude
43.9106
altitude
346
m
longitude
5.20003
Voir la fiche du point d'intéret »
F
La fontaine-basse
Lieu historique
Quelques mètres plus bas à gauche, se cache une des plus anciennes fontaines de Gordes (il en est fait mention au milieu du XVIe s.). Cet ensemble fontaine-lavoir a la particularité d’être adossé à la falaise. L’eau ruisselle de la roche et trois canons alimentent la fontaine qui surverse elle-même dans le lavoir doté de ses deux bassins de rinçage et de lavage. Aujourd’hui inusité, les fontaines-lavoirs étaient jadis un point central de la vie au village, un lieu de socialisation essentiel.
Informations complémentaires
kilomètre
1,03
latitude
43.9112
altitude
300
m
longitude
5.19754
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Gordes : village perché
Lieu historique
Gordes est l’un de ces villages typiquement provençaux, situé en position défensive sur son rocher calcaire. A la période gallo-romaine, Gordes était le principal oppidum (refuge public défensif) de la cité de Cavaillon. Avec ses rues caladées, ses petites places, Gordes charme et propose une vie culturelle riche (expositions, festivals...).
Informations complémentaires
kilomètre
1,29
latitude
43.9089
altitude
302
m
longitude
5.19812
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Bombardements ennemis
Lieu historique
Le 22 août 1944, le village de Gordes est bombardé depuis ce promontoire. La colonne allemande détruit au mortier de nombreuses maisons, d’autres sont dynamitées aux entrées du village, afin d’en interdire l’accès. La plupart des habitants fuient, ceux qui restent se protègent comme ils peuvent. Malgré tout, François Bruneau est abattu à sa fenêtre par un tireur allemand embusqué.
Informations complémentaires
kilomètre
1,43
latitude
43.9077
altitude
322
m
longitude
5.19795
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Les Grangiers, refuge de résistants
Lieu historique
Ici à la ferme des Grangiers, au printemps 1943, Roger et Bernadette Louis ont accueilli les premiers réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), qui rejoindront les différents maquis du secteur. En septembre 1943, sur dénonciation, les Allemands viennent arrêter Roger Louis. Celui-ci réussit à s’enfuir et rejoindre l’état-major du maquis Ventoux. En été 1944, les Brandebourgs de la 8ème Compagnie reviennent, pillent la maison, torturent et menacent de mort Bernadette. Celle-ci parvient alors à s’échapper ainsi que ses cinq enfants.
Informations complémentaires
kilomètre
2,40
latitude
43.9027
altitude
259
m
longitude
5.18883
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Qu'est-ce qu'une calade ?
Lieu historique
Vous avez dû entendre le terme de « calade » en vous promenant. Ce terme désigne un chemin empierré ou une rue pavée de pierres. Le mot « calade » vient de la racine « cal » signifiant « pierre » ou « marche » mais aussi de « cala » en provençal signifiant « descendre ». Certains chemins et de nombreuses rues étaient donc pavés pour faciliter la marche des hommes et des animaux mais aussi pour limiter l’érosion. D’abord dans les pentes, les places publiques ou abords de fontaines ont ensuite été pavées pour des raisons de propreté.
Informations complémentaires
kilomètre
2,91
latitude
43.9018
altitude
220
m
longitude
5.183
Voir la fiche du point d'intéret »
K
Le Coulet
Lieu historique
Dès juin 1943, c’est ici en amont du petit vallon de la Sénancole, que les premiers maquisards accueillis et formés par des groupes de l’Armée secrète se sont d’abord regroupés, avant de devoir assez vite trouver d’autres repaires.
Informations complémentaires
kilomètre
2,97
latitude
43.902
altitude
215
m
longitude
5.18247
Voir la fiche du point d'intéret »
L
Le village des bories
Lieu historique
Les bories sont de petits édifices en pierre sèche, construits sans liant ni mortier. Ces abris temporaires pour les hommes, les outils, les récoltes et les bêtes, étaient érigés par les paysans avec les pierres des champs. De plan rond, carré ou rectangulaire, leur voûte est en encorbellement. Celles encore en place n’auraient pas plus de 3 ou 4 siècles, les plus anciennes se seraient elles écroulées suite à leur abandon. Ici, sur le Village des bories à Gordes (visite payante), trente cabanons de pierre sèche ont été ressuscités et restaurés par dix années de travail.
Informations complémentaires
kilomètre
3,62
latitude
43.9065
altitude
279
m
longitude
5.18044
Voir la fiche du point d'intéret »
M
Maison troglodyte
Lieu historique
Témoin d’une vie rurale très active jusqu’au XIXe s., le vallon de la Sénancole regorge de constructions troglodytiques (c’est-à-dire bâties sous la roche), notamment la maison de la Croix des Baux, dissimulée en aval de la rive droite, sous une grande baume. L'édifice est aujourd'hui en ruine, mais on apperçoit encore fort bien ses murs et ses grandes fenêtres en pierre de taille. Ce logis, complété d'un four, d'une citerne, de bergeries en borie et de terrasses en culture, était autrefois une des plus imposantes fermes du vallon. Elle fut également transformer ensuite en magnagnerie, destinée à l'élevage des vers à soie.
Informations complémentaires
kilomètre
3,94
latitude
43.907
altitude
275
m
longitude
5.17723
Voir la fiche du point d'intéret »
N
Refuge de repli
Lieu historique
Sous ce rocher, les maquisards viennent plusieurs fois trouver un abri, notamment la nuit du 10 juillet 1943, alors que les Allemands recherchent l’épave d’un de leurs avions tombé au-dessus du vallon de Sénanque.
Informations complémentaires
kilomètre
4,12
latitude
43.9085
altitude
289
m
longitude
5.17762
Voir la fiche du point d'intéret »
O
Grand-duc d'Europe
Point d'intérêt naturel
Les combes et les falaises des Monts-de-Vaucluse abritent des rapaces majestueux. Vous entrez ici sur le territoire du Grand-duc d'Europe (Bubo bubo), le plus grand oiseau de proie nocturne (1,80 m d'envergure !). Il construit son aire dans les falaises escarpées, où il se reproduit et élève ses jeunes de janvier à juin. Il chasse en forêt, mais préfère les espaces découverts, et principalement au début de la nuit et à l'aube. Ses déchets de proies non digérés sont compressés en "pelotes", cylindres irréguliers ou de forme conique. Espèce protégée, comme pour les autres grands rapaces du Luberon, son milieu de vie fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope.
Informations complémentaires
kilomètre
5,63
latitude
43.9184
altitude
289
m
longitude
5.17469
Voir la fiche du point d'intéret »
P
Ferme de la Débroussède
Lieu historique
Félix Poncet ayant mis sans hésiter sa ferme à disposition, le premier grand regroupement de maquisards gordiens, une trentaine d’hommes, a d’abord été basé ici au printemps 1943, Leur ravitaillement et leur encadrement étaient assurés par les responsables de l’Armée secrète (A.S.). Ensuite, devant la croissance des effectifs et le danger que présenteait leur maintien sur place trop longtemps, la décision a été prise de rejoindre le maquis Ventoux, plus structuré et mieux équipé.
Informations complémentaires
kilomètre
6,35
latitude
43.9231
altitude
407
m
longitude
5.17934
Voir la fiche du point d'intéret »
Q
Pelouses de la Sénancole
Point d'intérêt naturel
Le plateau de la Débroussède et ses pelouses calcaires sèches étaient autrefois pâturées ou encore cultivées avec le lavandin. Après l’abandon de ces usages, la garrigue et de nombreuses plantes ont reconquis ces espaces, comme le fameux Ophrys de la Drôme. En parcourant ces pelouses, on retrouve un cortège de papillons et de criquets et il n’est pas rare de croiser la Mante religieuse. Plus rare et très discrète, la Magicienne dentelée, plus longue sauterelle d’Europe, parcoure aussi ces pelouses. Elle est protégée en France.
Informations complémentaires
kilomètre
6,54
latitude
43.924
altitude
409
m
longitude
5.18122
Voir la fiche du point d'intéret »
R
Chêne creux
Point d'intérêt naturel
Ce très vieux chêne remarquable a une particularité étonnante. Son tronc, creux, est en deux parties mais ceci ne l’empêche pas de vivre. Avec ses 15 m de haut et ses 5 m de circonférence, on peut rentrer complètement à l’intérieur.
Informations complémentaires
kilomètre
7,16
latitude
43.9272
altitude
358
m
longitude
5.18623
Voir la fiche du point d'intéret »
S
L'abbaye de Sénanque
Lieu historique
« Ora et labora… Prie et travaille », telle est la règle de Saint-Benoît qui régit encore la vie quotidienne des moines à Sénanque. Edifié au XIIe siècle, l’abbaye est le témoin du renouveau spirituel du Moyen-Âge né à Citeaux en Saône-et-Loire et qui s’est propagé ensuite à travers toute l’Europe. L’Abbaye Notre-Dame de Sénanque est fondée le 9 des calendes de Juillet 1148 (23 Juin), par les moines cisterciens de l’abbaye de Mazan en Ardèche. Notre-Dame de Sénanque (visite payante) est ainsi la 4ème abbaye cistercienne fondée en Provence, après Le Thoronet, Aiguebelle et Silvacane. Classé au titre des Monuments historiques, Sénanque est un exemple remarquable de l’architecture cistercienne faite de sobriété et de simplicité à l’image de la spiritualité qu’elle sert.
Informations complémentaires
kilomètre
7,31
latitude
43.928
altitude
374
m
longitude
5.18751
Voir la fiche du point d'intéret »
T
Dalles calcaires et abbaye
Point d'intérêt naturel
Au XIIe s., les moines cisterciens ne sont pas allés bien loin chercher les pierres pour construire l’abbaye de Sénanque. Cette roche calcaire, la microcodiomite, résulte de l’érosion de la dalle des Busans, située en amont, fragilisée par les bactéries Microcodium il y a 40 millions d’années. Les produits de cette érosion se sont accumulés dans un ancien lac, à l’endroit où se trouve actuellement la ferme de Sénanque. Les moines ont donc exploité de petites carrières pour construire l’abbaye.
Informations complémentaires
kilomètre
7,78
latitude
43.9264
altitude
427
m
longitude
5.18706
Voir la fiche du point d'intéret »
U
Crash d'avion ennemi
Lieu historique
Le 10 juillet 1943, un chasseur allemand, modèle Messerschmitt Bf 109, en perdition après avoir été touché près de Cavaillon, se crashe sur les hauteurs du vallon de la Sénancole. Toute la nuit, les résistants devront se cacher pour éviter les troupes allemandes à la recherche de l’appareil.
Informations complémentaires
kilomètre
8,01
latitude
43.9245
altitude
463
m
longitude
5.18598
Voir la fiche du point d'intéret »
V
Petit-duc
Point d'intérêt naturel
Le Petit-duc scops (Otus scops) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Strigidés ou Strigidae (rapaces en grande partie nocturnes). Cet hibou à peine aussi gros qu'un merle, peut tenir facilement dans la main. À l’inverse du hibou Grand-duc qui est sédentaire, le Petit-duc migre vers avril depuis l’Afrique tropicale. Actif les nuits, ils apprécient particulièrement les cavités des vieux arbres ou les trous dans les murs. La journée, il peut se reposer aisément dans les parcs et jardins. Ce petit hibou ne se nourrit que d’insectes et vit non loin des fermes et espaces habités.
Informations complémentaires
kilomètre
8,87
latitude
43.9184
altitude
398
m
longitude
5.19188
Voir la fiche du point d'intéret »
W
La Libération
Lieu historique
Après le débarquement de Provence, les résistants regroupés dans les Forces Française de l'Intérieur (F.F.I.), harcèlent l’occupant en multipliant les coups de main (tactique militaire). En représailles, le 22 août 1944, la redoutée 8e compagnie du 3e régiment de la Division de Brandebourg, composée d'hommes pour la plupart français dont des voyous parisiens ou marseillais, créée en 1943 pour infiltrer les réseaux de résistance et qui participaient aux arrestations de maquisards avec des méthodes d’une violence extrême, bombardent le village, détruisant ainsi une vingtaine de maisons. Trois jours plus tard, le 25 août, les F.F.I. reprennent le contrôle du secteur et le département de Vaucluse est libéré.
Informations complémentaires
kilomètre
9,71
latitude
43.9138
altitude
344
m
longitude
5.19722
Voir la fiche du point d'intéret »