A
L'origine de Goult
Lieu historique
Bienvenue à Goult ! Ou plutôt agaud, premier nom d’origine germanique et qui a donné agout en provençal et enfin goult en français. La maison d’Agoult, prend ce nom dès le XIe s. : elle règne sur le pays d’Apt et de Sault durant tout le Moyen-âge et à Goult jusqu’au XVIe s. Les Donis, d’origine romaine deviennent seigneurs de Goult au XVIe s. Le blason actuel porte le loup des d’Agoult et le lion des Donis.
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kilomètre
0,03
latitude
43.8632
altitude
233
m
longitude
5.24332
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B
Église Saint-Sébastien
Lieu historique
De l'autre côté de la place, de style roman du XIIe s., l'église Saint-Sébastien fut édifiée dans la même période que le château par les familles d’Agoult et Donis. Elle est composée d’une unique nef de trois travées voûtées en plein cintre, et d’un abside semi-circulaire couverte d’un cul de four. Le mur pignon de la façade occidentale est souligné par une corniche à l’antique et couronné par une tête de bovidé. Le porche, qui daterait de 1755, abrite la porte d’entrée. À l'intérieur, son retable baroque est remarquable.
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kilomètre
0,03
latitude
43.8632
altitude
233
m
longitude
5.24332
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C
Goult, village perché
Lieu historique
Comme beaucoup de villages du Luberon, Goult est positionné sur un site en hauteur. En effet, dès le XIIe s., les populations locales ont choisi d'investir des points hauts, des promontoires, des éperons rocheux dans les contreforts du Luberon pour y implanter leur habitat. Protection contre l'enemi, certes, mais aussi volonté de se tenir à l'écart des zones paludaires des plaines et des crues des cours d'eau, et conserver ainsi ces terres riches pour l'activité agricole.
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kilomètre
0,20
latitude
43.864
altitude
245
m
longitude
5.24166
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D
Moulin de Jérusalem
Lieu historique
Situé sur le haut du village, le moulin figure dès 1750 sur le cadastre de Cassini, sous le nom de Tré Casteau. Il prend ensuite le nom actuel du quartier dans lequel il est implanté, en mémoire des croisades où allèrent guerroyer les seigneurs locaux. Dès le XIIIe s., les comtes de Provence ont octroyé aux habitants des droits pour édifier des moulins à grains et à huile. La famille Michel, propriétaire du moulin depuis 1821, l'a exploité pendant sept générations jusqu'au XXe s.
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kilomètre
0,34
latitude
43.8637
altitude
257
m
longitude
5.24004
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E
La montagne du Loup
Points de vue, panorama
Devant nous se dessine au loin sur près de 60 km de long et 5 km de large, le Grand Luberon côté est, avec son point culminant, le Mourre Nègre (1125m), puis le Petit Luberon côté ouest. Entre les deux, la combe de Lourmarin qui dévale plein sud derrière le village de Bonnieux que l'on devine aisément juste en face. Le Luberon, la "Montagne du Loup", selon l'une des explications toponymiques, a donné par extension son nom à toute la région environnante. Jean Giono aimait à l'appeler "la Baleine Bleue", d'après la forme et la couleur que le massif prend certains jours.
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kilomètre
0,35
latitude
43.8636
altitude
256
m
longitude
5.23998
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F
Conservatoire des terrasses
Lieu historique
Etagé sur 5 hectares (en partie privé), dans un amphithéâtre naturel exposé au sud et protégé du mistral, le site permet de visiter divers éléments architecturaux en pierre sèche : terrasses de culture ("bancau"), cabanes ("bories"), citerne (aiguier), ruchers. En nivelant le sol, on permettait d'aménager le terrain pour faciliter les cultures locales (olivier, amandier, céréales notamment) tout en limitant le phénomène d'érosion. Ce lieu est l'aboutissement en 1988 de 7 années de recherches et de travaux d'aménagement, réalisés par l'APARE, association régionale pour la restauration du patrimoine en pierre sèche.
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kilomètre
0,75
latitude
43.8613
altitude
223
m
longitude
5.2369
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G
Mur apié
Point d'intérêt naturel
Dans le mur voisin se distingent de belles niches de rucher (ou apié). Placées ainsi à l'abri, le rucher profite de la régulation thermique entre le jour et la nuit généré par le mur en pierre sèche. Non seulement ses abris protègent du froid, mais ils peuvent défendre contre l’impétuosité du mistral violent. Les abeilles peuvent alors reprendre une activité dès les premières chaleur du printemps.
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kilomètre
0,79
latitude
43.8614
altitude
222
m
longitude
5.23725
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H
Mon bel olivier
Point d'intérêt naturel
La place de l’olivier dans les paysages provençaux est capitale même si elle s’est surtout développée au XIXe s. Sur les terrasses, il est particulièrement mieux abrité des gels auxquels il est sensible ; la chaleur du jour est restituée aux cultures la nuit venue. L'olivier sait se contenter de sols peu fertiles et caillouteux des versants. Les gels successifs et les mésaventures économiques de l’oléiculture ont fait régresser cet arbre qui peut devenir plurimillénaire. Après un siècle de régression, une reprise de l’oléiculture est constatée aujourd’hui.
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kilomètre
0,81
latitude
43.8615
altitude
226
m
longitude
5.23757
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I
Qui dit bancau, dit restanco et clapas !
Autre
Pour construire une terrasse agricole sous forme de banquette ou bancau en provençal, il faut d'abord terasser ! C'est à dire ouvrir dans la pente une sucession de fossés, puis déblayer le fossé supérieur dans le fossé inférieur. La terre ainsi transférée est retennue par un mur de soutènement en pierre sèche, une restanque ou restanco. Tout le matériau des terrasses est rammassé sur place par épierrage du sol. Le surplus de pierre est ordonné en tas. Appelé clapas, ce tas est rejeté aux extrémités non cultivables et il peut être utilisé ultérieurement.
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kilomètre
0,84
latitude
43.8614
altitude
225
m
longitude
5.23783
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J
Faîte du mur !
Autre
Le faîte d'un mur, sa partie la plus haute, est constitué de belles pierres dressées verticalement les unes contre les autres, le plus long côté apparent, ou en oblique comme une rangée de livres, ou bien encore chargé de belles pierres plates et larges, ou au contraire de pierres irrégulières voire hérissées. Ces pierres sont judicieusement posées de sorte que lors des pluies torrentielles, elles retiennent la terre arable destinée à être labourée ou cultivée.
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kilomètre
0,86
latitude
43.8612
altitude
222
m
longitude
5.23802
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K
Citerne couverte
Autre
Le climat provençal est rigoureux, fait d'alternance de rares précipitations souvent orageuses et de sécheresses relativement longues. L'eau étant donc très rare, ici les eaux de pluie qui s'infiltrent sur le versant amont sont récupérées dans une citerne creusée dans le rocher. À l'abri d'une dalle en pierre, ce bassin couvert pouvait stocker jusqu'à 20 m3 d'eau.
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kilomètre
0,89
latitude
43.8611
altitude
224
m
longitude
5.23827
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L
Les escaliers volants
Autre
De nombreux escaliers de types différents permettaient un accès à toutes les terrasses. Le modèle le plus spectaculaire, l’escalier dit « volant », est constitué de longues pierres dépassant du mur. Un peu acrobatique, il est aussi irréparable lorsqu’une marche se casse au ras, ce qui est relativement fréquent.
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kilomètre
1,23
latitude
43.86
altitude
197
m
longitude
5.23631
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M
La pierre du midi
Point d'intérêt naturel
La molasse, calcaire composé de débris d’organismes marins plus ou moins grossiers s’est formée il y a 20 millions d’années dans une mer peu profonde. Elle se débite naturellement en dalles d’épaisseur assez régulière qui se prêtent bien à la construction d’édifices en pierre sèche (calades, restanques, bories…). Elle est aussi exploitée dans des carrières sous l’appellation « Pierre du Midi ». Ce bloc de molasse a été utilisé comme appui pour les murs et un petit escalier.
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kilomètre
1,27
latitude
43.8598
altitude
195
m
longitude
5.23589
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N
Goult, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon
Point d'intérêt naturel
Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). Le Conservatoire des terrasses de culture de Goult fait partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.
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kilomètre
1,34
latitude
43.8602
altitude
215
m
longitude
5.23598
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O
Chapelle Saint-Michel de la Baume
Lieu historique
Datant du XIe s. et construite sous un immense abri sous roche, le site a pris de l'ampleur au XVIIe s. lorsqu'en 1661, un habitant de Goult, Antoine de Nantes dit Jalleton, reçu en apparition des lumières entourant un enfant, et fut, à la suite de cet évènement, guéri d'une maladie intestinale. Un sanctuaire fut édifié deux ans plus tard en contrebas, et les religieux et fidèles firent de Lumières un lieu de pélerinage à la vierge Marie. Encore de nos jour, une Vierge Noire est montée en procession, tous les 15 août, à la chapelle Saint-Michel.
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kilomètre
2,68
latitude
43.8619
altitude
177
m
longitude
5.23045
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P
Borie ou cabane
Lieu historique
Abris rudimentaires et temporaires, à vocation agricole ou pastorale, les cabanes en pierre sèche du Luberon permettaient au paysan, ou au berger avec son troupeau, de séjourner quelque temps loin du village. Le vocable "borie" du latin ''boria'' (grange) est apparu au début du XXe s. Il ne correspond à aucune réalité locale ici, où on a de tout temps appelé ces petits édifices architecturaux "cabanes" ou "cabanons". Ici, resiste encore au temps une belle cabane rectangulaire.
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kilomètre
3,15
latitude
43.8616
altitude
227
m
longitude
5.22689
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Q
Cabane en ruines
Lieu historique
Ici se niche un bel ensemble de ruines du Castellas (attention ! risque d'éboulement ; ne pas s'approcher de trop) qui soulignent l'ampleur de la déprise agricole. Les terres alentours de cet ancien oppidum de l'âge de fer, jadis exploitées avec un soin méticuleux et au prix d'efforts continus, permettaient de profiter au mieux de toutes les ressources offertes par la diversité des sols : jardins et cultures maraîchères en fond de vallée, vergers, oliviers et vignes en terrasses, céréales sur le plateau, puis pâturage, cueillette, chasse, coupe de bois sur les secteurs les plus défavorables.
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kilomètre
3,22
latitude
43.8622
altitude
226
m
longitude
5.22645
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R
Le beurre de sorcière
Point d'intérêt naturel
La Trémelle mésentérique (Tremella mesenterica) est un champignon jaune translucide qui se développe sur le bois mort et parasite d’autres champignons (du genre Peniophora) pour vivre. Appelé « beurre de sorcière » la trémelle s’aperçoit facilement après des périodes de pluie, quand elle est gorgée d’eau. Elles se déshydratent en période sèche. C’est une espèce pérenne mais elle est davantage visible à la fin de l’automne et en hiver. Ce champignon n’est pas classé comme toxique mais n’a pas d’intérêt culinaire.
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kilomètre
3,42
latitude
43.8638
altitude
223
m
longitude
5.22555
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S
Les bienfaits du lierre
Point d'intérêt naturel
Sur de nombreux arbres en bord de cheminement, des lierres grimpants se sont développés. Cette liane n’est pas un parasite et ne présente aucun danger pour les arbres sur lesquels elle s’accroche. Le lierre constitue une protection contre les aléas climatiques. Son feuillage persistant sert d’abri toute l’année à la faune sauvage ; oiseaux, insectes, petits mammifères. Ses fleurs et ses fruits tardifs sont une bonne ressource alimentaire en automne et durant tout l’hiver. C’est une plante très importante pour le maintien de la biodiversité forestière.
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kilomètre
5,34
latitude
43.876
altitude
171
m
longitude
5.22524
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T
L'origine de l'Imergue
Point d'intérêt naturel
L’Imergue prend sa source dans les Monts du Vaucluse et conflue avec le Calavon dont il est l’un des principaux affluents. Jusqu’au début du XXème siècle, il s’appelait « le Limergue » dérivé du mot latin « Limés » qui signifie la limite. Ce cours d’eau était considéré, de la fin de l’Antiquité jusqu’au Moyen-âge, comme la frontière avec le Comtat Venaissin où le Calavon changeait de nom pour devenir le Coulon.
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kilomètre
6,25
latitude
43.8705
altitude
145
m
longitude
5.23177
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U
Mille et un murs
Lieu historique
Pour cultiver des versants aux pentes instables et abruptes, les paysans les ont structurés de murs ou murets en pierre sèche. Les pierres ont été ramassées sur place par épierrage, indispensable pour obtenir un sol arable, prêt au labour. Les chemins bordés de murs en pierre sèche limitent les propriétés et défendent l'accès des cultures au bétail intrépide. Ces murs plusieurs fois modelés depuis le XIIe s. sont à leur apogée vers 1850. Les campagnes sont alors surpeuplées et la mise en valeur des terres agricoles, indispensables pour nourrir la population, atteint son extension maximale.
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kilomètre
7,61
latitude
43.8645
altitude
230
m
longitude
5.2391
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V
Epoustouflant Mont-Ventoux !
Points de vue, panorama
En face, le Géant de Provence mérite bien son appellation antique : Vin Tur, la montagne que l'on voit de loin. Il représente l'horizon de beaucoup de provençaux, du haut de ses 1910m. Réserve de Biosphère et Parc naturel régional, le ''mont chauve'' recèle un environnement exceptionnel, qui en a fait une montagne étudiée depuis des lustres par de nombreux scientifiques, dont le plus connu, Jean-Henri Fabre. C'est aussi une destination prisée des passionnés de sports nature ; les cyclistes du monde entier viennent se tester sur ses pentes abrutes.
Informations complémentaires
kilomètre
7,86
latitude
43.8647
altitude
255
m
longitude
5.24052
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