A
Le quartier Solvay
Lieu historique
Le coron Solvay a été construit entre 1896 et 1902 par la société belge ayant importé son modèle architectural de briques rouges. Salin est surnommé "coron du sud" du fait de ces habitations conçues sur le modèle des cités ouvrières du nord. Ce modèle reproduit la hiérarchie de l’entreprise, de la maison du directeur aux bandes de logements ouvriers. Imprégné de paternalisme, l’établissement Solvay a construit pour ses employés, entre autres, un hôpital, un groupe scolaire mais aussi des arènes.
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kilomètre
0,07
latitude
43.4161
altitude
1
m
longitude
4.73492
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B
Les arènes du village
Lieu historique
Construite au XXe s., les arènes de Salin-de-Giraud font partie de l'arsenal social que l'usine Solvay avait mis en place pour son personnel. Les travailleurs venus du Gard voulaient avoir un lieu pour leur passion des taureaux. Le poète félibre Carle Naudot, contremaître à l'usine Solvay, créa le club taurin Prouvenço Aficioun pour animer cette enceinte, une des premières construites en dur en Provence. Aujourd'hui, les arènes sont un centre névralgique pour l'activité socioculturelle du village.
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kilomètre
0,12
latitude
43.4157
altitude
1
m
longitude
4.73418
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C
Le village industriel de Salin-de-Giraud
Lieu historique
Au milieu du XIXe s., 10 000 ha furent aménagés par la société Henri Merle (Péchiney par la suite). Solvay s’installa ensuite. C’est de la double implantation de Péchiney et de Solvay à la fin du XIXe s. et de leur besoin en sel, qu’est né le village de Salin-de-Giraud. Les deux entreprises firent appel à la main d’œuvre extérieure, dans un premier temps originaire des départements alentours puis d’origine italienne, arménienne et grecque, pour effectuer ce travail pénible d’exploitation du sel.
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kilomètre
0,15
latitude
43.4156
altitude
1
m
longitude
4.73383
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D
La place Carle Naudot
Lieu historique
C’est ici que gens de Solvay et de Péchiney se rencontraient. Dans les bals, à l’école. Pendant longtemps, la place Carle Naudot a été le seul trait d’union entre les deux parties du village. C. Naudot a travaillé au bureau d’études de Solvay. Il a été conseiller municipal et adjoint spécial du village, il est également à l’origine du club taurin (1901). Photo-ethnographe, les silhouettes en acier disséminées dans le village sont réalisées à partir de Saliniers photographiés par C. Naudot.
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kilomètre
0,39
latitude
43.4144
altitude
1
m
longitude
4.73135
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E
L'église catholique de Salin-de-Giraud
Lieu historique
L’église catholique, qui appartient à la Compagnie des Salins, est réalisée en matériau léger. La chapelle, à nef unique, repose sur des murs en béton rythmés par des contreforts. La chapelle a été construite en 1934-1935 et est couverte par une voûte surbaissée en berceau brisé. A l’époque du paternalisme industriel, les ouvriers sont incités à pratiquer la religion catholique. Concernant l’éducation, la société Péchiney a recours à l'enseignement religieux, le groupe Solvay choisit la laïcité.
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kilomètre
0,83
latitude
43.4118
altitude
1
m
longitude
4.72809
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F
Le quartier Péchiney
Lieu historique
Le quartier Péchiney présente une organisation moins structurée et organisée que le quartier Solvay. Il est davantage le résultat d’une politique d’aménagement provisoire et de réoccupation de bâtiments vacants. Moins structuré, ce quartier a laissé place à l’initiative individuelle et collective. On peut donc rencontrer du bricolage de remises, des jardins devant la maison, des raccourcis. Il est possible de s’y promener et circuler d’une rue à l’autre sans forcer l’intimité de ses habitants.
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kilomètre
0,91
latitude
43.4111
altitude
1
m
longitude
4.72774
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G
La place Adrien Badin
Lieu historique
En 1900, Adrien Badin est embauché à l'usine de Salindres (Gard) par M. Péchiney. Personnage essentiel du développement de la Compagnie, il est nommé directeur après le départ de M. Péchiney. Il instaure un système de retraite et de protection maladie pour ses ouvriers, il fait construire des cités "modernes". La compagnie connaîtra un rapide développement, passant de 3 à 12 usines en 1917 ! L’un des quartiers portera longtemps le nom de Badinville. Une statue a été érigée à sa mémoire.
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kilomètre
1,10
latitude
43.4095
altitude
1
m
longitude
4.72696
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H
Le casernement
Lieu historique
Lors de la Première Guerre mondiale, de nombreux ouvriers de la Compagnie Péchiney ne sont pas revenus, ce sont alors des immigrés italiens, grecs, arméniens, espagnols, maghrébins qui sont venus compléter la main-d’œuvre. L’ancien train reliant la ville d’Arles jusqu’à Salin-de-Giraud permettait d’assurer leur venue. Ils ont été installés dans le casernement militaire du quartier Péchiney qui a été reconverti en logements ouvrier. Il a donc accueilli une main-d’œuvre pour la plupart immigrée.
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kilomètre
1,24
latitude
43.4089
altitude
1
m
longitude
4.72821
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I
L'église orthodoxe de Salin-de-Giraud
Lieu historique
L’industrie florissante des usines Solvay (implantées en 1895) nécessite de la main d’œuvre, notamment au moment de la première guerre mondiale où les Français sont au front. Les Grecs, arrivés entre les deux guerres, se sont installés par regroupement familial. Ils ont gardé leurs coutumes et religion tout en s’intégrant à la vie du village. Une église pour le culte orthodoxe est construite en 1952. La compagnie des Salins du Midi en fera don à la Métropole Grecque Orthodoxe de France, en 2009.
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kilomètre
1,54
latitude
43.408
altitude
1
m
longitude
4.73166
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J
Le quartier des sports
Lieu historique
Les ouvriers vivent dans des conditions difficiles et pour éviter toute révolte le patronat développe une politique sociale au milieu du XIX e s. L’ouvrier devient dépendant de son entreprise qui lui offre un logement. L’entreprise organise les loisirs : la musique, la bibliothèque mais aussi le sport. Imprégné de paternalisme, le groupe Solvay prit tôt l’initiative d’organiser des loisirs, une manière de permettre de garantir la cohésion des employés, le bar des sports est présent dans ce quartier.
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kilomètre
3,07
latitude
43.4143
altitude
1
m
longitude
4.73501
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K
Les corons
Lieu historique
Les architectes et urbanistes de Solvay ont tracé ex nihilo une cité ouvrière aux allures de corons du nord. Un coron est un regroupement d’habitations typique des régions d’Europe occidentale où les ouvriers vivent en famille. A la différence de cité ouvrière, les habitations sont mitoyennes et une ruelle sépare les corons situés en face. L’usine est généralement située à proximité des logements ouvriers. Les corons sont des habitations à un étage avec un petit jardin potager à l’arrière.
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kilomètre
3,62
latitude
43.4158
altitude
1
m
longitude
4.73557
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L
L'église du Barcarin
Lieu historique
L’église de Barcarin se dresse à l’écart du village de Salin-de-Giraud, en bordure du fleuve. Édifiée au XIXe s. sous le prestigieux vocable de Saint-Trophime, elle n’abritera que quelques décennies la foi des saliniers et autres riverains du Rhône. Sa présence discrète témoigne tout autant de la difficile organisation du culte au plus profond du vaste territoire arlésien, que des divagations de l’embouchure du Grand-Rhône. Le culte se pratique aujourd’hui dans une chapelle moderne du village.
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kilomètre
4,95
latitude
43.4235
altitude
2
m
longitude
4.73602
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