A
Source de Boulon
Point d'intérêt naturel
60 m en contrebas, au pied de la barre rocheuse, se cache la source de Boulon (privé, respecter les lieux). Elle ne connaît que de rares écoulements (quelques jours par an), mais le débit peut être ponctuellement très important. L’eau provient du massif calcaire du Petit Luberon, un relief karstique caractérisé par des formations de dissolution, aussi bien en surface (lapiaz) qu’en souterrain (grottes), qui facilitent la circulation de l’eau. L’eau de pluie s’infiltre à la surface et descend dans le massif à travers des fissures de tailles variées avant de réapparaître à la source du Boulon.
Informations complémentaires
kilomètre
0,80
latitude
43.8391
altitude
144
m
longitude
5.10996
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Patrimoine avifaune, gestion et protection
Point d'intérêt naturel
Ici se trouve la limite du site Natura 2000 Massif du Petit Luberon, une zone de protection spéciale des oiseaux (ZPS), définie par arrêté ministériel, qui visent la conservation des oiseaux sauvages. Des efforts particuliers de protection et de gestion visent à y préserver la qualité des écosystèmes et leur remarquable biodiversité. En complément, un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB), mis en place en 1990, préserve la tranquillité des rapaces par l'interdiction de la pratique de l’escalade, du slackline et des sports aériens (base-jump, parapente, deltaplane, ULM...) ainsi que la chasse photographique animalière et le survol en drone. Merci de rester le plus discret possible afin de préserver la quiétude des rapaces qui nichent et vivent sur le massif.
Informations complémentaires
kilomètre
0,92
latitude
43.8382
altitude
187
m
longitude
5.11029
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Les rochers de Baude
Point d'intérêt naturel
Les rochers de Baude sont constitués d’épais bancs de calcaire érodés, sur plusieurs niveaux, en abris sous roches (baumes). Ces calcaires ce sont formés il y a environ 130 millions d’années dans une mer chaude et peu profonde, comme aujourd’hui aux Bahamas. De nombreux débris d’organismes (coquillages, coraux, etc.) s’y sont accumulés sur de grandes épaisseurs pour former les calcaires dits urgoniens. Ils occupent une bonne partie du Petit Luberon et l’essentiel des monts de Vaucluse.
Informations complémentaires
kilomètre
1,43
latitude
43.8349
altitude
238
m
longitude
5.11077
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Falaises, des abris indispensables
Point d'intérêt naturel
Les milieux rocheux du Petit Luberon accueillent une faune particulières. L'Aigle de Bonelli (Aquila fasciata), l'Aigle royal (Aquila chrysaetos) ou les vautours percnoptères (Neophron percnopterus) font leur nid dans les grandes falaises accidentées et sauvages. Le hibou Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) installe son nid à l’abri d’une vire rocheuse ou dans une excavation au sol en pied de paroi. Le monticole bleu (Monticola solitarius) de la famille des passereaux, est également un hôte discret des corniches et des éboulis. Puis Certaines chauves-souris gitent aussi dans les fissures et cavités.
Informations complémentaires
kilomètre
1,83
latitude
43.8326
altitude
271
m
longitude
5.10886
Voir la fiche du point d'intéret »
E
Brèche de Castelas
Lieu historique
L’ensemble du Petit Luberon se présente comme un anticlinal ouest-est, se terminant brutalement à l’ouest, sur les rochers de Baude. Ici à la brèche de Castelas, dénommée aussi ''col de la gnole'' à initiative de randonneurs bons vivants, le paysage ne doit rien au hasard. Il répond à une longue histoire d’ordre géologique qui résulte notamment de la nature des roches, des mouvements tectoniques, des plissements, des soulèvements, des effondrements et des phénomènes d’érosion qui usent, sculptent, transportent et déposent.
Informations complémentaires
kilomètre
2,44
latitude
43.8298
altitude
356
m
longitude
5.10773
Voir la fiche du point d'intéret »
F
Les gorges de Badarel
Lieu historique
D'ici on domine en contre-bas les gorges de Badarel. Le mot Badarel vient du verbe occitan badar qui signifie béer donnant par extension crevasse, entaille, brêche, etc. Le saut de Badarel, situé au cœur des gorges , a été aménagé en 1904 sur décision du conseil municipal pour « rendre le passage accessible aux personnes pour l’exploitation des coupes et aux bêtes à laine... ». Des échelons métalliques, une rampe et un câble y ont été installés et des traces de barres à mines témoignent d’une ouverture à l’explosif.
Informations complémentaires
kilomètre
2,89
latitude
43.8289
altitude
416
m
longitude
5.11126
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Pelouses sèches et garrigues basses
Point d'intérêt naturel
Issues de la pratique ancestrale du pâturage et de la combinaison particulière des climats méditerranéen et alpin, les pelouses sèches et garrigues basses du Petit Luberon abritent de nombreuses espèces patrimoniales de plantes, d'insectes, de reptiles, de mammifères et d'oiseaux. L'action précieuse des troupeaux conduits par les bergers durant l'hiver et le printemps, associée à des débroussaillement, limite l'extension des arbustes. Le pastoralisme est également essentiel à la défense des forêts contre les incendies.
Informations complémentaires
kilomètre
3,74
latitude
43.8249
altitude
493
m
longitude
5.11845
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Mosaïque de paysages
Points de vue, panorama
D'ici, le panorama est magnifique. De la gauche vers la droite, on peut observer le massif des Alpilles au loin, la colline Saint-Jacques et la ville de Cavaillon à son pied, Robion et les Pays des Sorgues derrière, les rochers de Fontaine-de-Vaucluse, avec à gauche au loin les Dentelles de Montmirail et à droite le Mont-Ventoux, puis la vallée du Calavon-Coulon avec les villages de Cabrières d'Avignon, Gordes et enfin Maubec avec au loin le Pays d'Apt. Cette mosaïque de paysages évolue au fil des saisons. Le socle géologique du Luberon présente une diversité de reliefs, entre montagnes et plaines, entre gorges et collines. La nature et l’activité humaine se sont diversement implantées sur ces espaces et ont développé leurs spécificités en fonction des sols, des terroirs, de l’orientation et du climat.
Informations complémentaires
kilomètre
6,10
latitude
43.839
altitude
419
m
longitude
5.11614
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Forêt diversifiée et vieux arbres, sources de vie
Point d'intérêt naturel
Un arbre âgé, même creux et mort (sénescent), sert de support ou de garde manger indispensable à de nombreuses espèces qui en dépendent. certaines sont devenues très rares et menacées comme les chauve-souris forestières et les insectes se nourrissant du bois mort. Ces arbres sont conservés lors des coupes forestières, soit de façon isolée, soit sous forme d'îlots pour constituer une trame de vieux bois.
Informations complémentaires
kilomètre
6,64
latitude
43.8425
altitude
266
m
longitude
5.11733
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Théâtre de plain air de Robion
Point d'intérêt naturel
Le théâtre de plein air a été aménagé au pied du front de taille d'une ancienne carrière exploitée jusqu'aux années 1935, au-dessus du four à chaux construit en 1859 et abandonné en 1914 et près de la source de l'Escanson. Créé dans les années 80, à l’initiative de la mairie de Robion, le théâtre de verdure est constitué de gradins en bois disposés en hémicycle, autour d’une scène bâtie en dur. La falaise, agrémenté de lierre, sert de mur de scène. La minéralité de la roche trouve un écho dans celle de l’architecture du théâtre. L'ancien réservoir d'eau sert de vestiaire et de coulisses. Le site est le cadre du festival de Robion, créé en 1998 et consacré aux musiques, chants et danses du monde méditerranéen.
Informations complémentaires
kilomètre
7,00
latitude
43.8441
altitude
157
m
longitude
5.11502
Voir la fiche du point d'intéret »
K
Cuire la chaux à Robion
Point d'intérêt naturel
Ici se dresse au pied du front de taille d'une ancienne carrière aujourd'hui théâtre de plein air, un grand four à chaux. Le calcaire blanc extrait de la carrière était cuit à des températures élevées de 800 à 1000°C et donnait alors de la chaux vive qui était ensuite immergée sous l’eau. Refroidie, la chaux vive prend la forme d’une pâte que l’on nomme chaux éteinte, utilisée dans la construction, mais aussi l’agriculture, les papeteries, les tanneries, les savonneries, la santé. Le four, construit en 1859 a été abandonné en 1914. La carrière a été exploitée jusqu'aux années 1935. Beaucoup de communes avaient un four à chaux mais très peu sont aussi beaux et bien conservés.
Informations complémentaires
kilomètre
7,06
latitude
43.8441
altitude
153
m
longitude
5.11457
Voir la fiche du point d'intéret »