TOUR DES REMPARTS DE LANGRES
- Mis à jour le 21/01/2025
- Identifiant 2681585
Sélectionner le fond de carte
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES
CARTES IGN MULTI-ECHELLES
TOP 25 IGN
CARTES DES PENTES
PARCELLES CADASTRALES
CARTES OACI
CARTES 1950 IGN
CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)
Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
2,9 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
LANGRES
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (1)
description
Idéal en famille, le chemin de ronde de Langres offre une agréable promenade de 3,5 km, jalonnée d'architecture et de patrimoine et un magnifique panorama sur les vallées environnantes. Perchée sur son éperon rocheux à 475 m d'altitude, la ville de Langres, classée l'une des 50 plus belles villes de France, se présente telle une fière forteresse aux portes de la Champagne et de la Bourgogne. Successivement oppidum gaulois, capitale du peuple Lingon, siège de l'évêché et place forte royale, la ville parfait au fil des siècles sa cuirasse. Chaque époque apportant sa touche, transforme ainsi le système défensif langrois en un véritable livre d'histoire, retraçant 17 siècles de fortifications. De ce long passé militaire, Langres conserve un patrimoine remarquable avec 3.5km de chemin de ronde jalonné de 12 tours et de 9 portes. Classée place forte de 1ère catégorie au XIXème siècle, son système défensif se développera ensuite sur un périmètre de 13 km, avec une vaste citadelle et une trentaine d'ouvrages dont huit forts détachés, au point de faire de Langres la plus grande enceinte fortifiée d'Europe...Visite disponible sur l'application gratuite Id-Vizit ! Véritable compagnon personnel de voyage, Id-Vizit vous propose des parcours de visites personnalisés, ludiques et interactifs !+ d'info sur Id-Vizit
Hébergements à proximité
Points d'interêt (10)
A
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
PORTE DES MOULINS
Lieu historique
Cette porte doit son nom aux anciens moulins qui se trouvaient à l'extérieur des fortifications afin de profiter du vent (le « bel'air » qui a donné son nom à la place). Elle fait partie des fortifications bastionnées construites entre 1642 et 1647 au sud de l'enceinte urbaine. Le décor guerrier évoque le dénouement victorieux qui s'annonçait alors pour la France, engagée dans la guerre de Trente Ans face à l'Espagne. Trophées d'armes, casques empanachés et ennemis enchaînés font de cette porte un monument à la gloire des victoires de la royauté, une sorte de porte triomphale évoquant les lointains arcs de triomphe romains. Martelées à la Révolution, les armoiries du souverain étaient d'ailleurs placées au centre du fronton.Initialement dotée d'une porte charretière encadrée de deux accès piétons, elle fut transformée en 1855 par le Génie militaire, qui y substitua deux passages charretiers et supprima les ponts-levis.Ancienne porte des Moulins (entrée rue Diderot)DétruitePorte principale de l'enceinte sud construite au milieu du XIVe siècle, la porte dite « du Moulin-à-Vent » exista jusqu'à sa démolition en 1857. Trois siècles durant, elle coexista avec l'actuelle porte des Moulins bâtie plus au sud en 1647. Sous la forme d'une tour quadrangulaire équipée d'une ouverture en arc brisé et d'un corps de garde, elle ouvrait sur l'ancien cardo maximus de la cité gallo-romaine (actuelle rue Diderot). Cet axe nord-sud constitue depuis cette époque l'axe majeur de Langres. Elle est principalement bordée de demeures du XVIIe et du XVIIIe siècle, le plus souvent dotées d'aménagements commerciaux en rez-de-chaussée.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,06
latitude
47.8584
altitude
471
m
longitude
5.33279
B
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
TOUR SAINT-FERJEUX
Lieu historique
Cette tour porte le nom d'un prieuré situé sur l'actuelle place Saint-Ferjeux et démoli en 1673. Elle a remplacé une première tour édifiée au milieu du XIVe siècle ; carrée et aux dimensions modestes, elle se révéla inadaptée aux progrès grandissants de l'artillerie. A la fin du XVe siècle, cet ouvrage fut arasé afin de laisser place à une nouvelle tour d'artillerie cylindrique. Première de ce type à avoir été construite à Langres, son parti est radicalement différent. Les murs sont très épais (jusqu'à six mètres), les deux salles voûtées sont équipées de huit casemates de tir et la terrasse sommitale accueillait des canons de gros calibre destinés à protéger le flanc sud des fortifications.Cette tour fut restaurée en 1844 par le Génie militaire qui reconstruisit le parapet et modifia le parement en remplaçant les bossages défectueux.Depuis 1989, la terrasse accueille une oeuvre du sculpteur néerlandais Eugène Van Lamsweerde, intitulée « L'air et les songes », en hommage au philosophe champenois Gaston Bachelard.Pour la petite histoire :En 1580, cette tour était équipée de 4 fauconneaux, 3 mousquets sur chevalets, 1 double fauconneau sur roue, 2 petites pièces de campagne sur affût et 1 mortier de cuivre.Le 29 juillet 1641, des soldats franc-comtois vinrent piller les faubourgs de Auges et des Franchises : on dut faire tirer les canons de Saint-Ferjeux pour les disperser.En 1856, le Génie construisit des murs de raccordement entre la citadelle et la ville. Une porte (la porte des Auges) fut construite et équipée d'un pont-levis (dispositif encore partiellement visible). Une dame (tourelle pleine placée sur le faîte d'un mur) interdisait le cheminement sur l'enceinte.A l'ouest de la tour Saint-Ferjeux se trouve la plus ancienne tour de Langres : la tour Rouge. Carrée et d'allure modeste, elle est maintenant rattachée à l'ancienne demi-lune « des Moulins ».Sa dénomination vient probablement de la couleur ocre de ses pierres.Elle date du milieu du XIVe siècle et comportait deux salles équipées d'embrasures (XVe siècle ?) encore partiellement visibles.L'AIR ET LES SONGESL'Air et les Songes est la troisième sculpture réalisée dans le cadre de la commande publique passée par I'Etat et la Région Champagne-Ardenne, en hommage au philosophe Gaston Bachelard. L'artiste Eugéne van Lamsweerde l'a située sur une des tours de Langres, la tour Saint-Ferjeux. C'est la seule sculpture de ce projet implantée sur un monument historique.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,21
latitude
47.859
altitude
459
m
longitude
5.33521
C
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
PORTE HENRI-IV
Lieu historique
Cette porte conduit au quartier de Sous-Murs, dévolu dès le XIIIe siècle aux activités de tannage des peaux. C'est le seul accès est de la cité ainsi que le plus escarpé. Ses ouvertures, l'une charretière, l'autre piétonne, étaient toutes deux équipées d'un fossé et d'un pont-levis dont subsistent les logements des poutres – les flèches – servant à les actionner. Une porte à double battant ainsi qu'une herse complétaient la défense de cet ouvrage. Jusqu'à la Révolution, une statue d'Henri IV chevauchant Pégase – le cheval ailé mythologique – décora cette porte. Une niche abritant une Vierge à l'Enfant semble veiller à l'intégrité de la cité face aux éventuels assaillants. En 1846, le Génie militaire améliora la défense de la porte et du quartier en réalisant un réduit défensif en avant de la tour Virot.Pour la petite histoire :Au XVIIe siècle, les clefs de cette porte et de la herse étaient confiées à des habitants « fidèles et soigneux » demeurant près de cet ouvrage ; réglementairement, les heures d'ouverture de ces portes étaient 4 heures-21 heures en été et 6 heures-19 heures en hiver.En 1646, les gardes-porte étaient habillés d'une jupe aux couleurs de la ville ; le 16 mai de cette même année, « les receveurs préposés aux portes pour prendre les billets du droit des grains demandent sans l'obtenir une pareille jupe ».
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,57
latitude
47.8625
altitude
458
m
longitude
5.33637
D
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
ANCIEN CHEMIN DE FER A CREMAILLERE
Lieu historique
En 1858, la création d'une ligne de chemin de fer entre Paris et Mulhouse permit à Langres de disposer d'une gare. Mais la topographie des lieux obligea celle-ci à s'installer en contrebas de la ville, dans la vallée de la Marne. Il fallut attendre près de trente ans pour que soit créé un chemin de fer à crémaillère, reliant la gare à la ville. Premier train de ce type en France, la Crémaillère de Langres s'élevait de 132 mètres au long de ses 1447 mètres de voie ; la pente pouvait atteindre 17 % au niveau du viaduc. D'abord à vapeur, la locomotive assurait le trajet des deux ou trois wagons en 10 minutes. La ligne fut électrifiée en 1935 et une automotrice (conservée sur le site) remplaça les anciennes voitures. Le développement de la cité vers le sud, des équipements vieillissants et déficitaires condamnèrent définitivement la Crémaillère qui cessa de fonctionner en février 1971.Extérieur en accès libre toute l'année.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,00
latitude
47.8662
altitude
457
m
longitude
5.33723
E
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
TOUR PIQUANTE
Lieu historique
Cette dénomination insolite est due à la forme polygonale de ce bastion, le premier à avoir été construit à Langres. Conçu en pleine guerre de Religion à la place d'une tour médiévale, cet ouvrage est novateur ; les tours d'artillerie – telle la tour Saint-Ferjeux – sont dorénavant trop coûteuses en regard de leur efficacité. Vers 1530, des ingénieurs italiens inventent des ouvrages pentagonaux qui, remplis de terre, sont plus économiques et mieux à même d'amortir le choc des boulets. En l'absence de salles voûtées devenues trop fragiles face à l'artillerie, les canons sont désormais concentrés à l'air libre, au sommet des ouvrages terrassés. En 1850, le Génie militaire restaura l'échauguette permettant de surveiller la base de l'ouvrage.Pour la petite histoire :En 1698, alors que les frontières ont reculé et que les dangers extérieurs ont pratiquement disparu, la Ville accorde à Jean Noblot l'autorisation d'utiliser l'échauguette pour entreposer ses outils de cordier (fabriquant de corde). Il lui est permis on outre de filer ses cordes depuis la tour piquante jusqu'à l'actuel emplacement de la crémaillère.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,14
latitude
47.8675
altitude
466
m
longitude
5.33722
F
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
TOUR SAINT-JEAN OU SAINT-GENGOULPH
Lieu historique
Construite sur un éperon rocheux, la tour saint Jean ou saint Gengoulph vient compléter et moderniser l'enceinte fortifiée de Langres. Contemporaine de la barbacane de Longe-Porte, cette tour doit son nom à la proximité de l'ancien prieuré Saint-Gengoulph aujourd'hui disparu. Edifiée vers 1537, c'est la dernière des quatre tours d'artillerie de la ville, commandée par le roi de France afin de protéger la frontière Est du royaume. Sa structure est plus simple que ses devancières et son originalité tient dans le fait qu'elle ne comporte aucune ouverture de tir en façade. Ce front aveugle forme un bouclier frontal demi cylindrique de 7,5 mètres d'épaisseur. A l'intérieur, l'unique salle voûtée comporte deux casemates de tir latérales qui servaient à flanquer les courtines. La puissance de feu de l'ouvrage était renforcée par la terrasse équipée d'embrasures. Le parapet de sa terrasse était percé sur la gauche et la droite pour placer les canons destinés à protéger les ouvrages défensifs voisins.En 1882, un pigeonnier militaire, au style néo-médiéval, fut aménagé sur la terrasse de la tour. Les pigeons voyageurs étaient utilisés comme moyen de communication entre les places fortes frontalières. Les messages étaient photographiés sur films spéciaux de 6 cm², agrandis et déchiffrés par projection. Ce moyen de transmission était d'une grande efficacité : en effet, un pigeon voyageur peut voler à la vitesse de 60 à 100 km /h et parcourir, par exemple le trajet Langres- Besançon en 80 minutes. Ce système a fonctionné jusqu'au début de la première guerre mondiale.Pour la petite histoire :En 1580, un inventaire d'artillerie nous apprend que cette tour était équipée : d'une pièce moyenne de campagne, de 2 fauconneaux sur affûts, de 2 arquebuses à croc.Mais en tout, ce sont plus de 130 armes à feu de tout calibre qui se trouvaient en permanence dans les ouvrages, sans compter l'artillerie entreposée dans les arsenaux. En 1567, on y trouve 16 canons, 23 arquebuses, plus de 6 tonnes de poudre et un millier de boulets.Ces armes n'ont pas été conservées ; dès la fin du XVIIe siècle, le pouvoir royal désarme la ville qui n'est plus sur les frontières. Au XVIIIe siècle, seules subsisteront des armes portatives et quelques canons périmés destinés à assurer la défense policière et non plus militaire de la cité.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,54
latitude
47.8676
altitude
467
m
longitude
5.33221
G
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
TOUR DU PETIT-SAULT OU DU MARCHE
Lieu historique
Cette tour d'artillerie en forme de U et aux flancs allongés était destinée à contrôler l'angle nord-ouest de l'enceinte et la route de Paris passant à ses pieds. Dotée d'énormes embrasures et de murs dont l'épaisseur atteint sept mètres, ses dispositions intérieures épousent la déclivité du terrain. Les deux salles aux voûtes puissantes sont reliées entre elles par un escalier monumental et supportent une vaste terrasse d'artillerie.Les parements extérieurs décorés de bossages et équipés de gargouilles viennent rehausser le relief et l'accroche esthétique de la tour. Profitant des travaux occasionnés par la construction d'un tel édifice, la Chambre de Ville obtint le creusement d'un puits public initialement pourvu d'une margelle.Naturellement défendue par des pentes abruptes, cette partie de l'enceinte ne requérait pas une telle surabondance de moyens. Composition particulièrement habile, impressionnante et surdimensionnée, cet ouvrage met en scène la vocation militaire de Langres au début du XVIe siècle.Pour la petite histoire :Le 1er août 1589, un affrontement opposa un corps d'armée royale (700 cavaliers et 1 000 fantassins) à une armée ligueuse de plus de 7 000 hommes. Après un violent accrochage d'une heure et demie et malgré leur supériorité numérique, les Ligueurs durent battre en retraite et abandonner l'espoir d'assiéger la ville restée fidèle au roi.Lors des épidémies de peste, les malades étaient le plus souvent conduits hors de la cité : beaucoup trouvaient refuge à Brevoines, au lieu-dit Saint-Sauveur, dans des cabanes de fortune incendiées après leur décès.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,67
latitude
47.8671
altitude
463
m
longitude
5.3306
H
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
PORTE DE L'HOTEL-DE-VILLE OU DU MARCHE
Lieu historique
Cette porte située sur un éperon rocheux paraît consécutive à la fermeture de l'arc gallo-romain tout proche mais présentant de moindres dispositions défensives. Cette modification probablement opérée durant le haut Moyen-Age permis de mieux contrôler le chemin d'accès situé désormais au pied de l'enceinte. Comme la plupart des autres portes langroises, la porte de l'Hôtel de Ville fut renforcée d'une barbacane au XVIe siècle. Construit en 1620, le corps de garde s'appuie sur de massives consoles du côté extérieur. Egalement à usage d'octroi, il témoigne de l'activité commerçante qui animait cette partie de la ville. Sitôt cette porte franchie, on accédait directement au marché aux porcs et au marché aux blés – actuelles places de l'Hôtel-de-Ville et de Verdun.La porte intérieure fut agrandie au milieu du XVIIIe siècle. La barbacane et son pont-levis furent restaurés un siècle plus tard par le Génie militaire.Pour la petite histoire :Le chemin de ronde passant au-dessus de la porte possède un parapet haut et pourvu de meurtrières ; le Génie qui l'a restauré a voulu ainsi conserver la trace de l'ancien parapet qui, jusqu'au début du XIXe siècle, équipait la totalité des courtines. Le chemin de ronde était également protégé d'une galerie couverte ceinturant les 3 500 mètres de fortifications et qui permettait aux gardes d'effectuer leurs rondes dans des conditions acceptables.Dans la nuit du 19 au 20 août 1591, les Lorrains tentèrent de prendre la ville par surprise en faisant sauter la porte du Marché à l'aide d'un pétard (petit canon et charge de poudre). Mais les Langrois veillaient et ils déjouèrent cette tentative en faisant feu sur l'ennemi qui ne put allumer le pétard et dut se retirer en désordre. Le pétard resta sur place et fut ramené dans la ville comme trophée ; le danger avait été réel et Langres l'avait échappé belle ; de ce fait, chaque année (le 20 août), une procession commémora cet évènement jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,81
latitude
47.8658
altitude
460
m
longitude
5.33041
I
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
TOUR DE NAVARRE
Lieu historique
Cet ouvrage est situé sur un terrain, le champ de Navarre ; actuel camping, ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s'agit de la tour d'artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d'embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d'épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées.L'artillerie de sa terrasse devait protéger le plateau en avant de la porte des Moulins. Quasiment achevée en 1515 après seulement quatre années de travaux, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d'accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d'un second niveau de gargouilles et la réalisation d'une nouvelle tour la tour d'Orval protégeant une rampe d'artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l'abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations.Dans son écrin de pierre grandiose, ses salles voûtées et casematées, sa terrasse couverte d'une charpente monumentale, la Tour de Navarre accueille aujourd'hui un parcours de visite ludique et pédagogique pour petits et grands. Grâce à un audio-guide, aux écrans vidéo et aux bornes interactives, vous découvrirez cet ensemble défensif unique du XVIe siècle, inauguré par François 1er en 1521.Par des jeux de lumières, la tour s'anime pour vous conter les légendes de Langres, l'histoire de ses fortifications au fil des siècles et au travers de l'Encyclopédie de Denis Diderot.Un voyage insolite, au coeur d'une architecture inoubliable.Visite groupe : Toute l'année sur demande.Apprendre en s'amusant...Pour attiser la curiosité des plus jeunes, l'imposante Tour de Navarre se découvre à présent grâce à un jeu de piste. Suivant l'âge des enfants, pour les 6-9 ans ou les 9-12 ans, deux feuillets au choix proposent d'apprendre en s'amusant. Livret en main, les enfants accompagnés de leurs parents devront parcourir les différents niveaux de cette tour d'artillerie, pour résoudre les énigmes de Choupette la chouette et de Martin le diablotin. Et si ils ouvrent bien l'oeil, ils sauront dénicher parmi les blasons, chauve souris, acrobate et autres habitants de la Tour, ces étranges sculptures. Après le livret « Sherlock le petit détective » qui permet aux enfants de parcourir la ville à la recherche d'animaux mystérieux, la chasse au trésor se poursuit dans la cité forteresse !Feuillets au tarif de 0,5 € pour les enfants en famille.Pour la petite histoire :Le 9 juin 1643, le sieur Demongeot, garde de la tour de Navarre, fait tirer les canons de celle-ci à dix-huit reprises sur des ennemis s'étant aventurés près de la ville ; afin de parer à toute nouvelle éventualité, il demande de la poudre et des boulets car il a « employé tout ce qui estoit dans la dicte tour ».Le 30 juin 1809, Guillaume Guérinot obtient un bail de neuf ans pour établir dans cette tour une fabrique d'acide sulfurique et de sulfate de fer.Sous l'Ancien Régime, le champ de Navarre (actuel camping) accueillait le « jeu de l'Arquebuse ». Ce concours de tir était organisé par les « Chevaliers de l'Arquebuze », sorte de club regroupant les adeptes de cette pratique à caractère militaire.Ceux-ci se rendaient jusqu'au champ de Navarre « soubz les armes, tambour battant, enseigne déployée » ; la cible (un oiseau en métal) était exposée au bout d'un bâton au sommet de la tour d'Orval.Le vainqueur du concours (le premier qui abattait l'oiseau) était déclaré « roi de l'Arquebuze » ; abattre la cible trois années consécutives donnait droit au titre d' « empereur ». Ces titres honorifiques s'accompagnaient de privilèges non négligeables : exemptions de garde, d'octroi sur l'entrée des vins.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
2,51
latitude
47.8602
altitude
455
m
longitude
5.32824
J
52200 LANGRES
Voir la fiche du point d'intéret »
PORTE LONGE-PORTE
Lieu historique
Jusqu'au milieu du XIXe siècle les vestiges d'un arc gallo-romain marquant la limite nord de la ville étaient encore visibles. Devenu une porte après avoir été englobé dans les fortifications à la fin du IIIe siècle, cet ouvrage doit son nom, soit à sa longueur, soit à un roi légendaire dénommé Longo dont l'effigie se trouvait sur une console, côté ville.Vers 1538, une barbacane fut aménagée en avant de la porte afin d'interdire une attaque frontale et de déployer des pièces d'artillerie destinées à flanquer l'enceinte nord. Conçu comme une sorte de sas en forme de chicane, cet ouvrage disposait d'une première porte équipée d'un pont-levis. Un nouveau corps de garde compléta ce dispositif en 1619.En 1851, le Génie militaire supprima tout vestige antique, abaissa le parapet de la barbacane, et installa un nouveau pont-levis dont les rouages sont encore visibles.Pour la petite histoire :Le 29 mars 1597, la porte Longe-Porte est murée en prévision de troubles ; elle ne sera démurée qu'un an plus tard à la demande des habitants du quartier !On peut encore voir sur la façade du corps de garde les traces de trois écussons martelés à la Révolution et représentant les armes du roi, de la ville et du gouverneur de Champagne.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
1,27
latitude
47.8681
altitude
458
m
longitude
5.33572
Note moyenne
Vous aimerez aussi
52B - Ancienne VF NANCY / AUXERRE >> Tronçon Langres / Poinson-lès-Grancey
Historique, patrimoine
44.4 km
par Randonnées de groupe en Bretagne Sud |