SUR LES PAS DE DENIS DIDEROT
- Mis à jour le 21/01/2025
- Identifiant 2681598
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
4,9 km
type parcours
|
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Lieu de départ
LANGRES
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accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
|
Photos & vidéos (1)
description
Le circuit sur les pas de Denis Diderot vous propose de découvrir l'enfance et la famille du célèbre philosophe, dans la ville qui l'a vu naitre en 1713. Philosophe et écrivain de notoriété internationale, Diderot part l’année de ses quinze ans poursuivre ses études à Paris, mais il restera toujours attaché à sa famille et à son pays. Au fil du parcours, rencontrez les lieux qu'il a longuement fréquenté, comme la Fontaine de la Grenouille, la cathédrale ou l'ancien collège des Jésuites, ainsi que la ville du XVIIIe siècle. Sur la place qui porte aujourd'hui son nom, devant sa maison natale et sa maison d'enfance, vous admirerez la statue réalisée par Bartholdi, qui rend hommage au Père de l'Encyclopédie. Vos pas vous conduirons enfin vers la Maison des Lumières, seul musée français consacré à Diderot. Visite disponible sur l'application gratuite Id-Vizit ! Véritable compagnon personnel de voyage, Id-Vizit vous propose des parcours de visites personnalisés, ludiques et interactifs !+ d'info sur Id-Vizit
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Points d'interêt (7)
A
52200 LANGRES
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MAISON NATALE DE DENIS DIDEROT
Lieu historique
Denis Diderot naquit ici en 1713, au numéro 9 de la place qui porte aujourd'hui son nom. Issu d'une famille de couteliers, il étudia au collège des Jésuites tout proche, avant de partir à Paris dès l'âge de quinze ans. Auteur éclectique et prolixe, il va s'aventurer dans tous les genres : philosophie, roman, théâtre, critique d'art. Fustigeant l'intolérance et rejetant l'autorité de la morale traditionnelle, il luttera - avec d'autres - pour le triomphe de la Raison et l'universalité du bonheur humain. Son oeuvre magistrale et étonnamment moderne demeure l'Encyclopédie. Diderot sera, avec d'Alembert, le maître d'oeuvre acharné durant plus de deux décennies de ce monument du savoir humain.Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,56
latitude
47.8627
altitude
472
m
longitude
5.33422
B
52200 LANGRES
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STATUE ET PLACE DIDEROT
Lieu historique
Langres, ville berceau du philosophe Denis Diderot Le Langrois le plus illustre est très certainement Denis Diderot, né en 1713 au n°9 de la place qui porte désormais son nom. Fils d’un maître coutelier renommé, il fit ses études au collège des Jésuites. Diderot grandit dans une famille de sept enfants, parmi lesquels Didier, futur chanoine ; Angélique, religieuse aux Ursulines et Denise, dite «sœurette», qui l’aidera à garder le lien avec le père et surtout avec le frère.Son père aurait souhaité qu’il rentre dans les ordres mais Denis ne suivra pas cette voie contrairement à son frère. À l’âge de 15 ans, il refuse la succession de son père et le siège canonial de son oncle, et part poursuivre ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand. Lorsqu’il se détourne des ordres, son père lui coupe les vivres. Il est écrivain public et pratique différents métiers durant une quinzaine d’années. Pour vivre, il effectue des traductions de l’anglais vers le français. Auteur éclectique et prolixe, il va s'aventurer dans tous les genres : philosophie, roman, théâtre, critique d'art. Fustigeant l'intolérance et rejetant l'autorité de la morale traditionnelle, il luttera - avec d'autres - pour le triomphe de la Raison et l'universalité du bonheur humain.Son oeuvre magistrale et étonnamment moderne demeure l’Encyclopédie, véritable monument et victoire du savoir humain dont il sera maître d’oeuvre acharné durant plus de deux décennies (entre 1746 et 1766). Diderot et sa ville «Pour moi, je suis de mon pays» disait-il. Le Pays de Langres s’honore d’avoir vu naître cet homme qui prit place, avec Voltaire et Rousseau, parmi les figures emblématiques du Siècle des Lumières. Diderot ne reviendra dans sa ville natale qu’à 5 reprises. Trop petite pour lui, son ambition et son destin sont ailleurs. Auteur éclectique et prolixe, il va s’aventurer dans tous les genres : philosophie, roman, théâtre, critique d’art. Fustigeant l’intolérance, rejetant l’autorité de la morale traditionnelle, condamnant la torture, il luttera - avec d’autres - pour le triomphe de la raison et l’universalité du bonheur humain. Coeur ardent et esprit novateur, ses remarques sur Langres et les Langrois sont vives et contradictoires. Si, depuis la promenade de Blanchefontaine, ses yeux «errent sur le plus beau paysage du monde», il dit de ses compatriotes qu’ils « ont de l’esprit, de l’éducation, de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant, ils ont des livres, ils lisent et ne produisent rien »… La place DiderotL'ancienne place Chambeau s'est longtemps adossée à la muraille du Bas-Empire. Avant le percement de l'actuelle rue Leclerc en 1612, l'ancien cardo gallo-romain – axe nord-sud ; actuelle rue Diderot – s'interrompait à cet endroit.En 1884, le centenaire de sa mort fut l'occasion de rebaptiser la place à son nom et de lui ériger une statue. Due à Frédéric Auguste Bartholdi, elle repose sur un socle énumérant les principaux collaborateurs du projet encyclopédique.DIDEROT en quelques dates :5 octobre 1713 : Naissance dans la maison de la place Chambeau, n° 9 de l’actuelle place Diderot. 1723 – 1728 : Études au collège des Jésuites. Denis est un brillant élève. 1728 : Diderot quitte Langres pour Paris où il poursuit ses études et s’y installe définitivement. Diderot reste très attaché à sa famille et à son pays natal, qui exerce sur lui une mystérieuse attraction. Il y revient plusieurs fois, notamment en 1759, après la mort de son père. En 1770, il séjourne à Bourbonne-les-Bains.1781 : Il offre à la Ville de Langres son buste en bronze, modelé par Houdon. 31 juillet 1784 : Mort de Diderot.DIDEROT, en quelques titres- L’Encyclopédie- Les Lettres à Sophie Volland- Les Pensées Philosophiques- La Lettre sur les Aveugles- Pensées sur l’interprétation de la nature- La Religieuse- Essais sur la peinture et Salons- Le Neveu de Rameau- Le Paradoxe sur le Comédien- Jacques le Fataliste
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,56
latitude
47.8629
altitude
473
m
longitude
5.33404
C
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MAISON DES LUMIERES DENIS DIDEROT
Art & Musées
Inaugurée le 5 octobre 2013, l'ambition de la Maison des Lumières est de présenter Diderot mais aussi ses précurseurs, le mouvement des Lumières auquel il a participé et sa postérité. L'objectif est d'amener le visiteur à construire sa propre perception du XVIIIe siècle. Le parcours muséographique s'organise autour de plus de 250 oeuvres originales (peintures, sculptures, lettres manuscrites, objets...) qui donnent à découvrir Diderot, son siècle et son oeuvre majeure, l'Encyclopédie. Quatre grands thèmes sont abordés :« De Denis à Diderot » en écho aux années de formation du philosophe,« Denis Diderot, homme des Lumières », autour des idées et découvertes du siècle,« Diderot et les arts » : les Salons et la critique d'art, le théâtre, la musique...« l'Encyclopédie »Le parcours commence par l'évocation du contexte langrois et parisien des premières années de Diderot, puis s'intéresse à la France du XVIIIe siècle pour prendre finalement une dimension internationale avec le voyage du philosophe en Europe et en Russie. L'évocation de l'Encyclopédie à la fin du parcours permet de donner l'importance qu'elle mérite à cette oeuvre qui occupa une trentaine d'années de la vie de Diderot, entre 1746 et 1776. Cette section permet d'aborder la fabrication matérielle de l'Encyclopédie, mais aussi son contenu à travers différents exemples de métiers décrits dans l'ouvrage (coutellerie, faïencerie...). Elle permet de rendre hommage aux quelque 200 auteurs qui ont collaboré à l'écriture des 35 volumes qui la composent avec les suppléments (21 volumes de textes, 12 de planches et 2 de tables).La Maison des Lumières Denis Diderot présente des oeuvres et des documents liés à Diderot et au XVIIIe siècle, issus des collections de la Ville de Langres. C'est donc à Langres et nulle part ailleurs que l'on pourra découvrir de véritables trésors.HOTEL VALTIER DE CHOISEUL DIT DU BREUIL DE SAINT-GERMAINMonument Historique - Fin du XVIe siècle.En 1576, Sébastien Valtier de Choiseul acquiert une vaste parcelle et y fait édifier un hôtel particulier. Le corps de logis pourvu d'une échauguette surplombant la place reçoit un soubassement en bossages. Le parti de la façade sur cour est symétrique : le décor est essentiellement concentré sur la porte qui reçoit une pléthore de thèmes maniéristes très en verve à la fin du XVIe siècle. Bossages piquetés ou en pointe de diamant, colonnettes enguirlandées, cornes et vases d'abondance, fronton cintré et mufles de lions contribuent à agrandir la porte aux dimensions modestes. Vers 1770, Philippe Profilet de Dardenay transforme l'aile perpendiculaire et la dote d'une nouvelle façade reprenant les proportions de l'aile Renaissance. Un avant-corps central est souligné par un léger décrochement, une porte-fenêtre, un oculus et un fronton. Le décor est complété par deux guirlandes de fleurs, deux bustes sur consoles et un médaillon en terre cuite représentant peut-être le propriétaire de l'époque. C'est à la même époque que l'hôtel reçoit son mur de clôture et son portail. Au XIXe siècle, la famille Du Breuil de Saint-Germain rajoute les lucarnes, provenant d'autres édifices de la Renaissance.
Informations complémentaires
1, place Pierre Burelle
52200 LANGRES
52200 LANGRES
kilomètre
1,28
latitude
47.8664
altitude
469
m
longitude
5.33204
D
52200 LANGRES
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EGLISE SAINT-MARTIN
Château
Attesté dès le XIe siècle, le prieuré de Saint-Martin s'est installé en dehors de l'enceinte urbaine. Il est à l'origine d'un quartier qui sera intégré dans l'enceinte du milieu du XIVe siècle. L'édifice actuel résulte de plusieurs campagnes de construction, échelonnées du XIIIe au XVIIIe siècle. De la première période datent le choeur et la plupart des travées de la nef. De la fin de l'époque médiévale date la clef pendante de la travée centrale. |L'incendie survenu en 1725 donna l'occasion de transformer l'édifice, dont les bas-côtés furent doublés en respectant le parti gothique d'origine. L'architecte langrois Claude Forgeot réserva sa créativité à la façade achevée en 1745. Elle est sobre et symétrique ; l'accent est mis sur l'encadrement du portail, traité en avant-corps, décoré d'un ordre ionique et sommé d'un fronton cintré. L'unique clocher campanile n'obéit pas à cette recherche de symétrie : Forgeot avait-il prévu un vis-à-vis ? Haut de 52 mètres, il comporte quatre niveaux distincts. Le premier respecte la sobriété de la façade ; le second est aveugle et cantonné de pilastres à chapiteaux corinthiens ; le troisième, percé de baies pourvues d'abat-son, comporte des pilastres à chapiteaux composites. L'ensemble est coiffé d'un campanile abondamment décoré de pots à feu et de pilastres dont la base se transforme en ailerons. |Une telle abondance confère à ce monument la plus délicieuse touche italienne de la région.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
2,23
latitude
47.8606
altitude
471
m
longitude
5.33265
E
52200 LANGRES
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PROMENADE DE BLANCHEFONTAINE
Parcs et jardins
La promenade tire son origine d'un alignement d'arbres offerts par Sully à la ville, en remerciement de sa fidélité à Henri IV. Prolongée, puis ornée au XVIIIe siècle d'un nymphée et d'une série de fontai nes, la promenade a été décrite par Denis Diderot, qui appréciait sa situation en balcon sur le paysage de la vallée de la Bonnelle. Cet ensemble de verdure et d'eau a été aménagé dès le milieu du XVIIe siècle. C'est l'époque à laquelle Langres commence à voir s'éloigner les frontières et les menaces afférentes. Elle aspire à sortir de ses fortifi cations afi n d'en aménager les abords selon des formes plus riantes que les fossés, glacis ou chemin couvert.En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche. Malmenés par les laboureurs indélicats et les moutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afi n d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement fi nal de sa fontaine.Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations.Pour la petite histoire :Dès son aménagement, cette promenade a été très fréquentée par les Langrois ; on peut aisément imaginer le jeune Denis Diderot s'ébattre dans ce lieu « frais, ombragé, délicieux » et rêver devant ce paysage propice à l'inspiration.Au XVIIIe siècle, des projets envisageaient d'acheminer les eaux pures de Blanchefontaine jusqu'au coeur de la cité.L'inscription latine au-dessus de la source allie habilement références antiques et allusions à ces projets qui ne verront jamais le jour : « Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville tout entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 ».
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
2,71
latitude
47.8571
altitude
468
m
longitude
5.33171
F
52200 LANGRES
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FONTAINE DE LA GRENOUILLE
Lieu historique
Cet ensemble de verdure et d'eau a été aménagé dès le milieu du XVIIe siècle. C'est l'époque à laquelle Langres commence à voir s'éloigner les frontières et les menaces afférentes. Elle aspire à sortir de ses fortifications afin d'en aménager les abords selon des formes plus riantes que les sempiternels fossés, glacis ou chemin couvert.|En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche. Malmenés par les laboureurs indélicats et les moutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afin d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement final de sa fontaine. Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations.Mais cette promenade est inséparable de sa fontaine qui lui a donné son nom. Il semble bien qu'elles furent réalisées en même temps : la construction de la « grotte » (l'édicule abritant la source) et des deux bassins supérieurs en terrasse pourrait elle aussi dater de 1657. En 1678, l'échevinage décida de réaliser « un bassin avec un jet d'eau en la fontaine Blanche, au-dessous du dernier ». La disposition des trois bassins successifs à flanc de pente que l'on peut encore voir date donc de la fin du XVIIe siècle. C'est celle que Denis Diderot a connu et qui lui procure sa profonde singularité.En 1755 et 1758, l'architecte Claude Forgeot et le sculpteur Clément Jayet collaborèrent pour donner à cette fontaine l'esthétique qu'elle a conservée. La grotte fut entièrement reconstruite, ornée de « rocaille » et de statues (dont la fameuse grenouille en bronze donnant son nom à la fontaine). Elle fut surmontée d'une inscription latine (due au chanoine Claude Jandin) célébrant les récents travaux d'embellissement et faisant référence au projet (non réalisé) d'adduction d'eau de cette fontaine vers la ville intra-muros (« Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 »). Les bassins, terrasses et escaliers furent également restaurés. A l'époque, contrairement à aujourd'hui, un seul accès menait à cette fontaine. Depuis l'allée de Blanchefontaine qui se poursuivait jusqu'à l'arrière de la grotte, on descendait jusqu'à celle-ci par le somptueux escalier en pierre la contournant. L'effet ainsi produit devait être saisissant ; on découvrait au dernier moment l'enchaînement successif des terrasses où même le bruit de l'eau semblait avoir été délicatement étudié en fonction des bassins (ruissellements, cascades, jets...) ! Dans ses lettres à Sophie Volland, Denis Diderot, l'enfant du pays, décrit le plaisir qu'il éprouve à se promener à Blanchefontaine, d'où il peut admirer « le plus beau paysage du monde »...Elle est classée parmi les Monuments Historiques depuis 1906.
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
3,56
latitude
47.8511
altitude
428
m
longitude
5.32476
G
52200 LANGRES
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ANCIENNE CHAPELLE DES ORATORIENS
Château
En 1616, l'évêque Sébastien Zamet fait appel à la congrégation des Oratoriens pour diriger son séminaire et y former les prêtres du diocèse. Le prélat concède aux nouveaux venus terrains et bâtiments de l'ancien prieuré Saint-Amâtre situés dans la partie sud de sa cité. La chapelle ne voit le jour qu'en 1676. Sobre dans ses dimensions, son plan et son décor, sa porte d'entrée est encadrée par un portique d'ordre ionique surmonté d'un fronton.Désaffectée à la Révolution, la chapelle est transformée en salle de spectacle en 1838. Le décor extérieur témoigne de cette nouvelle destination : masques, partitions et instruments de musique prennent place sur le fronton. Entièrement rénové en 2000, le théâtre offre une capacité de 250 places.Pour la petite histoire :La programmation théâtrale à la fin du siècle dernier était essentiellement le fait de compagnies professionnelles ayant à leur répertoire des pièces de boulevard ; celles-ci étaient très prisées par le public et pouvaient donner lieu à plusieurs représentations par séance.Plus impressionnant devait être le chapiteau dressé sur la place Bel Air par le Théâtre Borgniet en 1899 « éclairé au gaz, brillamment décoré et contenant 600 spectateurs ». Entre le 20 août et le 17 septembre, cette troupe d'une quinzaine de comédiens joua 28 pièces différentes et jusqu'à 3 par jour !
Informations complémentaires
52200 LANGRES
kilomètre
0,28
latitude
47.8601
altitude
469
m
longitude
5.33383
Note moyenne
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Historique, patrimoine
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