A
Un refuge rustique et convivial
Refuge
Perché à 2410 mètres d’altitude, le chalet-refuge de Turia affiche son architecture de type Chaloin, devenue emblématique de l’accueil simple et convivial des « petits » refuges de Vanoise bâtis dans les années 1970. Rapidement montés, ces refuges en bois allient rusticité, robustesse et mise en chauffe rapide. L’eau du bachal est captée sous un glacier rocheux, à plusieurs centaines de mètres de distance. À l’intérieur, le refuge est équipé d’un filtre UV pour purifier l’eau.
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kilomètre
0,09
latitude
45.553
altitude
2371
m
longitude
6.87405
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B
L’empreinte des glaciers
Autre
Depuis la terrasse, la vue s’ouvre sur les glaciers du Fond et de la Sassière. Encore habillés de blanc, ils n’en sont pas moins victimes du changement climatique, reculant au fil des années. Quand on grimpe jusqu’au petit promontoire qui domine le refuge, on aperçoit, en direction du Grand Col, d’anciens amoncellements de matériaux déposés lors du retrait des glaces. Ces moraines, partiellement végétalisées aujourd’hui, témoignent d’un âge où les glaciers étaient encore maîtres du paysage.
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kilomètre
0,16
latitude
45.5522
altitude
2378
m
longitude
6.87439
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C
Sonnailles en alpage
Patrimoine religieux
Au cours de l’été un troupeau de moutons transhumants pâture en alpage, près du refuge ou dans les versants de la Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger. Présents de juin à octobre, brebis et agneaux sont gardés par un berger, accompagné de ses chiens de conduite, des Border Collie la plupart du temps, et par un « Patou », chien de garde et de protection. La présence de ces chiens de travail est autorisée dans le cœur du parc.
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kilomètre
0,21
latitude
45.5531
altitude
2347
m
longitude
6.87559
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D
Le lagopède alpin
Point d'intérêt naturel
L’espèce affectionne les milieux composés de pelouses rases et d’éboulis, comme ceux que vous pouvez observer au sud du refuge de Turia. Cet oiseau, appelé aussi perdrix des neiges, est particulièrement adapté aux rigueurs de la haute altitude où il demeure l’hiver, se laissant ensevelir sous la neige dans un igloo provisoire lors des périodes de mauvais temps. Champion du camouflage, son plumage gris brun finement barré en été devient blanc en hiver le rendant peu visible des prédateurs
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kilomètre
0,27
latitude
45.552
altitude
2353
m
longitude
6.87587
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E
Le chamois, un condensé de faune sauvage
Point d'intérêt naturel
Nerveux et farouche, le chamois est remarquablement adapté au terrain montagnard, capable de gagner 1000 m de dénivelé en moins de quinze minutes. Il occupe des milieux variés : pentes boisés, pelouses alpines, pierriers et névés sur lesquels il se rafraîchit souvent aux heures chaudes de l’été. En dehors de la période du rut, en novembre, les mâles, plutôt solitaires, restent à l’écart des hardes de femelles, de jeunes et de cabris.
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kilomètre
0,44
latitude
45.5547
altitude
2281
m
longitude
6.87812
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F
Les moraines de Riondaz
Autre
Les moraines sont constituées de matériaux arrachés, transportés et déposés par les glaciers. Milieu écologiquement contraignant, elles abritent une flore caractéristique, de petite taille, essentiellement herbacée à feuillage réduit, adaptée à ce milieu sec et instable. Les dépressions creusées par les glaciers de Turia et du Grand Col, au sud-ouest, et les dépôts morainiques engendrés par leur retrait, ont induit la formation de deux petits lacs d’altitude, cachés entre 2500 et 2700 m au cœur des moraines de Riondaz
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kilomètre
0,59
latitude
45.5518
altitude
2440
m
longitude
6.86626
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G
Landes à éricacées et lycopode des Alpes
Point d'intérêt naturel
La lande alpine abrite plusieurs espèces de sous-arbrisseaux. Adapté aux versants longtemps enneigés, le robuste rhododendron ferrugineux éclate de lumière dès le début de l’été. D’aspect plus fragile, le feuillage des myrtilles et airelles affiche des tendresses de verts, avant de virer aux rouges à l’automne. Leurs baies bleues font le régal d’une faune variée, du renard au tétras-lyre. Au cœur de cette lande, se cache parfois le discret lycopode alpin, plante proche des fougères, aux caractères très primitifs.
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kilomètre
0,64
latitude
45.553
altitude
2214
m
longitude
6.88106
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H
Tétras-lyre et zone de combat
Point d'intérêt naturel
Au fil de l’altitude, la végétation doit s’adapter aux rigueurs climatiques. Les contraintes deviennent telles que la croissance des arbres n’est plus possible. Seuls vont subsister quelques conifères et des bouleaux aux formes rabougries, bientôt remplacés par des arbustes puis une lande alpine. Entre zones forestières et pelouses alpines, ce milieu écologique appelé « zone de combat » abrite le tétras-lyre, ou petit coq de bruyère, qui y trouve nourriture et tranquillité nécessaires à sa survie.
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kilomètre
0,76
latitude
45.5526
altitude
2155
m
longitude
6.88257
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I
La réserve naturelle des Hauts de Villaroger
Lieu historique
A cet endroit, vous quittez le cœur du Parc national de la Vanoise pour pénétrer dans la réserve naturelle des Hauts de Villaroger, gérée par l’Office national des Forêts. Cet autre espace protégé, d’une superficie de 1062 ha, a été créé en 1991 pour protéger et maintenir les zones d’hivernages du Tétras-lyre, espèce bien présente sur cette partie du territoire communal de Villaroger. Afin d’en préserver la quiétude en hiver, la pratique du ski hors piste y est règlementée
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kilomètre
0,78
latitude
45.5535
altitude
2398
m
longitude
6.86455
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J
Le trèfle des rochers
Point d'intérêt naturel
Cette plante protégée affectionne les sols rocailleux et siliceux des moraines. Rare en France, elle n’est connue que dans 4 communes de Vanoise dont Villaroger. Une petite station se situe en rive gauche du torrent, à une dizaine de mètres au nord de la passerelle. Pour le voir, n’hésitez pas à vous mettre à 4 pattes car, si ce trèfle entièrement recouvert de poils est facilement reconnaissable à son aspect vert-grisâtre, ses inflorescences globuleuses ne dépassent guère 1 cm de diamètre
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kilomètre
0,80
latitude
45.5538
altitude
2392
m
longitude
6.86474
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K
Cousset et Fenil : des alpages oubliés
Lieu historique
Aux beaux jours de l’été, quelques chalets en partie rénovés accueillent encore les habitants de la Gurraz et de la Savinaz. Ces anciennes habitations d’estive témoignent d’un passé agropastoral révolu, une époque où tous les arpents de montagne, même les plus difficiles d’accès, étaient exploités. On y récoltait le foin qui était entreposé sur place avant d’être descendu sur des luges en bois. Une activité rude et intense, mais indispensable pour pouvoir nourrir le bétail en hiver.
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kilomètre
0,88
latitude
45.5528
altitude
2106
m
longitude
6.88414
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L
Lis martagon, à cueillir avec les yeux.
Point d'intérêt naturel
Plante emblématique des pentes boisées fraîches, le lis martagon ne passe pas inaperçu, pouvant atteindre un mètre de hauteur. À maturité, (juin-juillet) ses grandes fleurs roses-violacées ponctuées de pourpre laissent pendre six étamines imposantes, surmontées de six tépales (pétales et sépales indifférenciés) retroussés. Papillons et autres insectes viennent y butiner, la « tête à l’envers ». Utilisant cette plante, les alchimistes, sous l’égide du Dieu Mars, auraient donné à ce lis le nom de martagon.
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kilomètre
1,09
latitude
45.5544
altitude
2005
m
longitude
6.88679
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M
Pique et pics
Point d'intérêt naturel
L’épicéa s’épanouit sur ce versant d’ubac, dominant les feuillus de l’étage montagnard. Souvent appelé « sapin », à tort, il est aisément identifiable à ses cônes qui pendent sous les branches, aux aiguilles disposées tout autour des rameaux, piquantes au toucher, alors que le sapin se fait souple et doux sous la main. Le tronc de l’épicéa est parfois foré par les pics, à la recherche de larves ou pour y loger leur couvée.
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kilomètre
1,45
latitude
45.5521
altitude
1836
m
longitude
6.89139
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N
Le casse-noix moucheté, hôte des forêts de résineux.
Point d'intérêt naturel
Discrètement, entre deux arbres, passe une silhouette massive : bec robuste, plumage brun moucheté et queue barrée de blanc. Le casse-noix moucheté, feu follet de la forêt, vous interpellera sûrement avec son cri rauque. Si vous êtes observateur, vous aurez peut-être remarqué aux abords du sentier les nombreuses pommes de pin cembro que l'oiseau aura pris soin de décortiquer grâce à son bec puissant, pour en extraire les graines. Le casse-noix moucheté se constitue ainsi un très grand nombre de réserves qu'il dissimule en de multiples endroits de la forêt. Il est capable de mémoriser plusieurs centaines de cachettes et de les retrouver sous la neige. Les très rares caches qui auront été oubliées fourniront peut-être de nouveaux petits pins cembro.
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kilomètre
1,55
latitude
45.5509
altitude
1741
m
longitude
6.89256
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O
La Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger
Point d'intérêt naturel
La Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger a été créée par décret du 28 janvier 1991 et protège des zones boisées qui jouxtent le Parc national de la Vanoise. Elle couvre une superficie de 1062 hectares sur la commune de Villaroger et sa gestion est assurée par l'Office National des Forêts. 475 espèces florales y sont recensées, dont certaines présentent une forte valeur telle que le genévrier sabine, l'androsace des Alpes, l'ancolie des Alpes, l'ail caréné ou encore la clématite des Alpes.La faune est également diversifiée. 75 espèces d'oiseaux sont dénombrées parmi lesquelles le gypaète barbu, le tarin des aulnes, le tichodrome échelette, la huppe fasciée, le cassenoix moucheté ainsi qu'une population remarquable de tétras lyre. Le bouquetin, le chevreuil, le chamois et le cerf comptent parmi les grands ongulés observés dans la Réserve.
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kilomètre
2,16
latitude
45.5633
altitude
2190
m
longitude
6.86395
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P
Les chiens de protection de troupeau
Patrimoine religieux
Les moutons passent l’été en compagnie de plusieurs types de chiens. Ceux de conduite, comme le border collie, permettent aux bergers de « guider » le troupeau. Les chiens de protection, comme le Montagne des Pyrénées (ou Patou) et le Berger d’Anatolie, sont uniquement destinés à la défense des brebis. Grâce à leur odorat développé, les chiens de protection détectent rapidement la présence du loup et adaptent leur stratégie de défense afin de le repousser.Un bon chien de protection prévient le berger de chaque intrusion dans un périmètre proche des moutons. Aboyant et dévalant la pente, un tel chien peut vous impressionner. Il est possible qu'il vienne à votre contact pour vous flairer. Gardez un comportement calme : ne criez pas, ne jetez pas de pierre, ne menacez pas avec votre bâton, ne courez pas. Placez votre sac-à-dos devant vous, pour matérialiser une distance avec le chien. Arrêtez-vous et attendez le berger, ou contournez largement le troupeau.
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kilomètre
2,22
latitude
45.5634
altitude
2299
m
longitude
6.86207
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Q
La zone de combat
Point d'intérêt naturel
Située entre 2000 et 2500 mètres d’altitude, la zone de combat correspond à la limite entre l'étage subalpin et l'étage alpin. C'est au niveau de cette césure que la forêt disparaît. Les arbres sont confrontés à des conditions climatiques très dures, qui impacte leur croissance. Ils se font moins nombreux et prennent des formes rabougries. A cet endroit de votre randonnée, la zone de combat se caractérise par quelques épicéas qui peinent à se développer et une abondance de landes à rhododendrons et myrtilles. Cette végétation rase représente un habitat de choix pour de nombreuses espèces animales comme le Tétras-lyre qui y élève ses jeunes.
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kilomètre
3,09
latitude
45.5686
altitude
2084
m
longitude
6.86761
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R
La chèvrerie du Plan de l'Aiguille
Patrimoine religieux
Le bâtiment du Plan de l’Aiguille est occupé par un troupeau d’environ 120 chèvres chamoisées. Elles pâturent tout l'été dans les alpages environnants, sous la surveillance attentive du berger ou de la bergère. Si le lait est caillé sur place au Plan de l’Aiguille, il est transformé à la fromagerie du Planay en tommes, Tarentais ou Goyet.
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kilomètre
5,18
latitude
45.5809
altitude
1837
m
longitude
6.85946
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S
La cembraie d'Arc 2000
Point d'intérêt naturel
La cembraie est une forêt peu dense constituée de pins Cembro, ou arolles. Le pin Cembro est un arbre caractéristique de la haute montagne car il se développe entre 1 700 et 2 400 mètres d'altitude, là où les hivers sont très longs et les températures rigoureuses. Ses aiguilles sont regroupées par 5. Pour devenir un petit arbre de 1,30 mètre de haut, il lui faudra 30 ans ! En prenant son temps, cet arbre à la silhouette ovoïde peut atteindre les 25 mètres en… 600 ans ! Un record de longévité chez les conifères ! Le pin Cembro fait le bonheur d’un oiseau, le casse-noix moucheté, qui déguste volontiers les graines contenues dans ses cônes. Afin de constituer des réserves pour l’hiver, l’oiseau disperse les graines dans de multiples cachettes, ce qui contribue à l’extension de la cembraie
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kilomètre
6,94
latitude
45.5782
altitude
2267
m
longitude
6.84229
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