A
Gare de Cavaillon
Lieu historique
Dans les années 1860, l’arrivée du chemin de fer et la construction de la gare accentuent l’extension naissante de la ville vers l’est et vers le Sud jusqu’aux limites des zones inondables. Un nouveau quartier se développe entre le centre-ville et la gare qui devient un important centre d’expédition des marchandises. En 1911, la gare de Cavaillon occupait une place notable dans la nomenclature des gares de la Compagnie PARIS LYON MARSEILLE (PLM). Dans les années 1920, le trafic de marchandises atteignait 60.000 tonnes par an, principalement des fruits frais. Aujourd'hui, la gare de Cavaillon et le Pôle d'Échange intercommunal de Luberon Monts-de-Vaucluse Agglomération, sont une porte d'entrée ou de sortie de plusieurs grandes itinérances ; GR®653D Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Grande Traversée de Vaucluse à VTT®, Autour du Luberon à vélo®, Véloroute du Calavon (EV8)...
Informations complémentaires
kilomètre
0,03
latitude
43.8346
altitude
75
m
longitude
5.0433
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B
Plantes spontannées
Point d'intérêt naturel
Discrètes et courageuses, les plantes sauvages ou spontanées, trouvent avec mérite le moyen de s'installer en ville, là où on ne les attend pas : entre murs et trottoirs, entre les pavés, dans les fissures d'un mur, les contremarches d’un escalier, ou au pied d'un arbre. Loin d’être des ‘’mauvaises herbes’’, ces individus isolés, appelés "brèches urbaines", sont comme des relais qui font le lien entre les différentes zones végétalisées de la cité. Ils permettent également aux insectes, escargots et oiseaux de se nourrir, tout en leur offrant le gîte et un endroit pour se reproduire. Enfin, ces plantes contribuent à améliorer la qualité de l'air en absorbant du dioxyde de carbone et certains polluants, à dépolluer les sols et l'eau, puis à maintenir le peu de fraîcheur matinale en période estivale. Depuis plusieurs années, dans le cadre du dispositif ‘’zéro pesticide’’ du Parc du Luberon, la ville de Cavaillon a supprimé l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques comme les désherbants pour l’entretien de la voirie et des espaces verts communaux.
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kilomètre
0,54
latitude
43.835
altitude
72
m
longitude
5.03883
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C
Place du Clos
Lieu historique
Longtemps exposée aux crues du fait de sa position avancée vers la Durance, la “place” jouxtait au XVIIe s., une porte monumentale, qui donnait accès aux escaliers menant à la chapelle St Jacques. L’expansion spectaculaire de la ville au XIXe s., poussa les autorités à la création extra-muros d’une place capable d’accueillir un marché destiné aux productions maraichères. Plusieurs maisons d’expéditeur et de nombreux cafés s’installèrent alors aux abords du Clos. Jusqu’en 1965 (création du Marché d’Intérêt National), la place du Clos constituait le poumon économique de la ville. De nos jours, le Clos continue d’accueillir le marché hebdomadaire du lundi et les nombreuses fêtes locales.
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kilomètre
0,79
latitude
43.8345
altitude
72
m
longitude
5.03577
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D
Montée César de Bus
Lieu historique
César de Bus (1544-1607), issu d’une des familles notables de la ville, s’installa dans l’ermitage qui menaçait ruine, en 1585. Il y fit les réparations nécessaires et s’occupa également d’aménager les passages dangereux des escaliers, qui depuis la place du Clos, montaient jusqu’au sommet de la colline. Durant son séjour de 4 ans à l’ermitage de la chapelle Saint-Jacques (1586-1590), il persuada l’évêque Bordini de construire cinq oratoires jalonnant la montée vers la chapelle. Cet accès plus facile avec ses escaliers (XVIe s.), multiplia au fil du temps les dévotions de l’ermitage.
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kilomètre
0,93
latitude
43.8346
altitude
80
m
longitude
5.03434
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E
Tarente de Maurétanie
Point d'intérêt naturel
Sur les flancs de la colline Saint-Jacques, se faufile discrètement la Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica). Ce gecko, espèce protégée, pouvant atteindre 15 cm de long, robuste, au corps aplati et aux membres élargis à 5 doigts dont la face inférieure est recouverte de lamelles adhésives transversales, s'accroche aux parois les plus lisses dans les endroits très ensoleillés. Sa tête porte de grands yeux à pupille verticale et son dos est couvert d’écailles tuberculeuses. Sa queue se révèle fragile. La teinte de base de la Tarente peut s’éclaircir ou s’assombrir d’un moment à l’autre suivant son humeur. Elle consomme essentiellement des insectes, des araignées, des scorpions voir des jeunes lézards.
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kilomètre
1,04
latitude
43.8351
altitude
111
m
longitude
5.03386
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F
Flore de valeur biologique majeure
Point d'intérêt naturel
La colline Saint Jacques présente un grand intérêt floristique car elle foisonne d'espèces rares dont certaines sont des plantes rupestres xéro-thermiques et qui trouvent ici la limite nord de leur aire de répartition. Citons par exemples la Bugle ive (Ajuga iva) dont c'est la seule station vauclusienne, la Camphorine de Montpellier (Camphorosma monspeliana), dont c'est la seule station du Parc. Par ailleurs, la colline accueille un arbrisseau relique à caractères primitifs, le Grand Éphédra (Ephedra nebrodensis), véritable fossile vivant appartenant à la famille très ancienne des Gnétacées. Cette espèce protégée au niveau régional est très rare en Provence et trouve sur ce massif quelques stations favorables. En bas des pentes, signalons la présence de l'Acanthe à feuilles molles (Acanthus mollis), aux grandes feuilles brillantes et aux hampes élevées de fleurs roses. Une belle plante très anciennement connue et aux vertus cicatrisante et anti-inflammatoire.
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kilomètre
1,12
latitude
43.8354
altitude
126
m
longitude
5.03373
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G
Croix de la colline Saint-Jacques
Points de vue, panorama
La croix de la colline Saint-Jacques à Cavaillon est un monument emblématique surplombant la ville. Composée d’une croix en bois sur un piédestal de pierre, elle fut érigée le 19 novembre 1865 à la clôture d’un jubilé. Située au sommet de la colline calcaire, à 190 m d’altitude, elle offre une vue panoramique sur Cavaillon, la vallée de la Durance et les paysages provençaux environnants. Symbole spirituel et repère visible de loin, cette croix est un lieu de promenade prisé, et le sentier qui y mène, est apprécié des habitants et des visiteurs pour sa beauté naturelle et sa quiétude.
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kilomètre
1,25
latitude
43.8355
altitude
167
m
longitude
5.03282
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H
Oppidum cavare
Lieu historique
Lors de l’expansion des celtes en Gaule au IVe s. avant J.C., la tribu celto-ligure des Cavares vient s’installer dans la région cavaillonnaise et notamment sur la colline Saint-Jacques. Le site, bénéficiant d’une vue imprenable sur la plaine de la Durance, lui confère une importance stratégique. On y a d’ailleurs retrouvé les traces d’un ancien oppidum, perché sur les défenses naturelles du promontoire rocheux. Cette ancienne place forte fortifiée, permettaient de contrôler de voies naturelles de passage. Puis, dès la fondation de Marseille (-600), les Cavares qui entretenaient un important commerce avec les Phocéens, ont facilité les échanges avec la Gaule intérieure. C’est en plaine, au pied du versant oriental de la colline Saint-Jacques, que se développe à partir du Ier s. après JC, la cité romaine de Cabellio, future Cavaillon.
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kilomètre
1,30
latitude
43.8353
altitude
165
m
longitude
5.03239
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I
La Durance, mère nouricière !
Point d'intérêt naturel
La Durance prend sa source dans les Hautes-Alpes, à 2300 m d'altitude, au pied du mont Chenaillet, volcan océanique fossile de 150 millions d'années, près du col de Montgenèvre, tout proche de l'Italie. Elle poursuit sa course dans les Alpes-de-Haute-Provence pour ensuite matérialiser la limite entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse. Une fois franchie la clue de Mirabeau, la Durance s'étale de Jouques à Avignon où la rivière se jette dans le Rhône au sud-ouest de la Cité des Papes. La Durance qui se dévoile ici au loin par son lit en tresse, soulignée par une ripisylve importante, est considérée comme la mère nourricière de la Provence (biodiversité, pêche, ressource en eau, irrigation, hydroélectricité...).
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kilomètre
1,49
latitude
43.8347
altitude
159
m
longitude
5.03098
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J
Faune nocturne
Point d'intérêt naturel
Des oiseaux nocturnes comme le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) et le Petit-duc scops (Otus scops), occupent les baumes et falaises pour l’un et les pinèdes pour le plus petit. Plusieurs espèces de chauves-souris occupent également la colline Saint Jacques. Appelées chiroptères, de chiro- pour « main » et –ptère pour « ailé », ce sont les seuls mammifères capables de voler. Sur 21 espèces recensées dans le Luberon, plusieurs sont présentes sur la colline Saint-Jacques et Cavaillon dont le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Elles logent dans les creux d’arbres, les charpentes, voûtes et grottes.
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kilomètre
1,58
latitude
43.8354
altitude
168
m
longitude
5.03084
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K
Panorama entre ville et nature
Points de vue, panorama
À ne surtout pas manquer. Un panorama exceptionnel et lecture du paysage entre Monts-de-Vaucluse, vallée du Coulon, Petit Luberon, basse vallée de la Durance et massif des Alpilles !
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kilomètre
1,80
latitude
43.836
altitude
177
m
longitude
5.03242
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L
Chapelle Saint-Jacques de l'ermitage
Lieu historique
La chapelle romane Saint-Jacques a été bâtie à la fin du XIIe s. sur les ruines d'un temple païen dédié à Jupiter selon la légende. Du XIVe s. jusqu'au début du XXe s., la chapelle a servi d'ermitage pour de nombreux religieux qui ont habité une petite chambre adossée au flanc sud de la chapelle. Elle est liée à César de Bus (1544-1607), prêtre et fondateur de la congrégation de la doctrine chrétienne, qui avait pour vocation l’enseignement des jeunes et des pauvres. Il fut canonisé en 2022 à Rome par le Pape François. De nombreuses fois restaurée notamment par la ville de Cavaillon, la chapelle fut aussi certainement utilisée comme halte de repos par les pèlerins qui allaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.
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kilomètre
2,02
latitude
43.8369
altitude
181
m
longitude
5.03246
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M
Un morceau isolé du Petit Luberon
Point d'intérêt naturel
La colline Saint-Jacques (alt. 182 m) est formée de roches calcaires identiques à celles du Petit Luberon (alt. 726 m au Mourre de Cairas). Des roches de même âge et même origine, déposées au fond de la mer qui, il y a plus de 100 millions d’années, recouvrait toute la Provence. Sa limite orientale, très nette, correspond à une faille, une cassure des roches s’accompagnant d’un mouvement vertical d’un bloc par rapport à l’autre. De même, le Petit Luberon s’interrompt brutalement sur une autre faille. Entre ces deux failles, un fossé s’est effondré, il y a plus de 30 millions d’années, isolant la colline Saint-Jacques du massif du Luberon.
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kilomètre
2,06
latitude
43.8369
altitude
175
m
longitude
5.03282
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N
Colline Saint-Jacques, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon
Point d'intérêt naturel
Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). La colline Saint-Jacques à Cavaillon fait partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.
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kilomètre
2,06
latitude
43.8369
altitude
175
m
longitude
5.03283
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O
Via ferrata de Cavaillon
Autre
La Via ferrata de Cavaillon, directement accessible à pied en quelques minutes depuis le centre-ville. Deux itinéraires en boucle et de niveau différent sont librement proposés au public, sous réserve d'être équipé d'un baudrier, d'un casque et d'un système d'assurage absorbeur de choc. La ''Via natura'' et la ''Via souterrata'' combinent escalade et randonnée en paroi avec des barreaux métalliques, ponts suspendus, échelles et tyroliennes. Sécurisée, équipée d'une ligne de vie, câble en acier permettant aux pratiquants de s'attacher et se sécuriser contre les éventuelles chutes, cette via ferrata permet de découvrir sous un angle nouveau le milieu rupestre de la colline Saint-Jacques. Elle offre également des vues imprenables sur la cité, le Luberon et la vallée de la Durance. L'encadrement par un moniteur professionnel est fortement recommandé, en particulier pour les débutants et les pratiquants peu aguerris. Prudence !
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kilomètre
2,17
latitude
43.8378
altitude
168
m
longitude
5.03317
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P
Histoire des via ferrata
Lieu historique
La première via ferrata fut créée dans les alpes autrichiennes à la fin du XIXe s. par Friedrich Simony, géographe et chercheur alpin (1813 - 1896). En Italie, les premières "vie ferrate" sont apparues dans le massif des Dolomites vers 1914 et ont une origine stratégique. Les militaires italiens avaient, en effet, équipé d'immenses parois de câbles et d'échelles pour faciliter le déplacement de leurs troupes alpines ainsi que du matériel (parfois même des canons !). En France, ces parcours sportifs et ludiques sont apparus dans le sud (Hautes-Alpes) vers 1989. Depuis, le phénomène a pris beaucoup d'ampleur. Afin de diversifier l'offre touristique durant les mois "hors neige", les stations ont rivalisé pour réaliser des parcours de différents niveaux et attirer une clientèle sportive, ou familiale. Aujourd’hui, deux tendances s'opposent : des via ferrata complexes et vertigineuses, avec des ponts toujours plus longs, des dévers toujours plus prononcés, puis de l’autre, un retour vers la légèreté, en contact du rocher dans un style proche plus tournée vers l’escalade et le respect de la nature.
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kilomètre
2,18
latitude
43.8379
altitude
172
m
longitude
5.03323
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Q
Arc romain
Lieu historique
Classé au titre des Monuments Historiques dès 1840, l'Arc romain, est le plus ancien monument de Cavaillon. Vestige de l’époque romaine, il se trouvait à l'origine au cœur de l’ancienne ville antique (aujourd’hui Place de Philippe de Cabassole), où il marquait probablement l’entrée du forum romain. En 1879-1880, il fut déplacé pour rejoindre son emplacement actuel, Place du Clos. Ce précieux témoin constitue le seul vestige visible de l’antique Cabellio, future ville de Cavaillon. Il offre une fenêtre sur le passé romain de la région et constitue une étape essentielle pour les passionnés de culture en Provence.
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kilomètre
2,86
latitude
43.8347
altitude
73
m
longitude
5.03473
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R
L'Hôtel de Ville et sa verrière Eiffel
Lieu historique
En 1749, les consuls, avec l’accord de Monseigneur Manzi, évêque de la ville, entreprennent la construction d'un nouvel hôtel de ville à l’emplacement du château des vicomtes de Cavaillon. Ce bel édifice classique est l’œuvre d’Abel Mottard, architecte avignonnais. Les ailes latérales abritaient le grenier communal et le mont-de-piété (prêt d'argent sur gage notamment en faveur des plus démunis). Dès la fin du XIXe s., le bâtiment est exigu pour les besoins d’une ville en pleine expansion ; la façade est prolongée à l’identique vers l’ouest, puis en 1895 la cour est couverte d'une imposante verrière de 10 tonnes, au style Eiffel. À l’entrée de l’Hôtel de ville, le monogramme du Maire Aimé Boussot orne le plancher en mosaïque, réalisé pour faciliter la danse lors des grandes fêtes. Dans le hall et la montée d’escalier, des plaques commémorent les victimes de différents conflits.
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kilomètre
3,19
latitude
43.8353
altitude
71
m
longitude
5.03767
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S
Hôtel d'Agar
Lieu historique
Cet Hôtel Particulier, situé au cœur de la ville historique de Cavaillon est inscrit aux Monuments historiques. Conçu comme un Cabinet de Curiosités, il mêle art ancien et contemporain : objets de la préhistoire, fouilles archéologiques de l’antiquité et du moyen-âge, peintures de la renaissance, sculptures, photographies. Ce lieu, qui accueille des expositions toute l’année, invite les visiteurs à un voyage millénaire lors d’une visite immersive guidée par la famille Morand.
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kilomètre
3,34
latitude
43.8356
altitude
73
m
longitude
5.03618
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T
Notre-Dame et Saint-Véran
Lieu historique
Au cœur de la vieille ville, l'église Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon, ancienne cathédrale, érigée à la fin du XIe s., a évolué au fil des siècles avec des modifications au XIIe s. et un agrandissement du XVIe au XVIIIe s. grâce à l’ajout de chapelles latérales. Son cloître du XIIIe s. est un réel havre de paix. À l’intérieur, des boiseries dorées du XVIIe s. et des peintures murales du XIXe s. embellissent le lieu. L’édifice abrite des chefs-œuvres de grands artistes tels que Jean Daret, Louis Parrocel et Barthélémy Grangier, les frères Mignard.
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kilomètre
3,42
latitude
43.8363
altitude
75
m
longitude
5.036
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U
Synagogue et musée juif comtadin
Lieu historique
Au cœur de l’ancienne "carrière" de Cavaillon, se trouve la synagogue, classée Monument Historique depuis 1924. Elle constituait un centre de vie essentiel pour la communauté juive du Comtat Venaissin : lieu de prière, de réunion et école. Construite à la fin du XVe s. sur les fondations d’une ancienne maison, elle fut en partie reconstruite entre 1772 et 1774 au-dessus de la rue Hébraïque. Aujourd’hui, l’ancienne synagogue abrite le Musée juif comtadin, riche de manuscrits et d’objets cultuels témoignant de la vie collective des "Juifs du Pape".
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kilomètre
3,62
latitude
43.8367
altitude
73
m
longitude
5.03752
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V
Chapelle du Grand-Couvent
Lieu historique
La chapelle du Grand-Couvent, composée d'une ample nef unique à quatre travées, est un monument emblématique de la Grand-Rue à Cavaillon. Connu sous le nom de Grand-Couvent pour sa taille, ce couvent bénédictin abritait dès le XIVe s. les religieuses rattachées à l’église Sainte-Catherine, autrefois temple des Chevaliers. Au XVIIe s., la Contre-Réforme mène à la construction d’un nouveau couvent. Saisis à la Révolution, une partie des bâtiments est alors affectée à la Gendarmerie. Restaurée, la chapelle est aujourd’hui un lieu municipal dédié aux expositions temporaires.
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kilomètre
3,97
latitude
43.8381
altitude
72
m
longitude
5.03722
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W
Musée archéologique de l'Hôtel Dieu
Lieu historique
L’Hôtel-Dieu ou Grand-Hôpital fut construit en remplacement de l'hôpital Sainte-Marthe en 1711 (actuelle rue Raspail). Du vaste ensemble des bâtiments, il ne reste aujourd’hui que l’église. Construite entre 1755 et 1758, l’Hôtel-Dieu fonctionna jusqu’à la construction du nouvel hôpital en 1907. Sa fondation est due à un vœu de la famille Jouve, qui avait acheté cette partie des bâtiments lors de la vente des biens hospitaliers pour la conserver au patrimoine historique de la ville. La chapelle de l’ancien hôpital abrite depuis 1946 le Musée archéologique de l'Hôtel-Dieu, propriété de la Fondation Calvet. Il regroupe et présente les collections issues d'importantes découvertes archéologiques réalisées dans Cavaillon et sa proche région. Ces objets témoignent de l'occupation et du développement urbain de Cavaillon et du Luberon occidental depuis la Préhistoire jusqu'à l’Époque moderne, en passant par l'Antiquité et le Moyen-âge.
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kilomètre
4,06
latitude
43.8389
altitude
73
m
longitude
5.03774
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X
Porte du moulin
Lieu historique
La Porte du moulin ou portail d’Avignon ou encore Porte de la victoire sous la Révolution. Située au bout de la Grand-Rue, elle est le dernier vestige des remparts. Elle était protégée par un pont avec un corps de garde. On y distribuait du pain et de l’argent aux pauvres de passage, “la passante”. C’est là qu'étaient accueillies les personnalités. La porte est restaurée en 1711 puis reconstruite en 1740. Les armes de Benoit XIV (1740-1758) ornaient le fronton qui fut surmonté d’une vierge en 1870.
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kilomètre
4,07
latitude
43.8389
altitude
73
m
longitude
5.03779
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Y
Architecture Max Bourgoin
Lieu historique
L'architecte Max Bourgoin (1914 - 2009) a laissé une empreinte notable sur le paysage architectural de Cavaillon au XXe s. Actif entre les années 1930 et 1950, il a réalisé des bâtiments emblématiques en mêlant les styles néoprovençal et Art déco. Cette approche alliait modernité et respect des traditions locales, intégrant des détails méditerranéens et des avancées techniques de l'époque. À Cavaillon, ses œuvres marquantes, telles que la Caisse d’Épargne, la Villa du Clos, la MJC et la mairie, témoignent de son influence durable sur l’architecture de la région.
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kilomètre
4,60
latitude
43.836
altitude
74
m
longitude
5.04236
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