PR® n°24 Ténarèze : Les chateaux gascons de la Ténarèze

Un village aux deux châteaux: un au centre du village, de type gascon du 13e siècle (privé), le second du 17e siècle au lieu-dit Busca, est de forme majestueuse et classique (privé).Mansencôme s’écrivait autrefois Massencome ou Massencôme. Ce nom viendrait du gascon mans (maison, ferme) auquel on a ajouté le mot coma (vallée). Traversé par le ruisseau de Pouchet, Mansencôme était un castelnau qui était encore fortifié au début du 17e siècle. L’église paroissiale était hors enceinte. Jusqu’à la période révolutionnaire, le village appartenait au Comté de Fezensac avec, dans un premier temps, la domination de la famille Lasseran. La seigneurie fut ensuite érigée en baronnie par Louis XIII en 1636. Au 18e siècle, elle passa entre les mains de la famille des Maniban. La puissante famille des Maniban a été, après la famille Lasserran, propriétaire du château du village, un château de type gascon datant des 13e et 14e siècles. Thomas de Maniban rasa également le château primitif du Busca, habité avant lui par les de Bousty, afin de construire le château actuel au cours du 17e siècle. Le château du Busca-Maniban, privé, est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1972. Mansencôme a aussi la particularité de posséder un métier de maréchal-ferrant conservé en l’état.Il suffit de faire le tour de l'église dans le cimetière pour voir qu'une partie de la construction a été enterrée.La façade est de style 19e siècle. Elle a été refaite en 1829, le clocher s'étant effondré.Le bâtiment en lui-même est beaucoup ancien. Une cloche de 1600.

Bâtie au coeur de la bastide de Valence-sur-Baïse, cette église imposante flanquée de 2 tours domine la place et ses arcades. L'édifice religieux est composée d'une seule nef terminée par un chevet plat. Elle conserve un retable du 18ème siècle dédié à « la Gloire de Saint Jean-Baptiste ». Trois époques marquent sa construction visibles dans les ogives romanes et gothiques. Un des contreforts, nous renseignerait sur sa date de construction : 1303, gravée en chiffre romain.Après la Révolution française, l'édifice est restauré mais aussi transformé. De 1819 à 1823 les travaux concernent la voûte écroulée depuis 1739.En 1833, le conseil municipal et « la fabrique » s'engage dans un vaste programme de restauration avec construction de la façade et du clocher. Les travaux se poursuivent en 1863 grâce à un don d'une somme de 10 000 francs d'un avocat valencien, Jean-Baptiste Duchêne, d'une souscription ouverte par l'abbé Sabatié et par la subvention obtenue auprès de l'Empereur. Lors de l'inauguration de l'escalier monumental d'Auch, Dominique Lussan, à l'époque, maire de Valence-sur-Baïse, a pu s'entretenir avec l'Impératrice, Eugénie de Montijo, une femme très pieuse.Et si vous preniez la Clé des Champs ?"Si loin, si proches... " 60 marches pour gravir l'église. 60 marches qui relient la Gascogne au Pyrénées. Du haut du belvédère, les majestueuses montagnes seront là... ou pas ! Les Pyrénées on les voit quand on s'y attend le moins.Pour s'y rendre, suivre la direction du centre-ville. Stationnement sur la place du village. L'église est ouverte en journée: entrez et montez au clocher par une petite porte à main gauche. Visite libre du belvédère surplombant la place, avec une vue imprenable sur les sites alentours dont les châteaux gascons.Nouveauté 2025Sur le côté nord de l'église, une vitrine aménagée permet en hiver de découvrir une grande crèche napolitaine, et le reste de l'année une exposition d'associations culturelles du village.

Le chemin des fées reprend les légendes locales des hadas, ou fées de Gascogne, et blanquettes, les fées de la Baïse.Cette promenade relie la place des Pyrénées qui surplombe la vallée de la Baïse au port de Valence. Elle se déploie sur un ancien sentier botanique, réaménagé par les habitants depuis 2022. Il abrite une soixantaine de maisons de fées, mais aussi de mini portes et fenêtres dans les arbres qui se complètent ou se renouvèlent au fil des saisons. Ces installations éphémères, fabriquées à partir de matériaux naturels, font écho aux nombreuses légendes de fées, "las hadas" en gascon, qui entourent le village de leur aura. Ce lieu a l'atmosphère unique est planté de diverses espèces d'arbres (le Gingko Biloba ou l'arbre aux 40 écus, le Cormier, utilisé en ébénisterie, lutherie et le Frêne commun, etc.) et de nombreuses orchidées sauvages qui fleurissent au printemps.

Toilettes publiques et point d'eau.

L'Abbaye cistercienne de Flaran est l'une des mieux préservées du Sud-Ouest de la France.
Véritable joyau, elle incarne une parfaite illustration d'un ensemble cistercien du 12e siècle, remanié jusqu'au 18e siècle. Les bâtiments monastiques (église, cloître, salle capitulaire, réfectoire, dortoir, logis abbatial) se déploie sur plus de 2000m2. Après le cloître et son jardin clos, la façade orientale noble et les dortoirs s'ouvrent sur les jardins historiques (Inscrits à l'Inventaire supplémentaire). Remaniés au 18e siècle en jardins « à la française », avec bassin central et « bâtiment de la pompe », ils constituent un moment de pause dans la visite.Un jardin reconstitué à l'identique de plantes aromatiques et médicinales pour la pharmacopée des moines accueille de nombreuses animations et activités pédagogiques à destination, notamment, des groupes et des publics scolaires ou en situation de handicap (panneaux braille).Marqué par les vicissitudes historiques (guerre franco-anglaise, guerre de Cent Ans, puis Guerres de religion...), le site est vendu à la Révolution en tant que Bien National. À la suite d'une mobilisation locale et populaire, l'abbaye est classée au titre des Monuments historiques le 07 août 1914. En 1972, le département du Gers la rachète et s'engage dans une importante campagne de restaurations.Depuis 2000, l’abbaye abrite la Conservation départementale du Patrimoine et des Musées, service du Département du Gers qui assure la gestion scientifique des musées publics du département.Pivot de l'action culturelle du Conseil Départemental, premier site culturel gersois visité du Gers en terme de fréquentation, l'abbaye offre toute l'année de nombreuses activités. À travers une programmation riche et diversifiée, ces manifestations culturelles ou pédagogiques intéressent tous les domaines du patrimoine, de l'archéologie à l'art contemporain.Durant votre parcours, vous découvrirez également une exceptionnelle collection de chefs-d'oeuvre de maîtres du 16e au 20e siècle (Cézanne, Renoir, Picasso, Braque, Tiepolo, Rubens, Courbet, Rodin...) pour un merveilleux voyage au coeur des courants artistiques européens.Découvrez la salle "Moinillons et Nonnettes", une ancienne cellule de moine, qui invite petits et grands à partager un moment ludique en famille autour du Moyen Âge et des beaux-arts.Venez vous faire "décalquer" le portrait avec le module prévu à cet effet, vous costumer dans notre décor, réaliser vos plus belles créations ou encore faire une partie de Qui-suis-je ? avec les tableaux de la collection Simonow.Vous pourrez également reconstruire l'église de l'abbaye avec nos maquettes ou encore découvrir par le toucher une mallette tactile représentant un tableau de l'exposition. Intégré au parcours de visite du site, cet espace est ouvert au public librement.

Dans le village haut-perché de Cassaigne, depuis la place de l'église, empruntez la rue médiévale du Mirail pour atteindre un petit parking. Dans un petit jardin qui surplombe les anciens remparts, une grande pierre d'ardoise fait office de table de pique-nique. Belle vue sur la campagne environnante.Ne manquez pas de visiter le coquet village : son église, son château où se dégustent les produits de nos vignes et d'où l'on peut observer des daims.

Visite et dégustation. ancienne résidence de campagne des Evêques de Condom (XIIIe siècle). Célèbre pour sa cuisine du XVIe siècle et sa voûte "en cul de four", pour son chai de vieillissement d'Armagnac situé dans l'ancienne salle d'armes.
Au coeur du Grand Site Occitanie "Armagnac, Abbaye et Cités", partez à la découverte d’un site incontournable en Gascogne : le Château de Cassaigne. Situé à 6 km de Condom, à 5 km de l'Abbaye de Flaran et à 35 minutes d’Auch, ce site historique hors du commun est intimement lié au vignoble. Entouré de plus de 30 ha de vignes, la production d’Armagnac a fait la renommée de cette ancienne demeure historique des évêque de Condom. Le château est aussi aujourd’hui un des hauts lieux des grands vins des Côtes de Gascogne. Construit à partir du 13ème siècle sur une position stratégique par Montassin de Goalard, abbé de Condom, l'édifice connait de nombreuses transformations au cours du temps. Jusqu'à la Révolution française, les évêques de Condom y séjournent régulièrement pour profiter de la campagne. En 1819, Bertrand Duviard, issu d'une famille de chirurgiens installée à Cassaigne depuis le milieu du 16ème siècle, l’achète. Ses descendants en sont encore propriétaires. La façade actuelle avec ses lignes classiques et ses proportions harmonieuses inspire le calme et la sérénité. Les austères murailles du 13ème siècle supportent le bâtiment Renaissance aux fenêtres à meneaux et les balcons aménagés au 19ème siècle. Visite libre du château avec une exposition qui explique l’histoire ainsi que les techniques utilisées pour la production d'Armagnac. Dans la salle la plus ancienne du château, dont le plafond est soutenu par trois arcs plein cintre, fut aménagé au 18ème siècle un chai destiné au vieillissement de l'Armagnac. Vous pourrez y visionner un film sur la vigne puis vous exercez à une animation sensorielle avec des orgues à odeur. L'architecture de la cuisine du 16ème siècle, surprend par l'originalité de sa voûte construite comme un four de boulanger, en briques disposées de champ. La balade s'achève par une dégustation de produits du domaine, en vente à la boutique. Tarif : 2€50 par personne.Visite guidée spéciale « Vin et Armagnac »;Cette visite mêle histoire du château et balade dans le vignoble, à la découverte des terroirs, des cépages locaux comme le Manseng Noir, le Colombard, l’Ugni Blanc, le Baco… Le principe de la distillation est expliqué dans le chai de vieillissement du 18ème siècle et l'expérience se clôture dans l’ancienne cuisine du 16ème siècle avec une dégustation commentée de 4 vins et de 2 Armagnacs du Château de Cassaigne (12 ans d’âge et millésimé).Durée de la visite : 1h30tarif 20 € par personne.Activité disponible toute l’année du lundi au samedi, à 10h et 15h, sur réservation (visite confirmée pour un minimum de 6 personnes). Infos et résa au 07 72 13 92 00, 05 62 69 62 87 ou visites@plaimont.frEn juillet et août, les mardis, découvrez le château autrement avec les soirées théâtre de la Compagnie La Boîte à jouer.